Mr Tan

J’ai tellement vu les enfants rire sur cette BD que la curiosité a été la plus forte. C’est vrai que c’est drôle. Des scénettes d’humour noir avec l’espiègle Adèle qui est particulièrement craquante quand elle boude.

Ah bah voilà, moi qui croyais que j’allais pouvoir parler d’une nouveauté, et bien crotte-de-nez, ce livre date de 2013. Mais j’étais où en 2013 ? Il aura fallut les 9 ans de Théa, ma licornette, pour faire la connaissance de Mortelle Adèle. (Allez savoir pourquoi résonne dans ma tête Mortadelle… sans doute un énorme hasard, mais bien sûr !).



Bref, c’est une belle rencontre car côté déjanté, Mlle “J’aime personne”, se tient là. Avec son ami imaginaire Magnus et contre tous les autres – surtout ces pestes de Jade et Miranda, des gnagnateuses de première, et ses parents so-boring – Adèle va tenter l’expérience impossible : créer un zombie ! Vous me direz, on a toujours besoin d’un petit zombie chez soi. Et bien voilà : pouf pouf et plop, en un tour de cuillère à popo, voici Owen, le Zombie qui pue et qui ne pense qu’à manger… les autres. Trop mortel !



Quand Ana-Ana avec quelques années de plus et déguisée en Mercredi de la Famille Adams rencontre Frankenstein Junior de Mel Brooks au pays de Gudule, cela donne l’hilarante et sardonique Adèle ! Je kiffe. Un univers visuel un peu barré à la South Park, des répliques taillées au scalpel, au bistouri, au couteau, à la hache et même à la tronçonneuse… J’aGore ! Et en plus dans un français farpait silvouplé, ça fait plaisir dans une BD. Humour noir assuré, lecture au 2e degré, pour enfant et pour adulte car de jolies références et blagues se sont glissées par-ci par-là. C’est monstrueusement drôle.
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La revoilà dans un troisième opus, notre petite Adèle préférée, 10% adorable, 90% diabolique (proportions modulables selon les pages), 100% (ou presque) rigolote.



On reste dans le même ton qu'avec les précédents opus : Adèle affûte son intelligence et son 'sadisme' avec ses parents, deux camarades petites pestes trop fifilles, son amoureux, son chat et son "mini-grizzly". Seul l'ami imaginaire, le confident, a droit à plus d'égards.



A dévorer d'une traite, et surtout : à prêter aux enfants de votre entourage, à partir de 8-10 ans ! Humour gentiment trash façon Kid Paddle au féminin.

Ca faisait quelques temps que je me gardais ce titre en tête et j'attendais d'avoir l'occasion d'emprunter le tome 1. Quelle chance en plus quand c'est la nouvelle édition entièrement en couleurs. Joli petit format BD jeunesse, voici une aventure drôle et attendrissante. Classique sans grande surprise mais drôlement efficace qui donne envie d'enchaîner la lecture des tomes suivants !

Résumé : Elliot emménage avec ses parents dans une nouvelle maison qui a la réputation d’être hantée. Ses parents étant souvent absents, Elliot va se lier d’amitié avec les fantômes de la maison. Mais un jour, une nounou qui se révèle être une chasseuse de fantômes débarque…



Mon avis : Une BD très sympathique écrite par Mr Tan, scénariste de la célèbre série « Adèle » et illustrée par Yomgui Dumont, dont on reconnaît tout de suite le graphisme, car il a illustré la série « La brigade des cauchermars ».



Le petit Elliot se retrouve dans une maison hantée et devient très vite ami avec les fantômes, qui deviennent sa famille, car les parents d’Eliott sont toujours absents. Pour qu’il ne soit pas seul, ses parents embauchent des nounous qui se sauvent les unes après les autres, effrayées par les fantômes.



Mais un jour, une nounou pas comme les autres sonne à la porte : elle a l’air de détester les enfants, et surtout c’est une authentique chasseuse de fantômes ! Avec tout son matériel pour repérer les ectoplasmes, elle traque les fantômes et espère bien tous les trouver ! Comment Elliot et ses amis vont-ils pouvoir se sortir de cette situation dangereuse ?



Une BD à lire pour passer un bon moment entre frissons, action et humour !
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Le talentueux duo remet le couvert. Après Jizo, Ningyo s'emploie de nouveau à nous emmener dans les mythes et légendes urbaines japonaises et tout ceci dans la célèbre et malheureuse forêt des suicidés du Japon. Le scénario est immersif, on court après la vérité et on finit par s'enfoncer dans Aokigahara avec Kai. Un one-shot très mystique et mystérieux, le résultat du travail de ce duo est singulier et original.

Résumé : Adèle a réussi à créer un zombie, qu’elle va appeler Owen, et qui ne pense qu’à manger tout ce qui passe, sauf ce qu’Adèle voudrait qu’il dévore !



Mon avis : Adèle a enfin réussi une expérience dans son chaudron, en créant un zombie, Owen ! Pour que ses parents et l’école l’acceptent, elle le fait passer pour un correspondant de Transylvanie.



Mais elle va avoir beaucoup de mal avec lui, car elle doit constamment le surveiller, prêt à manger ses parents, mais jamais son chat Ajax !



Heureusement qu’elle peut quand même s’amuser avec lui !



Un tome toujours aussi plein d’humour noir, pour une série que mes élèves réclament !
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Résumé : Adèle continue ses nombreuses expériences, et essaye toujours de se débarrasser de son chat, mais elle décide aussi de créer un groupe à l’école pour lutter contre la dictature de Jade et Miranda.



Mon avis : On ne présente plus Adèle qui a un succès fou, et qui nous fait rire avec ses idées toujours originales. Et cette fois-ci, elle ne manque pas de créativité, même si ses acolytes ne sont pas aussi doués qu’elle et semblent parfois lui mettre des bâtons dans les roues en voulant l’aider.



Succès garanti !
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Les parents d'Adèle ont décidé de changer de mode de garde : à partir de maintenant, c'est sa mamie qui la gardera durant les moments "périscolaires". Cette nouvelle organisation n'est pas du goût d'Adèle, qui en profite évidemment pour faire tourner mamie en bourrique !



Dans cet opus, on découvre un peu plus la grand-mère d'Adèle, qui ne manque pas d'espièglerie à son égard !

Ayant trouvé le concept de Jizo plutôt bon (le manga précédent issu de la collaboration entre Mato et Mr. Tan), j’étais curieux de voir ce qu’allait donner Ningyo. La quatrième de couverture annonce la couleur direct ; l’action se déroule dans la forêt d’Aokigahara au Japon, réputée pour son grand nombre de personnes qui s’y suicident.



J’avais un peu peur que cette histoire ne ressemble au film intitulé The Forest (film où seuls les bâillements occupent l’espace, malgré quelques bonnes idées, aussitôt bâclées)



Ningyo commence quasiment de la même façon ; Kai décide de découvrir pourquoi son frère a mis fin à ses jours dans cette forêt alors qu’à priori tout allait bien dans la vie du jeune homme.

Jizo s’inspirait de la culture populaire et de légendes japonaises. Ici le travail est le même, les auteurs s’approprient ce lieu mystique et son atmosphère ainsi que des contes traditionnels pour y donner un message d’espoir pour l’humanité.



Malgré une bonne volonté évidente et un message universel bienveillant, j’ai trouvé l’ensemble assez léger pour un seinen, traité beaucoup trop rapidement (cf. la rencontre entre Ningyo et Kai). Je ne suis pas vraiment adepte des longues séries mais pour le coup, ce one shot aurait mérité au moins un 2e tome.



Par contre les illustrations sont nettement plus réussies que dans Jizo, le trait s’affine et les détails de la forêt, des plans larges et d’autres décors recèlent de détails et donnent beaucoup plus de profondeur à l’histoire comparé à la légèreté de la narration.



Sentiment ambivalent donc, pas la perfection, mais on sent qu’on commence à tenir quelque chose qui tient la route ! (et puis j’aime Antoine Dole/Mr Tan depuis ses débuts d’auteur donc je suis curieux de voir la progression de son travail dans ces univers japonais).



À toute !

C'est les vacances : Adèle et ses parents partent en bord de mer ! Voilà un nouvel environnement tout à fait propice aux facéties d'Adèle... Quoi que, tout n'est pas "nouveaux" : Adèle retrouve les "monos" des Ragondins Joyeux (tome 7) et elle leur en fait voir de toutes les couleurs !

Comme le titre l'indique, cet opus relate les aventures d'Adèle à l'école et autour de sa scolarité, et, évidemment, les mésaventures qu'elle fait subir à son entourage (pauvre Ajax !).



L'humour est toujours aussi caustique et Adèle toujours aussi "mortelle".



(Pour une meilleure expérience de lecture, je conseille vivement de lire la série dans l'ordre de parution)

Adèle se présente aux élections ! Pas aux présidentielles mais à celle des délégués de classe. La maitresse demande de préparer un discours.

Adèle veut à tout prix être élue pour empêcher Jade d'instaurer une dictature (celle du rose et des paillettes). Mais elle promet tellement de changements extravagants qu'elle risque de ne pas être élue.

Voilà notre Adèle en politique, dire ce que les électeurs souhaitent entendre et promettre l'impossible lui semble la meilleure solution, tenir les promesses, elle verra ça plus tard quand elle sera élue...

Attention toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé est purement fortuite!

Cette bande dessinée est un vrai régal ! Mr Tan, nous propose de suivre Ajax qui est le chat d'Adèle, cette petite fille célèbre venant de la série Mortelle Adèle.

Et j'avoue, j'ai toujours eu un faible pour ce petit félin, il est magnifique et surtout quoi qu'il arrive, il reste toujours fidèle à sa maîtresse malgré les nombreuses expériences complètement dingues de cette dernière. Ajax, c'est simple, il aime Adèle et il ne comprend pas vraiment ce qui se passe, il est toujours à la recherche de sa maîtresse, d'attention et il se fait avoir pratiquement tout le temps. Et que dire de la compagnie de Fizz ...

Dans Ajax : chat va bien ! on suit le quotidien d'Ajax pendant soixante pages, c'est trop court. Je n'ai qu'une envie c'est de le retrouver. L'histoire est très rythmée, les scènes sont courtes et tellement drôles l'ensemble est ponctué d'humour noir et de jeux de mots. Vivement la suite...

L'intérêt d'avoir une soeur qui travaille avec des enfants, c'est qu'ils sont fiers de lui prêter les livres qu'ils aiment. Du coup elle nous a ramené Mortelle Adèle.

Dans le tome 6, Adèle a créé un zombie : Owen. Il pu, il part en morceaux régulièrement et veut manger ses parents. Malheureusement il n'est pas à la hauteur de ses ambitions de destruction.

Dans le tome 7 elle part en colonie de vacances perdue en pleine nature et surtout sans télé. Et on ne peut pas dire que les animateurs et ses camarades de jeux soient sur la même longueur d'ondes qu'elle.

Adèle est intelligente, sarcastique, féministe. Il y a son ami imaginaire Magnus, fantôme de la révolution. Il y a son chat Ajax qu'elle cherche à tuer régulièrement. Et ses parents qui essaient de suivre le rythme.

C'est drôle, c'est rafraîchissant de lire les aventures de cette petite fille. Elle râle sur tout. La société de consommation, le côté superficiel des ses camarades de classe. Son but ultime être un tyran qui régnerait sur tous les Hommes.

Je n'ai qu'une chose à dire, il faut que ma soeur me ramène de toute urgence les tomes 1-2-3-4 et 5.


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Justin et Gwen se détestent gentiment à coup de mauvaises blagues, de bons mots et de bagarre. Lorsque leur grand-père vient leur rendre visite, Justin trouve dans les affaires de son grand-père, une drôle de boite cylindrique qu'il s'accapare. Mais dès le lendemain, il s'avère que la boite était un shaker à monstre et que Justin l'a réactivé libérant ainsi un drôle de monstre qui laisse de la morve partout dans la maison.



L'histoire, un peu scatologique, est amusante. Les échanges entre les deux enfants m'ont fait rire. Gwen en particulier a un solide sens de la répartie, ça donne beaucoup de rythme aux dialogues.

La relation entre Gwen et Justin est bien vue : ils ne s'entendent pas, ils enchaînent les disputes. Gwen est impatiente, son frère la taquine... Mais lorsqu'ils sont en difficulté, ils s'entraident.

J'aime bien les illustrations, et en particulier les couleurs. Les monstres sont tout mignons

C'est une lecture agréable et ça annonce de futures aventures qui promettent.

A titre perso, je ne serais pas contre ce shaker à monstres ou juste pour accueillir Patifleur, Sentrobon, Ventilou et Serpillette, les monstres qui font briller la maison.
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Adèle, c’est un prénom qui rime avec « cruelle ». En gros, le prénom idéal pour le personnage imaginé par Tan et Miss Prickly. Parce que leur gamine, niveau cruauté, elle s’y connait. Opérer des poupées à cœur ouvert, enterrer le chat vivant ou le jeter par la fenêtre pour voir s’il retombe sur ses pattes, ça ne lui fait pas peur. Sa devise ? J’aime : personne / J’aime pas : tout le reste. Ses têtes de turcs préférées sont ses camarades de classes et surtout ses parents. Ne comptez pas sur elle pour obtenir le moindre compliment. Attendez-vous plutôt à entendre à tout moment une réflexion vacharde et bien sentie qui appuie là où ça fait mal.



Voila donc une nouvelle BD jeunesse qui dépote. Humour noir, cynisme et répartie mordante, Adèle est une petite terreur qui ne donne pas dans la tiédeur. Les gags, ultracourts, s’enchaînent de façon très nerveuses et les quelques strip verticaux de deux cases sont des modèles d’efficacité (voir exemples ci-dessous). Après, je dois bien reconnaître que je ne suis pas fan du dessin très passe-partout et des couleurs d’une grande fadeur. Mais bon, l’essentiel est ailleurs.



J’aime bien les productions jeunesse politiquement incorrectes, surtout quand elle sont intelligemment troussées, comme c’est le cas ici. Et les enfants aussi sont preneurs, beaucoup plus qu’on ne le croit. Encore faut-il qu’ils aient la maturité suffisante pour comprendre l’ironie et l’acidité du propos. Dans le cas contraire, en prenant tout au premier degré, ils vont à l’évidence ne pas accrocher du tout !



Adèle, c’est en quelque sorte la petite sœur de Félicien Moutarde. Lui aussi s’y connaît en humour noir et en cynisme, je vous en avais parlé il y a quelque temps. Vous voila prévenus. Si vous cherchez des lectures « poil à gratter » pour surprendre vos enfants, ces deux références sont incontournables !


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J'ai ENFIN découvert ce nouveau classique de la BD jeunesse. Et bien c'est très sympa ! Drôle, incisive, cette Adèle est un petit monstre qui en fait voir des vertes et des pas mures à sa famille, ses camarades de classe, son amoureux transi et même son chat (heu pardon son bébé lion).

Vu l'âge des enfants qui lisent ce livre, je m'attendais à des blagues moins second degré et un peu moins grinçantes, c'est donc une très bonne surprise !

Waouh ! Quelle magnifique lecture pour commencer cette année !

Nous faisons la connaissance d'Aki, un petit garçon qui peine à retrouver le chemin pour rentrer chez lui. C'est sans compter sur Jizo, un étrange garçon un peu sorti de nulle part, qui se fait une joie de l'aider.



Ce manga est à mes yeux une vraie réussite. Graphiquement rien à redire, une dose de fantastique mais rien de trop. Et surtout aborder un sujet difficile avec une grande sensibilité. Pari réussi pour le duo !



Un mélange de croyances japonaises et de mystique qui donne beaucoup de profondeur au manga. Et surtout une histoire douce, bouleversante pour ces deux garçons malmenés dans un monde où personne ne les perçoit.

Je ne peux en dire plus pour ne pas gâcher la découverte à la lecture mais une seule chose à retenir : foncez !

Repéré au Quai des bulles, je me suis lancée dans cette découverte. Je connaissais Mr Tan pour Mortelle Adèle, on peut dire que Ningyo est un tout autre registre : Assez sombre.



Kaï a perdu son frère qui s'est suicidé dans la forêt d'Aokigahara au Japon : "la forêt des suicidés". Bien décidé à comprendre ce qu'il s'est passé, il s'engage quelques temps après sur les traces de son frère. Mais son avancée dans la forêt promet bien des mésaventures, une force magnétique semble l'assaillir et de vilaines créatures refont surface : les légendaires sirènes.



L'occasion d'aborder un pan de la mythologie avec les sirènes et leurs pouvoirs. Une jolie mise en lumière pour ces êtres dont on parle peu finalement. Un one-shot qui aborde aussi le suicide, la mélancolie, le passage à l'acte soudain avec ces forces maléfiques.



Un peu sombre à mon gout mais une belle mise en abyme !