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Critiques de Muriel Gilbert (62)
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Un bonbon sur la langue

Correctrice au journal Le Monde et chroniqueuse sur RTL, Muriel Gilbert est avant tout une amoureuse des mots et de la langue française, dont elle se plaît à explorer les innombrables et si pittoresques bizarreries. Erudite en la matière, elle nous régale d’un florilège extrait de nos dictionnaires, précis de grammaire et autres ouvrages lexicographiques, pour une promenade linguistique aussi divertissante qu’insolite.





Au-delà - entre autres - de verbes défectifs - à la conjugaison incomplète -, de mots bisexuels, d’homophones et d’homographes rivalisant de traîtrise, de gentilés improbables, de raccourcis antonomastiques et métonymiques, de facétieux aptonymes et caconymes, de stupéfiantes phrases palindromes, d’ingénieux calembours et de malsonnants kakemphatons, d’acronymes ou de termes louchébem devenus vocables courants et, à l’inverse, de mots rares ou en désuétude qui sortent subrepticement des dictionnaires, il reste encore une foule d’expressions aux origines pittoresques et un maquis de règles d’un raffinement infini pour faire de l’apprentissage de la langue française un jeu d’une richesse inépuisable, héritage luxuriant et vivant de millénaires de brassage culturel.





Alors, égayé de ce « ù » dont l’usage unique dans le mini-mot « où » justifie pour lui seul une touche supplémentaire à nos claviers, amusé du prêté pour un rendu caché sous ces mots autrefois partis de France et revenus transformés après quelques siècles passés en Angleterre, enchanté par la subtilité si riche de sens des accords de nos participes passés, l’on s’émerveille d’en découvrir toujours plus sur l’intelligence et sur le raffinement de cette langue que l'on dit de Molière, l’on se délecte de cette succulente distillation de ses plus belles nuances, et l’on s’émeut de ces programmes scolaires résignés à faire l’impasse sur l’apprentissage « trop compliqué » du passé simple…





Une lecture enchanteresse pour tous les amoureux des mots, mais pas seulement. Merci au Père Noël, qui ne s’est pas trompé en me réservant cette surprise coup de coeur.


Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Au bonheur des fautes

Jubilatoire. Tous les amoureux des mots vont tourner les pages en espérant qu’il en reste encore beaucoup, des pages à tourner.



On entre dans les coulisses d’un quotidien prestigieux, Le Monde, où l’auteur sévit au « cassetin », en tant que correctrice. Fautes sur les mot, les accords, les noms propres (dans la presse, c’est capital, oserais-je dire), les données aussi. il faut donc se positionner non comme un lecteur mais comme un analyste de la construction et de l’orthographe , tout en repérant d’éventuelles grosses bourdes de sens ou de contresens. (Cela arrive au lecteur non spécialiste, lorsque justement une faute d’orthographe est repérée au décours d’un bon thriller : finie l’intrigue, on est en mode fureteur, inquisiteur de la coquille, au détriment du scénario)



Muriel Gilbert démystifie le métier : non elle n’est pas infaillible, oui elle doit vérifier certains accords avant de confirmer ou non la suggestion qui lui est faite dans un couloir.

Son rôle est aussi particulièrement ingrat : ce n’est que quand une faute est passée à la trappe de son sixième sens qu’elle reçoit les mails, lettres, coups de téléphoniques de lecteurs outrés. Jamais de félicitations pour un article paru indemne de bourdes.



C’est l’occasion aussi de revoir de façon ludique et dynamique les règles qui sont régulièrement bafouées, aussi bien par des pros que par des amateurs. C’est le traité de langue française le plus drôle qu’il m’ait été donné à lire, et dont les exemples me paraissent diablement efficaces. Car elle a la plume alerte, la pourfendeuse d’anacoluthe!



C’est un vrai bonheur, comme annoncé dans le titre, à lire et à relire avant de se plonger dans son Bescherelle et son Petit Robert, plus complets, mais moins drôle.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Un bonbon sur la langue

Muriel Gilbert, correctrice au Monde, nous amuse en nous instruisant sur les fautes à ne plus faire. Le ton du livre est léger (voire parfois un peu potache) mais les conseils et moyens mnémotechniques pour retenir les règles de grammaire, d’accords, d’usages des majuscules, d’orthographe des mots avec souvent une explication de leur origine ou étymologie sont très utiles. Par ailleurs Muriel Gilbert nous régale d’anecdotes franchement étonnantes voire choquantes telle celle du masculin l’emporte sur le féminin :« À l’école primaire, nous avons tous appris que, en français, « le masculin l’emporte sur le féminin ». On dit aussi que « le masculin fait fonction de neutre » : c’est la version politiquement correcte de la chose. Et l’on peut à bon droit se poser la question : n’est-il pas ridicule, quand défilent 1 000 protestataires, s’il y a 999 femmes et 1 homme, de devoir écrire : « Ils ont manifesté » ? Depuis les années 1990, un certain nombre de féministes, et même d’éditeurs, militent pour l’adoption de ce qu’ils appellent la « règle de proximité ».

Qu’est-ce que c’est que ça encore ? vous entends-je grommeler d’ici.

Eh bien, c’est une règle qui n’a rien d’une invention abracadabrante.

Jusqu’au XVIIe siècle, un adjectif qui se rapportait à plusieurs noms pouvait s’accorder avec celui qui était le plus proche. On pouvait écrire : « Les hommes et les femmes sont belles » tout comme « Les femmes et les hommes sont beaux ».

De mon côté, je n’étais pas loin de me dire que les féministes et les éditeurs feraient mieux de s’occuper des vrais problèmes des femmes, le mariage forcé, l’excision, les viols et les violences qu’elles subissent partout dans le monde… Il faut bien, pensais-je, qu’un genre l’emporte sur l’autre dans les accords de la langue française – masculin ou féminin, quelle importance ?

Mais il suffit de creuser un brin le sujet pour s’apercevoir que la règle en question date des premières années de l’Académie française.

D’éminents grammairiens, tels Vaugelas, le père Bouhours ou plus tard Nicolas Beauzée, ont décidé que, « Lorsque les deux genres se rencontrent, il faut que le plus noble l’emporte » (Bouhours, 1675). Et que « Le genre masculin est réputé plus noble que le féminin à cause de la supériorité du mâle sur la femelle » (Beauzée, 1767). Voilà en effet qui donne des envies de distribution de nobles baffes, si je puis me permettre – et peut-être des envies de changement, qui sait ? »

Un vrai plaisir...
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Encore plus de bonbons sur la langue

Je me suis à nouveau régalée de ces bonbons sur la langue. Les chroniques sont courtes, ça ne dure que le temps d'un bonbon qu'on laisse fondre tranquillement. L'avantage ici, c'est qu'il fond mais ne disparaît pas (tout de suite en tout cas). Les anecdotes étymologiques sont mes préférées, les trucs et astuces pour mémoriser certaines difficultés grammaticales ou orthographiques sont intéressants. J'en redemande encore; d'ailleurs, j'ai déjà relu les deux recueils que j'avais chroniqués.
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Un bonbon sur la langue

Un ou une éphéméride ? Je ne m'en rappelle jamais… C'est UNE éphéméride. Eh oui ! j'aurais parié pour le masculin… Une ride/une éphéméride nous donne Muriel Gilbert comme truc mnémotechnique. L'un n'ayant aucun rapport avec l'autre au demeurant. Mais avez-vous remarqué la faute que j'ai commise dans la deuxième phrase ? « Je ne m'en rappelle jamais » ne se dit pas. On devrait dire « Je ne me le rappelle jamais ». Ce « en » fautif vient de la contamination de la construction du verbe « se souvenir. » Qu'il s'agisse du pluriel des adjectifs de couleur, de la féminisation, de l'accord de l'adjectif, du verbe ou du participe passé et autres joyeusetés, vous trouverez là un tas de trucs et d'astuces pour corriger nos fautes quotidiennes. Certains présentateurs télé, et même quelques journalistes, devraient adopter Un bonbon sur la langue comme livre de chevet. Vous pourrez découvrir ou redécouvrir avec délice les antonomases, les aptonymes (merci aux Québécois !), les gentilés, les palindromes, les kakemphatons, j'en passe et des meilleurs. Si les bizarreries, les difficultés et les beautés de notre langue vous intéressent, suivez la correctrice du journal le Monde, Muriel Gilbert, dont vous pouvez écouter les chroniques sur RTL. Elles sont rapportées dans ce très sympathique petit ouvrage. Ses remarques pleines d'humour vous feront sourire tout en vous apprenant quelque chose. Ce n'est pas si fréquent. Merci à @Cannetille et à @Palamede pour cette agréable découverte. Si le sujet vous passionne, vous pouvez l'approfondir, toujours en souriant, avec le blog génial de deux collègues à la retraite, correcteurs au même prestigieux journal. Allez faire un tour sur « Langue sauce piquante, le blog de Martine et Olivier, camarades de casse » (https://www.lemonde.fr/blog/correcteurs/), vous devriez vous régaler…
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Au bonheur des fautes

J’ai trouvé le début sympa, expliquant les difficultés pour une bonne orthographe de la langue française. Ensuite, trop c’est trop. De toute façon qu’allons-nous retenir ? Muriel Gilbert manque d’humilité et se met tellement en avant que le lecteur est soit admiratif, soit agacé ou se sent humilié. Je n’en mets pas plus, parce que si j’ai fait une faute gare à la traqueuse de coquille. A propos de ce denier mot, il est dommage qu’elle n’a pas raconté cette anecdote :

André Gide rapporta ainsi cette anecdote dans son Journal, à la date du 15 décembre 1937 :

« On raconte que Rosny, exaspéré par les erreurs typographiques que les protes faisaient ou laissaient passer, écrivit un article vengeur intitulé « Mes coquilles ». Quand Rosny le lendemain ouvrit le journal, il lut avec stupeur, en gros caractères, cet étrange titre : « MES COUILLES ». Un prote, négligent ou malicieux, avait laissé tomber le q… »

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Vous reprendrez bien... Un bonbon sur la la..

Muriel Gilbert, correctrice au journal Le Monde, nous régale une fois de plus avec ses bonbons qui ne font pas grossir (sauf peut-être le cerveau). Ce recueil de petites chroniques sur le langage, les bizarreries de la langue française, l’orthographe farfelue de certains mots, leur étymologie, est très agréable à lire et évidemment instructif.

Ça se lit et se relit, ça reste près de mon lit, sur ma table de nuit ! En route pour le troisième tome ! Merci à vous Amie des mots, Madame Gilbert !
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Encore plus de bonbons sur la langue

Faute d'avoir trouvé 'un bonbon sur la langue' (chroniqué il y a peu par Queque72)  je me suis mis ‘encore plus de bonbons sur la langue' sous la dent, en cette période de fêtes où j’avais envie, voire même carrément besoin de légèreté en matière de lecture, (comme de bulles dans mon champagne ou d'air dans la mousse de ma bûche (élaborée maison par mon fils, cela dit en passant, même s'il n'y a aucun rapport avec cette présente chronique)).



 Aussi, plutôt que d’ouvrir un roman dont il faut garder le fil en mémoire pour ne pas s’égarer,  j’ai adopté ce petit et ludique précis grammatical qui n'a d’autre prétention que d'amuser en rappelant quelques règles d’orthographe ou de grammaire agrémentées d’exemples ou de citations.



Quand utilise-t-on ‘aussi’ ou ‘non plus’, quand pratique-t-on l'élision, pourquoi parle-t-on d’embouteillage et de bouchons sur les routes, qu'est le véritable pastis marseillais, que fait-on du participe passé des verbes occasionnellement pronominaux, comment une ville de Hongrie est à l’origine du mot coach, pourquoi les notes de musique sont do, ré, mi…



On apprend, réapprend ou se fait faire une petite et anodine piqûre de rappel (en cette période ou les virus nous enquiquinent) contre les très nombreux pièges que se plaît à dresser notre farouche langue française à qui cherche à la pratiquer de la meilleure façon possible si ce n’est à la dompter tel un cow-boy du bien parler montant son cheval sauvage pour la première fois.



Un léger florilège de petites expressions que l'on écorche (ou entend écorcher) fréquemment quand elle ne sont pas systématiquement mises à mal par des habitudes régionales et/ou culturelles.



Des réponses à des quand, des où ou des pourquoi que l'on compulse allègrement entre deux préparatifs culinaires choisis pour que les fêtes soient folles sans paraître fou à table pour employer notre belle (et traitre) langue à tort et à travers. (Pour ne pas marcher également à tort et à travers, les bulles du champagne seront considérer avec modération)



Comme je le dis parfois quand je viens de terminer un livre léger entre deux ouvrages plus complexes : c'est un en-cas, un entremet, ou en fin d’année,  un amuse-buche, (Il y avait un rapport finalement avec la recette de mon fils) voire un trou normand, même s’il n'a été écrit ni dans un hameau manchois perdu, ni par un alcoolique calvadosien (enfin, je pense !).

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Un bonbon sur la langue

Je me suis régalée !

Muriel Gilbert, correctrice au Monde, fait aussi des rubriques hebdomadaires sur RTL et ce livre est simplement le recueil de ses différentes interventions.

Ce sont donc des petits articles qui traitent d'un sujet en rapport avec la langue française bien-sur, mais aussi en lien avec l'actualité.

C'est très bien écrit, bourré d'humour, et qu'est ce qu'on s'instruit ! J'ai appris tellement en lisant ce petit livre, j'espère simplement m'en souvenir maintenant...
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Au bonheur des fautes

Ce livre s'adresse aux timbrés de l'orthographe, à tous ceux qui s'insurgent devant les erreurs de syntaxe, les fautes de prononciation du style "cote du rhone" et non "côte du Rhône", s'énervent devant les commentaires des journalistes truffés d'erreurs, qui rectifient les commentaires sur les réseaux sociaux, qui se tapent la tête contre les murs en demandant à ceux qui sont proches d'eux "tu écris avec un s ou sans s", bref à ceux qui désespérément tentent d'éviter à notre belle langue française de sombrer dans un marécage où les modes de communication d'aujourd'hui comme l'école risquent de l'entraîner. Et ce livre nous apprend encore beaucoup de choses, il nous remet en mémoire nos cours et nous oblige encore et encore à nous poser des questions "comment j'écrirais...." le tout avec beaucoup d'humour!
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Un bonbon sur la langue

Comment apprendre ou se souvenir en s'amusant ? En lisant Muriel Gilbert et en dégustant ses bonbons sur les règles, les exceptions, les charmantes ou agaçantes bizarreries de la langue française.

Depuis que j'ai commencé ce livre, je me suis abonnée à ses podcasts, tout aussi sympas que de la lire.



Merci DesChatsEtDesLivres pour cette utile recommandation !
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Un bonbon sur la langue

Moi qui aime beaucoup la langue française, j’ai dégusté avec un énorme plaisir ce petit livre délicieux, plein d’humour et intelligent. J’ai beaucoup appris en lisant ces lignes de Muriel Gilbert qui sont la transcription de ses chroniques sur RTL. Franchement, n’hésitez pas à vous lancer à la découverte de toutes ces règles de notre belle langue française qui semblent si compliquées mais qui finalement deviennent beaucoup plus claires après ces explications données avec humour dans « Un bonbon sur la langue ». Les chroniques s’enchaînant assez rapidement, ce n’est jamais lourd ni indigeste. Et l’on peut ainsi revenir picorer à loisir les différentes thématiques. Laissez-vous tenter, vous ne regretterez pas cette escapade pleine d’anecdotes et de fantaisies au cœur de la langue française et comme dit l’auteure, « si le français est complexe, il est surtout savoureux, acidulé, coloré, sucré… comme un bonbon ! Il est aussi parfois farceur et surprenant ». Vraiment une lecture plaisante, rafraichissante et délicieuse. Grand merci à la personne qui m’a fait découvrir cette pépite. Gros coup de cœur !
Lien : https://mapassionleslivres.w..
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Au bonheur des fautes

Tranches de vie d'une correctrice de presse. Muriel Gilbert travaille au service de correction de presse du quotidien le Monde et raconte la démarche qui l'a conduite à exercer ce métier peu courant et qui tend à tomber en désuétude (alors qu'il serait fort utile en de fréquentes occasions). C'est plaisant à lire, bourré de petites anecdotes et de remarques orthographiques instructives. Le fil conducteur est léger et ce livre fait plutôt penser à un recueil de chroniques journalistiques plus qu'à une autobiographie ou à une réflexion profonde sur le métier. En tout cas, l'accès est facile et n'est pas rébarbatif. Excellente lecture pour se reposer la tête entre deux narrations plus complexes !
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Un bonbon sur la langue

Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture "UN BONBON SUR LA LANGUE" de Muriel Gilbert. Un livre qui montre la difficulté et la complexité de l'écriture et ,de la grammaire ,des anecdotes ce qui rend le livre agréable à lire.

Merci à Palamede pour cette découverte je me jette sur ke tome 2. Mais comme je dis toujours ceci n'est que personnel.
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Au bonheur des fautes

Fascinant, c'est le mot qui me vient en tête en refermant ce livre. Correctrice de son métier, l'auteure parvient avec brio à nous faire partager sa passion : la traque des fautes de tout acabit. L'humour omniprésent et la ton léger font de cette lecture, qui aurait pu être aride, un pur enchantement, jamais cependant, au détriment de la précision chirurgicale du propos. La construction du texte avec des chapitres courts, des insertions pour présenter des cocasseries de la langue française, l'usage modéré d'anecdotes professionnelles, facilite la compréhension et allège le tout.



Bien sûr je ne retiendrai pas tous les enseignements rencontrés et j'espère ne pas être figé par l'hésitation lorsque des difficultés de rédaction surviendront. Mais chose certaine je garderai le sourire devant l'adversité, ce sera toujours cela de gagné... Et ciel comme il est rassurant d'apprendre que je ne suis pas le seul à peiner avec les accords du participe passé! Je crois vraiment que tout lecteur aimant un tant soit peu la langue française y trouvera son compte.
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Un bonbon sur la langue

Paradoxale douceur pour une dylexique dysorthographique (les deux mots sont soulignés par Babelio en rouge c'est dire, mais Babelio également donc... ) comme moi de lire un livre consacré aux codes de la langue française et à ses erreurs. Et pourtant. C'est drôle, intelligent, bourré d'anecdotes.

Et une bonne fois pour toute décomplexant : je ne fait pas des fautes d'orthographe ou de conjugaison je maintient la langue vivante, la renouvelle, l'inspire. Je suis peut être juste un peu décalé avec mon époque en avance/retard d'une mise à jour. Je poétise le monde. J'orne les mots de joyaux remarquables et remarqués. Je cache comme dans un je d'enquête mille inexactitude pour que vous les trouviez avec la joie qu'on a à découvrir le chocolat de Pâques caché dans le jardin.

Bonne chasse à tous
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Au bonheur des fautes

Au gré de vos lectures, cela vous est forcément arrivé de tomber sur une coquille, un mot mal orthographié, une ponctuation manquante… Ces erreurs font partie intégrante du quotidien des lecteurs et si la plupart du temps elles ne sont pas légion, elles peuvent vite agacer, vous faire froncer les sourcils et sortir de votre lecture. Muriel Gilbert est correctrice et œuvre à rendre plus belle la vie des grammar nazi de France.

N’est-ce pas le plus beau métier du monde ?



Au bonheur des fautes est le livre qui m’a accompagnée durant toute la durée du Salon du livre de Paris. L’ironie veut que des correcteurs y manifestaient pour dénoncer leurs conditions de travail précaires, cause à laquelle j’étais de fait plus sensibilisée. À l’ère numérique, de plus en plus de contenus sont publiés mais de moins en moins de correcteurs sont embauchés. Le résultat de cette équation ne laisse que peu de possibilités : les lignes qui s’offrent à nos yeux sont truffées de fautes.



Une poignée de «virguleurs» exerce encore ce métier dans des bureaux de rédaction journalistique. C’est le cas de Muriel Gilbert, correctrice au journal Le Monde. Ce métier s’est finalement imposé à elle comme une évidence. Amoureuse des lettres, admiratrice des expressions québécoises (on la comprend !), insatiable de mots elle chérit… les fautes ! Sans les fautes d’orthographe elle ne pourrait bien entendu pas exercer son métier mais son rapport à ces dernières va bien au-delà. Elle sait faire preuve de bienveillance, redécouvrir le sens premier des mots dans les erreurs des enfants ou même des étrangers qui s’essaient à la langue de Molière.



Ces Confessions d’une dompteuse de mots sont remplies de traits d’esprit, de petites astuces, d’exceptions de la langue française. Son autrice fait participer le lecteur qu’elle instruit par la même occasion de manière ludique. La lecture est fluide et nous arrache de nombreux sourires. Un livre à lire et relire qui n’est pas seulement réservé aux lecteurs pointilleux.
Lien : http://ivredelivres.com/au-b..
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Joyeuses fautes

L'orthographe en roman-photo et en s'amusant, oui, c'est possible !

Quelle bonne idée !



Muriel Gilbert, correctrice au journal Le Monde et autrice de plusieurs livres sur la langue française et Jean-Christophe Establet, scénariste, graphiste et illustrateur dans l'audiovisuel et l'édition, ainsi que la chienne Fifi s'y emploient avec succès.



Les explications sont claires et simples.

Muriel Gilbert nous fait part de ses astuces pour déjouer les pièges de l'orthographe française avec humour. C'est drôle, ludique, instructif et coloré.

L'orthographe et ses règles parfois compliquées ne m'ont jamais paru aussi faciles.

Petit bonus très appréciable, à la fin de chaque petite histoire, une petite case très colorée "N'oubliez pas" reprend en quelques mots et de façon très synthétique, l'essentiel de ce qu'il faut retenir.



Bien pensé, incroyablement efficace, ce livre est à mettre entre toutes les mains !



Merci Babelio et les Editions Le Robert pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la Masse Critique Non Fiction de Février 2024.
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Joyeuses fautes

Déposer une critique sur un roman-photo peut paraître comme une gageure. D’abord parce que je ne suis pas lecteur de ce genre d’ouvrage et quand bien même, je ne vois pas du tout ce qu’on pourrait en dire... Mais là, c’est une tout autre affaire car il s’agit d’un recueil de questions orthographiques ou grammaticales proposées par Muriel Gilbert, correctrice au Monde et chroniqueuse sur RTL le week-end avec sa pastille « Un bonbon sur la langue ». C’est là que j’ai découvert ses histoires courtes et drôles sur la langue française et ses difficultés.



Reçu lors de la dernière opération Masse Critique, ce petit bouquin se présente donc sous la forme d’un roman-photo dans lequel l’autrice se met en scène en famille et/ou entre amis pour disséquer, expliquer, illustrer, corriger une collection de fôtes d’orthographe, pardon fautes, très souvent commises par nous, français ou Français, à l’oral comme à l’écrit.

Quelques ou quelque 40 exemples sont passés à la moulinette de la correction pour éviter de faire un sans-faute ou sans-fautes dans une dictée joyeuse où se côtoient sigles et/ou acronymes avant de savoir qui a tiré les marrons du feu : la perdante ou la gagnante qui aura l’air heureuse ou heureux...



Bref vous l’aurez compris, je vous ai mélangé sans vergogne certains exemples de ce lexique original qui vous apprendra certainement quelque chose que vous ignoriez, même pour les plus doués d’entre vous. Étymologie, grammaire, conjugaison, orthographe, tous les sujets sont abordés dans la bonne humeur et mis en photos par Jean-Christophe Establet. Un quiz, avec un z et pas deux, vient conclure cette leçon de français, quiz qui pourrait poser bien des interrogations s’il était repris dans Babelio.



Merci aux Éditions Le Robert ainsi que Nicolas de Babelio pour ce livret truffé de bonnes idées et de rectifications qui seront fort utiles à tout le monde.
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Au bonheur des fautes

Comme tout ouvrage qui traite d'un sujet "pointu", le plaisir de lire s'arrête là où commencent les détails qui n'apportent plus grand chose à la problématique.

Muriel Gilbert, correctrice au journal Le Monde, chroniqueuse de " Un bonbon sur la langue" ne manque ni d'humour, ni de savoir spécialisé en domptage de langue française. Ce n'est pas la prof de FLE que je suis qui dira le contraire. Cependant, à force d'exemples, on finit par sourire, un peu lassé, sinon blasé. Dommage !
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