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Critiques de Muriel Gilbert (62)
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Joyeuses fautes

Déposer une critique sur un roman-photo peut paraître comme une gageure. D’abord parce que je ne suis pas lecteur de ce genre d’ouvrage et quand bien même, je ne vois pas du tout ce qu’on pourrait en dire... Mais là, c’est une tout autre affaire car il s’agit d’un recueil de questions orthographiques ou grammaticales proposées par Muriel Gilbert, correctrice au Monde et chroniqueuse sur RTL le week-end avec sa pastille « Un bonbon sur la langue ». C’est là que j’ai découvert ses histoires courtes et drôles sur la langue française et ses difficultés.



Reçu lors de la dernière opération Masse Critique, ce petit bouquin se présente donc sous la forme d’un roman-photo dans lequel l’autrice se met en scène en famille et/ou entre amis pour disséquer, expliquer, illustrer, corriger une collection de fôtes d’orthographe, pardon fautes, très souvent commises par nous, français ou Français, à l’oral comme à l’écrit.

Quelques ou quelque 40 exemples sont passés à la moulinette de la correction pour éviter de faire un sans-faute ou sans-fautes dans une dictée joyeuse où se côtoient sigles et/ou acronymes avant de savoir qui a tiré les marrons du feu : la perdante ou la gagnante qui aura l’air heureuse ou heureux...



Bref vous l’aurez compris, je vous ai mélangé sans vergogne certains exemples de ce lexique original qui vous apprendra certainement quelque chose que vous ignoriez, même pour les plus doués d’entre vous. Étymologie, grammaire, conjugaison, orthographe, tous les sujets sont abordés dans la bonne humeur et mis en photos par Jean-Christophe Establet. Un quiz, avec un z et pas deux, vient conclure cette leçon de français, quiz qui pourrait poser bien des interrogations s’il était repris dans Babelio.



Merci aux Éditions Le Robert ainsi que Nicolas de Babelio pour ce livret truffé de bonnes idées et de rectifications qui seront fort utiles à tout le monde.
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Joyeuses fautes

Je vais tâcher d'écrire une critique sans fautes, au risque de voir débarquer Mme Gilbert dans mon salon !

Un livre amusant et intéressant qui nous rappelle la complexité de la langue française. Les auteurs font preuve d'une grande d'autodérision et le sujet est traité avec beaucoup de légèreté. Je pense qu'ils se sont beaucoup amusés à composer cet ouvrage, et j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire. Je vais le garder précieusement pour le faire lire à mon fils dans quelques années.
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Joyeuses fautes

L'orthographe en roman-photo et en s'amusant, oui, c'est possible !

Quelle bonne idée !



Muriel Gilbert, correctrice au journal Le Monde et autrice de plusieurs livres sur la langue française et Jean-Christophe Establet, scénariste, graphiste et illustrateur dans l'audiovisuel et l'édition, ainsi que la chienne Fifi s'y emploient avec succès.



Les explications sont claires et simples.

Muriel Gilbert nous fait part de ses astuces pour déjouer les pièges de l'orthographe française avec humour. C'est drôle, ludique, instructif et coloré.

L'orthographe et ses règles parfois compliquées ne m'ont jamais paru aussi faciles.

Petit bonus très appréciable, à la fin de chaque petite histoire, une petite case très colorée "N'oubliez pas" reprend en quelques mots et de façon très synthétique, l'essentiel de ce qu'il faut retenir.



Bien pensé, incroyablement efficace, ce livre est à mettre entre toutes les mains !



Merci Babelio et les Editions Le Robert pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la Masse Critique Non Fiction de Février 2024.
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Encore plus de bonbons sur la langue

Je me suis à nouveau régalée de ces bonbons sur la langue. Les chroniques sont courtes, ça ne dure que le temps d'un bonbon qu'on laisse fondre tranquillement. L'avantage ici, c'est qu'il fond mais ne disparaît pas (tout de suite en tout cas). Les anecdotes étymologiques sont mes préférées, les trucs et astuces pour mémoriser certaines difficultés grammaticales ou orthographiques sont intéressants. J'en redemande encore; d'ailleurs, j'ai déjà relu les deux recueils que j'avais chroniqués.
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Le meilleur des bonbons sur la langue

Amoureux(ses) ou fâchés(ées) avec la langue française, ce petit fascicule est pour vous.



Un vrai moment jubilatoire où Muriel Gilbert décortique, analyse les particularités de la langue, s’amuse, et nous avec.

L’autrice est correctrice au « Monde » et chroniqueuse sur RTL.



Par exemple, connaissez-vous le passé simple du verbe clore ?...

Réponse : « clore est un de ces petits marrants que l’on appelle, de manière compliquée pour embêter les élèves, des « verbes défectifs », comme dans défaut. Leur défaut, c’est qu’ils n’existent pas à tous les temps et/ou à toutes les personnes. »

Donc, à l’indicatif, Clore, n’existe ni à l’imparfait, ni au passé simple.

Idem pour le verbe falloir qui lui, ne se conjugue qu’à la 3ème personne du singulier, au masculin.



En même temps, j’ai appris beaucoup de choses, avec le sourire et le plaisir.

Par exemple, j’ai bien révisé et surtout mieux compris l’accord des adjectifs de couleur.

Idem pour « le sexe des mots »…

Allez ! Pour faire ronronner de plaisir nos neurones : la réglisse ou le réglisse ? Une oasis ou un oasis ?

Bien sûr, je connaissais les prénoms épicènes (le mien en est une parfaite illustration) mais je n’avais pas percuté qu’il existait des substantifs épicènes, comme « enfant, adulte, malade ou élève ». Cette fois-ci, je vous laisse chercher…

Et que dire de nos amis « amour, délice ou orgue ? ». Masculins au singulier, féminins au pluriel…



Les particularités de la langue, mais aussi son origine, sont également bien détaillées :

Par exemple :

« Le français, langue officielle de l’Angleterre. » On penserait plutôt le contraire, ben non… Flirter n’est que le retour au bercail de notre « conter fleurette ».

Idem pour l’origine de la cédille, illustrée par Jean- Christophe Establet, à la page 243. Car j’ai oublié de vous dire que le dessinateur complète, avec beaucoup d’humour aussi, le texte de Muriel Gilbert.



Un moment intelligent, passionnant et drôle. Un essai qu’on peut commencer par le milieu, ou au hasard car les petits chapitres explicatifs sont autonomes.



Seul bémol, et il est très léger : inutile de répéter à longueur de pages qu’il s’agit des chroniques diffusées sur RTL…



Un ouvrage original aussi dans notre environnement et nos lectures, souvent anxiogènes.

Un bouquin plaisant et UTILE. A offrir ou à s’offrir.



Merci à Lire Magazine et aux Editions Vuibert.



https://commelaplume.blogspot.com/

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Joyeuses fautes

La correctrice Muriel Gilbert apprend aux lecteurs à déjouer les pièges de la langue française et à chasser les fautes avec le sourire.
Lien : https://www.sudouest.fr/cult..
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Au bonheur des fautes

Superbe lecture.

Je suis peut-être partie pris car je suis en formation pour devenir lectrice-correctrice.

Je suis contente d'avoir lu ce livre car je me suis un peu reconnu dans ce que vit l'auteur dans le quotidien. Et cela me conforte dans mon envie de changer de vie.

Merci pour ce livre.
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Vous reprendrez bien... Un bonbon sur la la..

Muriel Gilbert, correctrice au journal Le Monde, nous régale une fois de plus avec ses bonbons qui ne font pas grossir (sauf peut-être le cerveau). Ce recueil de petites chroniques sur le langage, les bizarreries de la langue française, l’orthographe farfelue de certains mots, leur étymologie, est très agréable à lire et évidemment instructif.

Ça se lit et se relit, ça reste près de mon lit, sur ma table de nuit ! En route pour le troisième tome ! Merci à vous Amie des mots, Madame Gilbert !
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Un bonbon sur la langue

Un ou une éphéméride ? Je ne m'en rappelle jamais… C'est UNE éphéméride. Eh oui ! j'aurais parié pour le masculin… Une ride/une éphéméride nous donne Muriel Gilbert comme truc mnémotechnique. L'un n'ayant aucun rapport avec l'autre au demeurant. Mais avez-vous remarqué la faute que j'ai commise dans la deuxième phrase ? « Je ne m'en rappelle jamais » ne se dit pas. On devrait dire « Je ne me le rappelle jamais ». Ce « en » fautif vient de la contamination de la construction du verbe « se souvenir. » Qu'il s'agisse du pluriel des adjectifs de couleur, de la féminisation, de l'accord de l'adjectif, du verbe ou du participe passé et autres joyeusetés, vous trouverez là un tas de trucs et d'astuces pour corriger nos fautes quotidiennes. Certains présentateurs télé, et même quelques journalistes, devraient adopter Un bonbon sur la langue comme livre de chevet. Vous pourrez découvrir ou redécouvrir avec délice les antonomases, les aptonymes (merci aux Québécois !), les gentilés, les palindromes, les kakemphatons, j'en passe et des meilleurs. Si les bizarreries, les difficultés et les beautés de notre langue vous intéressent, suivez la correctrice du journal le Monde, Muriel Gilbert, dont vous pouvez écouter les chroniques sur RTL. Elles sont rapportées dans ce très sympathique petit ouvrage. Ses remarques pleines d'humour vous feront sourire tout en vous apprenant quelque chose. Ce n'est pas si fréquent. Merci à @Cannetille et à @Palamede pour cette agréable découverte. Si le sujet vous passionne, vous pouvez l'approfondir, toujours en souriant, avec le blog génial de deux collègues à la retraite, correcteurs au même prestigieux journal. Allez faire un tour sur « Langue sauce piquante, le blog de Martine et Olivier, camarades de casse » (https://www.lemonde.fr/blog/correcteurs/), vous devriez vous régaler…
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Un bonbon sur la langue

Muriel Gilbert explore la langue française (qu’elle aime tant et cela se voit) à travers une série de chroniques radiophoniques que l’on savoure comme des petits bonbons. On pioche dedans et on y revient souvent. Mais on ne les lit pas tous d’un coup ou c’est l’indigestion assurée car c’est parfois un peu redondant. J’ai appris beaucoup de choses et j’ai plaisir à y replonger de temps en temps.
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Un bonbon sur la langue

Correctrice au journal Le Monde et chroniqueuse sur RTL, Muriel Gilbert est avant tout une amoureuse des mots et de la langue française, dont elle se plaît à explorer les innombrables et si pittoresques bizarreries. Erudite en la matière, elle nous régale d’un florilège extrait de nos dictionnaires, précis de grammaire et autres ouvrages lexicographiques, pour une promenade linguistique aussi divertissante qu’insolite.





Au-delà - entre autres - de verbes défectifs - à la conjugaison incomplète -, de mots bisexuels, d’homophones et d’homographes rivalisant de traîtrise, de gentilés improbables, de raccourcis antonomastiques et métonymiques, de facétieux aptonymes et caconymes, de stupéfiantes phrases palindromes, d’ingénieux calembours et de malsonnants kakemphatons, d’acronymes ou de termes louchébem devenus vocables courants et, à l’inverse, de mots rares ou en désuétude qui sortent subrepticement des dictionnaires, il reste encore une foule d’expressions aux origines pittoresques et un maquis de règles d’un raffinement infini pour faire de l’apprentissage de la langue française un jeu d’une richesse inépuisable, héritage luxuriant et vivant de millénaires de brassage culturel.





Alors, égayé de ce « ù » dont l’usage unique dans le mini-mot « où » justifie pour lui seul une touche supplémentaire à nos claviers, amusé du prêté pour un rendu caché sous ces mots autrefois partis de France et revenus transformés après quelques siècles passés en Angleterre, enchanté par la subtilité si riche de sens des accords de nos participes passés, l’on s’émerveille d’en découvrir toujours plus sur l’intelligence et sur le raffinement de cette langue que l'on dit de Molière, l’on se délecte de cette succulente distillation de ses plus belles nuances, et l’on s’émeut de ces programmes scolaires résignés à faire l’impasse sur l’apprentissage « trop compliqué » du passé simple…





Une lecture enchanteresse pour tous les amoureux des mots, mais pas seulement. Merci au Père Noël, qui ne s’est pas trompé en me réservant cette surprise coup de coeur.


Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Encore plus de bonbons sur la langue

Faute d'avoir trouvé 'un bonbon sur la langue' (chroniqué il y a peu par Queque72)  je me suis mis ‘encore plus de bonbons sur la langue' sous la dent, en cette période de fêtes où j’avais envie, voire même carrément besoin de légèreté en matière de lecture, (comme de bulles dans mon champagne ou d'air dans la mousse de ma bûche (élaborée maison par mon fils, cela dit en passant, même s'il n'y a aucun rapport avec cette présente chronique)).



 Aussi, plutôt que d’ouvrir un roman dont il faut garder le fil en mémoire pour ne pas s’égarer,  j’ai adopté ce petit et ludique précis grammatical qui n'a d’autre prétention que d'amuser en rappelant quelques règles d’orthographe ou de grammaire agrémentées d’exemples ou de citations.



Quand utilise-t-on ‘aussi’ ou ‘non plus’, quand pratique-t-on l'élision, pourquoi parle-t-on d’embouteillage et de bouchons sur les routes, qu'est le véritable pastis marseillais, que fait-on du participe passé des verbes occasionnellement pronominaux, comment une ville de Hongrie est à l’origine du mot coach, pourquoi les notes de musique sont do, ré, mi…



On apprend, réapprend ou se fait faire une petite et anodine piqûre de rappel (en cette période ou les virus nous enquiquinent) contre les très nombreux pièges que se plaît à dresser notre farouche langue française à qui cherche à la pratiquer de la meilleure façon possible si ce n’est à la dompter tel un cow-boy du bien parler montant son cheval sauvage pour la première fois.



Un léger florilège de petites expressions que l'on écorche (ou entend écorcher) fréquemment quand elle ne sont pas systématiquement mises à mal par des habitudes régionales et/ou culturelles.



Des réponses à des quand, des où ou des pourquoi que l'on compulse allègrement entre deux préparatifs culinaires choisis pour que les fêtes soient folles sans paraître fou à table pour employer notre belle (et traitre) langue à tort et à travers. (Pour ne pas marcher également à tort et à travers, les bulles du champagne seront considérer avec modération)



Comme je le dis parfois quand je viens de terminer un livre léger entre deux ouvrages plus complexes : c'est un en-cas, un entremet, ou en fin d’année,  un amuse-buche, (Il y avait un rapport finalement avec la recette de mon fils) voire un trou normand, même s’il n'a été écrit ni dans un hameau manchois perdu, ni par un alcoolique calvadosien (enfin, je pense !).

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Un bonbon sur la langue

Je me suis régalée !

Muriel Gilbert, correctrice au Monde, fait aussi des rubriques hebdomadaires sur RTL et ce livre est simplement le recueil de ses différentes interventions.

Ce sont donc des petits articles qui traitent d'un sujet en rapport avec la langue française bien-sur, mais aussi en lien avec l'actualité.

C'est très bien écrit, bourré d'humour, et qu'est ce qu'on s'instruit ! J'ai appris tellement en lisant ce petit livre, j'espère simplement m'en souvenir maintenant...
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Un bonbon sur la langue

Comment apprendre ou se souvenir en s'amusant ? En lisant Muriel Gilbert et en dégustant ses bonbons sur les règles, les exceptions, les charmantes ou agaçantes bizarreries de la langue française.

Depuis que j'ai commencé ce livre, je me suis abonnée à ses podcasts, tout aussi sympas que de la lire.



Merci DesChatsEtDesLivres pour cette utile recommandation !
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Correctrice incorrigible

Quelques chroniques de Mme Gilbert sur RTL mises à l’écrit. Très intéressant quand on ne les a pas écoutées et plaisantes à lire à raison d’une par jour. Chouette il y a d’autres bonbons à lire. J’ai beaucoup appris, souvent bien rigoler et souvent été surpris.
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Un bonbon sur la langue

"Quel délice cette langue française !"



📰 Résumé :

Pour cette fois, je vous laisse lire le résumé figurant en seconde place du carrousel photos (𝘤𝘰𝘮𝘱𝘵𝘦 𝘐𝘯𝘴𝘵𝘢𝘨𝘳𝘢𝘮). Ce livre étant plus un guide qu'un roman, il est un peu compliqué d'en faire un résumé.



👩‍💻 Mon avis :

Succulent ! Enrichissant ! Drôle !

Bien que j'ai pris (𝘣𝘦𝘢𝘶𝘤𝘰𝘶𝘱) de temps pour le lire 🐌, j'ai aussi beaucoup apprécié ma lecture. J'y ai appris moult choses indispensables. Ce livre restera à portée de main pour une période indéterminée et je me procurerais les 3 autres parce que ce sont des informations vraiment enrichissantes et racontées avec humour en plus 😊
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Correctrice incorrigible

Muriel Gilbert est surtout connue pour son émission Un bonbon sur la langue sur RTL. Dans Correctrice incorrigible, elle évoque les difficultés, les anomalies, les incongruités, l’évolution de notre langue et elle écrit cela avec beaucoup d’humour et de légèreté. Elle nous offre des astuces, des petits tours de passe-passe pour mieux aborder la langue française.

Chaque chapitre est une nouvelle découverte orthographique, étymologique, de figures de style, d’histoire.

Par exemple, des noms qui changent quand ils arrivent dans notre assiette. L’églefin devient haddock. La vache devient bœuf. La brebis devient mouton.

Et puis, elle nous donne plusieurs conseils comme de changer le verbe « faire » chaque fois que c’est possible. « Votre prose gagnera en éclat » ou encore « pour écrire le subjonctif, en remplaçant par un autre verbe, comme le verbe « aller » pour sentir la différence ».

Un outil vraiment intéressant que chacun devrait lire pour améliorer sa prose, ses écrits, ses fautes.

« La langue est vivante », elle ne cesse d’évoluer.

A lire, à mettre entre toutes les mains, à offrir !



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Un bonbon sur la langue

Très agréables ces petits bonbons littéraires. Un bon moyen de faire aimer les petites curiosités du français ou l’art de raconter l’orthographe et la grammaire avec humour et décontraction ! On découvre, on apprend, on révise aussi parfois et…on essaie de mémoriser pour pouvoir, à notre tour, être un passeur, un chantre des mots.

Pour tous les amoureux des mots mais également pour tous les curieux : lisez ce petit recueil, c’est doux et sucré…comme un bonbon !
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Un bonbon sur la langue

Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture "UN BONBON SUR LA LANGUE" de Muriel Gilbert. Un livre qui montre la difficulté et la complexité de l'écriture et ,de la grammaire ,des anecdotes ce qui rend le livre agréable à lire.

Merci à Palamede pour cette découverte je me jette sur ke tome 2. Mais comme je dis toujours ceci n'est que personnel.
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Un bonbon sur la langue

Muriel Gilbert, correctrice au Monde, nous amuse en nous instruisant sur les fautes à ne plus faire. Le ton du livre est léger (voire parfois un peu potache) mais les conseils et moyens mnémotechniques pour retenir les règles de grammaire, d’accords, d’usages des majuscules, d’orthographe des mots avec souvent une explication de leur origine ou étymologie sont très utiles. Par ailleurs Muriel Gilbert nous régale d’anecdotes franchement étonnantes voire choquantes telle celle du masculin l’emporte sur le féminin :« À l’école primaire, nous avons tous appris que, en français, « le masculin l’emporte sur le féminin ». On dit aussi que « le masculin fait fonction de neutre » : c’est la version politiquement correcte de la chose. Et l’on peut à bon droit se poser la question : n’est-il pas ridicule, quand défilent 1 000 protestataires, s’il y a 999 femmes et 1 homme, de devoir écrire : « Ils ont manifesté » ? Depuis les années 1990, un certain nombre de féministes, et même d’éditeurs, militent pour l’adoption de ce qu’ils appellent la « règle de proximité ».

Qu’est-ce que c’est que ça encore ? vous entends-je grommeler d’ici.

Eh bien, c’est une règle qui n’a rien d’une invention abracadabrante.

Jusqu’au XVIIe siècle, un adjectif qui se rapportait à plusieurs noms pouvait s’accorder avec celui qui était le plus proche. On pouvait écrire : « Les hommes et les femmes sont belles » tout comme « Les femmes et les hommes sont beaux ».

De mon côté, je n’étais pas loin de me dire que les féministes et les éditeurs feraient mieux de s’occuper des vrais problèmes des femmes, le mariage forcé, l’excision, les viols et les violences qu’elles subissent partout dans le monde… Il faut bien, pensais-je, qu’un genre l’emporte sur l’autre dans les accords de la langue française – masculin ou féminin, quelle importance ?

Mais il suffit de creuser un brin le sujet pour s’apercevoir que la règle en question date des premières années de l’Académie française.

D’éminents grammairiens, tels Vaugelas, le père Bouhours ou plus tard Nicolas Beauzée, ont décidé que, « Lorsque les deux genres se rencontrent, il faut que le plus noble l’emporte » (Bouhours, 1675). Et que « Le genre masculin est réputé plus noble que le féminin à cause de la supériorité du mâle sur la femelle » (Beauzée, 1767). Voilà en effet qui donne des envies de distribution de nobles baffes, si je puis me permettre – et peut-être des envies de changement, qui sait ? »

Un vrai plaisir...
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