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Critiques de Nadia Hashimi (518)
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La Perle et la coquille

Il est de ces livres que nous n’avons même pas besoin d’ouvrir avant de savoir qu’ils seront inoubliables. Et La Perle et la Coquille est de ceux-là. À l’heure où se tape ma chronique, je viens à peine de refermer les dernières pages de ce roman qui m’a bouleversée, et j’hésite quant au comportement à adopter (Fiona pourra témoigner) : pleurer ? arrêter tout et méditer pendant trois heures sur la claque que je viens de me prendre ? ou simplement continuer à vivre en remerciant le ciel de m’avoir fait naître dans ce pays ? Probablement les trois, oui.

Je me sens hébétée, choquée, et un peu perdue après cette lecture. Je me sens même un peu vide, après un tel shoot émotionnel. Je ne sais plus où j’habite, dans quel pays je vis, tellement j’ai partagé les moments douloureux de l’existence de Shekiba et Rahima, avec elles. Je crois que je ne serai plus jamais la même après avoir lu un tel livre.



Ce roman, c’est l’histoire de deux destins, de deux naseeb : celui de Shekiba, au début du XXème siècle, et celui de Rahima, une basha posh des années 2000. Un siècle les sépare et pourtant, toutes deux subiront les mêmes châtiments pour avoir eu le malheur de naître femmes.

À travers ces deux vies racontées parallèlement, Nadia Hashimi aborde des sujets douloureux et plus que tout actuels pour de si nombreuses femmes en Afghanistan. C’est une lecture dure et éprouvante, car l’auteure, à l’image de ses protagonistes, ne nous ménage pas. Un roman qui parle de mariage forcé, de viol, de violence conjugale, de misogynie, de lapidation, mais aussi de pouvoir, de guerre d’influence, de politique par la force… Un roman qui aborde le sujet de la condition féminine sous toutes ses facettes dans un pays qui bafoue autant les droits de la femme.



Nadia Hashimi signe ici un roman très dense, très intense, et plus que tout magnifiquement bien écrit, qui nous immerge dans le quotidien de ces femmes si fortes, et qui se sentent pourtant si impuissantes…

Jusqu’à la fin, j’ignorais quelle conclusion l’auteure allait donner à ces deux femmes. L’espoir était-il encore permis pour Shekiba, la femme cadeau ? Et Rahima, qu’allait-il advenir d’elle ? Deux questions qui restent quelque peu en suspens…

Une lecture qui rejoint sans hésiter le rang de mes romans préférés. Une lecture qui bouleverse et qui nous permet de reconsidérer la chance que nous avons de vivre dans un pays tel que la France. Une lecture qui donne envie de se battre pour que toutes les femmes du monde entier jouissent des mêmes privilèges que nous.



En conclusion



La Perle et la Coquille est une lecture qui laisse ses traces. Un roman plus que poignant et bouleversant, c’est un livre qui marque assurément une vie. Le récit incroyable de deux femmes, qu’un siècle sépare, et qui pourtant subissent les mêmes maux de la domination masculine, parce qu’elles ont eu le malheur de naître femmes. Un roman à lire, à relire, à offrir.. à tous. Énormissime coup de coeur.
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La Perle et la coquille

cette lecture a été très éprouvante, je voulais absolument la terminer mais ça m'a couté!! terrible de savoir que l'histoire se déroule en 2007, que les filles sont mariées à 13 ans à un homme qui en a le triple, qu'en plus de subir la violence de celui-ci, elles affrontent la cruauté des belles-mères et des autres épouses!!

et pour s'en sortir aucune solution à part l'éducation, l'instruction, le droit d'aller à l'école...ce qui mène à un autre combat...

le roman est dédié "à nos précieuses filles"!!
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La Perle et la coquille

’ai été transportée par cette histoire que j’ai vraiment eue du mal à lâcher, même pour quelques heures… Il s’agit plus particulièrement du destin de deux femmes vivant à deux époques différentes, l’une, Shekiba, qui est l’arrière arrière grand-mère de l’autre, Rahima. Et le plus stupéfiant est de s’apercevoir que même si deux générations les séparent, les conditions de vie des femmes Afghanes n’ont pas changées. Ni les mentalités des hommes à l’égard des femmes, ni leur place dans la société où elles sont traitées en moins que rien, ayant à peine plus d’importance et de poids dans les consciences que du bétail.



Le plus surprenant dans cette histoire c’est la violence et la dureté qu’elles entretiennent les unes envers les autres. Elles vivent dans la peur permanente d’être repoussée par autrui et notamment leur mari qui pratique la polygamie. Les deux histoires se croisent et se recroisent, Shekiba, devenue laide après avoir été brûlée au visage sera traité comme un garçon par son père, puis à la mort de ce dernier, comme domestique par sa famille qui la haït. Pour finalement être donnée à une famille aisée pour liquider une dette. Persuadée d’être dans son bon droit, elle se battra pour récupérer la terre de son père qui d’après elle, lui revient de droit. Rahima, elle devient une basha-posh, une petite fille que l’on déguise en petit garçon. (Une pratique très courante dans les familles où il n’y a pas de fils) Soudainement libre, Rahima peut enfin retourner à l’école, jouer au ballon et aider sa famille dans les tâches courantes sans que cela ne soit mal vu par les autres. Jusqu’au jour où suite à une dispute, elle et ses sœurs seront offertes à des chefs de guerre pratiquant la polygamie…
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La Perle et la coquille

Deux destins se croisent et se répondent à près d'un siècle d'écart. Deux femmes qui seront fortes malgré la tradition, malgré l'adversité, malgré les souffrances diverses. Dans le XXème siècle naissant, Shekiba verra son destin marqué dès son plus jeune âge, en étant défigurée par accident. La vie continuera de façon très difficile pour elle, qui verra ses parents et frères et soeurs mourir, qui sera exploitée, maltraitée, puis donnée par ses oncles... et ce n'est que le début de son long parcours. Un siècle plus tard, Rahima deviendra une jeune Bacha posh, parce qu'elle n'a pas de frères. Loin d'en souffrir, c'est le retour à sa condition de jeune fille, et la façon dont celui-ci se fait, qui lui seront très difficiles à supporter. L'une comme l'autre refusent de subir, et avec leurs moyens, se rebelleront contre l'ordre et la tradition pour essayer, à leur humble niveau, de changer ne serait-ce qu'un peu, la condition des femmes en Afghanistan.



Le style : Le style est vraiment très agréable. Malgré le propos dur, brutal, l'auteur réussi à nous conter ces deux histoires, naviguant de l'une à l'autre sans que l'on soit frustré ou perdu, et nous tenant en haleine au fil de ce long roman. On s'habitue très vite aux noms, surnoms ou expression laissées volontairement dans la langue d'origine, et cela ne dérange en rien la compréhension de l'histoire.



Et la couverture alors ? (ayant bénéficié d'une épreuve non corrigé, je n'ai pas cette jolie couverture). Une couverture très significative, cette femme et cette enfant, qui marche vers l'avenir d'un pas décidé je pense ...



En conclusion ? Lorsque ce livre a été proposé en Masse Critique spécial, j'ai tout de suite pensé à ma lecture des Cerfs-volants de Kaboul, il y a quelques années. Elle m'avait surprise et marquée. Ce roman a le même effet sur moi.

Le thème du roman est très dur et il aurait pu être très difficile à aborder. Mais l'auteur, américaine d'origine afghane, a su l'aborder comme un conte, terrible certes, mais où l'espoir reste toujours présent quelque part. Les destins croisés de ces deux femmes montrent que les choses n'ont pas progressé en 100 ans, que les femmes n'ont pas de droits et sont à la merci des hommes. Ils montrent aussi que de tous temps, certaines femmes ont refusés cela et ont voulu faire bouger les choses. La construction donc de cette histoire met en miroir ces deux destins, et leur progression quasi parallèle dans la vie.

J'ai appris beaucoup sur la culture et la condition féminine afghane. Je ne connaissais absolument pas, par exemple, la tradition des bacha posh, ou encore cette coutume de travestir des femmes pour surveiller les harems ... J'ai cherché des informations pour compléter ma lecture, tant ces choses m'ont intriguées. De même, concernant les traditions, le roman explique beaucoup, montre aussi bien les hiérarchies dans la maison, les devoirs (et les droits ?) des femmes, et la nécessité de faire changer les choses au XXIème siècle. C'est aussi terrifiant que passionnant, et cela donne envie de s'informer plus.

En bref j'ai passé un excellent moment de lecture, prenant, touchant, révoltant, qui m'a donné envie d'en lire plus et de suivre cet auteur débutante. Un coup de coeur !



Pourquoi ce livre ? Parce qu'il m'a été proposé lors d'une opération Masse Critique spéciale. Merci à l'équipe Babelio et aux éditions Milady pour cette superbe découverte.
Lien : http://sofynet2008.canalblog..
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La Perle et la coquille

Il y a des romans dont il est facile de parler. Il y en a d’autres dont la critique est ardue, qui ne se résument pas, ne se laissent pas enfermer dans leur intrigue, par leurs personnages. Il y a aussi ces livres dont il est complexe de dire quelque chose tant ils se suffisent à eux-mêmes, et tant leurs sujets se dispensent d'exégèse.



Partant, vous avez compris que «La perle et la coquille» ressort de la troisième catégorie. A un siècle d’intervalle, l’histoire de Shekiba et celle de Rahima, son arrière-arrière petite-fille, racontent l’enfer de la condition féminine en Afghanistan. Et surtout, la perspective historique du roman permet à son auteure de montrer la régression qui s’est opérée, alors que les années 50 et 60 avaient été plus heureuses et plus libres.



«La perle et la coquille», ce sont donc les histoires entrelacées de Shekiba et de Rahima. Des femmes au destin aride : Shekiba, au tout début du 20ème siècle, a eu le visage accidentellement brûlé et subit depuis son enfance la difformité qui fait d’elle un objet de rejet et de honte ; Rahima, peu après la chute du régime des Talibans a vécu les plus belles heures de sa vie comme «bacha posh», mais c’est aussi ce qui lui a valu d’être repérée par un seigneur de guerre.



Le récit de la vie martyrisée de Shekiba est peu à peu dévoilé par la tante de Rahima à celle-ci et à ses soeurs, Shahla et Parwin. C’est elle qui insiste pour que ses nièces aillent à l’école, bravant le courroux de son beau-frère, mercenaire drogué et violent. C’est elle qui a l’idée de transformer Rahima en «bacha posh», comme son aïeule Shekiba qui passa un temps de sa vie garde du harem royal, travestie en homme. Les deux naseeb, destinées de ces femmes font entrevoir l’horreur des mariages forcés, la terreur exercée par les belles-mères qui frappent les épouses de leur fils comme pour se venger de leur propre souffrance... Alors que Shekiba va entrevoir les changements possibles grâce au souverain réformateur Amanullah, un siècle plus tard, les conséquences de l’évasion de Rahima restent à écrire dans l’Afghanistan actuel.



Brassant tous les problèmes de l'Afghanistan, des difficultés privées (la toxicomanie, les innombrables troubles post-traumatiques dans un État sans cesse en guerre), aux fléaux publics (les luttes d’influences des chefs de guerre, la corruption, les mariages forcés), le livre de Nadia Hashimi est nécessaire. Mais il est dur. Au début du roman, on rit du travestissement de Rahim(a) et on se demande comment Shekib(a) va changer de destinée. Néanmoins seule une très timide lueur d’espoir empêche de suffoquer complètement lorsqu’on referme le roman.


Lien : http://www.vivelaroseetlelil..
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La Perle et la coquille

Merci à Babelio pour m'avoir envoyé et fait découvrir ce livre! Ce fut une très belle lecture.





Ce livre nous conte l'histoire de deux destins. Deux destins de femmes, l'arrière-arrière grand mère et l'arrière-arrière petite fille. Cent ans et trois générations les séparent et pourtant...pourtant leurs histoires ne sont pas si éloignées que ça l'une de l'autre.



Rahima grandit dans une famille qui compte cinq filles. Ses parents, sous les conseils de sa tante, la changent alors en "bacha posh", coutume visant à habiller une petite fille comme un garçon et à la traiter presque comme tel. Rahima découvre alors la liberté dont bénéficient les garçons. Mais à la puberté, elle doit redevenir fille et son père la marie de force, ainsi que deux de ses sœurs, à un homme trois fois plus âgé qu'elle dont elle devient la quatrième épouse.



Parallèlement, la tante de Rahima, raconte à ses nièces l'histoire de leur arrière-arrière grand-mère, Shakiba. Brûlée au visage lorsqu'elle était enfant, Shekiba perd les membres de sa famille les uns après les autres. Restée seule avec son père, celui ci la considère quasiment comme son fils. Après la mort de celui ci, shekiba tentera de récupérer ses terres. Elle n'aura de cesse, toute sa vie, de tenter de résister à la domination masculine. Rahima, en l'histoire de Shekiba, puisera la force et l'espoir de faire de même.



Mon cœur de femme occidentale a mainte fois bondi devant les conditions de vies des femmes Afghanes, conditions de vie malheureusement si réelles, que dénoncent ce roman. A travers les personnages de Rahima et de Shekiba, c'est l'histoire de milliers de femmes qui nous est contée ici. Femmes contraintes aux mariages forcés, à la violence et au mépris de leurs maris, de leurs pères, de leurs belles-familles. Femmes humiliées, privées de liberté, manipulées...Violence et mépris envers les personnes handicapées également. Un monde si différent du nôtre, si terrible. Un monde où, même entre les femmes, règne la loi du plus fort. Un monde qui n'est, hélas, pas si imaginaire que ça. Si Rahima et Shekiba sont des personnages imaginaires, les milliers de femmes qu'elles représentent, existent, elles, bien réellement.



Dans cette histoire, deux récits, deux destins entremêlés, deux formes de courage. Le courage d'essayer de changer son "naseeb", le courage de se dire que les choses pourraient être autrement. Deux rêves de liberté.

J'ai été émue par les personnages de Shekiba et de Rahima, les ai plaintes et admiré en même temps. Le personnage de Khala Shaima, qui tente d'insuffler à ses nièces force et espoir m'a également touchée.



"La perle et la coquille" est un livre bouleversant, où la tendresse, le rêve et l'espoir parviennent à s'immiscer dans la violence et le mépris. Un livre fort qui ne laisse pas indifférent.
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La Perle et la coquille

Tout d'abord, merci à Babelio et aux éditions Milady qui m'ont envoyé ce livre dans le cadre d'une masse critique.



J'avoue avoir eu un premier regard circonspect car les éditions milady sont surtout connues pour des publications fantasy bit-lit et romance qui ne sont pas mes lectures. Le roman de Nadia Hashimi n'entre pas dans cette catégorie.



Il retrace l'histoire de deux femmes afghanes d'une même famille, l'une née en début du XXe et souffrant d'un visage déformé par une brûlure, Shekiba, l'autre fin du XXe, Rahima, qui connaît un destin de Pacha Bosch (femme-homme) pour aider sa famille qui n'a pas eu de fils.



Le roman se lit rapidement, on est entrainé dans la spirale infernale de la vie pitoyable de ces deux femmes. Oui pitoyable, car les femmes afghanes ne sont que des machines à faire des garçons et la cuisine. L'auteur a choisi de faire de ses héroïnes des femmes battues et humiliées, même si elles finissent par se relever et s'éloigner de cette condition. La vie plus paisible n'est évoquée que par le biais de personnages secondaires (l'une des soeurs de Rahima).



Bien que la lecture de cette histoire soit agréable, qu'on aie envie d'avancer, il y manque quelque chose, un peu de nuances peut-être, et un style littéraire plus affirmé. Le texte est parfois un peu trop simple et les personnages un peu niais.
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La Perle et la coquille

Une lecture que j'ai découverte grâce à l'opération Babelio Masse critique et j'avoue sans problème que c'est le commentaire de Khaled Hosseini sur la couverture qui a emporté mon envie de découvrir cette histoire.

L’Afghanistan, ce pays difficile qui se cherche toujours une identité et qui malmène beaucoup les femmes.

Nous suivons à un siècle d'écart la vie de 2 femmes, Shekiba, la femme au visage meurtri et Rahima son arrière arrière petite fille qui lutte pour une liberté impossible dans ce pays gouverné par la religion et l'omnipotence des hommes.

Nous passons ainsi d'une histoire à l'autre, celle de Shekiba est racontée par la tante de Rahima, et elle fascine totalement Rahima et ses sœurs.

En effet dans la famille de Rahima, il n'y a que des filles (7) ce qui pour un musulman est une tare absolue. Entre un père opiomane et une mère complètement asservie, Rahima n'a qu'une image affreuse de la condition d'une femme dans ce pays. Alors qu'elle n'est encore qu'une enfant elle est choisie pour se transformer en garçon, devenant une basha-posh et découvre ainsi la liberté que procure le fait d'être de sexe masculin. Tout se passe parfaitement, le père est content il a enfin ce fils qu'il désire mais hélas la puberté met un terme à cet état et Rahima comme ses sœurs est mariée de force à un homme bien plus âgé qu'elle.

Entre jalousies, violence, viol, maltraitance c'est toute l'histoire malheureuse et désespérante des femmes dans ce pays musulman qui applique un islam fort qui nie les droits des femmes et les rabaisse à l'état d'objet. Grace à une certaine éducation et le fait que Rahima sache lire et écrire elle aura une lueur d'espoir en ayant la possibilité d'aller à Kaboul au parlement en qualité de secrétaire de la première épouse de son mari.

En parallèle à cette histoire, régulièrement s'interpose la vie de Shekiba son arrière arrière grand-mère dont l'existence a basculé le jour où son visage a été brûlé sur toute une moitié. N'étant pas vendable à un époux elle se retrouve garde du harem du roi et découvre elle aussi la liberté que procure le fait de se faire passer pour un garçon. Mariée de force également, elle découvrira la violence et le rejet des droits des femmes.

C'est une histoire vraiment dure, terrible, poignante, les mots transpercent et brisent quelque chose à l’intérieur de nous. J'ai souffert avec ces femmes, pleurer à leurs drames, soupirer ou sourit à leur solidarité et leur amitié mais également beaucoup penser et repenser à ces situations que nous ne connaissons pas dans nos pays et à cette liberté chèrement gagnée par des luttes incessantes contre le machisme et la négation de l'égalité des hommes et des femmes.

En Afghanistan les femmes sont encore considérées comme des objets qu'on peut: vendre, échanger contre une dot, battre, violer, engrosser sans cesse mais aussi bafouer, torturer, lapider et répudier.

Ce double récit nous montre vraiment le redoutable chemin qu'il reste à faire pour que les afghanes puissent aspirer à nouveau à une liberté retrouvée, car avant que ce pays ne devienne un pays islamique, les femmes n'étaient pas voilées, pouvaient travailler.

Une très belle écriture accompagne cette histoire et nous emporte totalement dans des sommets d'horreur et de souffrance comme on voudrait qu'il n’en existe plus.

Ce qui est magnifique c'est que des voix comme celle de khaled Hosseini ou celle de Nadia Hashimi et d'autres surement s'élèvent pour dénoncer cet état de fait et quasiment organisent la prise de conscience et une résistance qui espérons-le ne fera qu'augmenter.



Un immense merci à Babelio-Masse critique et aux Editions Milady pour cette histoire vraiment poignante.
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La Perle et la coquille

Pourquoi ce livre ?



Je remercie Babelio de m'avoir permis de lire ce livre. J'avais très envie de le découvrir par son sujet, qui s'annonçait poignant. J'ai découvert l'année dernière la plume de Khaled Hosseini et elle m'avait tellement touché que je ne pouvais passer à côté de celui-ci.



L'histoire en deux mots :



La condition des femmes n'est pas bonne en Afghanistan. Nous faisons la rencontre de Rahima, une adolescente qui est troisième d'une fratrie de cinq filles. Sa mère ne pouvant avoir de garçons, cette dernière va être "sacrifiée" pour devenir un jeune homme. Situation qui lui plaît beaucoup.

Sa tante va lui compter l'histoire de Shekiba son arrière-grand-mère, qui a vécue des moments durs et qui s'est battue jusqu'au bout.



Deux histoires bouleversantes, qui m'ont touchées :



Dès les premières pages, l'auteure nous met tout de suite dans cette ambiance si particulière, pesante qui m'est resté jusqu'à la dernière page de ce roman ... Et encore après. J'avais du mal à lâcher le livre, mais je voulais tellement faire durer ce moment.



Rahima qui va devenir, pour le plus grand plaisir de son père, une bacha posh: elle va être habillée en garçon, se comporter comme tel, avoir les droits que disposent les hommes...

Sa tante décide alors de lui conter l'histoire de Shekiba.

L'auteure va nous faire vivre à travers les chapitres, ces deux histoires très touchantes.



J'ai eu mal aux ventres, en lisant mot après mot ce qui allait arriver à ses deux femmes.

Chapitre après chapitre nous découvrons les deux histoires parallèles :

Shekiba qui a perdu sa famille et qui va se battre pour obtenir son héritage. Et Rahima qui va elle essayée de s'en sortir coûte que coûte malgré les décisions de sa famille ...



Ces deux destins sont bouleversant, l'auteure nous les transmets merveilleusement bien. J'avais l'impression de lire un récit tiré d'une histoire vraie. Et comme me disait Fiona au cours de la lecture, l'auteure arrive à faire oublier qu'il s'agit de deux histoires différentes.

Son écriture a fait aussi beaucoup je pense. La descriptions des lieux, des émotions qu'elle nous fait passer ...

Elle a su me mettre en haleine sur la suite des évènements, et je ne m'attendais pas à tout ça ...

J'ai parfois été un peu perdue avec tous les noms, prénoms, j'avoue que ça était un peu compliqué.



J'ai versé des larmes au cours de la lecture découvrant la condition de ces femmes, me disant que même aujourd'hui des femmes vivent de tels faits. Est ce que je me voilais trop la face ?





Le mot de la fin :



J'ai du mal à décrire ce que j'ai ressentie, mais si je peux vous donner un conseil : lisez le, vous ne devriez pas être déçue. Je pense que c'est vraiment un livre à lire, qui ne peut laisser insensible.

Une lecture qui devrait me rester longtemps.



Encore merci à Babelio pour cet envoi ! Et puis j'ai décidais de vous faire gagner un exemplaire de ce livre. ça se passe par -> là.



Coup de Coeur.
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La Perle et la coquille



Wouaw. Je n'ai pas de mots pour décrire tout ce que ce livre m'a fait ressentir. Ou peut-être si. Éloquent. Poignant. Saisissant. Inoubliable.



Quand J'ai reçu le mail de la part de Babelio me proposant ce livre dans une masse critique spéciale. Je n'ai pas hésité. j'ai accepté de m'inscrire. Un livre qui dans un premier temps, traite d'un sujet qui ne peut que toucher le lecteur et qui en plus est presque recommandé par Khaled Hosseini, on ne peut pas dire non. Et j'ai eu raison. Ce livre est une perle. J'ai été bouleversé de la première jusqu'à la dernière ligne du roman.



Je me suis vu prise totalement dans l'histoire tellement je me suis sentie attachées aux personnages. Shekiba et Rahima laisseront à tout jamais, une marque indélébile dans ma mémoire... Le destin de deux femmes prisent dans l'engrenage de la condition de la femme par les talibans, mais qui par quelques mésaventures vont pouvoir connaître pendant un certain temps la liberté d'exister. Et qui va à tout jamais changer leur opinion sur la vie, leur destin malgré diverses évènements chaotiques... Mais surtout qui les rendra plus forte à chaque instant, à chaque pas que le destin leur dictera de faire...



En plus d'avoir trouvé ce livre magnifique, majestueux, j'ai trouvé l'histoire tout à fait originale. je n'ai bien entendu pas lu tous les livres qui traite de ce sujet, mais j'en ai suffisamment lu pour pouvoir dire que je n'avais jamais rencontré le sujet que traite l'auteur dans son livre.



Mais l'auteur, ne se contente pas seulement de conter une énième histoire sur les femmes afghanes, elle le fait avec tant de talent qu'on est complètement absorbé par l'histoire hors du commun. Avec une plume douce et poétique qui d'ailleurs se rapproche beaucoup des caractères de ses personnages...



En résumé, c'est un livre remarquable qui traite d'un sujet qui n'est pas toujours aisé de conter, mais l'auteur le fait parfaitement bien. A tel point qu'il impossible de reposer le livre tant on a à chaque page, envie de savoir ce que Les protagonistes allaient devenir...



Alors, si comme moi vous êtes des fans inconditionnel(le)s de Khaled Hosseini, sachez que Nadia Hashimi marche sur ses traces et arrive avec son proche style à nous amener au cœur d'histoires de femmes hors du commun...



Et pour ne rien gâcher, je trouve la couverture du livre juste parfaite. Je suis d'ailleurs bien triste d'avoir reçu une copie non-corrigé toute blanche sniff... sniff...Mais plus que ravie de l'avoir découvert. Ce livre sort demain, foncez, c'est une pure bijou...
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La Perle et la coquille

Les premières pages ne m'ont emballée plus que cela, beaucoup de personnages, j'avais du mal à m 'y retrouver, en plus du fait, qu'il y ai deux histoires, présent/passé,

Et peu à peu , je suis rentrée dans l'histoire avec un préférence pour celle du passé. L'histoire de Shebika, est plus intéressante, elle est raconte comme un conte, alors que celle de Halima est plus plate, il ne se passe moins de chose, au vu de son enfermement suite à son mariage

Ce livre relate bien la condition des femmes afghanes ;toutefois sur le même thème, j'ai préféré "mille soleils splendides" de Khaled Hosseini
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Là où brillent les étoiles



Kaboul, avril 1978. Sitara a 10 ans, son père est un très proche conseiller du président Daoud et, pour cette raison, elle vit en partie dans le palais présidentiel avec ses parents et son petit frère et partage ses jeux avec les enfants du président.

Une nuit, l’armée envahit le palais et c’est le carnage . Parce qu’elle est sortie en cachette admirer les étoiles, Sitara, seule rescapée, assiste impuissante à l’assassinat de sa famille. Pour elle, ce sera la fuite et l’exil aux États-Unis où nous la retrouvons 30 ans plus tard.



Un épisode historique que je ne connaissais pas et un sujet poignant, la vie brisée d’une petite fille prise dans les horreurs de la guerre et soudainement privée de toute sa famille, et la difficile reconstruction de son identité.



J’ai beaucoup aimé la première partie, peinture d’une enfance heureuse dans le palais et ses jardins dont on imagine les couleurs et les parfums, puis le récit de la nuit terrible et des semaines qui la suivent.



J’ai beaucoup moins accroché à la deuxième partie, la vie aux États-Unis. On comprend bien les conséquences du traumatisme et la quasi impossibilité pour Sitara de raconter son histoire mais j’ai trouvé le petit ami très caricatural et la rencontre qui va la confronter à son passé assez invraisemblable tout comme certains épisodes à Kaboul.



Enfin j’ai trouvé qu’il y avait pas mal de longueurs et qu’on pourrait aisément enlever 100 pages sur les plus de 500 pages que compte le livre !



Je ne connaissais pas cette auteure et j’ai vu qu’elle avait déjà écrit plusieurs livres bien appréciés sur Babelio.. j’essaierai un autre titre.
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La Perle et la coquille

L’histoire de deux femmes afghanes : une au 20ème siècle et une au 21ème siècle. La condition féminie en Afghanistan a-t-elle évolué ?

Eh bien non, pas du tout. Quelle civilisation horrible !

Le livre : bien écrit , style fluide. Mais l’aller-retour entre les deux périodes est pénible. D’accord cela fait du suspense mais là c’est très exagéré. A mon avis, il manque une fin aux deux histoires, même si on la devine.

J’ai appris la tradition des Boscha Posh. Mouais. En fait, je déteste cette civilisation, trop dure et je m’en sens très éloignée. Les femmes de ces pays ne s’en sortiront jamais. A faire lire à celles qui veulent porter les signes religieux en France sous prétexte de liberté.
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La Perle et la coquille

Récit émouvant de deux femmes de génération différente que l'on suit de chapitres en chapitres, deux destins qui s'entremêlent et pour lesquels d'ailleurs on s'attache très vite.

On découvre que quelque soit la période dans laquelle ces deux femmes vivent, la condition des femmes est toujours aussi difficile voire bafouée.

Être une femme en Afghanistan, c'est être esclave des hommes et de sa belle-famille. Son seul devoir lorsqu'elle est choisie par un homme (mariage forcé évidemment), c'est de s'occuper de la maison et enfanter un fils.

Le basha posh est également abordé ici. Coutume afghane qui laisse la possibilité à une fille d'être libre, de pouvoir aller à l'école et vivre au meme niveau que les garçons, le temps d'une courte période de vie. Ce qui est déroutant car dans la mentalité afghane, il y a une inégalité constante entre hommes et femmes, mais la tradition du basha posh permet d'effacer cette inégalité le temps d'une période...

Dans l'ensemble, un conte très touchant et émouvant, on ne peux que compatir (surtout que la condition des femmes afghanes à ce jour n'a toujours pas plus évolué...)

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Là où brillent les étoiles

Quel livre sublime.



J'ai été totalement emportée et bouleversée par l'histoire de Sitara. Je trouve cette histoire magnifique, cette quête de sa famille, son histoire qu'elle n'ose avouer, son retour dans son pays natal malgré les traumatismes. J'ai été touchée par sa relation avec Antonia et le lien qui se crée entre elle.



La plume de l'autrice est enchanteresse. Elle nous parle comme si elle était près de nous et qu'elle nous racontait son histoire. On y plonge totalement à chaque fois qu'on ouvre le livre.



Le côté historique est incroyable, on y découvre l'histoire du pays avec beaucoup de précisions, sans pour autant que ça empêche le roman de nous transporter. Avec le contexte actuel dans le pays, c'est d'autant plus passionnant de découvrir comment on en est arrivé là, et comme ce pays a évolué, ce qu'il est devenu notamment pcq il s'est retrouvé un enjeu de la guerre froide.



Tout est parfait dans ce livre. L'équilibre entre le côté historique et l'histoire romancé est parfaitement maîtrisé. C'est pour moi un incontournable du genre, à lire absolument.
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Là où brillent les étoiles

C’est mon 2eme roman de Nadia Hashimi après l’inoubliable ‘la perle et la coquille’.

L’histoire commence par un coup d’état à Kaboul en 1978. La petite Sitara échappe miraculeusement à la tuerie qui fauchera son père, un proche conseiller du président ainsi que toute sa famille. Deux femmes l’exfiltrent clandestinement du pays pour atterrir aux USA.

Elle sera adoptée par l’une de ces femmes et poursuivra des études de médecine.

La suite de l’histoire est consacrée à sa vie d’adulte à New York. Mais elle n’a jamais coupé avec les siens. Elle regarde de loin son pays balloté dans la guerre froide, puis sombrer dans le fondamentalisme, la guerre civile. Elle veut savoir où les membres de ma famille ont été enterrés, elle rêve de fleurir leurs tombes. Elle décide de se rendre à nouveau à Kaboul pour découvrir la vérité et faire enfin le deuil du traumatisme de son enfance.



Je laisse Sitara, vous raconter sa propre histoire et celle de son pays, l’Afghanistan avant et après l’invasion soviétique en 1978.



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Si la lune éclaire nos pas

Dès les premières pages, j’ai été séduite par sa plume, douce, poétique et je me suis laissée transportée dans son univers en Afghanistan dans la ville de Kaboul. J’ai eu le cœur serré pour cette petite fille mal aimée de sa belle-mère, et délaissée par son père. J’ai eu envie de hurler d’indignation quand l’éducation lui est refusée pour qu’elle puisse s’occuper de sa famille. Pourtant, jamais l’héroïne de cette histoire ne s’est laissée découragée, même lorsqu’elle subit sa première déception amoureuse.



Une femme forte, contemporaine qui fait tout pour survivre dans un monde devenu un enfer perpétuel.

On suit une enfant, puis une jeune femme et une femme qui nous raconte sa vie, celle qui, malgré les difficultés, s’est toujours relevée. Elle s’appelle Fereiba et elle m’a donné une sacrée leçon de vie et d’abnégation ! Ce qui est intéressant dans ce roman, c’est que le lecteur découvre l’avant, avec une jeune fille qui vit avec les traditions de son pays, son époque et qui malgré les obstacles réussira à s’émanciper du carcan dans lequel sa belle-mère essaie de l’enfermer.



Et puis, il a fallu que les talibans envahissent sa ville et volent ses rêves et ses espoirs à coup de terreur et d’interdictions inhumaines, pour elle, mais également pour ses enfants. C’est l’histoire d’une mère qui fera tout pour les sauver, leur donner un avenir meilleur, une vie plus seine et belle, mais qui se confrontera à des difficultés qu’elle n’avait pas envisagées en fuyant sa mère-patrie. On la suit elle, mais également son fils aîné, qui pour aider sa famille devra les quitter pour trouver du travail et subvenir à leur besoin. Fereiba s’en veut alors qu’elle leur donne tout.



Comment ne pas être empathique avec ce qui arrive à Fereiba qui du jour au lendemain à tout perdu ?

Nadia Hashimi nous immerge dans un univers fascinant ou le rêve devient cauchemar.



Cette lecture a été une claque, un coup de poing et une mise en lumière dont j’avais déjà conscience, mais qui a exacerbé mon ressentiment pour l’inhumanité dont nous faisons preuve devant la détresse de ces gens qui ne demandent qu’à vivre. Des personnes persécutées par un régime horrible et qui n’ont eu d’autres choix que de fuir pour ne pas mourir ou perdre leur dignité.



Ce roman est magnifique, fort et surtout, je suis tombée amoureuse de la plume merveilleuse et poétique de Nadia Hashimi. Comme je le disais plus haut, elle est une véritable conteuse qui nous happe dans son récit qui se lit d’une traite, les yeux émerveillés par la découverte d’une culture différente de la nôtre puis par la descente aux enfers avec l’arrivée des talibans et la fuite en Europe de Fereiba et ses enfants.



Nadia Hashimi est indéniablement une autrice à lire ! Pour comprendre et aussi pour cette plume incroyable. Je suis ravie de ma lecture et plus éclairée aussi.
Lien : https://songedunenuitdete.co..
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La Perle et la coquille

Ce fût un grand moment d'émotion.



Se plonger dans ces destins mêlés m'a ouvert encore un peu plus les yeux sur l'Afghanistan. Terre lointaine de la France mais en même temps si proche. On a connu ces mêmes combats ne l'oublions pas. Avec ce qu'il se passe en Afghanistan à l'heure actuelle il est d'autant plus important d'être informé.e.s.



Dans ce livre ascendante et descendante sont unies pour affronter leurs destins. Leurs naseeb sont différents mais se rejoignent à plusieurs reprises. Elles sont femmes dans un pays régi par les hommes. Elles sont femmes là où un homme aurait été plus apprécié. Elles sont belles à leur manière, fières de ce qu'elles sont mais honteuses à la fois.



Un livre écrit par une femme qui montre le combat de la femme afghane pour obtenir le droit d'être et de vivre. À lire absolument.
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Pourvu que la nuit s'achève

Après ' La perle et la coquille' et 'Ma vie de Bacha Posh', c'est le troisième roman que je lis de Nadia Hashimi.

Le prologue nous fait entendre la voix de Zeba un an après l'assassinat de son mari. Ensuite un retour vers le passé pour apprendre des choses sur le caractère du défunt et sur les accusations de meurtre qui pèsent sur les épaules de son épouse.

En alternance, on suit le jeune avocat d'origine afghane qui va tenter de trouver la vérité pour pouvoir aider cette mère de trois enfants.

Mais comment aider une femme qui préfère se taire et de ne rien faire pour s'en sortir ? Quels secrets cache-t-elle ?

Le jeune homme est convaincu qu'elle est innocente, mais il va se confronter avec les lois afghanes qui ne défendent pas les femmes.

Le roman se lit vite et nous apprend beaucoup sur la condition des femmes en Afghanistan. Même si j'ai beaucoup aimé 'Pourvu que la nuit s'achève' , je dois avouer que le mutisme de Zeba m'a agacée au début, mais j'ai compris un peu plus tard la raison de son comportement.

Cela reste une belle découverte.
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La Perle et la coquille

C'est grâce au compte instagram "autricesdumonde" que j'ai lu ce roman. Tous les mois, une autrice d'un pays est choisi, et pour septembre, au vu des évènements, c'était une autrice afghane.



Nous suivons l'histoire de Rahima et de son arrière arrière grand mère Shekiba. Deux époques différentes mais une vie bien similaire, dans un pays ou les femmes sont considérées comme des objets.



L'histoire, bien qu'une fiction, n'en ai pas moins inventée. La condition des femmes en Afghanistan est intolérable, le roman est souvent dur, difficile de lire certain passage. Ces deux femmes que nous suivons, ont décidé de contrer leurs destins (naseeb). C'est fort, c'est puissant.

Je reste tout de même un petit peu sur ma faim en refermant le roman. J'aurai bien aimé savoir ce qu'était devenue Rahima et Shekiba après avoir défier leur destin
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