Avec La maison aux 36 clés, Nadine Debertolis nous fait pénétrer dans une maison aux alentours de Lyon, pleine de mystérieuses portes fermées que ses jeunes héros vont nous dévoiler tout au long du récit.
Un vieux manoir empli de babioles, de bibliothèques pleines de carnets, des machines et des énigmes, voilà de quoi réveiller l’enquêteur qui sommeille en nous, que l’on soit petit ou grand !
Une aubaine pour Dimitri et Tessa, mécontents d’avoir laissé leurs copains à Lyon, qui vont se lancer à l’assaut de ces portes fermées à clé et découvrir bien des secrets liés à la maison mais aussi à leur maman que l’oncle Eustache aimait beaucoup.
Cette maman, en apparence plutôt secrète et renfermée, va peu à peu se laisser déborder par ses émotions et ouvrir son coeur.
Cet escape-game plein de dynamisme et de mystères façon roman est l’occasion pour l’autrice d’aborder des thématiques comme le deuil, la fraternité, l’amitié, la maladie de façon subtile et réaliste. Des thématiques et un dénouement qui font réfléchir, un bon point.
Les chapitres sont courts, le rythme est enlevé et chaque mystère débouchant sur un autre, l’intérêt du lecteur est sans cesse renouvelé et on a hâte de découvrir le fin mot de l’histoire !
Aucun temps mort donc même si le schéma narritif se répète puisque les enfants sont sans cesse à la recherche de clés disséminées dans toute la maison, qui leur permettra d’ouvrir des portes.
Le duo de héros est sympathique et attachant. Tessa, la cadette, est fonceuse, taquine et franche, Dimitri est plutôt timoré et émotif. Ils s’aiment beaucoup, se chamaillent, se donnent des surnoms rigolos et s’entraident bien volontiers. Les enfants de dix à treize ans se reconnaitront sans peine à travers eux.
Autre atout : ce récit est abondamment illustré en en-têtes de chapitres et tout au long du récit par Antonin Faure que je découvre ici. Ses dessins sont fins et jolis, une vraie valeur ajoutée au roman.
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