Nadine Monfils

Une édition plutôt réussie, parfois je suis mitigée mais ce n’est pas le cas pour celle-ci.

Même s’il y a certains textes que j’ai moins aimé comme celui de Roman Puertolas ou Stéphane de Groodt, l’ensemble est plaisant à lire.

Je connaissais déjà celle de Karine Giebel qui fait partie d’un recueil de nouvelles de l’auteure, dommage.

Les rapports fraternels sont décortiqués par les différents auteurs et c’est très intéressant.



Un bon cru pour ce 13 à table !

Vacances, j'oublie tout ! Quand le commissaire Léon part en vacances, il oublie à Paris son tricot et surtout Ginette, sa mère. Pour qu'elle ne soit pas tentée de le rejoindre, il s'invente un départ en croisière. Ginette a le mal de mer. Mais Léon part en bateau sur le canal de l'Ourcq. A peine quitté Paris qu'il tombe sur le cadavre d'une jeune femme dont le visage a disparu. Et ce n'est que le premier d'une série. Un serial killer au bord de l'Ourcq ? Leon sera bien obligé de mettre ses vacances entre parenthèses pour prêter main-forte à ses collègues.

Couverture : beau dessin reprenant les codes de la série, son nom , le titre et toujours des ingrédients de l’histoire.



Lieu : voir le titre 😜.



Epoque : les années 50.



Thèmes : disparition, surréalisme, peinture.



Résumé : ne vous fiez pas à la quatrième de couverture. Il y est écrit que Magritte revient avec le chapeau d’une demoiselle que Georgette va découvrir ! Je n’ai jamais trouvé ce passage dans le texte !

Si vous lisez les critiquées de Gérard Collard , vous comprendrez qu’il ne lit pas les livres ! Ou son collaborateur , s’il délègue, ne l’a pas lu !

Mais plus grave comment une maison d’édition ne fait pas attention à ce qu’ils écrivent en quatrième ! 🤔🧐

Malgré cela c’est un bon polar historico artistique



Personnage : André Breton dont le caractère est intéressant, la grosse tête ou les chevilles qui gonflent. À vous de lire



❤❤❤❤🖤

Alleï, dis, pour une fois, ça fait du bien aussi d’aller voir au-delà de la frontière ce qu’il s’y passe.



Bien que Magritte se plaindra que les français ne sachent pas cuire les frites comme il faut (la fameuse graisse de bœuf qu’il leur manquait), notre couple de détectives ne va pas se plaindre de son escapade à Paris, surtout parce que Magritte y exposait ses toiles, mais aussi parce qu’ils auront une enquête à résoudre.



S’il y a bien un endroit que j’apprécie, à Paris, c’est Montmartre, bien qu’il ne doive plus être aussi génial qu’au temps où se déroule cette enquête (dans les années 50)… En tout cas, grâce au couple Magritte, je suis allée boire au café de Flore, j’ai croisé une pléiade d’artistes (même des travelos !), allant de Boris Vian à Jacques Prévert. Bref, la balade était belle.



Par contre, nous avons croisé aussi des cadavres et, comme bien souvent, on les a ramassés à la pelle. Et j’en ai déploré certains, notamment parce que j’avais apprécié ma rencontre avec Chloé et puis, l’autrice entre, elle aussi, sur ma kill list. Oui, toi aussi, Monfils ! (seuls les lecteurs/lectrices comprendront le rapport avec la phrase de César).



Non, le rythme n’est pas endiablé et pourtant, voilà un cosy mystery qui se lit sur une journée (jour férié), sans se prendre la tête, avec un sourire aux lèvres, tant la truculence de l’écriture est présente (comme toujours) et aussi à cause du couple Magritte, que j’adore et de toutes les anecdotes que l’autrice partagera avec nous.



Pour les ambiances, pas de doute, nous étions à Montmartre, nous avons fréquenté des artistes, des gens connus, nous avons arpenté les ruelles avec Carlita, le travesti et compagnon de Pablo Cazarès, chanté dans les cabarets et pris du bon temps, tout en n’oubliant pas d’enquêter !



Au départ, j’avais pensé à un coupable et ensuite, grâce à un petit indice, je me suis dirigée vers un autre, me demandant si je ne me trompais pas et youpie, j’avais bien visé et compris qui se cachait derrière ces crimes (faudra le lire pour le savoir, ou alors, me payer). Magritte a bien planqué, lui aussi, et a résolu ces assassinats, comme moi. Mais je pense qu’il l’a trouvé surréaliste aussi…



Une véritable immersion dans le Montmartre des années 50, des anecdotes insérées dans le récit, de manière habile, de l’humour dans les dialogues et une grosse pincée de mystère, voilà une bonne recette pour passer un moment agréable avec ce couple si atypique et si sympathique.


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A Montmartre est le septième volume des Folles enquêtes de Magritte et Georgette, et comme toujours, une ville différente. Après Bruxelles, Knokke-le-Zoute, Liège, Leffe et Charleroi, Nadine Monfils fait quitter leur Belgique à ses héros pour les mener à Paris, et plus précisément à Montmartre, comme vous l’aurez aisément deviné.



Dans ce nouveau tome, les Magritte vont renouer avec André Breton et faire la connaissance de Boris Vian. Ils vont aussi côtoyer le milieu des cabarets et des travestis, un univers décalé qui leur va comme un gant car le peintre surréaliste était fort peu conventionnel !



J’ai trouvé cette délocalisation bienvenue d’autant que nos héros semblaient comme chez eux sur la Butte et affutés comme jamais pour mener leur enquête sur les pas d’un tueur en série particulièrement retors.



Comme toujours, l’intrigue mitonnée par Nadine Monfils était bien ficelée et il n’a pas été évident de découvrir le coupable d’une série de meurtres particulièrement sadiques.



J’avoue que Nadine Monfils est vraiment douée pour tricoter ses histoires, franchement je me régale et comme d’habitude j’ai soupçonné tout le monde… et réussi à trouver le coupable dans les dernières pages.



Cet opus s’est donc révélé tout aussi agréable et réjouissant à lire que ses prédécesseurs, ponctué des saillies de Magritte qui sont pas piquées des hannetons même si il s’est révélé bien plus sage à Paris qu’en Belgique, il faut dire qu’avec les chanoines de Charleroi, il s’en était donné à coeur joie.



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Je connaissais Nadine Monfils pour la série « Les folles enquêtes de Magritte et Georgette » que j’apprécie beaucoup pour m’apporter une petite touche de belgitude quand j’en ai besoin. C’est donc avec confiance que je me suis dirigé vers le commissaire Léon.



Et… le choc a été grand ! Magritte et Georgette sont un petit couple gentil et un peu précieux, je ne m’attendais donc pas à une scène de nécrophilie dans les premiers chapitres. On le comprend vite, le ton des aventures du commissaire sera tout autre que celles de son voisin belge.



Le ton du récit et les personnages frôlent en permanence le burlesque : un commissaire qui fait du tricot, un travesti qui redécouvre sa fille après des années d’absence, une secrétaire qui fait de la chirurgie esthétique deux fois par mois et qui saute sur tout ce qui bouge, un nain colporteur d’objets loufoques, … Tout est extravagant, sans dépasser les limites (les miennes en tout cas).



La surprise passée, j’ai fini par m’attacher aux personnages et à ce nouveau ton. L’intrigue policière fonctionne bien, même si elle est un peu glauque par moment. J’avais sélectionné ce livre pour m’offrir un petit moment de détente apaisante, j’ai été un peu plus secoué que ce que j’imaginais !

Dans cette "nouvelle pépite", je n'ai absolument pas senti l'intérêt de transformer Magritte en détective amateur.



Ce cosy-mystery, dont le côté enquête policière est très banal, est surtout l'occasion de faire des parallèles assez lourds avec l'oeuvre de l'artiste et de placer un peu partout des éléments de belgitude pour faire couleur locale. J'ai été vite noyée dans cette logorrhée désagréable.

Je n'ai pas trop compris ce que venait faire Jacques Brel dans cette galère - OK, il est belge - à part créer des messages mystérieux à partir de ses chansons.



L'écriture est déséquilibrée, parfois un peu trop raffinée et parfois triviale. Je n'ai pas vu le côté déjanté promis en 4ème de couverture (par Michel Bussi)



Heureusement que les chapitres sont courts, j'ai pu arriver au bout de ce roman que j'oublierai vite.

Cette lecture a très bien commencé.

J' ai souris, j' ai ri et je me suis dit, je vais passer un agréable moment et je vais voir pour lire les autres tomes de la série.

Oui mais...



Au fur et à mesure, j' ai fini par me lasser de Mémé Cornemuse .

À force ça ne devient plus drôle ce qu' elle dit ou fait.

Parfois on passe brutalement à quelqu'un d'autre, cela laissant une impression de pas suivi dans l' histoire.



Ça, Mémé Cornemuse n' a pas la langue dans sa poche !

Bon ça pourrait aller si ce n' était pas autant redondant.



J' ai bien aimé les mots ou expressions relatifs à la Belgique.



Mais finalement, après un très bon début, le soufflé est retombé et je ne lirai pas les autres tomes.

J' arrête là, avant de détester Même Cornemuse.

Nadine Monfils s’est lancée dans une série de cosy mystery où le personnage principal est inspiré du peintre belge mondialement connu, René Magritte. Depuis, elle en est déjà au sixième tome et j’ai eu à lire pour le Prix de l’Auteur Club des Librairies Club, le cinquième tome, « Les folles enquêtes de Magritte et Georgette : Leffe-toi et marche ».



Ce livre, fortement divertissant, est une enquête rondement menée par Magritte et sa femme, Georgette. Ici, les décors sont plantés à l’Abbaye Notre-Dame de Leffe, qui se situe à proximité de la ville de Dinant, dans la province de Namur en Belgique et où était brassée, jusqu’en 1952, la fameuse bière.



Bien loin des enquêteurs traditionnels, Nadine Monfils a doté Magritte d’une bonne dose d’humour et de belgitude. Attention, lecteurs français, vous risquez parfois d’être décontenancés par les expressions bien de chez moi (j’avoue l’avoir parfois été moi-même 🙂



Si vous cherchez un livre distrayant et cocasse, ce livre est alors fait pour vous !
Lien : https://www.musemaniasbooks...

Sandrine (lyoko), un immense merci de m'avoir fait découvrir ce roman qui m'a transportée.

Transportée sur la Butte Montmartre d'avant.



J'ai d'abord bu un verre à la terrasse du Café de Flore, puis je me suis promenée dans ces rues que je connais si bien.

Et en excellente compagnie.



Magritte, dont j'apprécie les peintures, qui m'a confié certains secrets et dont j'ai aimé la façon de penser.

Il faut dire que notre couple et demi est venu à Paris parce qu'un galiériste expose les toiles de ce cher René (bah quoi ? on est intimes maintenant).



Sa femme, charmante et très maligne.

Et leur chien Loulou.

Comme le dit Georgette, si mon chien n'entre pas, je n'y vais pas non plus. Ça m'a rappelé quelqu'un.



C'est lors de cette lecture que j'ai côtoyé Boris Vian.

Tout le monde ne l'aime pas... moi, si.



En allant Chez Michou, j'ai croisé Jacques Prévert.

Et bien d'autres encore que je vous laisse découvrir.



Bien entendu, il y a quelques meurtres. C'est un cosy mystery, après tout.



Ai-je besoin de préciser que j'ai adoré le voyage ?

Je n'en ai pas fini avec cette autrice belge que je viens de découvrir.



*******



Je me permets d'ajouter l'intro du roman, qui justement introduit parfaitement, une fois n'est pas coutume :)



"Les anecdotes et petites choses du quotidien concernant Magritte sont vraies. Ainsi que ses pensées et réflexions sur la peinture et la vie.

Idem pour Georgette, Boris Vian, Jacques Prévert et tous ceux qui ont vécu à cette époque.

Comme pour Georgette, j'ai eu la chance de rencontrer Ursula Vian-Kübler dans leur appartement, voisin du mien, à Montmartre, dans les années 2000. Ainsi que monsieur D Déé, un des cofondateurs de la Fond'Action Boris Vian et danseur de Be-bop dans les caves à jazz de Saint-Germain-des-Prés. Tous deux étaient très gentils et ont passé beaucoup de temps à me parler de leurs souvenirs. Par contre, pour l'histoire et le reste, c'est sorti de mon chapeau boule…"

Livre écouté en partie et terminer en papier (ça n'allait pas assez vite en audio !). Je pense qu'une grande partie de son charme a tenu à l'accent belge du narrateur. J'ai trouvé ça drôle à écouter et cela a mis en valeur les expressions entre autres. J'ai trouvé que le début était long et je n'ai été happée qu'au deux tiers. C'est une enquête que j'ai aimé lire. J'ai aimé la complicité entre le peintre Magritte et sa femme et le déroulement. Certains personnages étaient très drôles et les remarques de Magritte désopilante. Une lecture qui m'a plu. Je me suis replongée dans les chansons de Jacques Brel pour l'occasion.

C'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé Magritte et Georgette pour une nouvelle enquête en bord de mer ! Le tandem est à la fois drôle et touchant. L'enquête est bien ficelée, aussi efficace que dans le précédent tome. Lire cette série me donne envie d'en savoir plus sur Magritte et prendre le temps regarder ses œuvres.

Ce livre m'a attiré l'oeil par sa couverture magnifique et son titre énigmatique. le thème de la rencontre de deux personnes dissemblables, même s'il est très classique, donne souvent des romans intéressants par ce qu'ils révèlent de la personnalité de chacune.



Louise, une vieille dame fantasque, décide de tout abandonner pour partir sur les lieux d'un bonheur passé. Elle laisse même la porte de sa maison ouverte, afin que les voleurs se servent sans difficulté. Elle appelle un taxi, Franck, seul, dépressif, qui n'a plus grand chose à perdre et accepte cette cliente peu ordinaire.



Au cours de leur cheminement, ils s'ouvriront l'un à l'autre. Les confidences s'enchaînent, les discussions sur l'amour, l'amitié, la vie en général sont d'une grande poésie.



L'auteur nous entraîne, avec tendresse et une belle écriture, dans ce road-movie qui aurait dû m'enchanter.



Mais je ne sais pas trop pourquoi, j'ai senti quelques réserves quant à cette histoire.

Peut-être Louise est-elle un peu trop survoltée, le portrait de la vielle dame toujours jeune dans sa tête un peu forcé.

Je trouve aussi dommage que le thème de la porte laissée ouverte, qui m'a fasciné, ne soit qu'esquissé.

Le titre, si beau, ne m'a pas paru assez exploité non plus.



Je suis donc un peu restée un peu sur ma faim, même si cette histoire très poétique dans le fond reste agréable à lire.

Une enquête purement Belge !

A Bruxelles, où Magritte parle brusseleir. Nous y passons un moment avec Magritte, le grand peintre, qui a démarré sa carrière, avec sa femme et leur chien, le loulou de Poméranie, qui apparaît parfois pour nous amuser.



Notre grand peintre, encore peu connu, va rencontrer une jeune fille au joli parfum qui va lui tourner la tête. Il va rechercher son histoire, à l'aide de son ami policier Jefke, qui reste à la limite du légal, en partageant avec son ami, des informations parfois confidentielles qu'il utilise pour mener sa propre enquête.



Un roman policier décalé, qui nous mène dans les rues de Bruxelles, à un rythme soutenu et très gai.



Mon personnage préféré ? Jefke, policier au coeur tendre, qui aide son ami et avance avec lui dans l'enquête.



A recommander aux amateurs de policiers différents, décalés et de 2è degré pour passer un bon moment de lecture.


Lien : https://youtu.be/M765Zuk_f8o

Sur les trois tomes que j'ai lu jusqu'à présent, "Les fantômes de Bruges" est celui que j'ai le moins apprécié. J'ai eu du mal à me plonger dans cette troisième enquête. L'intrigue est longue à démarrer, se perd dans les descriptions de la ville de Bruges, les rivalités entre Magritte et son mécène. Bref, je n'ai pas retrouvé le suspense des deux précédentes enquêtes. Outre le manque de rythme, j'ai aussi trouvé que la galerie de personnages était un peu trop classique, stéréotypée. L'humour est cependant toujours bien présent, ce qui rend le texte agréable.

Premier livre que je lis de Nadine Monfils et j’ai adoré, j’ai passé un bon moment de lecture détente sans prise de tête.

On suit l’histoire déjantée d’une famille digne des Tuches, qui part en vacances et à qui il va arriver des tas de péripéties, avec quelques cadavres sur la route.

Le personnage de Mémé Cornemuse vaut le détour à lui tout seul.

Ce type de livre peut être clivant (on adore ou on déteste) car les péripéties de cette famille sont racontées dans un style vif, très cru mais plein d’humour.

Ce livre est une sorte de cocktail des Tuches avec du San Antonio, du Audiard, et un soupçon de Pulp fiction.

C’est aussi une ode déguisée à la famille et notamment aux relations parents/enfants.

Essayer ce livre pour vous faire votre propre opinion, mais personnellement j’ai très envie de poursuivre les aventures avec Mémé Cornemuse.

Après avoir emmené Georgette et René Magritte aux quatre coins de la Belgique dans les six premiers tomes, Nadine Montfils emmène le couple à Paris pour le vernissage d'une exposition des tableaux de Magritte.



Pendant que Georgette cours les boutiques, René se rend au Café de Flore pour y rencontrer André Breton. Il fait la connaissance de Chloé, une jolie jeune fille qui se promène avec une ombrelle surmontée d'un nid avec un poussin. Il l'invite au vernissage qui doit avoir lieu le soir même, mais Chloé a déjà un rendez-vous.



Le lendemain, René lit dans le journal que la jeune fille a été tuée à la Foire du Trône, lors d'un spectacle de magie. Si la police conclut un peu vite à un accident, le couple Magritte décide de rester à Paris quelques jours de plus pour mener l'enquête.

Quelle lecture !

si vous souhaitez lire un cosy mystery à l'anglaise, ce livre n'est peut-être pas pour vous. Nous sommes ici dans le Bruxelles des années 1950/60, celui du peintre René Magritte et de Jacques Brel. Ce roman est surréaliste comme son personnage principal, plein de fantaisie, un peu loufoque. Nadine Monfils construit son histoire dans l'univers de ce peintre qu'elle connaît bien.

Magritte et sa femme Georgette vont aider leur ami le policier Jefk à résoudre les meurtres de deux femme s dont les prénoms rappellent une chanson de Brel, car notre artiste a rêvé d'être détective privé comme les héros de son enfance.

J'aime beaucoup ce roman que ma bibliothécaire m'a conseillé. Les expressions belges et toutes les anecdotes sur la vie de René Magritte ont été une agréable découverte. J'ai passé un très bon moment avec cette lecture. Je suis impatiente de lire la suite.

Les auteurs anglais étant particulièrement forts dans le genre du cosy mystery, je me méfie toujours un peu de ceux écrits par des auteurs d'autres nationalités, mais sur ce coup-là, je dois avouer que Nadine Monfils a tapé dans le mille ! Comme l'ont dit bon nombre de lecteurs, elle possède un grain de folie particulièrement rafraîchissant. J'ai beaucoup aimé le fait qu'elle s'inspire du couple Magritte pour construire son univers. Cela apporte une indéniable originalité au roman. La galerie de personnages est truculente à souhait. le texte est bourré d'humour, ce qui permet de créer un contraste intéressant avec l'enquête policière qui est tout de même sombre. Certains dialogues, notamment entre le couple Magritte et leur femme de ménage, sont hilarants. L'enquête nous tient en haleine jusqu'au bout. J'avais à peine terminé le premier tome que j'avais déjà envie de lire le second !

Histoire et personnages totalement déjantés, des situations complètement loufoques, un humour potache et un tantinet vulgaire, on fait que cette lecture se veut distrayante sans être hilarante.

L'auteure ne fait pas dans la dentelle mais plutôt dans les coups de pelles....et cela vole dans tous les sens à un rythme effréné.

Avec mémé Cornemuse, aucune chance de passer par la case tricot-thé mais plus par celle orties et arsenic.

Il y a quand même des réflexions sur les fondations d'une famille, que chacun agis en fonction de ses intérêts et que tout le monde se sert des autres pour parvenir à ses fins.

Une triste réalité traitée d'une manière très désinvolte avec des destins qui se crée en fonction des situations.