Citations de Naoki Urasawa (543)
Ils m’ont beaucoup appris…où on trouvait les poubelles les mieux garnies en nourriture, ce genre de truc. J’avais pas idée de ce qu’on gâchait comme nourriture.
- Qu’est ce qui t’a pris de dire ça ?!
- Je me débrouillerai…
- Tu parles ! T’es le dernier des imbéciles, oui !
J’ai horreur de ce genre de trucs… où tu retrouves les vieux copains de classe. Ces trucs où on picole en se disant qu’on a pas changé… ! Où on se demande si on est marié, si on a des enfants… Ça me gonfle. […] Quand on se retrouve après un bout de temps, on est toujours déçu et on se dit qu’on aurait mieux fait de pas se revoir.
Je suis un imbécile qui pense que le travail c’est la vie.
p.246.
La civilisation des robots de Perse était une menace… C’est pour ça que j’ai provoqué la chute de Darius XIV… Qu’il s’agisse d’armes de destruction massive ou d’autre chose, peu importait… J’ai juste voulu que les États-Unis de Thracia soient la nation la plus puissante du monde…
p.182.
Même si le monde s’écroule, on restera ensemble !!
Postface Gorot Yamada
Cependant, l’année 70 qui aurait dû marquer le commencement d’un "avenir argenté" (expression de Toshio Okada, né en 1958) a connu l’Exposition universelle d’Osaka en même temps que la fin d’un rêve de bonheur, et les adolescents que nous étions alors ont dû faire face à une réalité dans laquelle science rimait avec pollution, héros avec célébrité, rock avec business, et révolution avec terrorisme. Nombre de mes camarades de classe sont passés du rêve à la réalité en devenant adultes ; les autres ont cherché à la fuir et sont devenus des otakus*.
"Otaku" est un terme japonais qui désigne une catégorie de personnes, souvent monomaniaques et introverties (otakus d’ordinateurs, de trains, de jouets, de cuisines, etc.)
p.183-4.
… J’aimerais l’aider en effaçant ses souvenirs… Je lui ai posé la question. "Voulez-vous que l’on efface une partie de votre mémoire ? " Et voici ce qu’elle m’a répondu… "Non je ne veux pas perdre les souvenirs que j’ai de lui"…
p.131-2.
- Venge-moi…
- Cette guerre sera bientôt finie !! La vengeance n’entraîne que la vengeance !! La haine, elle ne disparaîtra pas pour autant…
- Je le sais bien… Ma haine ne disparaîtra jamais.
p.62.
- Tu avais bien raison…aucune guerre n’est juste…
- Vous y avez perdu votre famille n’est-ce-pas ?
- Ma femme, mes enfants… La guerre m’a tout pris…
p.24.
Même si on l’efface avec le plus grand soin… la mémoire revient.
p.81-2.
- Adolf essaye de tuer Gesicht.
- "Tuer" une machine … ?! Drôle de façon de parler.
- Oui…
- Mais la "mort" de Gesicht serait embêtante pour nous. Gesicht représente l’aboutissement de notre activité… il serait très gênant qu’il soit tué pour des motifs personnels. Gesicht doit être tué… par l’opinion publique.
- Oui, vous avez entièrement raison.
- Tuer… Ce mot semble encore plus répugnant lorsqu’on l’emploie pour des hommes… Éliminez Adolf.
Freud, un médecin du XXème siècle, disait en substance que le rêve était l'expression de ce qui s'était passé dans la réalité, ce n'était pas qu'un caprice de l'imagination.
A force de vivre comme les hommes, nous n'avons pas encore compris quel était le plaisir de prendre le thé.
Personne ne souhaite vraiment mourir .
- Quelle ironie. Le seul à pouvoir encore écrire des lettres à celui qui s'appelle "Wolf", c'est Johann.
Elle ne savait pas comment serait son voyage. Elle ne savait pas non plus ce qui l'attendait. Mais la jeune fille continuerait probablement son voyage avec courage et force. Elle se retourna maintes et maintes fois pour dire au revoir. Encore et encore. Puis elle disparut. A la recherche d'une fin heureuse.
Dans la vie, Tout le monde porte un masque.
"- Parlons de votre groupe... Comment s'appelle-t-il ?
- Comment s'appelle notre groupe ?
- Oui, son nom... Il en a bien un ?
- Pourquoi en aurait-il un ?
- C'est nécessaire pour être reconnu dans notre société.
- Je vois, Maître Ichihara... Pour vous, il est indispensable d'avoir un nom...
*Toc, toc !* [il tape sur la table avec une petite cuillère]
Il s'appelle comme ça."
Naoki Urasawa, 20th Century Boys, tome 2, chapitre 1
Parler de quatre grandes civilisations est un mensonge éhonté. C'était pardonnable il y a 100 ans, lorsqu'il n'y avait pas encore de moyens scientifiques pour faire des recherches... Aujourd'hui, nous savons qu'à cette époque, il y avait au moins vingt civilisations différentes.
C'est une théorie admise de nos jours par l'archéologie.