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Critiques de Naomi Novik (844)
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Déracinée

Le Dragon, grand mage, protège les villages des alentours de la ménace venant de la forêt, mais sa protection à un prix : une jeune femme doit vivre avec lui pendant 10ans. Agniezka fait partie de la sélection de cette année, mais elle est persuadée de ne pas être choisi face à sa meilleure amie qui a toutes les qualités apparemment demandées. Mais la menace rôde et se renforce, il va falloir réagir vite...



Gros coup de coeur pour ce roman que j'ai dévoré ! 💚💚

L'héroïne qui de première abord est certes un peu cliché en étant la jeune femme maladroite, qui se débrouille et traine dans la forêt, est finalement assez cool et ses réactions plutôt sympa.

La magie est omniprésente dans le roman, ce qui fait mon bonheur : potions, formules magiques, grimoires, l'ensemble des éléments clés sont présents juste comme il faut ! J'ai adoré la construction du lore et l'ambiance générale de l'histoire, on visualise très bien les décors et les différentes aventures que traverse Agniezka.

Un des éléments que j'ai beaucoup apprécié aussi c'est que la romance est en fond, mais n'est pas principal dans l'aventure et les quêtes au cours de l'histoire. Ça devient un aspect sympa pour l'histoire sans prendre le pas sur l'action ce qui fluidifie beaucoup la lecture et donne le côté pageturner du roman !

Je vais me plonger avec plaisir dans d'autres romans de l'auteur ! 📚

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Éducation meurtrière

Je sors de la lecture de ce premier tome convaincu.



Pourtant, il ne s'agit pas de ma première lecture de Naomi Novik. En effet, LA FILEUSE D'ARGENT m'avait laissé de glace...



Ici, rien de tout cela.



Dans cet univers, les enfants magiciens sont placés dans une école aux rouages bien spécifiques, afin d'éviter d'être dévorer par des monstres.



Ici, il est question d'intelligence, de stratégie de survie et de magie.



L'histoire est très bien conçue, l'héroïne principale n'a rien à envier à Hermione Granger.



Bref, j'ai hâte de lire le tome 2.
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Téméraire, tome 2 : Le trône de jade

C'est avec beaucoup de plaisir et en train d'entreprendre un périple en train plutôt longuet que j'ai découvert ce tome 2 qui raconte lui-même le périple de Laurence et Téméraire de la Grande-Bretagne jusqu'en Chine.



Sans rentrer trop dans les détails puisqu'il s'agit d'un tome 2, on retrouve cette fantasy historique à l'époque des guerres napoléoniennes. Un détail change cependant : l'existence des dragons, des créatures qui, en Europe, représente un atout majeur pour la guerre.



Ici la diplomatie est de mise, la Chine voulant récupérer Téméraire. On suit donc nos deux amis avec leur équipage dans une traversée maritime aux côtés d'une délégation chinoise et dans les terres de l'Empereur. J'ai apprécié autant le voyage que l'arrivée en Chine. L'auteur s'est réapproprié cette époque tout en insistant énormément sur les relations diplomatiques entre ces deux endroits du monde. Intrigues sont au coeur du récit pour mon plus grand délice.



On retrouve surtout nos deux protagonistes et leur lien d'amitié que beaucoup veulent entamer, chacun à sa manière. L'occasion pour nous de constater la solidité de ce lien que je trouve, pour ma part très bien réussi. D'autant que nos deux protagonistes ont une personnalité réellement différente. Laurence est un soldat avant tout. Il est loyal à son pays, à ses valeurs, à son honneur et aux membres de son équipage. Une intégrité qui lui dicte beaucoup de ses décisions tout en étant assez ouvert d'esprit pour voir les défauts et travers de son gouvernement, pour accepter d'évoluer même si c'est en contradiction avec son temps. Quant à Téméraire, il est intelligent, drôle mais surtout très "humaniste" si je puis dire dans sa manière de voir les choses. Loin d'un carcan éducatif du XIXe s, il a un esprit novateur et révolutionnaire qui insuffle un côté "révolutionnaire" bienvenu.



Autant l'intrigue que les protagonistes m'ont séduite et je sais que je lirai le tome 3 très prochainement, étant réellement attachée à cette saga.
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Promotion funeste

La plume de Naomi Novik est envoûtante et elle vous entraîne dans son univers dark academia avec un facilité déconcertante !



Ce deuxième tome est tout aussi bien que le premier ! On continue à suivre El qui s'affirme et devient de plus en plus puissante, elle lead le game quoi.

Dans ce deuxième tome, il y a bien plus d'actions et comme on a les connaissances nécessaires (qui proviennent du tome 1) la lecture est bien plus fluide.

Et le retournement de situation... Pardon ?? j'ai du acheter le tome 3 sur liseuse pour avoir le fin mot de l'histoire (je fais ça tout le temps, je suis une gosse impatiente que voulez-vous )



Une romance slow-burn dans un univers qui mélange Hunger Games et Harry Potter.



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Déracinée

[Lecture abandonnée]



Le résumé et la couverture me disaient que j'allais aimer cette histoire. Les critiques pleines d'étoiles également.

Eh bien c'est un rendez-vous complètement raté !



Que cette lecture m'a semblé laborieuse !

Je n'ai pas accroché à la plume et les personnages m'ont laissée de marbre. Le Dragon qui est présenté comme le Mal en personne n'a rien d'inquiétant, rien de charismatique non plus.

L'intrigue qui s'annonçait prometteuse progresse extrêmement lentement. J'ai abandonné ma lecture à la moitié du livre avec l'impression que "rien" ne s'était passé. Je n'ai pas eu envie de continuer à tourner autant de pages que je venais d'en lire.
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Éducation meurtrière

Je dois l’avouer, quand j’ai commencé L’éducation meurtrière, je ne m’attendais pas vraiment à ça.

Je m’attendais à un Poudlard vraiment pas gentil mais pas du tout à une école fourbe et sournoise (certainement pas à ce point !), pas du tout à une école pleine de démons que j’imagine visqueux et blancs parce qu’ils ne prennent jamais le soleil. J’étais bien loin de l’ambiance Dark Academia que je pensais trouver 😅

J’ai aussi été surprise par le ton désinvolte et insolent d’El parce que j’étais préparée à quelque chose de froid et de sombre.

Et c’est sans parler de El elle-même ! Elle est cynique, elle est acariâtre, elle veut faire croire que c’est une grosse dure (et elle l’est !) mais elle a surtout un bon fond. Elle cache sa gentillesse et son côté attentionné parce que… parce qu’elle pourrait se faire des amis et que ça l’a fait flipper ?

J’ai adoré ce huis clos que j’ai trouvé surprenant à bien des égards. Bien que le lore soit relativement simple, il fonctionne bien, les infos sont données au bon moment et répétée quand cela est nécessaire.

J’ai beaucoup apprécié la plume vive, parfois bizarrement enjouée quand il s’agissait de décrire des scènes un peu gores, mais le plus souvent sarcastique de l’autrice et c’est avec plaisir que je retournerais à la Scholomance (autant qu’on peut avoir plaisir à se retrouver dans l’antichambre de l’enfer) avec El !
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Éducation meurtrière

Ce roman ne ressemble en rien aux histoires habituelles de magie.

Cette fois, les élèves veulent venir dans cette école pour ce protéger des monstres du monde extérieur et chacun a plus ou moins de mana pour pouvoir se défaire de ceux qui parviennent jusqu'à eux, au sein de la Scholomance, une école sans professeurs.

Une histoire passionnante où l'héroïne cherche à se débrouiller par elle même et où bien des mystères restent encore à découvrir.
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Déracinée

Une chouette découverte (faite grâce à ma sœur), qui m'a permise de renouer un peu avec l'univers du fantastique !



Globalement, j'ai passé un bon moment de lecture



J'ai beaucoup aimé la mise en place de l'histoire, la présentation de l'univers et des personnages mais à un tournant de l'intrigue j'ai trouvé que le déroulement manquait parfois de cohérence et de liant (de fluidité ?)



Je suis quand même bien contente d'avoir pris le temps de lire cette œuvre =)
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Éducation meurtrière

On ne compte plus le nombre de romans présentés au public comme « le nouveau Harry Potter » et mettant en scène une école de magie plus ou moins inspirée du célèbre Poudlard dans laquelle vaquent de futur.es sorciers et sorcières. Or, force est de reconnaître que les romans en question peinent souvent à soutenir la comparaison avec l’oeuvre de Rowling. La Scholomance de Naomi Novik, elle, est nettement plus intéressante que ce que j’ai pu lire jusqu’à présent dans le même registre et, quand bien même la série s’adresse avant tout à un lectorat adolescent ou jeune adulte, elle possède des atouts à même de séduire un lectorat plus âgé. Dans le premier tome de cette nouvelle série, l’autrice met en scène une jeune fille, Galadriel, dont on découvre le quotidien au sein d’une institution de magie baptisée « Scholomance ». Une école d’un genre un peu particulier, et ce pour plusieurs raisons. D’abord, les cours n’y sont pas assurés par des professeurs. Ensuite, le bâtiment flotte dans une sorte de néant rendant toute entrée et sortie impossible avant la fin du cursus scolaire des élèves, soit la classe de terminale. Enfin, les élèves sont régulièrement victimes d’attaques de créatures monstrueuses qui pullulent dans tous les recoins de l’école, si bien que survivre à un repas au self ou à un passage aux toilettes nécessitent pour les étudiants de déployer des trésors d’ingéniosité. C’est dans ce climat pour le moins tendu que l’on fait donc la rencontre de Galadriel, présentement en classe de première, et qui possède très peu d’alliés au sein de l’établissement. Or, pour avoir une chance de survivre à l’épreuve finale de terminale prévue l’an prochain, il lui faut absolument intégrer une alliance composée d’autres élèves compétents qui pourront surveiller ses arrières. Sauf que la jeune fille possède peu d’atouts, à commencer par une origine sociale qui l’exclue de facto des groupes les plus puissants. Ou du moins était-ce le cas jusqu’à ce qu’elle croise la route d’Orion, un jeune garçon issu de la plus influente enclave new-yorkaise et qui s’est taillé une sacrée réputation au fil de sa scolarité en sauvant un nombre incalculable d’élèves de la mort. Parmi eux, notre héroïne, agacée d’être secourue comme une vulgaire demoiselle en détresse et peu désireuse de nouer une quelconque relation d’amitié avec le jeune homme qui semble pourtant lui accorder une attention particulière.



Le pitch est somme toute relativement classique puisqu’on retrouve le principe d’une bande d’ados coincés dans un milieu hostile auquel ils ne pourront échapper qu’en s’unissant. Le résultat est cela dit ici de très bonne facture, ce premier tome réservant de belles surprises, tant en ce qui concerne l’intrigue que les personnages, sans oublier le décor. La Scholomance est une école assez captivante à explorer, dont on se familiarise avec les règles et les spécificités au fur et à mesure des péripéties rencontrées par l’héroïne. Certains lieux possèdent d’ores et déjà une aura suffisante pour marquer le lecteur et renforcer ainsi l’immersion. C’est le cas par exemple de l’atelier, dans lequel se cachent toutes sortes de créatures plus vicieuses les unes que les autres, mais aussi du self, où il vaut mieux prêter une grande attention aux aliments qu’on ingurgite, ou encore de la bibliothèque, entité consciente capable de mettre des bâtons dans les roues des lecteurs en jouant avec les rayonnages pour garder enfouis ses ouvrages les plus précieux. Un décor ne pèse toutefois pas bien lourd sans des personnages convaincants pour l’occuper, or la galerie de portraits déployée ici par Naomi Novik se révèle plus que satisfaisante. Galadriel (qui préfère qu’on l’appelle El) est une héroïne attachante, débrouillarde et solitaire qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et qui se montre capable de faire preuve d’une grande maturité. Orion, lui, est un personnage plus difficile à cerner qui, de part son rôle dans l’intrigue, paraît dans un premier temps tout à fait s’inscrire dans le cliché du bellâtre talentueux entiché de la marginale de l’école. Or le profil du jeune homme n’a finalement pas grand-chose à voir avec ce stéréotype, l’autrice le faisant bien vite choir de son piédestal en le dépeignant, certes, comme influent et puissant, mais surtout comme quelqu’un de maladroit, mettant mal à l’aise les membres de son groupe et faisant montre d’une naïveté absolument hallucinante. Naïveté qui irritera régulièrement l’héroïne au plus haut point et l’incitera à secouer régulièrement le jeune homme au cours de scènes d’une grande satisfaction pour le lecteur.



Les autres personnages sont à l’avenant, qu’il s’agisse d’élèves marginalisés ou de membres plus éminents de l’école, tentés désormais d’approcher la jeune fille en raison de sa proximité avec un étudiant appartenant à une prestigieuse famille. Et c’est d’ailleurs là que se situe l’une des plus grandes réussites du roman qui met l’accent sur les inégalités de classes entre les étudiants de la Scholomance. En effet, parmi les aspects de l’univers développés ici par l’autrice, le volet sociétal occupe une part non négligeable puisque, si l’école est censée en théorie récompenser les meilleurs des élèves, les statistiques démontrent de façon implacable que les enfants issus de familles lambda ont davantage tendance à servir de chair à canon que les rejetons des enclaves, clans très fermés regroupant les sorciers et sorcières les plus puissant.es. Cette inégalité se manifeste de façon très diverse, mais force est de constater que les étudiants issus des enclaves et ceux comme El ne vivent pas la même scolarité. Sans être poussée très loin, cette critique sous-jacente du système éducatif permettant de mettre en lumière des inégalités de classe camouflées sous le vernis de la méritocratie se révèle plutôt efficace et donne une profondeur supplémentaire au récit. Ce dernier s’attache également à décrire les spécificités de l’univers imaginé par Naomi Novik qui distille ici et là quelques informations sur la création de l’école et son fonctionnement, ou sur ce qui attend les étudiants victorieux une fois leur cursus terminé. Beaucoup d’aspects restent toutefois à éclaircir et devraient être davantage exploités dans les deux volumes à venir.



« Éducation meurtrière » est le premier tome de la série « Scholomance » écrit par Naomi Novik qui met en scène une école de magie d’un genre particulier dans laquelle les élèves se trouvent à la merci des monstres qui hantent ses murs. Le scénario est classique mais l’ambiance prenante, aussi bien grâce à l’immersion de qualité proposée par le décor qu’en raison de la personnalité de l’héroïne, une jeune fille au caractère bien trempé à laquelle on s’identifie sans mal. La dimension sociale du texte permet au roman de gagner en complexité et participe à rendre sa lecture appréciable aussi bien pour la jeunesse que pour les adultes. Le deuxième tome est déjà paru chez Pygmalion et sortira en poche en février : j’ai hâte !
Lien : https://lebibliocosme.fr/202..
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Promotion funeste

J’ai dévoré ce bouquin ! J’avais déjà beaucoup apprécié le premier tome, et son héroïne, El, qui me fait beaucoup rire. Il y a énormément de second degré et c’était très divertissant tout en étant mordant. Dans le premier tome, j’avais été un peu déroutée par le style (sans que ça gâche mon plaisir de lecture ceci dit). Mais là, dans le second tome, j’ai trouvé la lecture bien plus fluide, et donc ça a été un sans faute ! Je ne pouvais plus lâcher le livre, c’était drôle, frais, prenant, et même étonnamment émouvant à certains moments (la fin notamment est vraiment très jolie tout en étant bourrée d’action : c’est très chouette !). Un lecture hyper agréable donc !



Par contre ce cliffhanger d’extrême fin, aaaaaah ! Il faut que je lise la suite !!!!
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Éducation meurtrière

Je ne sais pas trop quoi penser de ma lecture. J'ai failli arrêter au premier chapitre trop long et surtout on n'y comprend rien à toutes ces réflexions sur une école, pas un seul dialogue. J'ai eu beaucoup de mal à comprendre les différents types de magie, les différents personnages.

La suite je l'ai lu très rapidement en m'intéressant enfin au personnage de Galadriel.



Nous suivons Galadriel dans ses cours à la Scholomance, école pour sorciers ou la remise des diplômes est une bataille sanglante et très peu d'élèves en sortent vivants. Galadriel n'est pas très populaire et n’a pas d'amis donc peu de chance de survivre jusqu'à ce qu’orion la sauve d’un monstre. Celle ci hésite à le tuer pour le remercier mais finalement ils vont trouver un terrain d’entente.



L’école en elle même est un personnage du livre, elle assez difficile à appréhender je trouve, mais les classes sans professeur sont intéressantes.

Les personnages de Galadriel et Orion une fois passé le début du livre sont également intéressants, bien décrits, fort caractère.

Par contre l’histoire n'est pour l'instant pas très originale.
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Déracinée

J'ai toujours un peu d'appréhension à débuter la lecture d'un livre constitué d'un seul tome, surtout quand il s'agit de fantasy. J'aime les univers bien travaillé, complexe. J'ai toujours la sensation que l'immersion est plus intense.

Et bien j'ai été bien plus qu'agréablement surprise pour ce récit !

J'ai adoré les personnages, leur caractère bien marqué, attendrissant et touchant.

Tout été suffisamment bien développé, l'amour superbement bien amené, sans trop en faire, tout en suggestion, sans que cela paraisse forcément le choix le plus évident.

L'aspect "conte" de l'histoire rajoutait évidemment quelque chose à la lecture. On se laissait surprendre à frissonner par moment, à vivre avec les émotions des personnages.

J'ai passé un super moment, une belle réussite pour moi !
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La Fileuse d'argent

Il n'y a pas de demi mesure pour ce livre, il est incroyable. Très bien écrit, reprenant la forme des contes, l'autrice crée ici un univers très complet. Difficile de se retenir de tourner les pages avec frénésie, et de contenir cet empressement qui nous guette. Les personnages féminins sont forts, le mal prend ici plusieurs visages et la complexité morale est parfaitement illustrée. Tout est réuni pour passer le plus parfait des moments. Le paysage de Russie comme décor est réellement un élément que j'apprécie particulièrement. Le mystère qui enrobe un environnement constitué de forêt et de neige marque un enchantement indéniable pour ma part. Ne pas s'y fier pourtant, nous restons dans une histoire sombre, racontée en plusieurs points de vue.

Pas d'inquiétude pourtant, tout est fluide, tout est compréhensible.

Il se place dans la liste de mes romans préférés !
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Éducation meurtrière

C'est décidé, Naomi Novik est une de mes autrices préférés. Son univers me correspond tellement ! C'est le troisième livre que je lis d'elle et je me retrouve à les dévorer à chaque fois. Je suis ultra enthousiaste à chacune de mes lectures.

Elle a une imagination qui résonne très fortement en moi.

Cette fois ci, pour mon plus grand bonheur, ce tome débute une saga.

Il parle d'école de magie, mais ici tout s'avère extrêmement dangereux. La tension est présente tout au long du livre et l'autrice réussi avec brio à nous maintenir en haleine.

Les premières plages nous plongent directement dans l'ambiance et on comprend rapidement la trame de l'histoire.

Les caractères des personnages de Naomi Novik sont toujours bien différents de ce que l'on peut voir d'habitude et c'est hyper appréciable. Ici, nous avons une héroïne antipathique au premier abord, avec un caractère bien trempé et un humour cynique à toute épreuve, qui m'a bien fait rire. L'antagoniste est tout aussi incroyable. Les actions s'enchaînent, je n'ai rien vu venir.

On suit donc l'histoire dans cette "école de magie" qui est plus une "école de survie", mais un moindre mal comparé au danger extérieur. Le système de magie est hyper bien trouvé. Alala, quel régal.

Sérieusement, sortez le deuxième tome en poche je vous en prie, c'est un véritable supplice...
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La Fileuse d'argent

Un livre découvert par hasard mais une superbe surprise. Ecriture poétique et très fluide, personnages féminins attachants et débrouillards, une ambiance peu commune de contes slaves en plein hiver.

Peu d'action mais on se laisse prendre par l'histoire, une vraie réussite!
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La Fileuse d'argent

J'ai "lu" ce roman dans sa version audio, et je pense sincèrement que cette histoire fait partie de celles qui sont sublimées par leur version audio. Premièrement parce que les différent·es narateur·ices sont incroyables (j'écoute tout ce que fait Marie Du Bled), mais aussi parce que l'histoire et la narration s'y prête. C'est à la fois un roman de fantasy de grande qualité, mais aussi un conte qui emprunte au registre du merveilleux, notamment dans les réactions et les actions des êtres surnaturels croisés dans le récit.



Un autre point fort du roman est bien sûr ses personnages, et notamment ses deux héroïnes. Car oui, au bout d'un moment, elles seront deux, avec des histoires mêlées et tout aussi passionnantes et haletantes. Je voulais absolument connaître la suite, j'ai aimé leur caractère et leur combativité, même face aux situation les plus désespérées.

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Éducation meurtrière

Si le résumé vous fait penser à Harry Potter, la ressemblance s’arrête là.





La Scholomance est une école pour jeunes ados aux pouvoirs fantastiques quel qu’ils soient. Construite dans un premier temps pour les protéger des créatures malveillantes qui ne s’en prenaient à eux, tout en les éduquant à la magie et Cie, le lieu est très vite devenu un no man’s land où la survie et les alliances sont de rigueur.





L’univers de Naomi Novik est incroyablement bien ficelé. Le départ a été compliqué mais au fil des chapitres tous les éléments s’emboîtent vers un final aussi inattendu que balèse. Galadriel est un ovni à elle toute seule. S’isoler est la meilleure technique pour camoufler ses talents. Pourtant elle a besoin d’alliées pour aviser sa future sortie de l’école. Insociale, têtué, grande gueule, Galadriel sait maîtriser à la perfection ses dons et ne se laisse pas submerger par sa colère. Sa fougue la met souvent dans des situations rocambolesques mais elle peut compter sur son ange gardien qui a bien décidé de ne plus se séparer d’elle. Embarqués dans une folle course poursuite contre les créatures malfaisantes qui menacent d’engloutir toutes vies, ce duo improbable va défier tous les pronostics.





Entre rebondissements, manipulations, méfiances et danger, ce premier tome est une sacrée épopée. L’ambiance est étrange et lourde. La confiance est une denrée rare et précieuse. Si dans un premier temps j’ai peiné à avancer dans ma lecture (de très longs chapitres), à partir du moment où j’ai lâcher prise et où j’ai arrêté d’essayer de comprendre quoique ce soit, je me suis amusée et j’ai dévoré les pages.





Ce roman est finalement singulier. Cette originalité m’a terriblement séduite.
Lien : https://misschocolatinebouqu..
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Éducation meurtrière

On commence fort dans ce roman, dès les premières lignes très brutales et d'un langage un peu trop courant.

On sent tout de suite que l'écriture n'est pas encore pleinement mature, et on perçoit aussi très nettement le passé de l'autrice dans le jeu vidéo.



De par sa conception de l'environnement, un monde très fini en terme d'espace, régit par des règles très précises, ainsi que par la trame des ennemis , une sorte de 'level up' des personnages à chaque victoire, allant même jusqu'à retrouver le concept de boss final! On est clairement dans un milieu conçu comme un jeu vidéo!

Et c'est loin d'être déplaisant à lire !



Le roman n'étant qu'un premier tome, on a quand même droit à un cliffhanger à la fin ,n'oublions pas les bonnes habitudes !



La lecture est fluide, la trame bien ficelée, la fragilité des personnages ainsi que leur alchimie et leur antagonisme ( on a un héro et un anti-héro travaillant ensembles) sont assez intéressants. Même si on manque d'un véritable méchant identifié ( à moins qu'on ne considère l'école comme telle), l'objectif final , tout du moins de ce tome, est clairement identifié.



Si à la lecture du résumé on pourrait s'attendre à une sorte de mélange entre Harry Potter et les Hunger Games, on se rend vite compte qu'il n'en est rien et que l'histoire a sa propre originalité, sa propre essence.

Et même si l’œuvre n'est pas totalement aboutie, elle est pour le moins originale, fluide, et se lit vite, se naviguant presque comme un jeu video à l'ancienne.

Je lirais la suite avec plaisir, et en espérant qu'elle confirme le talent de l'autrice et en montre une évolution.
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Déracinée

Franchement, je ne saurais même plus dire exactement ce qui m'a fait devenir une fan incontestée de Déracinée. TOUT est parfait, en fait. On a tous les ingrédients mélangés à la juste dose : une intrigue complexe, riche, pleine de rebondissements qui tient en haleine jusqu'à la dernière ligne, tout en se tenant parfaitement ; des personnages attachants, avec du relief et une relation qui se tisse lentement (et mon Dieu, mais cette fin juste parfaite), qu'on aime ou non la romance, ce n'est ni trop ni trop peu ; un univers très bien construit qui s'inspire légèrement du folklore slave - original - et qui offre au passage des réflexions sur l'écologie ; de la magie intéressante ; une pointe d'humour tout en étant servi par une plume fluide et poétique... Que demander d'autre ? Rien, si ce n'est d'aller le lire maintenant.



Naomi Novik, je veux un autographe.



Je n'ai rien d'autre à ajouter, surtout que j'ai pu lire La Fileuse d'argent à sa sortie en poche et qui est tout aussi bien, mais peut-être moins accessible, les thèmes étant plus subtils (les dettes et ce que nous pensons devoir aux autres), l'univers plus contemplatif d'une certaine manière (un pays en train de geler lentement mais sûrement), avec toujours cette ambiance slave.



Alors que Déracinée est parfait aussi bien pour les fans de fantasy adulte que pour celles et ceux qui voudraient découvrir le genre, ce qui n'est pas une mince affaire finalement. Une fois qu'on est happé par l'écriture de Naomi Novik, je ne donne pas cher de l'envie de lire ses autres romans ! 😉
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Éducation meurtrière

J'avais lu des critiques comme quoi c'était une sorte d'Harry Potter mais plus sombre, et j'avoue ne pas voir le rapport entre les deux. A part une école de magie, il n'y a pas vraiment de point commun (et dans ce cas, beaucoup de romans ressemblent à Harry Potter). Pour le côté plus sombre, oui et non !



Oui, car les élèves sont seuls, isolés, dans une école séparée du reste du monde et on comprend très rapidement que l'inattention mène à la mort pure et simple. Pas de professeurs, une école avec une conscience qui ne semble pas toujours vouloir la survie des élèves, tout n'est qu'alliance et survie et on pressent également qu'il y a quelque chose d'autre derrière, une volonté cachée à cette étonnante école.



Non, car le ton n'est pas gothique ou morbide, il y a même une pointe d'humour et on est loin des fantômes, des meurtres (enfin presque). Dans l'idée, ça se rapprocherait plus de l'ambiance Dark Academia version Atlas Six. En tout cas, personnellement, j'adore !



Tout est en nuance de gris, rien n'est simple et l'autrice reprend un thème qu'elle a déjà développé dans La Fileuse d'argent, celui de la dette et de ce que l'on doit aux autres.



Du côté du système magique, j'aime beaucoup et c'est original ! Il existe trois grands types de magie et chaque élève a une facilité ; celle de l'héroïne est la destruction de masse... Pas vraiment facile de peaufiner son talent dans ces conditions. J'ai beaucoup aimé aussi le rapport aux langues et aux évocations. (Parfois, j'ai l'impression que Naomi Novik écrit pour moi : je suis fascinée par deux langues en ce moment, le gallois et le sanskrit, et comme par hasard, ce sont deux des langues utilisées dans le roman... On avouera que ce ne sont pas les plus courantes !)



L'autrice signe comme d'habitude un roman haletant, plein d'aventure, de rebondissements, de secrets et de mystère, l'intrigue étant circonscrite ici à une année scolaire. Le prochain tome sera sur la dernière année et le troisième tome sur l'après-école, je suppose. J'ai été happée et j'ai dévoré, on a des monstres, des combats, un univers vraiment riche et original sur de nombreux points. Sans oublier le gentil cliffhanger de la dernière page, qui me donne juste envie d'acheter les deux autres tomes en anglais...



Enfin, on a aussi de l'émotion, sous plusieurs formes : la colère (beaucoup), l'amitié, fragile, entre coopération et confiance, un soupçon d'amour (comme dans Déracinée, c'est léger mais parfait). Peut-être certains reprocheront le caractère des personnages, comparé à ses autres romans, moins subtils mais Naomi Novik se lance ici dans une ambiance de lycée, ils sont à peine majeurs, donc ils ont des caractères d'adolescents finalement. Avec leur ambivalence, leur manière de passer d'un extrême à un autre, leurs doutes et leurs ambitions. J'ai vraiment apprécié Galadriel, une héroïne avec un très bon fond malgré sa colère et son affinité avec la destruction, intelligente et solitaire.
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