Natacha Henry

Lu dans le cadre du Prix Tangente des Lycéens, toujours gentiment encouragée par ma collègue de maths... je referme le roman avec un sentiment mitigé.

Certes, il est noté sur la 4ème de couverture "à partir de 13 ans", mais j'ai quand même trouvé le style un peu léger, notamment au niveau de la concordance des temps, qui gêne parfois la lecture je trouve.

Le ton se veut parfois un peu donneur de leçon, un peu moralisateur et par ailleurs il y a des passages très cul-cul-la-praline.

Certains pans de la vie de Marie Curie sont juste esquissés et d'autres omis (comme les problèmes de santé inhérents à son sujet d'étude !)

et hélas, l'histoire s'arrête avec la Première Guerre mondiale !

Néanmoins j'ai trouvé le lien sororal joliment traité, tout comme les conditions des réfugiés polonais en France. j'ai apprécié les notices biographiques finales qui pallient la question : "et après ???"

Bilan mitigé donc, tant pour la forme que le contenu, mais pas de regrets d'avoir pris le temps de cette lecture !

Une lecture très instructive. J’ignorais tout de Bronia Dluska, et je suis heureuse d’avoir pu apprendre des choses sur elle. Idem pour Marie Skodowska-Curie, je n’avais jamais eu la curiosité de me pencher sur sa biographie, mais mon erreur est réparée et j’en suis bien contente.

Marie Curie était déjà pour moi LA femme qui avait marqué l'histoire par ses découvertes scientifiques, mais maintenant que je sais ce qu'elle a vécu avant pour y arriver, je la trouve encore plus remarquable !

Un bel hommage au lien entre sœurs, romancé juste ce qu'il faut pour rendre la lecture agréable sans s'éloigner du côté biographique.

J'ai apprécié d' aller à la rencontre d'une femme volontaire, artiste peintre reconnue que je ne connaissais pas du tout.

Personnage à forte personnalité, talentueuse, qui a su affronter les difficultés d’être une femme au 19 ème siècle.

Biographie très chronologique, qui pour moi manque un peu d'émotion. L’atmosphère du siècle est bien décrite.

La couverture et le titre m'ont attirée ; le livre était mis en avant sur les étagères de la médiathèque. Il ne m'en a pas fallu plus pour emprunter ce roman.



Il s'agit plus d'un témoignage, certainement un peu romancé. En 1917, en Angleterre, deux cousines cherchent à égayer leur quotidien dans ce contexte difficile de guerre et prétendent avoir rencontrer des fées. L'histoire aurait pu faire sourire et être vite oubliée mais elle a pris un tournant inattendu, allant jusqu'à intéresser le célèvre écrivain Arthur Conan Doyle ainsi que de nombreux "experts" de l'époque.



Ce livre est facile et rapide à lire, plutôt plaisant mais sans plus. Pas de grande révélation sur le monde fantastique des fées et autres gnomes quoique...la fin de l'histoire est inattendue. Lisez le livre et vous verrez ;-)

L’affaire du cheval qui savait compter raconte l’histoire de Charlotte une jeune fille qui travaille à Berlin dans l’épicerie de sa mère. Dans la ville, un homme fait des représentations impressionnantes avec Hans son cheval qui sait compter et répondre aux questions avec brio. La jeune fille est intriguée par ce cheval et, comme les habitants et les scientifiques, elle veut savoir si celui-ci est un génie ou si tout ça n’est qu’une grande supercherie.



J’ai dévoré ce court roman alors que je ne suis ni fan d’historique ni de chevaux à la base. Le résumé m’a attirée et j’ai bien fait de sortir de ma zone de confort !

Il se lit facilement, l’écriture est très fluide et agréable, les chapitres courts. Le livre n’est pas long, moins de 200 pages, mais il n’aurait pas fallu plus de pages à cette histoire, il y a juste ce qu’il faut.



Les thèmes abordés m’ont plu, surtout le rapport aux animaux, la place de la femme dans la société dans ce début du XXème siècle mais aussi son rapport à la science, les femmes ne pouvant pas vraiment prendre part à des expériences ni faire de longues études même si les mentalités commençaient à changer.



Je me suis attachée à Charlotte qui aimerait avoir un autre destin, forcée de travailler comme livreuse dans le commerce de sa mère, j’ai aimé ses réactions et ses décisions. Les personnages secondaires m’ont convaincue également, notamment Bona, la bibliothécaire, et même ceux qui ne sont pas forcément sympathiques car ils amenaient des réflexions intéressantes.



J’ai apprécié la fin, l’autrice a évité certaines facilités. Même si l’histoire est beaucoup basée sur des faits, cela reste une fiction.

Mais attention, ce n’est pas un livre rempli d’actions, il ne se passe pas grand-chose, il faut s’y attendre en commençant ce roman mais j’ai malgré tout été embarquée, je voulais savoir le fin mot de l’histoire.



L’histoire se déroule à Berlin en 1904. Il y a de nombreux livres se passant en Allemagne surtout pendant les guerres, mais ici j’ai justement aimé découvrir Berlin à cette époque d’avant-guerre.

Le dossier à la fin du roman permet d’en savoir plus sur les faits réels qui l’ont inspiré ainsi que les personnages qui ont réellement existé ou non.



L’affaire du cheval qui savait compter reste un court livre jeunesse mais qui pourra séduire sans problème les plus grands. Une belle surprise !



#Laffaireduchevalquisavaitcompter #NetGalleyFrance

Le livre Marie et Bronia le pacte des soeurs est écrit par Natacha henry. La maison d'édition est Albin Michel. Cette histoire se passe aux XIXe siècle. Elle parle de deux soeurs Marie et sa grande soeur Bronia qui sont deux filles très intelligentes et ambitieuses . La première a pour but de devenir chimiste et découvrir de nouveaux éléments, la seconde quand à elle, veut devenir médecin et aider les femmes dans le besoin . Malheureusement pour elles, elles vivent en Pologne qui est sous influence Russe et qui interdit aux femmes d'aller à l'école. J'aime bien ce livre car il y a une confiance et une aide entre ces deux soeurs que j'apprécie . De plus, l'auteur décrit de portrait de deux illustres femmes scientifiques, combattives et déterminées. Cette histoire romancée et bien documentée me permet de comprendre davantage le destin de ces belles personnes.



Shisui

Attirée par la superbe couverture, je me suis plongée avec délectation dans cette biographie romancée et passionnante de Marie-Rosalie Bonheur, dite Rosa Bonheur. Cette femme peintre, aussi audacieuse que talentueuse, a traversé le 19ème siècle, accompagnée de Nathalie Micas, son seul et unique amour. On suit son affirmation artistique et sa quête de liberté sur toute la seconde moitié du siècle dans le cercle très fermé et viril de la peinture. On se laisse emporter par l’écriture de Natacha Henry qui restitue à merveille le contexte historique, politique et culturel de cette époque. J’avais déjà été conquise par les autres titres de cette collection qui rend hommage à des personnalités exceptionnelles, et cette nouvelle publication est encore une belle réussite ! Un roman à lire, à offrir et à prêter sans hésitation.
Lien : https://cafenoiretpolarsgour..

J'ai beaucoup apprécié ce livre car il parle des droits des femmes. En revanche, je trouve qu'il faudrait ajouter peut-être quelques images dans le livre pour montrer les scènes. En lisant ce livre, j'ai trouvé qu'à certains moments, il y avait des scènes tristes. En conclusion, j'ai trouvé ce livre intéressant, je le conseille.

Fanny

Marie et Bronia sont deux sœurs. Elles vivent en Pologne à la fin du XIXe siècle. Toutes deux ont une passion pour les sciences mais l'occupation russe leur interdit l'accès à l'université. Ces deux jeunes femmes de caractère ne comptent pas abandonner. Elles veulent faire des études et vont établir un pacte…





Tout le monde connait Marie Curie et Bronia Dluska, mais connaissez-vous leur histoire ? Avec ce roman, on plonge dans Varsovie et la vie de l'époque. On découvre la famille Sklodowska dans laquelle grandissent les deux jeunes femmes. On comprend ainsi d'où leur vient cette passion pour les sciences. Les évènements qu'elles vécurent, justifient leur nécessité d'être fortes.



C'est un portrait croisé de la vie des deux femmes de leur enfance jusqu'en 1905. L'autrice fait ensuite une brève biographie jusqu'à leurs morts. On suit les différentes étapes qui vont leur permettre de grandir et de mener à bien ce pacte ; les sacrifices qu'elles vont devoir faire, leurs joies et leurs peines.



Ce livre est bien écrit et on ne s'ennuie pas un seul instant. Les propos sont bien documentés et très intéressant. Leurs vies ressemblent à une grande aventure, notamment avec leur départ de Varsovie pour Paris. Il y a un peu de "romance" avec la rencontre de leurs futurs époux. Mais le principal est ce lien fraternel entre ces deux sœurs et les avancées qu'elles ont pu apporter dans la science et le statut des femmes.



Le combat des deux femmes est passionnant et j'ai beaucoup aimé découvrir la vie de ces femmes. Il est à conseiller pour les ados (filles et garçons) à partir de 13 ans.

L’affaire des fées de Cottingley est un roman jeunesse inspiré de faits réels. Une histoire qui devrait plaire à des jeunes filles de 10-12 ans, surtout si elles aiment les fées.



Cottingley est un petit village dans le Yorkshire au Nord de l’Angleterre et l’histoire commence en 1917 pendant la 1ère guerre mondiale.



Le mensonge des fées est créé au départ par Frances et Elsie pour éviter qu’elles soient disputées par leurs mères car elles sont rentrées toutes sales.



Frances a une incroyable imagination pour décrire les fées et les lutins. Elle donne l’impression d’être elle-même convaincue de leur existence. Les 2 mères tombent dans le piège, car elles ont toujours cru aux fées et cette supercherie va faire le tout du pays et du monde ensuite.



Le roman fait 132 pages, il est écrit en gros caractère et il se lit très vite. Environ 3h pour un adulte. J’ai trouvé l’histoire très jolie et ces 2 cousines ont vraiment réussi un coup de maître. Des scientifiques sont même tombés dans le piège tellement les photos étaient parfaites. Une édition plus complète pour adulte ne m’aurait pas déplu.



A la fin du roman il y a un dossier avec les photos, la vie des 2 cousines, des correspondances et des extraits de journaux qui expliquent que ce canular a tout de même duré pendant encore des dizaines d’années après.

Ce roman a été pour moi un moment de lecture bien agréable.

Surprenante cette histoire ! Cela donne envie de se pencher sur ces faits que je ne connaissais pas.

Les photos qui illustrent l'ouvrage enrichissent le court roman. C'est tellement drôle de constater que des adultes ont cru à cette histoire et que les photos aient été validées par des experts ! Intéressant de faire constater cela par des enfants !

Le roman se passe dans la campagne anglaise lors de la Première guerre mondiale. L'autrice s'est inspirée d'un minuscule évènement privé ayant pris des proportions gigantesques au début du XXe siècle, une bêtise entre cousines qui finira dans la presse nationale.

C'est la plus grande cousine, Elsie, qui est la narratrice. Elle a 16 ans et voudrait devenir photographe, mais elle a dû interrompre son apprentissage pour tenir compagnie à sa petite cousine de 9 ans qui revient d'Afrique du Sud et dont le père est en France dans les tranchées. Ce baby-sitting forcé ne l'enchante pas, elle n'a pas envie de devoir rejouer à la poupée à son âge. Mais sa jeune cousine se montre plutôt dégourdie et aime la nature, aussi elles font une excursion près du ruisseau dont elles vont revenir les vêtements abîmés provoquant la colère des adultes. Pour se justifier elles inventent alors avoir vu des fées, mais elles sont vite dépassées par l'ampleur de leur mensonge car leurs mères y croient vraiment au contraire du père d'Elsie. Pour apporter la preuve de l'existence d'un petit monde fantastique elles vont emprunter l'appareil photo de celui-ci et truquer les photos au moment de les prendre pour faire croire à l'existence des fées et des gnomes. Mais l'histoire ne s'arrête pas là et leur mensonge continue de faire boule de neige...

C'est un roman qui peut permettre d'aborder le thème des fake news dont cette histoire est un peu l'ancêtre. Mais il peut surtout permettre de parler de la Première guerre mondiale par des voies un peu détournées, car elle n'est pas éludée, bien au contraire, il y a des descriptions de la vie au front, mais aussi de celle de ceux qui sont restés à l'arrière (inquiétudes, deuils, soldats revenus blessés, femmes qui travaillent à la place des hommes, etc.). Tout ceci est en toile de fond, mais néanmoins très présent. Il y a une tristesse ambiante au-delà de la légèreté des photos et c'est aussi pour ça que le monde paisible des fées fait rêver (même les adultes) car il permet d'échapper pour un temps à la morosité du quotidien et à l'horreur de la guerre. Ceci dit le roman se déroule sur une période assez longue, la deuxième partie se situant après la guerre.

La dernière partie est un dossier documentaire d'une quarantaine de pages à la fin de l'ouvrage. Malheureusement il y a une inversion d'informations sur la frise chronologique par rapport aux photos reproduites juste avant et des chiffres différents concernant la guerre entre le roman (p.90) et la partie documentaire (p.155). de même Frances avait à priori 10 ans au moment des faits au lieu des 9 ans mentionnés dans le roman. Ce n'est en soi pas très grave, mais j'ai trouvé que l'accumulation de ces petites erreurs était tout de même dommageable pour un roman qui veut coller à un fait historique et possède un dossier documentaire.

En jetant un regard sur la quatrième de couverture, certains grands lecteurs auront peut-être en tête la formidable encyclopédie " Les fées" de Brian Froud chez Albin Michel Jeunesse ( 1994).

Non seulement, nous en avions pour notre argent avec un catalogue fabuleux de créatures des bois diverses et variées, toutes curieuses, fascinantes ou inquiétantes- croquées sous la plume d'Alan Lee- , mais en plus à la fin du volume on nous offrait quelques vieux clichés noir et blanc truqués nous faisant douter qu'elles n'existaient pas.

Il était difficile de discerner les trucages mais de toutes manières, même si la magie ne dépassait l'enceinte du livre, nous avions envie d'y croire.

" L'affaire des Fées de Cottingley" reprendra un fait divers tiré de la vraie vie et se rapportant à ce sujet.

Bienvenue en Angleterre, en 1914.

L'escroquerie prendra racine au sein d'une complicité toute neuve entre cousine.

Frances, 9 ans, arrive d'Afrique du Sud et sa cousine Elsie, 16 ans, devra la distraire et lui faire oublier les tristes moments de l'instant qui mobilise tous les hommes valides dans le monde.

Nous sommes rapidement mis dans le bain avec l'écart d'âge entre les jeunes filles difficile à combler et la passion d'Elsie pour la photographie qui ne peut pas se développer à cause d'une enfant qu'on lui a mis entre les pattes.

C'est contre toute attente la photographie qui les réuniera et qui nous fournira un sujet de choix.

Non, nous ne nous éterniserons pas sur les affres de la guerre, il y aura plus excitant à raconter aux lecteurs ados pour cette occasion.

L'auteure Natacha Henry nous confie que la culture du village de Cottingley était très imprégné des légendes, ils croyaient tous à l'existence des farfadets et des fées, d'une vie invisible à nos yeux.

Même si nous n'y croyons pas, nous pouvons respecter la sincérité de cette foi si elle est personnelle et ne fait de mal à personne.

Nous aurons le droit de sourire.

Le canular du roman partait d'un bon sentiment et l'idée première était bel et bien de distraire l'esprit de Frances très orienté par le départ de son père et les probables pertes humaines sur le champ de bataille.

Quelle surprise pour les lecteurs en lisant et se rendant compte que l'idée vient en fait de Frances elle-même.

Nous laisserons le plaisir et le soin aux lecteurs ados de découvrir les circonstances qui l'obligeront à sortir l'énormité devant le cercle d'adultes familial et pourquoi Elsie suivra le mouvement pour abuser leurs adultes chéris.

La petite supercherie, qui les dépassera un peu par la suite, sera l'occasion de célébrer la propre " magie" de l'art photographique.

Cette science sera magique, avec ses composants, ses verres d'impression, ses fixateurs, ses exacts proportions et un peu de patience.

Notre chaudron se trouvera dans la chambre noir de développement.



Le canular photographique apportera un peu de légèreté durant cette dure période où l'on commencera à connaitre la pénurie et à manquer d'un peu de tout. Difficile décision que d'envoyer tous les hommes batailler puisqu' il ne vous restera plus grand monde pour maintenir l'économie, c'est ce qu'il faut comprendre, jeunes lecteurs.

Nous vous renvoyons rapidement pour ce point intéressant vers d'autres romans captivants qui répondront à vos questionnements et développeront cet exploit des hommes non-valides et des mères au foyer reprenant au pied levé les commerces et les activités laissés vaquants.

À voir par exemple "Suzie la rebelle, le tome1: les années guerre" de Sophie Marvaud chez l'éditeur Nouveau Monde.

L'auteure n'insistera pas là dessus mais cela transparait très clairement dans cette histoire.

Les âmes terrorisées s'accrocheront à un miracle, à une force plus grande qu'eux qui pourrait tout changer.

La plaisanterie sera t-elle bien accueillie à son dénouement.

N'est-ce pas un peu cruel que de jouer de la cruauté des gens?

C'est un peu ce qui occupera tout du long l'esprit d'Elsie, forcément plus mature que Frances.

Nous vous laisserons avec cette question lue dans un album pour enfants qui posera, selon nous, la condition du mensonge honteux, chers jeunes lecteurs: Mentir pour éviter de faire souffrir autrui et sans y prendre du plaisir fait-il du tort?

Déjà auteure d'une biographie sur les deux soeurs, Natacha Henry nous livre un portrait très réussi de celles-ci, cette fois à destination des ados. J'ai trouvé ce roman très touchant. Entre les drames qui touchèrent leur famille, l'occupation de la Pologne par les Russes et l'interdiction pour les filles de faire des études, on découvrira que le parcours de Marie et Bronia fut loin d'être facile ! Mais c'était sans compter sur l'obstination des deux soeurs et le soutien sans failles de leur père qui accepta de les laisser partir pour Paris.



Maintenant que, grâce à ce livre, je connais plus en détails l'enfance, l'adolescence et la vie de jeunes femmes de Marie et Bronia, les sacrifices et la solidarité incroyable dont elles ont fait preuve pour que chacune d'elle puisse étudier à la Sorbonne à tour de rôle, leur dévotion aux autres et leur engagement pour l'éducation de tous, je les admire encore plus !



Une très belle biographie que je recommande donc chaudement.
Lien : http://ocalypso.canalblog.co..

Je ne suis pas fan d'histoire au collège ( la matiere ) et quand une libraire m'a conseillé ce livre je ne l'ai pas vraiment senti.

Mais dès le premier chapitre j ai été entrainée ce livre est un vrai chef d' œuvre bouleversant mais captivant.

Je l ai lu quand j avais 10 ans et maintenant en 5 eme que je le relis c est toujours un vrai plaisir de découvrir la vie de Marie curie ainsi que sa sœur Bronia si soudées entre elles.

Je pleure toujours dans les moments de détresse que l on vit au côté de Marie.

Marie Curie est une femme très persévérante et qui n a peur de rien et c est ce que nous montre ce livre

On découvre des choses intéressantes sur sa vie sans avoir l impression d être dans un cours d'histoire.

Natacha henry a également écrit les sœurs savantes pour les plus grands



Je conseille fortement ce livre !!!!



"Marie et Bronia Dluska seraient elles entrées dans l histoire si elles n avaient pas été sœurs"

Je suis globalement satisfaite de ma lecture, et je pense que c'est un livre à placer entre toutes les mains - du moins celles des plus jeunes, en raison du style simple et fluide (le début est presque davantage un résumé qu'un récit) mais surtout des préjugés qu'il combat.



Pour autant, je ne suis pas totalement transportée par le roman Marie et Bronia. En effet, l'auteur met bien en avant le combat des deux sœurs, soutenue par leur père, pour accéder à des études qui ne leur sont pas possibles en Pologne : "Marie rêve de devenir chimiste, et Bronia, médecin", dixit la quatrième de couverture. C'est le fil conducteur du roman, parsemé d'incompréhensions des deux sœurs révoltées : pourquoi leur refuse-t-on d'étudier ce qui les passionne ? Pourquoi les filles seraient-elles inférieures ? Le modèle du père est exemplaire : il les encourage dans cette voie et n'en envisage pas d'autre pour ses filles. Pourtant, étudier n'est pas dénué de danger dans une Pologne sous domination russe...



Mais revenons au point qui me dérange. En effet, disais-je, cette promesse du livre est tenue, et ce jusqu'au bout ("Nous devons [...] enseigner à nos filles que rien n'est impossible" dit Pierre à Marie), mais il me semble que la science n'occupe pas encore la place qu'elle aurait dû occuper. Certes, le couple de Marie et de Pierre est, l'auteur et les personnages le soulignent, fondé sur leur égalité ; c'est ce qui leur permet de travailler ensemble en toute sérénité. C'est pourquoi le récit de leur histoire d'amour ne prend pas le dessus. Cependant, j'aurais apprécié que l'auteur s'épanche un peu plus sur les expériences de Marie, sur son travail, qui passe légèrement au second plan. Un peu de documentation supplémentaire n'aurait pas été de refus ...



Comme je viens de m'apercevoir que Marie est Bronia est une adaptation jeunesse des Soeurs savantes du même auteur, je pense que je complèterai sous peu ce manque !

Au delà de ce que nous connaissons déjà de Marie Curie, nous découvrons dans ce roman l'histoire d'une famille très proche et dont l'amour qu'ils ont l'un pour l'autre explose à nos yeux dans chaque ligne de ce livre.

Marie et Bronia ont l'amour de la famille, de leur pays. Je ne connaissais pas ce côté de Marie Curie. On découvre également, que c'est une famille qui aime les sciences, ils sont instruits et leur père encourage ses filles d'aller le plus loin qu'elles le peuvent dans leurs études. Mais en Pologne, dans les années 1880, les femmes n'ont pas le droit de faire des études. Alors Marie et Bronia font un pacte qui va leur permettre d'aller faire leurs études à Paris.

Ce roman raconte l'avant réussite professionnelle des 2 sœurs, ce qu'elles ont dû faire pour y parvenir et ce qu'elles ont abandonné. Une belle histoire d'amour de la famille, d'amour pour son pays et pour les sciences à lire rapidement.

Passionnant ! Coup de coeur absolu pour cette biographie romancée de Marie Curie !



On découvre la vie de cette femme au parcours incroyable entre la Pologne et la France, ses relations avec ses frères et sœurs, ses parents, ses doutes, ses choix et sa passion pour les sciences.

Lecture captivante, accessible et qui aborde très bien la question du droit des femmes, de l'éducation, de leur accès aux études.



Une vrai belle découverte qui permet d'apprendre l'histoire autrement et de rendre plus présente une des grandes figures de notre histoire.

Coup de cœur pour ce roman historique qui retrace la vie de Marie Curie et de sa sœur, Bronia Dluska !

Tout d'abord, je tiens à souligner la qualité d'écriture de Natacha Henry. Bien rédigé et finement documenté, ce roman m'a complètement séduite.

Dans une Pologne occupée par la Russie, on découvre l'enfance de Marie Curie au sein de sa famille, la mort de l'une de ses sœurs puis de sa mère, son parcours pour poursuivre ses études malgré l'interdiction du régime russe, ses années en tant que gouvernante dans une famille aisée.

Parallèlement, on suit le destin de sa sœur Bronia qui, après avoir fait un pacte avec Marie, se lance dans la grande aventure des études à la Sorbonne, alors que les femmes étaient très peu nombreuses à étudier à cette époque, et encore plus les étrangères.

Plus loin, on découvre leurs vies à toutes les deux, une fois que Marie a rejoint Bronia, leurs recherches scientifiques, leurs amours et leur attachement toujours profond à la Pologne.

Je me suis régalée de ce récit. J'ai appris beaucoup de choses sur le sujet et je le répète, j'ai été emballée par le style d'écriture de l'auteur. Je le conseille donc à tout le monde, y compris aux jeunes lecteurs de nos CDI.