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Critiques de Nathacha Appanah (1057)
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Tropique de la violence (BD)

Merci à Masse Critique Babelio et aux éditions Sarbacane de m’avoir offert de voyager, à nouveau, dans ce chef d’œuvre de la littérature française.

Cette adaptation, très réussie, à tout pour faire découvrir ce livre. Ceux qui se contenteront de la BD sauront ce que la littérature peut offrir de mieux, les autres iront vers le roman et découvriront une écriture en plongée dans cette violence que peu connaissent. Le reste du monde détournant le regard, ce qui ne fait pas disparaître les problèmes liés à la misère, à l’oubli, à l’indifférence…

Voici un extrait de ma chronique sur ce roman.

« Moïse fuit vers ceux qu'il a commencé à approcher, fasciner par l'autre lui. Celui qu'il aurait été sans Marie. Fascination répulsion.

« Ce mot-là, clandestin, ne m'avait pas laissé indifférent. Si Marie ne m'avait pas recueilli, c'est ce que j'aurais été, non ? »

Quelques mois d'errance et il tue Bruce, le chef, le roi de Gaza et se livre à la police.

L'auteur nous donne à entendre ces voix, qui nous raconte le quotidien de ce monde en marge, enlisé dans la drogue, les vols et autres exactions. Ceux qui connaissent bien le système politique, politiciens qui ne viennent qu'au moment des élections, une société pourrie jusqu'à la moelle, malgré quelques bons éléments qui luttent à leur façon, sans moyen et sans résultat.

« Je sais que je suis entré dans un autre monde, une autre dimension et que plus jamais je ne serai comme avant. »

Cette dernière phrase le lecteur peut se l'attribuer, car pour lui aussi il y aura un avant et un après ce livre.

L'auteur a le talent fou de construire sa narration en opposant la beauté de cet archipel dans toute la splendeur de ses floraisons, ses parfums multiples et la lèpre de cette profonde misère qui la ronge en profondeur et de façon irréversible.

Ces voix vous hanteront longtemps après avoir refermé ce livre. La littérature à son summum. »

Gaël Henri a su en faire un découpage semblable au roman et différent aussi, sa vision et c’est très bien ainsi.

Le regard se focalise, en premier sur les visages, pourtant je pense qu’il faut étudier attentivement les corps donnés aux protagonistes, ils parlent d’eux-mêmes.

D'emblée la beauté de l’île et sa misère sont en perpétuel miroir.

Transposer en images c’est donné à voir à un plus grand nombre, le 9ème art adaptant le 5ème a tout pour me plaire. C’est un partage, une aventure de la transmission.

Pari réussi pour Gaël Henry.

Une très belle adaptation de cette tragédie, des images qui interrogent et émeuvent.

©Chantal Lafon-Litteratum Amor 1er janvier 2020.

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Tropique de la violence (BD)

Malgré mes 118 livres lus en 2019, je n’arrive pas à lire tous les romans qui me tentent. Voilà pourquoi il m’arrive de me contenter des adaptations BD… qui sont bien souvent excellentes. Encore une fois, je n’ai pas lu le roman de Natacha Appanah et suis donc allée vers cette adaptation sans a-priori. J’ai aimé tout de suite l’objet livre, sa lourdeur, son odeur de publication neuve mais les dessins de Gaël Henry ont un peu refroidis mon enthousiasme de départ. Il croque effectivement les personnages avec un trait un peu flou qui n’est pas ce que je préfère en matière de dessin. Cependant, prise par l’histoire, l’ambiance, je l’ai assez vite oublié et je dois même dire qu’en refermant les pages de cet album j’ai pensé qu’il collait finalement extrêmement bien au texte et au sujet. Nous sommes à Mayotte. Une nuit d’orage, Marie, infirmière de 33 ans en mal d’enfant, travaille. Une embarcation pleine de comoriens en attente de soins vient de débarquer sur la plage de Bandrakoun et est rapatriée au CHR de Grande Terre. Parmi eux, une jeune fille avec son bébé. Il est atteint d’hétérochronie, c’est à dire que ses deux yeux ne sont pas de la même couleur. Cette étrangeté est considérée comme la marque du Djinn dans la région. La jeune fille s’enfuit donc, laissant le bébé aux bons soins de Marie qui adopte l’enfant et le prénomme Moïse. Tout se passe bien jusqu’à ce que Marie meurt accidentellement et que la violence de Mayotte rattrape cet enfant étrange, élevé comme un blanc, naïf et passionné. Comme je le dis plus haut, je n’ai pas été emballée par le dessin dans les premières pages, mais le charme du récit a très vite fait le reste. Gaël Henry donne simultanément la parole à chaque protagoniste de l’histoire, même le chien, et c’est ce rythme donné, sa manière de faire intervenir les fantômes des êtres récemment décédés, qui m’a séduite. Cet album est une manière intéressante de plonger dans l’histoire et l’univers de ce 101ème département français, rongé par la violence et le chômage, mais au décor de carte postale.
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Tropique de la violence (BD)

S'il y avait bien ici un exercice redoutable ; c'était celui de re transcrire par le dessin ce livre qui m'avait boulversé à sa sortie. C'est clairement une adaptation de très haut niveau. J'y ai retrouvé les personnages principaux de ce récit âpre à la base de ce romans original, un récit choral avec des traits, dialogues et retranscriptions de l'état d'esprit de chaque personnage clé.



Une histoire sombre, tragique dans un décor exotique mais sur une île où pauvreté, violence, différences ethniques, vieilles malédictions...Mayotte, notre dernier département d'Outre Mer en date. Les lueurs d'espoir sont des feux follets qui, le plus souvent sont éteints par la difficulté du quotidien, un taux de chômage record et une haine des profiteurs du système français de sécurité.



Les paysages, décors, bidonvilles et activités quotidiennes sont repris par un trait précis, des couleurs sur un récit qui mérite plus le noir et blanc. Ce récit choral de destins perdus est bien découpé pour que le lecteur s'en imprègne et en saisisse les nuances les plus infimes. 



Une BD, un roman graphique qui ne peut que complèter le roman original que l'on se doit de relire de temps à autre.
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Tropique de la violence (BD)

Là encore, nous avons un bel écrin pour une belle mise en forme mais le fond ne m’a pas séduit. Objectivement, la bd semble bien être réalisée mais le sujet ou plutôt les valeurs véhiculées ne m’ont pas touché.



Nous avons sur l’île de Mayotte une gentille infirmière en mal d’enfant qui recueille un bébé typé qu’une maman abandonne à cause d’un problème de couleur de yeux dépareillée. Il est vrai qu’au moindre défaut, on jette dans notre société. Mais là, ce sont des réfugiés d’îles voisines curieusement moins prospères d’où l’excuse économique.



Malheureusement, plus on est bon dans notre société, moins l’espérance de vie est grande. Elle laisse derrière elle un jeune adolescent de 15 ans qui va sombrer dans la violence à cause de mauvaises fréquentations. Il s’en suivra une véritable descente aux enfers sur fond de drogue et de bandes rivales. L'auteur semble insister sur le fait que toute cette violence qui se passe sur cette île ne semble pas inquiéter la République sachant que Mayotte est rattachée à la France pour des raisons économiques.



J’avoue ne pas avoir aimé, mis à part le début avec cette gentille femme qui a donné tout son amour. Quelque fois, le résultat ne semble pas être à la hauteur des attentes. C’est parfois comme cela sous les tropiques et ailleurs.
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Tropique de la violence (BD)

J'avais tellement apprécié Tropique de la violence, ce roman de Nathacha Appanah qui nous fait découvrir l'île de Mayotte, sa beauté mais surtout la situation intolérable dans laquelle vivent ceux qui viennent y trouver refuge, que, lorsque j'ai vu à ma médiathèque la BD éponyme de Gaël Henry, adaptée du roman, je n'ai pas hésité à l'emprunter !

Malheureusement, j'ai été assez déçue, déçue à la fois par l'histoire à mon goût, trop condensée et beaucoup moins explicite que dans le roman, et surtout par les dessins. Je n'ai pas su apprécier les dessins de Gaël Henry, à commencer par celui de la couverture représentant Moïse adolescent. Moïse est le bébé que Marie, cette infirmière de nuit, en mal d'enfant, a accueilli. C'est une jeune réfugiée des Comores arrivée au Centre hospitalier de Grande-Terre, atterrée, qui le lui remet en s'enfuyant aussitôt. Elle a seulement dit : « Lui bébé du djinn. Lui porter Malheur avec son oeil ». En fait, le bébé est atteint d'hétérochromie, c'est-à-dire d'une différence de couleur entre l'iris des deux yeux. C'est avec ce personnage que nous allons entrer dans un tourbillon de violence incroyable.

Si les dessins des personnages m'ont déplu, j'ai trouvé par contre les couleurs fort belles et l'idée de faire intervenir les fantômes des quatre personnages que sont Marie, Moïse, Bruce et Bosco, le chien apporte une touche de fantastique originale.

J'ai apprécié la carte de l'île de Mayotte placée en début d'ouvrage qui permet de mieux se situer sur ce département français aux plages et cocotiers de rêve mais rongé par la violence et le chômage.

Ce roman graphique, fidèle au livre de Nathacha Appanah, à la dimension politique forte, est un récit puissant et une véritable plongée dans l'enfer d'une jeunesse livrée à elle-même.


Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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Tropique de la violence (BD)

♫Regarde là, ma ville

Elle s'appelle Bidon

Bidon, Bidon, Bidonville

Me tailler d'ici, à quoi bon?

Pourquoi veux-tu que je me perde

Dans tes cités? À quoi ça sert?

Je verrais toujours de la merde

Même dans le bleu de la mer

Je dormirais sur des millions

Je reverrais toujours, toujours Bidon♫

- Claude Nougaro - 1966 -

---♪---♫---⚫🟢---♫---♪---

C'est en lisant qu'on garde son âme d'enfant

C'est Anjouan qu'on forme une Bande de truands

Ah tu verras tu verras

Mamoudzou RN 52% aux dernières élections

Ça va Barder là

Quand deux tes yeux vairons

La vie a Gaza

C'était pas du bidon....

"Je priais pour qu'un trou se forme à la place de la colline et engloutisse tout Gaza " page 90 ...

Non, non, ce ne sont pas des propos de Netanyahou Benyamine, mais une adapte à Sion de Natacha Appanah ...c'est pas tout Cosme mais plutôt Com-morts

Mayotte, département français

Autre lieu autre ambiance

Tropique de la Violence

Même dans cette Bande Décimée



A Guillaume Meurice :

♫On peut se croire égaux

Serre-moi la main, camarade

Je te dis "au revoir"

Je te dis "à bientôt"♫

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Une année lumière

Toute en douceur, la voix de Nathacha Appanah participe à réduire la fracture entre l’ici et l’ailleurs, nous et les autres. Elle nous touche.
Lien : https://next.liberation.fr/l..
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Une année lumière

Écrites pour le quotidien La croix, ces chroniques hebdomadaires évoquent souvent le passé mauricien de Nathacha Appanah, mais aussi le rôle de la fiction, son activité d'écrivaine, ses relations avec ses pairs. Il y est aussi beaucoup question de poésie, dont on la sent vraiment nourrie.

Par dessus tout, il s'y révèle une modestie et une sincérité qui font mouche et tranchent singulièrement avec le microcosme parisien de l'écriture.

Attention aux autres, à la nature, on savoure ces textes qui disent un monde lumineux malgré tout.



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Une année lumière

J'ai découvert Natacha Appanah avec "Tropique de la violence", et c'est avec plaisir que j'ai lu ce recueil de chroniques.

Des thèmes variés traités de façon courte, j'adore.

Des thèmes très personnels qui résonnent pourtant avec ma vie à moi.

Des attrape-émotions, des cloches à souvenirs, de la poésie, des livres...

A bientôt Natacha Appanah.
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Une année lumière

Chroniques parues dans La Croix en 2017 : des souvenirs personnels, son travail d'écriture, sa place d'écrivaine , de mère , de mauricienne dans notre société, ses réactions à l'actualité. On voit réagir et se questionner une femme à laquelle on s'identifie facilement.

Chroniques pertinentes, bien écrites, émouvantes parfois.

A découvrir.
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Une année lumière

Un livre intéressant.
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Une année lumière

Florilège des chroniques hebdomadaires parues dans le journal « La Croix » de janvier à novembre 2017, cette année lumière est un petit plaisir à ne pas bouder. On y fait d’abord (et surtout) connaissance avec l’autrice, qui se raconte en creux bien plus qu’elle ne l’aurait cru. Réagissant (forcément) à l’actualité, elle prend cependant le temps de fouiller les sujets qui la touchent, le langage, l’écriture, le métier d’écrire au sens large, entre autres. C’est vraiment intéressant, d’autant plus que Nathacha Appanah n’éprouve pas le besoin de se mettre en avant et a le souci du mot juste (jolie chronique sur la traduction).
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Une année lumière



Ensemble de chroniques rédigées par l’auteure pour le journal La Croix au cours de l’année 2017.

C’est passionnant ! Elle aborde les thèmes de l’identité et de la langue avec autant de brio que d’humilité. J’ai appris beaucoup de choses sur l’Île Maurice, notamment une partie de son Histoire. J’ai passé quelques moments délicieux avec une jeune femme qui s’interroge sur les mots et les émotions qu’ils procurent.

Vite, je vais à la découverte de ses romans

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Une année lumière

Ceci n’est pas un roman, mais un recueil de chroniques choisies, écrites durant un an pour le journal La Croix. J’étais déjà tombée sur quelques unes de ces chroniques il y a quelques mois, et ce sont d’ailleurs celles-ci qui m’ont amenée à lire un roman de l’auteur; « La noce d’Anna »



En relisant ma chronique d’alors, j’y retrouve l’extrait que je voulais mettre dans celle-ci, puisque j’évoquais déjà les chroniques du journal La Croix !



En 32 billets, Nathacha Appanah évoque son quotidien d’auteure, la création, l’écriture, mais aussi son enfance à l’île Maurice, le créole, le français, ses grands parents, sa fille, la maternité, la place de la femme, la rentrée littéraire, une « bibliothèque des sentiments », les migrants, la mondialisation, plus généralement, notre société.



Si toutes les chroniques ne m’ont pas touchée, il y en a eu plusieurs que j’ai dévorées, emportée par la grâce et la poésie de la plume de l’auteur, regrettant qu’elles soient, par définition, si courtes.



J’ai le sentiment, en lisant Nathacha Appanah, d’une sorte d’amie, qui me parle avec une grande douceur, quelque part au coin du feu, un verre de vin à la main. Une voix bienveillante, une raconteuse d’histoires, d’une grande sagesse et d’une infinie poésie. Un bien joli recueil, empli d’humanité, dans lequel je replongerai avec bonheur.
Lien : https://histoiresdenlire.wor..
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Une année lumière

L'auteure : Nathacha Appanah, née le 24 mai 1973 à Mahébourg, île Maurice, est une journaliste et romancière mauricienne qui vit en France. Ayant le créole mauricien comme langue maternelle, Nathacha Devi Pathareddy Appanah, dont la famille descend d' indiens immigrés à Maurice, écrit en français.

Elle travaille d'abord à l'île Maurice comme journaliste pour ''Le Mauricien'' et ''Week-End Scope''. Elle s'installe en 1998 en France, où elle poursuit sa carrière de journaliste dans la presse écrite et en radio. Ses articles sont publiés dans ''GEO Magazine'', ''Air France Magazine', ''Viva Magazine'' et elle fait des reportages pour la Radio suisse romande, Radio France internationale|RFI, et France Culture.

La dernière publication, ''Une année lumière,'' est un recueil de chroniques parues dans le journal ''La Croix" en 2017, qui portent à la fois sur son métier d'écrivain et sur ses origines mauriciennes.



Ce livre réunit les chroniques hebdomadaires que l'auteur a écrites en 2017 pour le journal La Croix. Elle y évoque son enfance à Mayotte, la vie sur l'île Maurice, la langue indienne de ses parents et ancêtres qu'elle parlait avec sa grand-mère. Elle y dénonce les méfaits de la mondialisation, le sort fait aux migrants, les questions répétées sur ses origines et les regards appuyés sur sa couleur de peau. Elle s'y inquiète de la montée des extrêmes et se souvient des 1500 juifs débarqués et emprisonnés à Maurice en 1940, presque tous morts en détention. Elle y parle aussi de son métier d'écrivain et de traductrice, des oubliés de la rentrée littéraire, de la place qu'occupent les livres dans sa vie....



"Où vont ces milliers de choses qui semblent nous occuper tout entier, dont on est persuadé qu'elles vont déterminer le reste de nos jours, et qui, soudain, disparaissent ? Où vont ces émotions qui nous gonflent le coeur colme des ballons ? Pourquoi inventons-nous des robots alors que nous devrions inventer des cloches à souvenirs, des attrape-émotions, des filets bien serrés pour préserver ces petits riens qui tressent une vie ? En attendant, je suppose, il nous reste les livres pour nous rappeler qui nous étions...."



En 32 billets, l'humour et l'étonnement, le grave comme le léger, Nathacha Appanah est toujours juste, sensible, et délicate. On y apprécie sa simplicité, son naturel et son observation de la vie qu'elle traverse.



J'aime beaucoup. Son style, et ses chroniques.







Nathacha Appanah - Une année lumière, Gallimard, Octobre 2018, 140 pages.
Lien : https://melieetleslivres.wor..
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Une année lumière

Souvent les chroniques journalistiques d’écrivains reconnus, une fois réunies et publiées en livre, perdent beaucoup de leur saveur. Liées au contexte politique, sociétal, du moment elles deviennent vite incompréhensibles (et un poil fastidieuses il faut bien l’avouer), sauf à réexpliquer en détail la situation dans laquelle elles s’inscrivaient.



Rien de tel dans ce recueil signé Nathacha Appanah. D’abord parce qu’elle situe le plus souvent ses chroniques pour le quotidien La Croix à hauteur d’homme. Par le biais de cet exercice, elle sera amenée à s’exposer bien davantage qu’elle ne l’avait pensé au départ. La fillette qu’elle était à l’Ile Maurice, la femme écrivaine qu’elle est devenue sont bien là, sans la moindre trace de « mise en scène » ou de pose.



Les sujets de ces chroniques sont assez divers mais personnels. J’y ai trouvé une grande sincérité et pourtant beaucoup de pudeur, ce beau mot devenu si étrange aujourd’hui, alors que justement tout le monde veut être en représentation permanente.



Cette chronique aura durée un an, tout au long de 2017. J’espère que Nathacha Appanah aura le temps d’y revenir un jour tant elle m’a paru douée pour cet exercice.

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Une année lumière

Recueil de textes courts publiés hebdomadairement dans le journal La Croix. Le fil rouge à mon sens reste l’écriture par elle-même, ce qu’elle apporte, qu’est ce que l’écriture, quel texte pour le lectorat etc… je qualifierai presque ce recueil d’essai tant l’auteure nous fait part de son vécu avec les mots , la difficulté de se faire reconnaître et de vivre de son écriture.

Elle se dévoile aussi grandement par son propre vécu avec son enfance, son île etc… c’est très intéressant. Elle nous offre sa vision du monde à sa façon, ça reste discret, timide mais juste.

J’ai beaucoup apprécié et je pense que je lirai cette auteure différemment maintenant.

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