Citations de Nathalie Brunal (119)
"Cette année, encore une fois, je ne serai pas là. Toutefois, ce Noël sera différent pour eux et il aura une nouvelle saveur. Je leur laisse l'espoir et c'est le plus merveilleux des cadeaux."
Plus les interdictions sont nombreuses, plus un ado a envie de les enfreindre. Si mes parents avaient été moins rigides, tout aurait pu être différent.
"Mon éternité servira à faire le bien autour de moi et à panser les plaies. En attendant, la vie est précieuse et chaque seconde sera savourée."
La vie est faite de petits riens. Mais il faut percevoir les signes qu'elle nous envoie pour saisir sa chance et ainsi trouver le bonheur.
"_STOP, jeune fille !
Je m'immobilise à quelques millimètres de Jack m'enivrant de l'effluve ambré qu'il dégage. Mes sens sont en éveil, mes joues s'enflamment et mon cœur s'emballe.
_Ce serait une solution...Pourtant ce n'est pas à cela que je pensais. Un baiser doit être partagé avec l'être aimé et non pas volé."
"Passer un moment avec ma mère n'a pas de pris. Je vais apprécier chaque minute où elle sera assise là et où je pourrai sentir son parfum et m'en imprégner."
Ce charbon extrait par des hommes qui risquaient leur vie servait à l'industrialisation qui profitait aux plus riches. Certains avaient du sang sur les mains sans même le savoir. Ou alors, ils feignaient de ne pas être au courant. A leur place, je n'aurais plus été capable me regarder dans un miroir.
"Je trouvais cela stupide de confier mon espoir à un pendentif, pourtant aujourd'hui avec ce que je suis devenue, je sais que cela aurait pu fonctionner. Le tout, c'est d'y croire et je n'ai sans doute pas cru suffisamment. J'ai certainement baissé les bras un peu trop vite..."
Je conduis prudemment et la voiture avance aussi vite qu'un escargot sous Prozac. ! Une façon de reculer l'échéance qui finira de toute façon par arriver.
Théo avait sacrifié sa jeunesse, sa vie de femme, de belles amitiés... pour des vergers ! Des tonnes de pommes qui ne l'avaient pas plongée dans un sommeil profond, mais qui lui avaient ravi ses plus belles années. Le prince charmant ne s'était jamais présenté sur le perron de la majestueuse demeure.
Lorsque Sawyer tendit le bras, Mya s'arrêta. Devant eux s'étendaient à perte de vue les vergers. Les arbres étaient alignés et elle n'aurait su dire combien il y en avait.
En quittant ma chambre, je laissais derrière moi mon statut de jeune fille gâtée, ma vie aisée et mon ingénuité. Tout me manquerait, cependant cette aventure m’aiderait à réfléchir aux priorités de ma vie. Avais-je vraiment besoin de me marier comme Mère le souhaitait tant ? Fallait-il vivre comme elle de réunions en ateliers, de broderie en leçons de piano et de salon de thé en dîner pour être heureuse ? Avoir des enfants permettait-il à une femme de se sentir accomplie ? Je n’étais pas sûre de vouloir vivre comme elle… toutefois n’était-ce pas ce que l’on attendait d’une jeune fille de bonne famille ?
À regret, je fermai la porte de ma chambre sur un monde que je ne reconnaîtrais plus à mon retour. J’en avais la certitude.
La vie est précieuse, profitez de chaque instant.
Il n’y a rien de pire qu’une ado qui boude. À ce jeu, elle est forte ! Elle peut faire la tête pendant des heures et ça ne présage jamais rien de bon pour la suite.
Remarquez, il y a moins de risques de tuer qui que ce soit avec ce genre de chaussures. Triste consolation… même si j’espère qu’elle ne reproduira pas mes actes et réfléchira avant de commettre l’irréparable.
Tu es jeune et pour toi, tout est soit blanc, soit noir, pourtant parfois il y a du gris.
- Que vous a appris votre mère ? reprit-elle, catastrophée par mon inaptitude.
Sans réfléchir, je répliquai :
- A sourire, a être jolie et à briller en société…
Il y a des choses qui ne s’expliquent pas.
Jack était reparti avec Georges, son chariot étant plus adapté que le cabriolet de James. Sa jambe avait besoin d’être allongée et après les efforts qu’il avait fourni, il était épuisé. Apolline voyagea en compagnie du Dr Smith qui lui semblait maussade. Elle comprenait que le pardon accordé peut-être un peu trop facilement brisait ses rêves. Il éprouvait pour elle des sentiments qui n’étaient pas réciproque, mais elle avait besoin de son amitié avant toute chose. Les premiers kilomètres se firent en silence, puis James, qui en avait assez de ruminer dans son coin, lui demanda :
- Êtes-vous certain d’avoir fait le bon choix ?
- James, ne vous inquiétez pas pour moi. J’ai écouté mon cœur qui ne peut me trahir.
Bon d'accord, vous pensez que j'exagère mais comme toute femme qui se
respecte, ma valise est faite d’ « On ne sait jamais ! ».