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Citations de Nickolas Butler (186)


Être parent, c'est aimer son enfant plus qu'il ne t'aimera jamais.
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- J’ai connu des lâches et des héros, dit-il. Les héros sont toujours gouvernés par le cœur ; les lâches par le cerveau. Ne l’oublie jamais. Les héros ne calculent pas, ne calibrent pas. Ils font le choix du bien.
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« Pour dire la vérité, Nelson, ces garçons ne deviendront pas tous des hommes décents, de bons êtres humains. Nous faisons de notre mieux, travaillons d’arrache-pied pour les guider et les instruire. Pourtant au final… Parmi les garçons ici présents, il y aura un assassin, un voleur de banque, certains seront coupables de fraude fiscale, d’autres tromperons leur femme. Je le regrette. Mais quand je t’entends souffler dans ce clairon, je n’entends pas que du vent. Ce que j’entends résonne loin dans le temps. C’est quelque chose de positif. Ne te laisse pas décourager, Nelson. »
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J'aimerais vous faire voir un lever de soleil du haut de ce silo, de notre gratte-ciel des prairies. J'aimerais vous montrer de quel vert le printemps est fait, de quel jaune les barbes de maïs se colorent quelques mois plus tard et le bleu des ombres matinales ; j'aimerais vous montrer le cours tortueux et lent des ruisseaux, les vallonnements à perte de vue, parsemés de fières granges rouges, de fermes blanches et de pâles chemins en gravier. Le soleil qui apparaît à l'est, énorme, d'un rose et orange incroyables. Dans les ravins et les vallées, le brouillard qui flotte comme de lentes rivières vaporeuses attendant de se consumer.
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« Mon garçon, j’ai quatre vingt-deux-ans. Si vous ne construisez pas mon garage bientôt, je serai peut-être plus là pour régler la facture, si vous voyez ce que je veux dire. Je ne rajeunis pas. Vraiment pas. »
De la porte d’entrée, il la regarda grignoter un toast, attablée. Il n’en croyait pas un mot. Cette femme les enterrait tous, elle survivrait peut-être même aux montagnes.
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- il me semble que je n’ai jamais très bien compris pourquoi les gens tombent amoureux, finit-il par dire. Et si je me fie à mon expérience, il est vain d’essayer de raisonner avec une personne amoureuse. Cela dit ( il mastique son petit pain) , l’amour n’appartient pas au domaine de la raison. L’amour est une émotion.
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Le monde possède une gamme presque infinie de mystères et un nombre encore plus infini de suppositions, d’escroqueries, de mensonges, de boniments avec, ici et là, quelques rares et précieuses réponses. 
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Je me demande maintenant si la raison pour laquelle mon père n'avait pas d'amis et évitait les fréquentations, c'était parce que être proche d'un autre homme, inviter un autre homme chez soi, revient à tenter le diable. Car pour ce qui est des relations entre hommes et femmes, de leur sexualité, peut-être qu'on ne peut faire confiance à personne, qu'on est tous des animaux.
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"La gauche, la droite, je me fiche de tout ça, c'est des foutaises. Tout ce que je demande, c'est d'être bienveillants. D'être honnêtes. De ne pas avoir les dents longues".
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Le vent avait entortillé les rideaux de dentelle à sa fenêtre ; ils n'étaient plus blancs, ils étaient du jaune taché des filtres de cigarette - la couleur du temps.
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On croit connaître quelqu'un, mais on ne « connaît » jamais personne.
(connaît en italique)
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– Je ne comprends pas la religion en tant qu’institution, expliqua enfin Lyle. Sois une bonne personne. Ne fais pas de mal à tes semblables. Ne triche pas. Ne sois pas cupide. Tout ça ne semble pas bien sorcier. J’ai pas besoin d’un manuel pour rester dans le droit chemin, nom de Dieu. Ni de tablettes de pierre gravées par la foudre. Ni de récompense au paradis. J’ai pas besoin d’un jour de la semaine consacré à tout ça. Tous les jours sont importants, tous, jusqu’au dernier. Plus on vieillit, plus c’est évident.
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Il grimace et s'approche d'elle, c'est comme s'il rampait.
Elle recule lentement sur le chemin. Elle doit se maîtriser pour ne pas s'enfuir en courant, mais après tout ils sont adultes et il n'a pas eu de geste déplacé, pour le moment. Juste la drague vulgaire habituelle que les femmes endurent toute leur vie, jusqu'au jour où, en vieillissant, leur corps devient tout simplement invisible.
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Laisse la porte ouverte dans une grande ville et tu réveilles à poil, sans un meuble. Laisse la porte ouverte ici et un coyote vient de demander l'aumône.
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Comment une distance aussi profonde peut-elle se creuser entre deux personnes qui vivent ensemble, dans l’intimité ? Deux personnes qui se sont aimées ? Cette disparition de la magie, de l’amour, de l’amitié, de la décence, de la complicité lui paraît inexplicable. Ce n’est pas la partenaire sexuelle qui lui manque. C’est la compagne. Une personne avec qui se promener, main dans la main, avec qui regarder la télévision. Avec qui être heureux en silence. Il se demande si elle ressent la même chose ou si cette fracture s’est seulement ouverte en lui.
(Les restes)
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Ils arrivaient dans le bleu noir de fin de nuit, quand la proximité des étoiles avec la montagne, la netteté de leur apparence, sont à couper le souffle et font entrevoir la vérité du grand tout : vous n’êtes qu’un simple grain de poussière vivant sur cette superbe bille d’agate bleu vert qui dévale dans l’espace intersidéral, tributaire d’innombrables lois invisibles. Et, dans cette infinité absolue d’obscurité et de néant, vous n’êtes vivants que l’ombre d’un instant fugace.
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"Le fléau des fleurs"... Elle a toujours pensé que les gens feraient mieux de consacrer leur argent à la préservation d'espèces ou d'espaces sauvages menacés, ou à des gens dans le besoin, plutôt qu'à l'achat de fleurs importées d'Amérique, d'Afrique ou d'Amérique du Sud. Quel gaspillage de carburant, de chaleur et de travail... Tout ça pour qu'elles encombrent les chambres funéraires ou les chambres d'hôpital, jusqu'à ce qu'elles se fanent et meurent, laissant un halo de pétales à balayer et à jeter à la poubelle.
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Un bar est parfois comme un cocon, ou un ventre, un endroit qu’on aimerait ne jamais devoir quitter. Il y a tout ce qu’il faut : bière fraîche, musique connue, pizza surgelée fine comme du papier-cigarette et, avec un peu de chance, des noix de cajou tièdes. Du base-ball ou du football à la télé. Des bocaux de viande séchée. Des pieds de porc en saumure. Si t’es un mec bien, que tu mets des chansons dans le jukebox et que tu te mêles de tes oignons, les gens prennent soin de toi, comme nulle part ailleurs. Possible que le patron offre sa tournée ou que la serveuse dise qu’elle aime tes goûts musicaux et te glisse un billet de cinq pour continuer à faire ronronner la machine.
Sven&Lily
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Et dans les jardins, les vêtements sur la corde à linge claquent dans la brise rafraîchissante qui annonce l'automne, saison élégante, saison d'écharpes et de vestes, de récoltes et de fenêtres ouvertes la nuit, meilleur saison pour dormir.
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Pour moi, c'est ça, l'Amérique : des pauvres gens qui jouent de la musique, partagent un repas et dansent, alors que leur vie entière a sombré dans le désespoir et dans une détresse telle qu'on ne penserait jamais qu'elle tolère la musique, la nourriture ou l'énergie de danser. On peut bien dire que je me trompe, que nous sommes un peuple puritain, évangélique et égoïste, mais je n'y crois pas. Je refuse d'y croire.
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