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Critiques de Nicolas Pegon (35)
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Hound Dog

La surprise ! Et quelle surprise ! Cette BD n'était pas dans mes BD que je voulais absolument lire. Je dois bien avouer que j'étais même passé à côté dans la liste que j'avais faite.

Et puis quand je suis allé dans ma boutique, j'ai vu cette BD en rayon avec l'inscription "nouveau".

Je me suis dis "tiens, je l'avais pas prévu celle-ci... voyons voir". La première chose qui m'a sauté aux yeux, c'est la patte graphique.



Ça ne se voit pas forcément en photo, mais ça dénote vraiment avec ce que l'on a l'habitude de voir. Les traits sont épais, le ratio couleur / noir est très présent. La fluidité entre les planches est excellente.

Et puis il y a au final cette histoire. Des personnages en marge de la société, du système ; ils ont mis le doigt là où il ne fallait pas et leur quotidien banal et insipide est complètement chamboulé.



Et puis il y a ce chien. Ce clébard. Ce clebs.

Il ressemble à rien ce clébard. Il arrive, comme ça, dans leur vie. Alors que les deux héros n'ont rien demandé. Ils n'en voulaient pas de ce clébard.



Comment s'en séparer ? Sans lui faire de mal, sans l'abandonner. Pourquoi il est là ce chien ? À qui il appartient ?



La réussite est totale, c'est un véritable coup de cœur !
Lien : https://www.labulle-lunelopo..
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Hound Dog

Le Français imagine une enquête par des personnages en perdition dans «Hound Dog».
Lien : https://www.tdg.ch/nicolas-p..
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Hound Dog

Une écriture assez sobre et elliptique, mais qui vise assez juste. On ne s'attache pas forcément aux deux héros, mais on peut être touché par cette ambiance ou l'on devine, quelque part, la lente musique d'Angelo Badalamenti qui nous hypnotise !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Hound Dog

Nicolas Pegon a choisi comme titre de sa BD, celui d’une chanson du King, Elvis Presley, à savoir Hound Dog de 1956. D’ailleurs l’album s’ouvre sur les paroles du magnifique refrain :

You ain't nothin' but a hound dog

Cryin' all the time

Well, you ain't never caught a rabbit

And you ain't no friend of mine

avec sa traduction :

T’es rien qu’un chien de chasse

Toujours à chialer

T’as jamais chopé de lapin

Et t’es pas mon pote.

Ce polar social va ainsi se dérouler avec l’apparition récurrente d’Elvis devenu pour le coup un dieu pour Alex, l’un des deux compères, ce dernier le voyant apparaître dans ses rêves et de belles planches lui sont consacrées. Une sorte de fil rouge qui se termine avec une question d’Elvis…

Si les premières pages paraissent n’avoir aucun lien entre elles, certains des éléments vont ensuite réapparaître au fil de la BD.

Tout démarre vraiment avec le réveil de César, un matin, avec auprès de son lit un chien venu de nulle part, un chien quelconque, pataud, pour qui il aura cette réflexion « Dire que ce truc descend du loup… ». Ce chômeur hypocondriaque vit en colocation avec un gars accro aux jeux vidéo qui, bien évidemment ne sait comment le chien est arrivé là, tout occupé qu’il est à cramer tout un village. César n’aura de cesse de retrouver le propriétaire du chien et c’est avec Alex, tout aussi paumé que lui qu’ils partent mener l’enquête dans cette petite ville américaine de Saint-Louis. Ils finissent par le trouver mais il est mort, dans des circonstances non élucidées. Voilà donc nos deux compères, qui jusque-là trompaient leur solitude en se retrouvant parfois autour d’une bière, chacun dans son monde bien à lui, prêts à jouer les détectives.

Accident, meurtre ou suicide ? La découverte de la vérité sera au-delà de toute supposition, mais le prix à payer pour cette résolution s’avère très lourd… trop lourd…

Mais plus que l’intrigue elle-même, c’est l’ambiance, glauque et sombre à souhait, la présence outre nos deux losers, de personnages tout aussi improbables et décalés, à la vie tout aussi terne et sans relief qui caractérisent ce roman graphique, portrait d’une Amérique désenchantée et assez désespérée.

Difficile cependant de ne pas s’attacher à ce personnage de César qu’on devine fragilisé, lorsqu’on le voit errer, pour des douleurs au bras, de généraliste en spécialistes, et vouloir coûte que coûte trouver quelqu’un pour s’occuper du chien, ne voulant en aucun cas l’abandonner. Il va ainsi en dernier recours se rendre à la SPA et l’accueil et les quelques pages consacrées à cette visite sont à la fois absolument hilarantes et effrayantes de vérité. En effet, l’association n’ayant plus de place, la très « sympathique » hôtesse d’accueil finira par conseiller à César « Vous pouvez toujours l’abandonner sur le bord de la route, c’est ce que les gens font en général »…

J’ai beaucoup aimé la maîtrise graphique de Nicolas Pegon dans la représentation des personnages, leurs traits de caractère soulignés par le noir, bien exprimés sur leurs visages. Quant aux couleurs ocre et brun alternant avec les gris et bleu, elles parviennent à merveille à peindre cette Amérique peu réjouissante que l’auteur a voulu rendre perceptible dans Hound Dog.

Je remercie sincèrement Lecteurs.com et les éditions Denoël Graphic pour cette belle découverte !


Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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Hound Dog

Hound Dog, c’est l’histoire étrange de César, un homme à la santé vacillante, se réveillant un matin un chien à côté de lui, alors qu'il n'a pas de chien, et dont la nouvelle mission sera, en toute logique, de retrouver le maître de celui-ci. Au fil de ses recherches, et de la découverte de l’entourage de notre homme, notamment d’Alexandre, qui l’accompagne de bout en bout, force est de constater que sa vie n’est qu’insignifiance, ennui. Alors, lorsque l’identité du propriétaire est faite et mène à de nouveaux mystères, les deux compères ne perdent pas de temps pour se lancer à l’aventure, enfin aventure toute relative dans ces États-Unis des marges géographiques et sociales.



Il y a une grande part de tragicomique et d’absurde, pas désagréables à suivre, dans cette histoire de losers à la Big Lebowski, avec un dénouement finalement inattendu, le tragique prenant davantage le pas sur le comique auquel l’on aurait pu s’attendre. Une grande part de cinématographie aussi, pas désagréable non plus, tant dans les plans choisis par Nicolas Pegon, que dans la manière d’instiller du suspense au fil des planches – et sûrement dans certaines références plus précises à côté desquelles je suis passée.



S’il n’était question que de l’aspect narratif, j’aurais grandement apprécié ma lecture. Mais j’ai été malheureusement moins réactive aux graphismes, que j’ai trouvé parfois trop sommaires, et vraiment trop rigides, pour m’en imprégner pleinement. L’histoire m’en a semblé perdre en force d’évocation, ce qui est cependant contrebalancé par des choix de couleurs permettant de donner un peu plus de dynamisme à ces graphismes un peu trop figés.



Je remercie les éditions Denoël Graphic et Babelio de m’avoir permis la découverte de ce roman graphique qui fut un très bon moment de lecture malgré mon manque d’adhésion aux graphismes de l’ensemble.
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Hound Dog

Une histoire dense, marquante, pétrie d’étrangeté et d’un humour (très) noir, dans la droite ligne des auteurs que ce trentenaire révère : Derf Backderf, Charles Burns et Mezzo. À suivre de près !
Lien : https://www.telerama.fr/livr..
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Hound Dog

Après une nuit bien arrosée, César en plein rêve de son dieu Elvis, se réveille interloqué, un chien bedonnant et flasque lui renifle les pieds.

A qui est le clébard, that is the question ?

" Quand on pense que ce truc descend du loup !"

Avec Alex, son pote de galère, ils vont mener leur petite enquête.

Ils ont comme point de départ, la certitude que ce clebs doit appartenir à un gros con...

A l'instar du Big Lebowsy des frères Coen, Hound dog de Nicolas Pegon

nous immerge dans une Amérique périurbaine avec deux losers magnifiques. Cette BD bien allumée swing comme Hound dog la chanson d'Elvis Presley et se lit comme un polar. Son scénario à la Twin Peaks et son graphisme m'ont bien emballé. Hound dog, ça a du chien, je recommande !

Je remercie Babelio, Masse critique et les édtions Denoël graphic pour la découverte.
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Hound Dog

Hypnotique, intriguant, mais surtout diablement efficace ce Hound Dog permet de découvrir le talent de Nicolas Pegon. Avec un tel univers et une telle aisance dans la narration, nul doute que cet artiste n'a pas fini de surprendre.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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Hound Dog

[Ca va spoiler chéri ! ]



Il y a quelque chose qui me gène avec ce Hound Dog. Je ne saurai dire si c'est cette "fin", ou si ce n'est tout simplement pas le niveau d'espérance croissant au fil de la lecture qui m'a fait croire en une sorte de "The Big Lebowski" sur papier.



Et oui, plus que Tarentino et ces indéniables références stylistiques, c'est plus du côté des Coen que je me suis senti. Ces "beautiful losers" dégagent forcément de la sympathie mais la dernier dont le protagoniste principal passe de vie à trépas laisse un goût amer (sans parler du destin du toutou).



Qu'une oeuvre déstabilise ne me pose pas de souci, qu'il n'y ai pas de happy end non plus... mais ici je suis dubitatif.



Je ne suis en tout cas pas sur de vouloir le relire un jour, même si j'ai passé un moment plutôt agréable.



A noter que la partie graphique quand à elle est maitrisée de bout en bout et on n'aurait pu trouver meilleur style pour ce type d'histoire.



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Hound Dog

Après Nicolas Dehghani et son « Ceux qui brûlent » sorti l’an passé, son camarade des Gobelins et cofondateur du collectif CRCR, Nicolas Pegon, s’attaque lui aussi au polar urbain dans un ouvrage a priori déroutant mais carrément jubilatoire paru ce printemps aux Éditions Denoël Graphic.



C’EST L’HISTOIRE D’UN MEC …



Les premières séquences s’enchaînent en apparence sans lien entre elles : on assiste ainsi au brainstorming d’une agence de pub pour le relooking d’une bouteille de whisky, à un show d’Elvis période las Vegas et au réveil du héros de l’histoire : César. Malgré son prénom impérial, celui est un laissé pour compte du rêve américain. Chômeur, dans la cinquantaine, célibataire, il vit en coloc avec un jeune accro aux jeux vidéo et à la réalité virtuelle. Ce dernier s’abrutit en « dézinguant » des viets, César lui ne peut que constater sa décrépitude physique : il perd ses cheveux, prend du bide et ressent des douleurs inexpliquées au bras qui l’empêchent de le bouger. Pour oublier, il s’étourdit de bières, d’antalgiques et de somnifères. Erre de médecin en médecin aussi. Bref, il existe mais ne vit pas.



MON CHIEN STUPIDE



Le grain de sable dans ce quotidien plutôt désespérant, va être l’arrivée imprévue d’un « hound dog » (chien de chasse) venu d’on ne sait où qui va suivre César comme son ombre. Il faut dire qu’ils sont plutôt bien assortis : le premier est quasi mutique, le second n’aboie presque pas et est tout aussi mal proportionné et bedonnant que son nouveau maître… Alexandre (tiens, tiens, un autre prénom prestigieux), le voisin, va se joindre à son ami pour essayer de retrouver le propriétaire du chien. Lui, il a des visions : Dieu lui parle et prend l’apparence du King. Et il a visiblement raté sa vocation ou regardé trop de séries policières car il s’improvise enquêteur pour le meilleur … mais surtout pour le pire !

C’est donc une histoire âpre et désenchantée à la John Fante. Les personnages sont souvent en plans rapprochés et cadrés en plongée. Comme écrasés. On ne voit quasiment jamais le ciel dans les vignettes. Le graphisme souligne à l’encan la désespérance ambiante : malgré les aplats de couleur, le noir domine ; les teintes sont crues et les traits taillés à la serpe à la manière d’un Brüno dans « Tyler Cross » ou « L’homme qui tua Chrys Kyle ». D’ailleurs, comme dans ce dernier ouvrage, la mythologie américaine est mise à mal : ici pas de glamour mais une description au scalpel des petites gens victimes de la malbouffe, de la pollution et de l’omniprésence de la société de consommation, des armes et de la publicité. On retrouve d’ailleurs des attributs iconiques américains (dinners, stations-services vintage, gratte-ciels, maisons en bois, forêts, panneaux publicitaires et même les couleurs du Mac do en couverture …) mais, à y bien y regarder, ces lieux jamais nommés sont universels et certains plans dans lesquels apparaissent des barres d’immeubles font penser aussi aux banlieues françaises … la déprime aussi est mondialisée !



DU COTE DES FRERES COEN



Pourtant, on rit beaucoup en lisant cet album. « Houndog », c’est, en effet, également le titre d’une des chansons les plus emblématiques et rythmées du rock des années 60 immortalisée par le King et sa sémillante chorégraphie. Le refrain est placé en citation inaugurale et on a ainsi dès l’exergue un « tube » au tempo joyeux qui nous trotte dans la tête. Ensuite parce que Pegon, rompu à l’animation, adopte un découpage varié, trépidant, surprenant parfois, et très cinématographique en jouant du gaufrier avec maestria.

Ensuite parce, dès que l’ambiance est un peu trop glauque, survient une scène plus légère - telles celles des rêves dans lesquels apparait Elvis- qui rappellent les séquences oniriques de « The Big Lebowski » ou celles du chien. Enfin, parce que l’auteur met en scène toute une galerie de personnages déjantés (mention spéciale à la voisine survivaliste bodybuildée !) qu’on croirait sortis de « Fargo ». Le duo principal donne lieu à de savoureux échanges comme, par exemple, lorsqu’après avoir entendu une énième version du rêve d’Alexandre dans lequel Elvis lui demande d’être un nouveau Noé, César demande à son ami « il t’a pas demandé de construire un bateau ? » et que ce dernier rétorque « Bah, si, mais bon j’ai déjà du mal avec une étagère Ikea … ». Enfin, l’on goûte aussi bien sûr à la résolution progressive de « l’énigme » qui permet de comprendre à postériori l’hétérogénéité des séquences inaugurales et invite d’emblée à une savoureuse relecture …



« Houndog » est donc une excellente surprise : un album totalement maîtrisé tant sur le fond que sur la forme, moins polar que drame social, jamais larmoyant, divertissant et plus profond qu’il n’y paraît par son jeu sur la sémiotique et les stéréotypes ! A consommer sans modération car à la différence du whisky « Pale Horse » il ne vous vaudra pas de gueule de bois mais une bonne dose de rire (jaune !)
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Hound Dog

L'histoire : Dans une Amérique désenchantée, à la fois intemporelle et anachronique, on cherchera à en savoir plus sur ce chien apparu mystérieusement dans l'appartement de César et Alexandre. Deux paumés itinérants.



Le scénario dans ses grandes lignes : La scène inaugurale s'ouvre sur une réunion de pubards, grands adeptes du brainstorming. Qui rime avec mindfucking, car c'est bien connu la publicité façonne tout à son image en se foutant ouvertement de vous. Un concept vieux comme le monde libre qui vaut son pesant de dollars. Une belle métaphore du pays où tout fout le camp entraînant l'humanité ou ce qu'il en reste à la dérive. Toute une civilisation décline et la fin des temps approche. le dieu Elvis esquisse quelques pas de danse et… Ouaf ! On embraie sur la vie de merde d'Alex et César. Puis focus sur ce fameux clébard venu d'on ne sait où et dont nos lascars n'auront de cesse de vouloir se débarrasser. Tout au long d'un road movie désabusé, absurde et rocambolesque, entre Pieds nickelés et chevaliers de l'Apocalypse, les comparses promènent leurs silhouettes donquichottesques – César est le grand échalas, Alex le petit gros –, l'animal scotché aux basques. Une bête dont personne ne veut, pas même la SPA ! On apprend aussi que l'ancien maître du chien se serait suicidé en mettant le feu à sa maison. Meurtre, suicide ou accident ? La quête se fait alors enquête pour découvrir la vérité.



L'atmosphère : le rythme redondant de ce récit crépusculaire et quelque peu lancinant comme un bon vieux blues donne l'impression de traverser un immense terrain vague où tout est dévasté. Noir c'est noir, on connaît la musique. Dans ces vignettes, tous les gens sont fatigués, éteints, lessivés, à bout de souffle. Et le paysage déprimant à souhait est à l'avenant. Dans pareil climat de déréliction, César traîne misérablement sa carcasse. Aux prises avec une médecine aussi présomptueuse qu'impuissante. Une situation qui trouve une terrible résonance avec… enfin vous savez quoi…



L'inspiration : L'auteur Nicolas Pegon a été biberonné au polar, au rock'n'roll et surtout aux comics. Bien que fasciné par les States, il livre ici une image plus conforme à une réalité cafardeuse qu'au rêve américain. Par ailleurs, les références sont multiples. Outre Elvis Presley, Charles Bukowski et David Lynch évoqués en quatrième de couverture, on pense spontanément à John Fante, Edward Hopper, Quentin Tarantino et j'en passe. Autant d'allusions qui pourraient inspirer un sentiment de déjà-vu, déjà lu. Malgré cela, le Frenchie trouve son style. Sa voie même. Peut-être sa voix. Comme un air chanté faux sous la douche. de l'inventivité, de l'humour et du talent, l'auteur en a à revendre en effet. Sans rien spoiler, mention spéciale à sa sortie savoureuse sur les hamburgers. Pas sûr que les plus gourmets des végans apprécient et que les défenseurs de la cause animale y trouvent leur compte, mais c'est quand même très amusant.



Merci à Babelio et aux éditions Denoël Graphic pour cette découverte.


Lien : http://scambiculturali.over-..
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Hound Dog

A la lecture du titre, de l'extrait de la chanson et de quelques cases représentant Elvis, nul doute que Hound dog s'est imprimé dans mes neurones et qu'il ressort dès que je croise la couverture. Mais bon, ça va, c'est Elvis...



Étrange album qui débute par un brainstorming dans le monde de la publicité et enchaîne sur une chorégraphie du King puis un réveil difficile pour César. De grands cases muettes succèdent à d'autres qui ont du dialogue, mais assez peu, les (anti)-héros sont peu diserts. J'aime beaucoup. Beaucoup de références, celles de la quatrième de couverture ci-dessus citées, mais aussi Quentin Tarantino qui décrit de merveilleux poissards et d'autres que j'oublie ou que je n'ai pas. J'aime l'ambiance que Nicolas Pegon crée avec ses personnages décalés, has-been, blasés, anachroniques, son histoire assez simple et brillamment menée : grandes cases très colorées, environnement où tout est désolé, cassé. J'aime les gueules qu'il dessine. Le presque immobilisme de César et Alexandre qui s'animent quand ils flairent qu'il n'est pas normal que ce chien les suive sans qu'on lui demande.



"You ain't nothin' but a hound dog



Crying all the time



Well, you ain't never caught a rabbit



And you ain't no friend of mine" (Elvis Presley, Hound dog, 1956)
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Hound Dog

César et Alexandre, deux paumés magnifiques, qui marchent sans fin dans un paysage américain desertique, se lancent à la recherche du propriétaire d'un chien sans nom qui les suit à la trace depuis de longues heures..



Connu pour ses films publicitaires et ses courts métrages, et arrivé dans le monde de la BD avec le macabre Les Os creux, la tête pleine chez les Editions Réalistes d'Ugo Bienvenu, le touche-à-tout Nicolas Pegon propose ici une BD assez formidable découverte le week end dernier lors du dernier quais du Polar.



Son récit cinématographique qui vire mine de rien au polar impavide se déploie dans une amérique superbement crépusculaire mais aussi un peu glauque, un peu lugubre, pas loin de l'esprit d'un Bukowski ou d'un David Lynch.



Une tragicomédie inattendue et toujours un peu décalée, qui fait du bien..
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Hound Dog

Nicolas Pegon signe un drôle de polar dans une Amérique déprimée où s’invite un étrange chien abandonné.
Lien : https://www.lesinrocks.com/l..
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Hound Dog

Erreur, suspense bien tendu, écriture soignée et cadrage efficace. Un premier album fort, étonnant et dans lequel on plonge pour une longue apnée de qualité. Chaude ambiance garantie.
Lien : https://www.ligneclaire.info..
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