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Citations de Nicolas Rey (220)


Le noir ,parfois,est encore capable d offrir un peu de couleur aux gens .
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Je suis une femme parce que je craque toujours pour un salopard qui va m'en faire baver avec son air triste, son air de ne pas y toucher alors que juste à côté, je peux avoir le type qu'il me faut, le reproducteur idéal, l'homme fidèle [...] moi, enfermée dans les toilettes consultant mon portable pour savoir si le salopard avec son air triste ne m'a pas laissé un ultime texto, même d'insulte, je m'en tape, qu'il m'écrive une dernière fois et je sors des WC et toute la famille est folle de joie de voir mes larmes qui prouvent le bonheur total dans lequel je nage et surtout, il ne faut rien dire dans ces moments-là [...]
Je suis une femme parce que lorsque c'est terminé, je tourne la page. Définitivement
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Moi aussi, comme Marion, je suis une femme. Pourquoi suis-je une femme?
Parce que je suis capable de vider un pot de Nutella XXL sans même m’en apercevoir, tout en regardant Plus belle la vie sur France 3, vautrée dans mon fauteuil avec un pyjama rouge informe et je me tape du reste et pour que la vie soit vraiment plus belle, faudrait déjà commencer par rendre les hommes moins froussards et moins encombrants, sans blague, lorsqu’on a besoin d’eux, ils s’échappent et l’inverse est encore plus vrai. Voilà pourquoi on laisse nos lentilles de contact dans la salle de bains et qu’on opte pour une paire de lunettes à triple foyer. […]
Je suis une femme parce je me réveille la nuit et que je fumerais bien une cigarette mais je prends la pilule et ma gynéco m’a dit d’éviter le mélange et cette vie commence à me faire chier parce que, comme chacun sait, la femme, pour tenir en 2010, se doit de posséder une sacrée paire de couilles.
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Après le bain, j’enroule mon fils dans une grande serviette et le dépose sur le canapé. Là, je lui annonce gravement : « Oh, canaille, tu as vu ce qui arrive, en haut, en bas, à gauche, à droite, oh, canaille, j’ai bien peur que ce soit une immense attaque de … chatouilles-bisous. A ce moment-là, les Indiens attaquent sur son ventre grâce à mes doigts pointus et mon fils craque, il rit avec sa bouche ouverte et ses dents minuscules comme un putain de rossignol. Chaque matin, je ferme les yeux et cette photo sonore me donne assez de vitamines pour tenir un jour de plus.
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- Bonsoir, je rétorque, Nicolas Rey, alcoolique abstinent depuis le 7 janvier 2008, j'ai rencontré la femme de ma vie il y a moins de dix ans, on est séparés depuis mais nous avons un enfant et c'est bien pour se lever tôt, je porte toujours deux paires de chaussettes, je suis aussi en forme que Joaquin Phoenix dans Two Lovers, j'ai des problèmes de prostate mais je prends des médicaments contre ça, j'aime mon nouveau deux pièces cuisine, je me sens en sécurité là-bas, je sais qu'il ne peut rien m'arriver, que l'ennemi se trouve en dehors parce que, il faut que je te prévienne, j’ai plein d’ennemis : le froid, les vieux qui toussent quand j’attends au tabac du coin, le métro et surtout : la climatisation. En revanche, mon coupe-ongles est un type sûr. Mon coupe-ongles est garanti à vie […] Je ne suis pas paranoïaque mais les gens me haïssent à un point, tu peux pas imaginer. Enfin, je tiens le coup. Je vais de mieux en mieux.
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Je m'appelle Nicolas Rey. J'ai connu un léger passage à vide entre 11 et 35 ans. Je suis en train d'écrire un nouveau livre parce que niveau fin de mois, j'ai la corde au cou. Juridiquement, il m'est impossible d'en dire davantage.
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C'est quand même étrange cette manie que nous avons tous de vouloir rompre en douceur alors que rien n'est plus violent qu'une rupture qui se déroule en douceur.
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C'est dingue. Toi, tu te maquilles, t'es baisable et je ne t'aime pas. Lui, il doit puer et je l'aime
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Camarade lecteur, je te présente Marion.
Vous pouvez l'aimer dès maintenant. Cette fille est formidable. En premier, il y a Jésus-Christ, et juste derrière, il y a Marion.
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Je suis un travesti au bord des larmes, je suis Barcelone qui déploie son attaque, je suis un morceau de tam-tam qui craque, un univers qui s’accélère.
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Le jour où notre gueule est bien incrustée dans le goudron, on découvre, presque surpris, que l'on a jamais su voler.
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Le cou entouré par une grosse serviette, Franck et moi rigolions des blagues de son père entre deux langoustes. C'est toujours plus simple de rigoler entre deux langoustes. On a l'esprit plus indulgent.
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Mentir est un exercice que je ne conseille à personne. Pas même à mon pire ennemi. C'est épuisant comme attitude. La mémoire, qui doit être à toute épreuve, prend vite l'allure d'une planche pourrie. Et le danger de vos impostures réside dans l'obligation absolue que vous avez de croire en elles. Vos tromperies se doivent d'être sincères dans l'instant. D'une véracité absolue. Comme si vous deveniez quelqu'un d'autre, tout en restant le plus malin possible. Irrémédiablement à l'affût de vous-même et des autres. Le problème des mensonges, en fait, ce sont les autres. Le risque vient toujours de là. Le frisson aussi.
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J'y retourne. Décollage. J'aime la corrida sentimentale et les virages dangereux. Je suis une femme de marin. Je suis en cavale. Je respire l'amour des femmes et des morts qui vivent en nous. Je me transforme en lilliputien. L'haptonomiste m'excite. Elle me parle intérieurement, je débute son ascension en commençant par le tibia gauche. Au début, un string m'empêche d'aller au-delà de l'entrecuisse. Qu'importe. Je savoure. Je respire cette odeur divine d'huile pour le corps, de transpiration, de pubis qui palpite. C'est l'Espagne !
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Pardon Cécile, tu peux refaire le geste condescendant que tu viens de faire au vendeur de roses pakistanais ? Comment ça, on peut dîner tranquillement ? Et lui, tu crois qu'il passe une soirée tranquille à se geler en faisant toutes les rues du quartier ? Tu crois que ça l'amuse de proposer des fleurs à des comédiennes ratées dans ton genre, tu crois qu'il prend un plaisir monstrueux, la nuit, à tenter de trouver le sommeil dans son duvet avec dix de ses potes juste à ses côtés ?
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Une fille me regarde. Elle est affreuse. Qu'importe, je suis de gauche, je me dois d'aimer les jeunes pauvres et moches. Je lui claque la bise. J'ai su rester simple.
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Les ancêtres ont ce point commun avec les chiards en maternelle.
Comme ils n'ont rien à perdre, ils disent toujours la vérité.
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