Nicole Schneegans

Ce roman est très court, et sa raison d'être provient essentiellement de l'immense solitude dans lequel est plongé le tout jeune narrateur. Sa mère est morte, sa grand-mère vient de mourir et il n'a personne à qui confier sa peine et ses questions.

Roman épistolaire ? Non, pas vraiment. Les codes de la lettre sont respectées, mais le roman tient plus du journal intime que du genre épistolaire pur et dur.Nicolas invente au fur et à mesure cette future compagne, qui elle seule pourrait le comprendre et le consoler.

Ce petit roman, écrit avec des mots simples, aborde des thèmes durs tels que le deuil, la maladie, les secrets de famille et la recherche de ses origines avec beaucoup de pudeur et de tendresse. Comme le héros de Noé, Nicolas s'interroge sur son père, sans rancoeur et sans curiosité excessive non plus. Son grand-père, désormais seul avec lui, est davantage dans l'urgence, afin d'assurer l'avenir de son petit-fils.

Le dénouement ne résout pas tout - comme dans la vie. Il ouvre suffisamment de perspective pour laisser vagabonder l'imagination des enfants.

Des comptines insolites et amusantes pour que les tout-petits découvrent en images le plaisir de s'amuser avec les mots. Des couleurs pastelles pour des illustrations rigolotes composées d'un dessin, parfois agrémenté de collages, accompagné d'une petite figurine en terre cuite, elles incitent à la parlotte et permettent d'imaginer des suites pour des rimes infinies.