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3.58/5 (sur 63 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Randan , 1941
Biographie :

Née en 1941 à Randan, Puy-de-Dôme
Vit en Isère
A été professeur de lettres, écrivain pour enfants et pour adultes

Née en 1941 à Randan, Puy-de-Dôme

Vit en Isère

adultes : roman

jeunesse : auteur de textes

Nicole Schneegans, pénultième enfant d'une tribu de quatre, est née en Auvergne de parents tous deux issus d'un village qu'elle tient pour avoir été celui d'Adam et Ève bien qu'il n'y ait pas de pommiers alentour : Saint-Urcize. Elle ne s'appelait pas Schneegans mais Fabre (comme ça se prononce). Dans les années 40, elle a appris à lire, écrire (mais pas à compter) à l'ombre de sa sœur Mathilde qui cachait des roudoudous dans ses poches et savait attraper les crayons d'ardoise au fond des oreilles. Dans les années 50, Nicole a appris le latin et le grec, entre autres choses oubliées, au lycée de jeunes filles de Vichy, une semaine en blouse rose, l'autre en blouse bleue, sept ans en tout. Elle a toujours été "chef de classe" et parfois prix d'excellence mais sans réussir à savoir compter si ce n'est à la louche.

Dans les années 60, Nicole est montée à Paris pour encore plus de latin et de grec, et pas mal de littérature française, mais elle a surtout appris la vie, l'amour et la mort, en ce temps-là. Elle s'est mariée avec un jeune homme venu du froid du joli nom de "schnee" comme la neige et "gans" comme l'oie, et ils ont coproduit trois enfants. Parmi ses vocations successives : missionnaire en Chine, avocate, artiste-peintre, journaliste, écrivain, Nicole a retenu plutôt la dernière, plus discrète, en s'adonnant très jeune à l'alexandrin coupé en deux, au sonnet coupé en quatre, puis au vers très très libre (assez pour être malhonnête). Mais ça, c'était par derrière.

Par devant, années 70, 80, 90, Nicole a exercé en région parisienne puis à Grenoble son métier de professeur de lettres, côté cour, et d'écrivain pour la jeunesse, côté jardin. Une vingtaine d'ouvrages, des petits et des gros, ont été publiés, dont deux pour les grandes personnes ("Impasse du tiroir" et "Une image de Lou").

Au CRDP de Grenoble, Nicole Schneegans a créé la revue "Lire au collège" puis ouvert des collections d'ouvrages pédagogiques destinés aux enseignants avant de devenir directrice de l'édition, jusqu'en septembre 2001.

Elle aborde à présent la retraite en souhaitant renouer de plus près avec une activité qu'elle n'a cessé de conduire parallèlement à sa vie professionnelle : écrire… pour la jeunesse, y compris celle des grandes personnes.


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Lectomaton "Les jumeaux du roi" Nicole Schneegans


Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
J'ai compris qu'une maladie peut t'empêcher de penser normalement, mais pas d'aimer.
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J'ai envie d'entrer dans le tombeau et d'être à côté de Grand-Mam's, complètement mort.
Je décide que je suis mort.
Je me couche sur la tombe. Je me concentre très fort. Je deviens lourd comme un caillou pour m'incruster dedans.
J'arrête de respirer, de bouger, de penser.
Mais c'est impossible, je suis bourré comme un oeuf.
Je n'arrive pas à m'"arrêter".
Je n'arrive pas à mourir.
Il y a trop d'images dans ma tête. Elles se promènent jusqu'au bout de mes doigts et de mes souliers.
Je suis un explosif qui n'explose pas.
Je suis traversé, mélangé, labouré. J'ai mal nulle part et mal partout.
Je suis couché comme Grand-Mam's.
Je suis dur comme elle.
Je n'ose pas à penser à ma mère en dessous depuis tant d'années.
Mais voilà, je ne suis pas mort.
On devrait pouvoir appuyer sur un bouton pour arrêter de vivre.
Je suis vivant malgré moi.
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J'entent du bruit en bas,
je me lève en cachette,
je descends sans me montrer,
je vois Tante Ida qui entre sur la pointe des pieds ,
je la suis dans l'ombre.
Elle va à la lingerie.
Elle prend des choses,et s'en va.
Mais la porte grince, la porte du dehors.
Alors G.P. se révielle.
Il surgit dans le vistibule tout ébouriffé
Tante Ida et lui se regardent. Elle dit:
-C'est fini.
Je dis:
-Qu'est-ce qui est fini?
En meme temps que je comprends.
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Je me demande encore parfois s'il y a un Dieu qui se promène au-delà de l'espace et qui organise les choses, ou simplement les observe. Si oui, il est peut-être en train de nous considérer chacun dans notre territoire, en sachant fort bien qu'un jour nous nous rencontrerons.
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Elle parlait tout le temps, et ne voulait pas rester dans son lit. Elle essayait d'attraper des choses qui n'existaient pas. Mais moi elle me reconnaissait toujours. Elle m'aimait toujours. J'ai compris qu'une maladie peut t'empêcher de penser normalement, mais pas d'aimer.
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« Qu’évoquent pour vous les sentiments du narrateur... »

Mais rien du tout ! Il est stupide, ce narrateur ! D’ailleurs, il n’existe même pas, ce narrateur ! Est-ce que c’est une chose honnête, sérieuse, que de me demander ce qu’évoque pour moi, qui déteste Paris depuis quinze ans, l’arrivée dans la capitale d’un jeune provincial inventé par un écrivain tout aussi ambitieux que lui et mort depuis belle lurette ? Je la vomis, moi, la capitale. Elle est grise, puante, plate, la capitale ! Défendu de grimper sur les tours de Notre-Dame, impossible de skier au Luxembourg, interdit de bivouaquer aux Tuileries... Non, j’en ai rien à faire du narrateur !

... Tiens, au fait, j’ai répondu à la question... Savoir si j’ai le droit de dire ce que je pense réellement ? Bon je vais le prendre. Juste le temps de m’y mettre avant l’épreuve de force avec les parents prévue au dîner.
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- .... Vous me parlerez de vous, de votre mère ?
- De maman, oui. De moi, pas la peine. Tu me vois : c'est moi ! Tout est là. Je m'appelle Ingo.
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Il y a trente ans, on était content avec dix fois moins. Si tu n’as pas ce que tu aimes, aime ce que tu as.
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Qu’on se le dise : Moi, Julien Cedrel, un mètre soixante-douze, cinquante-cinq kilos et toutes mes dents, je m’embête. J’ai des parents pas divorcés qui gagnent leur vie honorablement et l’honorabilité m’embête. J’ai deux petites sœurs aux cheveux pleins de boucles, dont l’une dit oui quand l’autre dit non, ce qui fait une moyenne ennuyeuse comme toutes les moyennes. Mes copains m’embêtent ; le cinéma ne me passionne pas, mais la plus embêtante parmi les activités embêtantes, c’est d’aller me promener en famille, le dimanche, à la campagne. J’ai horreur de la campagne.
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J’ai beaucoup résisté à cette idée de vacances en montagne, dans la mesure où je préfère m’ennuyer couché sur une plage que debout sous la pluie à 2 000 mètres d’altitude. Mais il paraît que maman ne supporte plus le camping et que les jumelles sont assez grandes pour suivre le cap de la plus vieille passion paternelle : la marche à pied. Enfin, comment ne pas profiter d’une occasion aussi exceptionnelle que celle-ci : des amis d’amis nous louent, à un prix... d’ami, un chalet situé au-dessus de Vallorcine, en Haute-Savoie, face à la prestigieuse aiguille Verte.
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