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Citations de Nicolás Gómez Dávila (191)


Nicolás Gómez Dávila
Les idéologies ont été inventées pour que celui qui ne pense pas puisse donner son opinion.
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Nicolás Gómez Dávila
Celui qui réclame l'égalité des chances finit par exiger que l'on pénalise celui qui est doué.
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Les individus, dans la société moderne, sont chaque jour plus semblables les uns aux autres et chaque jour plus étrangers les uns aux autres. Des monades identiques qui s’affrontent dans un individualisme féroce.
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De celui dont nous disons qu'il est un « homme de son temps » , nous ne faisons que remarquer qu'il coïncide avec la majorité des imbéciles du moment.
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Peu de gens se sont avisés que le seul passe-temps qui ne lasse jamais, c'est de tâcher, année après année, d'être un peu moins ignorant, un peu moins rustre, un peu moins vil.
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L’homme ne communique avec son semblable que quand l’un écrit dans sa solitude, et que l’autre le lit dans la sienne. Les conversations sont divertissement, escroquerie, ou escrime.
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La plus grande erreur moderne, ce n'est pas d'annoncer que Dieu est mort, mais de croire que le diable est mort.
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Le moderne n'a pas de vie intérieure : tout juste des conflits internes.
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Nicolás Gómez Dávila
Le barbare se moque totalement, ou totalement vénère.
La civilisation est un sourire qui mêle discrètement ironie et respect.
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Si l'on aspire seulement à doter d'un nombre croissant de biens un nombre croissant d'êtres, sans se soucier de la qualité des êtres ni de celle des biens, alors le capitalisme est la solution parfaite.
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La liberté à laquelle aspire l'homme moderne n'est pas celle de l'homme libre, mais celle de l'esclave un jour de fête.
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Nicolás Gómez Dávila
Mûrir ne consiste pas à renoncer à nos désirs, mais à admettre que le monde n’est pas obligé de les combler.
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La ferveur du culte que le démocrate rend à l’humanité n’a d’égale que la froideur par laquelle il manifeste son manque de respect pour l’individu. Le réactionnaire, lui, dédaigne l’homme, sans trouver aucun individu méprisable.
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On est venu à bout des analphabètes, pour multiplier les illettrés.
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Comment ne pas mépriser le peuple ?
Il suffit du moindre relâchement des règles de notre civilisation pour que le peuple soumis qui gronde en chacun de nous déchaîne ses louches appétits.

L'Etat moderne fabrique les opinions qu'il recueille ensuite respectueusement sous le nom d'opinion publique.

Avocat des pauvres, dans le martyrologe démocratique, signifie démagogue enrichi.

L'amour de la pauvreté est chrétien, mais l'adulation du pauvre est une pure et simple technique de recrutement électoral.

L'envie n'est pas un vice de pauvre, mais de riche.
De moins riche envers plus riche.

La société libre n'est pas celle qui a le droit d'élire ceux qui la gouvernent, mais celle qui élit ceux qui ont le droit de la gouverner.

Pour distraire le peuple pendant qu'ils l'exploitent, les despotismes idiots choisissent les jeux du cirque, tandis que le despotisme astucieux préfère les jeux électoraux.

Aimer le peuple est une vocation d'aristocrate. Le démocrate ne l'aime qu'en période électorale.

Le démon a gagné lorsqu'il permet que nous le battions avec ses propres armes.

Démagogie est le mot qu'emploient les démocrates quand la démocratie leur fait peur.

Nous ne blâmons pas le capitalisme parce qu'il fomente l'inégalité, mais pour favoriser l'ascension de types humains inférieurs.

Confondre populaire et démocratique, c'est une ruse tactique du démocrate.

Pour le vulgaire, ce qui importe, ce n'est pas d'être, mais de se croire, libre.
Ce qui mutile sa liberté ne le gêne pas, tant qu'on ne lui en parle pas.

Les véritables transformations sociales sont l'oeuvre de gens qui pensent à autre chose.

Toute droite d'aujourd'hui n'est autre chose qu'une gauche d'hier désireuse de digérer en paix.

Le peuple n'est pas démocrate tant que la bourgeoisie ne lui a pas insufflé son âme.

Dans des sociétés où tous se croient égaux, l'inévitable supériorité de quelques-uns fait que les autres se sentent des ratés.
Inversement, dans des sociétés où l'inégalité est la norme, chacun s'installe dans sa différence, sans ressentir le besoin, ni concevoir la possibilité, de se comparer aux autres.
Seule une structure hiérarchique a des égards envers les médiocres et les humbles.

La vie est une fabrique de hiérarchies.
La mort seule est démocratique.

Le démocrate, en quête d'égalité, passe le rasoir sur l'humanité, pour couper ce qui dépasse : la tête.
Décapiter est le rite central de la messe démocratique.
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La vie est une fabrique de hiérarchies.
La mort seule est démocratique.
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Celui qui ne doute pas de la valeur de sa cause n'éprouve pas le besoin que sa cause l'emporte. La valeur de sa cause constitue sa victoire.
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La lecture est une drogue incomparable, parce que, plus qu'à la médiocrité de notre vie, elle nous permet d'échapper à la médiocrité de notre âme.
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Les catastrophes naturelles dévastent une région moins efficacement que l’alliance de la convoitise et de la technique.
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Le Progrès se réduit finalement à voler à l’homme ce qui l’ennoblit, pour lui vendre au rabais ce qui l’avilit.
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