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Critiques de Nina Bouraoui (516)
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Grand Seigneur

Ceux qui ont accompagné un proche savent ce que les soins palliatifs (hélas) représentent, cette “antichambre de la morgue, elle-même antichambre du cimetière “. Grand seigneur, c'est l'hommage poignant d'une fille à son père, c'est une déclaration de tendresse et de fidélité. Ce sont aussi des interrogations lorsque ce dernier emporte avec lui une part de ses secrets, son identité, le lien avec l'Algérie. Tout ce qui a permis à Nina Bouraoui de devenir la femme qu'elle est. Oui, il y a de la gratitude, au-delà d'une certaine admiration.

Voici un texte sobre, douloureux, délicat qui mérite d'être lu.
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Grand Seigneur



La fin de vie d'un proche, la fin de vie de son propre père, sommes nous prêt à ce bouleversement ?



L'autrice Nina Bouraoui nous livre un récit très personnel sur ces souvenirs auprès de son père, un regard aimant, bienveillant, auprès de ce père qu'elle doit aujourd'hui laissé partir, comment supporter de le voir different, si fragile, dans ce lit..dans cette chambre d'EHPAD...



Lui qui a toujours pris soin d'elle, lui si fort et charismatique...aujourd'hui c'est elle qui doit prendre soin de lui, et de sa mère qui restera à son chevet jour après jour, jusqu'à son dernier souffle.



La maladie, la fin de vie, l'amour et la mémoire d'un être proche..des thèmes difficiles qui ont fait écho en moi.



Je découvre cette autrice, à la plume directe, sans détours, qui m'a embarqué dans son récit de vie poignant!



Vous l'avez lu?
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Grand Seigneur

J’aime me plonger dans les textes de Nina Bouraoui. Souvent autobiographiques, ils dégagent des émotions qui s’incrustent et restent quelques temps après la fermeture de la dernière page.



Dans « Grand seigneur », elle décide de nous parler de son père alors que celui-ci approche de son dernier souffle. Devant cette fin qui apparaît inéluctable, elle se remémore tous les moments à ses côtés. Les souvenirs de son enfance, ses échanges avec lui, sa manière d’être, il nous est présenté à l’image de sa mémoire.



Son récit est déstructuré. Alors que l’autrice suit les derniers jours de son paternel, lui vient en tête des souvenirs disparates. Elle nous les livre tels quels, naviguant dans l’espace et le temps. Ces instants de vie forment un kaléidoscope de la relation entre le patriarche et la fille.



En général, je constate que ce genre de livres est plus utile à la personne qui l’écrit qu’à celle qui la lit. L’écrivaine se sert avant tout de ses mots comme d’un exutoire, afin de pouvoir affronter cet évènement qui la désoriente complètement. D’autre part, elle est plongée dans l’émotion et n’a pas de recul. Elle souhaite lui rendre hommage et ne se rappelle donc que des bons souvenirs. Pour nous, lecteurs, l’histoire nous apparait comme un éloge à son père, sans nuance et sans réelle objectivité.



Abstraction faite de ces petits détails accessoires, j’ai été ravi de renouer avec la plume magnifique de Nina Bouraoui. Sa maîtrise de la langue et sa poésie donnent de la consistance à ses émotions. Elle nous partage son chagrin avec délicatesse et sans jamais tomber dans le pathos. Ce court récit est bouleversant parce que le thème est universel. Étant donné qu’il peut concerner tout le monde, il déclenchera j’en suis sûr, une vague de nostalgie en vous !
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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Grand Seigneur

Nina Bouraoui nous raconte une histoire très personnelle : son père est aux soins palliatifs et la famille tente de l’accompagner au mieux. Dans cette situation infiniment douloureuse, l’autrice se souvient de la personnalité de son père, de l’image qu’il projetait, de sa forte personnalité. Par le biais, elle se confie sur sa vie, parle de sa forte amitié avec celle qu’elle nomme l’Amie, de son amour pour A, une femme qu’elle aime depuis longtemps, de sa jeunesse, de sa difficulté à vivre son homosexualité tant, plus jeune, elle craignait de décevoir ce père à la figure imposante, admiré en tant qu’homme, me semble-t-il, plus qu’en tant que père.

***

J’ai moi-même accompagné quelqu’un de très proche aux soins palliatifs, pendant un mois, et j’ai donc d’autant plus de difficultés à comprendre pourquoi ce récit ne m’a pas vraiment touchée et pourquoi l’identification ne fonctionne pas. Peut-être par ce que les qualités que l’autrice admire chez son père ne me semblent pas primordiales dans une relation père-fille. Peut-être parce que l’homme lui-même ne m’apparaît pas particulièrement sympathique. J’avoue avoir été infiniment plus émue par la relation de compassion et de compréhension que l’autrice noue avec Georges, qui accompagne sa sœur, ainsi que par l’attitude du personnel médical et les particularités du lieu. Malgré l’écriture précise, soignée, tout en nuances, je n’ai pas été emportée par ce chagrin, ni n’ai suivie l’autrice dans son deuil. Je le regrette.



[Lu dans le cadre du Grand Prix des lectrices de Elle 2024]

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Grand Seigneur

 " le plus dur n'est pas la mort, c'est l'attente de cette mort. "



Nina Bouraoui écrit un texte bouleversant sur l'attente de la mort et le deuil. Sur l'amour d'un être qui est en train de devenir un étranger à lui-même. Sur le souvenir de ce Grand Seigneur qu'est son père. 



J'ai vraiment adoré Grand Seigneur, mais j'ai détesté le lire. Je m'explique, j'ai aimé parce que l'écriture de Nina Bouraoui est toujours aussi délicate et immersive, les mots choisis sont précis et la réalité de ses phrases résonne avec subtilité. le travail de mise en mots de ses souvenirs est vraiment incroyable. J'ai été chamboulée par les passages de ses incertitudes sur les souvenirs autant de son grand-père que de son père, des « histoires » et des actes qui colportés d'années en années par la parole deviennent des souvenirs qui peuvent faire preuve autant d'imagination que de vérité au bon vouloir de celui qui est près à les recevoir. 



Toutes ses réflexions sur le renoncement, la colère, la détresse et l'acceptation de la mort sont d'une grande intelligence ! Je garde en tête tout un passage sur sa conception de la vie qui résonne si fort et nous incite malgré nous à faire une liste de tous ces petits rien qui font que la vie est si belle dans son ensemble si on s'y attarde.  Un souffle qui nous rappelle de vivre ! (Pages 86/87)



Mais j'ai détesté car j'ai très mal vécu sa lecture. Je n'ai pas accompagné quelqu'un en fin de vie, mais j'ai le souvenir très précis, enfant, de ma mère et de ma grand-mère accompagnant mon grand-père mourir d'un cancer alors qu'il n'a même pas cinquante-cinq ans. Je ne pensais pas avoir fait de projection avec le récit de Nina Bouraoui, d'ailleurs je n'y ai pas pensé pendant la lecture, j'y pense en écrivant ce retour…ça a dû me replonger, inconsciemment, dans cette tranche de ma vie fragile… Que nous ayons été intimement ou pas confrontées à l'attente de la mort, si comme moi, nous avons du mal à créer une mise à distance avec un texte, ça peut être très mal vécu et plonger la lectrice dans un état de troubles désagréables quand la démarche de la lecture ne vient pas de soi. 



Je pense sincèrement qu'il y a des lectures qui peuvent faire du mal si elles ne sont pas lues au bon moment, par désir et nécessité, ce texte m'a fait du mal. Les non-fictions d'autrice sur la perte d'un très proche et le processus de deuil comme  L'Année de la pensée magique  de Joan Didion, je ne pourrais les lire que lorsque je serai confrontée à la mort d'un très proche et en plein deuil car les lire, j'ai essayé plusieurs fois, me plonge dans l'angoisse de la perte, de la mort.



** Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices Elle - lauréat février, catégorie " Non Fiction "
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Grand Seigneur

Le récit de Nina Bouraoui s’apparente aux écrits nombreux qui traitent du deuil.

Je pense à « L’année magique » de Joan Didion ou encore au livre de Anne Pauly « Avant que j’oublie ».

La démarche de Nina Bouraoui est pourtant originale car elle choisit d’évoquer les derniers jours de son père, soigné en soins palliatifs à la maison médicale Jeanne-Garnier à Paris.

Elle fait partager au lecteur son impossibilité à accepter la mort annoncée. Elle choisit de l’entrainer avec elle dans la chambre 119, pour en conjurer les fantômes et apaiser sa douleur,

du 28 mai au 07 juin, une dizaine de jours, une éternité pour se préparer à ce qui ne peut être accepté.

En même temps , elle évoque les souvenirs partagés avec ce père qu’elle admire, et l’anéantissement de la nouvelle de la mort, au bout du chemin. Rien ne peut en atténuer la douleur.

Le titre de la narration est au plus près de ce qu’elle propose: le portrait d’un homme, brillant, impérial dans son charisme. Nina Bouraoui retrouve dans cet écrit, le regard de l’enfant, subjugué par son père: « l’homme au dessus de tous les hommes » et qui restera tel jusqu’au bout.

Elle réalise ici un écrit personnel et sincère qui dresse en négatif, son propre portrait à travers celui qu’elle a érigé en modèle absolu. Elle parvient à donner à son écriture la distance nécessaire à ce jeu de miroir. Au terme de son récit, elle choisit de transcrire un ultime dialogue avec lui et évoque avec une grande douceur: l’écho d’une chanson, les images ensoleillées d’une enfance en Algérie, et cette confession, magnifique dans son juste milieu entre sa gratitude et son pardon.

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Grand Seigneur

La romancière raconte les derniers jours de son père. Bouleversant.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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Le bal des murènes

Je n'ai pas réussi à le terminer. Je ferme parfois un livre car le style ne me plaît pas, rarement à cause de ce qu'il produit en moi! C'est un roman d'une rare violence, percutant, très sombre. Très bien écrit, le style est délicieux mais cela ne m'a pas pour autant convaincue de continuer. J'y reviendrais peut-être un jour, car il m'obsède depuis, mais je m'y préparerai davantage!
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Grand Seigneur

L'autrice française transforme adroitement le deuil du père en littérature.


Lien : https://www.ledevoir.com/lir..
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Beaux Rivages

On m'avait dit le plus grand bien de ce court roman de Nina Bouraoui. Alors parfois, portée par les chants d'éloge, je me laisse tenter. Malheureusement, je n'ai pas partagé l'enthousiasme des lecteurs parlant de «bouleversement» ou bien de «lecture salvatrice». Je me suis plutôt très rapidement laissée gagner par l'ennui. Quatre parties pour évoquer la fin, ou plutôt le renouvellement de la définition amoureuse, peut-être est-ce trop. Je n'ai pas ressenti d'empathie pour la narratrice-personnage principal. Je dirai plutôt qu'elle me lassait par ses réflexions qui tournaient en rond me donnant parfois envie d'abandonner ma lecture. D'autres livres de Nina Bouraoui m'avaient pourtant conquise. Je n'abandonnerai pas pour autant ma découverte de son œuvre même si cette dernière est souvent avec ce canevas introspectif.

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Grand Seigneur



Quand l’universel rencontre le plus intime. C’est cette connexion que réalise Nina Bouraoui dans ce texte. Elle nous raconte les derniers jours de son père, en soins palliatifs. Un cancer qui le ronge, qui le diminue. Nina Bouraoui se retrouve face à l’ombre de celui qui a fait d’elle ce qu’elle est.

La perte d’un proche, quoi de plus universel ? Voir ceux qu’on aime nous quitter, la sidération, le déni, la colère. Les mots qui ne consolent pas vraiment. Et l’attente du moment qui verra tout s’effondrer. Une vie de fille qui bascule. Et puis l’intime, son père à elle. Pas n’importe qui. L’image du grand seigneur est très juste. Le bandeau de couverture nous donne une idée de cette silhouette, de cet homme élégant comme sorti d’un film de Tati. Son parcours nous le prouve. Le Gouverneur. Un titre pour un homme.



L’écriture de Nina Bouraoui est toute en finesse, en élégance. Elle trouve les mots justes pour parler de son père. Pour parler d’elle, de ses trajets vers le sud de la France et son amoureuse, mais aussi l’amie fidèle déjà passée par là. Il y a une émotion contenue, elle n’en fait pas trop, jouant aussi des silences, des respirations. Cela passe aussi par une mise à distance. C’est là que l’intime se sépare de l’universel. Son histoire est celle d’une fille qui voit mourir son père. Mais c’est l’histoire de Nina Bouraoui, écrivaine, qui voit mourir un homme d’une classe certaine qui s’avère être son père.



J’ai terriblement besoin d’identification quand je lis un livre. Besoin de pouvoir me retrouver dans la personnalité de l’autrice, dans la figure d’un personnage, dans un contexte social. Difficile ici, pour moi, de me projeter complètement. Parce que j’ai la chance d’avoir encore mon père, parce que le milieu d’où je viens et si différent du sien, parce que je ne porte pas un autre pays que le mien. Peut-être aussi parce que son père est impressionnant et que cette stature qui en impose ne me permet pas de passer le cap de l’émotion. Ce récit a su me parler mais pas véritablement me toucher. Restera le souvenir d’une lecture d’une grande justesse autour d’un sujet aussi difficile que le deuil qui se prépare.

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Grand Seigneur

La démarche relève de l'intime. De ce parcours bouleversant vers l'inéluctable épilogue. " Le plus dur n'est pas la mort, c'est l'attente de cette mort." Nina Bouraoui se remémore les anecdotes et les moments forts qui ont fait de ce père un "Grand seigneur". L'hommage poignant d'une fille pour son père, lorsque ce dernier emporte avec lui une part de son identité, de ses origines, ce dernier lien avec l'Algérie, de sa force et de sa masculinité. Le style et l'écriture de Nina Bouraoui sont toujours empreints de délicatesse et de puissance. Un roman lumineux.
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Grand Seigneur

Douloureux et tendre, Grand Seigneur est aussi, et peut-être d’abord, un texte de double gratitude. A l’égard, d’une part, de cet homme qui a permis à sa fille de devenir la femme et l’écrivaine qu’elle voulait. Et à celui du personnel d’un établissement médical qui a accompagné avec le plus de douceur possible le malade vers la mort, et sa famille vers cette perte.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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Le désir d'un roman sans fin

Il y a des styles avec lesquels on tombe instantanément en amitié. Des images, des évocations, un rythme instantanément familier. Le Sud, la vie, la douceur, l'élégance, la féminité, l'audace,...

Une très belle rencontre avec Nina Bouraoui, que j'avoue, je n'avais pas encore lue.
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Grand Seigneur

L'écrivaine ne doit pas que la vie à son géniteur, Rachid Bouraoui, mais également sa vocation, tant il l'a encouragée et inspirée. Dans « Grand Seigneur », elle rend hommage à cet homme décédé en 2022.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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Grand Seigneur

Les inconsolables. Ceux qui sont amputés d’un parent.



Inconsolable, Nina Bouraoui le devient. Son père a fermé les yeux.



Son Grand Seigneur.



Cet homme charismatique, arborant souvent un long trench, et n’hésitant jamais à prendre la défense de sa fille.



À travers les souvenirs qu’elle partage, elle le fait revivre. Même si elle couche à nouveau sur le papier sa fin de vie, Nina Bouraoui offre à son père l’éternité.



Un récit poignant, que j’ai lu le cœur serré, jusqu’aux 20 dernières pages qui m’ont profondément bouleversée.
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Poing mort

La mort. Sujet délicat, c’est à ce sujet que s'attèle Nina Bouraoui dans son court roman. Le texte peut paraitre sombre, loufoque et en même temps il est porteur d'une certaine forme de lucidité. Nina boiraoui écrit de manière très poétique, c’est très agréable à lire. Pour moi l’autrice a dresser le portrait de la mort pour avoir l'occasion de dresser le portrait d'une femme en mal d'humanité.
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Grand Seigneur

Nina Bouraoui raconte avec pudeur les derniers jours de son père, en soins palliatifs au centre Jeanne Garnier à Paris. Elle accompagne son père sur cette période de 10 jours. Elle évoque le passé de son père, son amour pour elle, ce qu'il lui a apporté. Elle raconte l'admiration qu'elle lui portait, comment il fut un modèle pour elle. Elle le remercie de l'avoir comprise, encouragée dans sa vocation d'écrivaine.

Un texte poignant, qui touche tout le monde.
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Grand Seigneur

Rachid Bouraoui, a gravi les échelons jusqu’à devenir gouverneur de la banque centrale d’Algérie. Il est mort en 2022 et Nina Bouraoui lui consacre un livre sobre et bouleversant : « Grand Seigneur ». Elle y raconte les derniers jours dans ces limbes entre la vie et la mort, entre le passé, les souvenirs d’Alger, du temps de la grandeur, et le présent dans la chambre de soins palliatifs, les errances dans les rues de Paris, les voyages à Aix pour retrouver la femme aimée.


Lien : https://www.nouvelobs.com/bi..
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Grand Seigneur

Quel plaisir de retrouver la plume de Nina Bouraoui; « Grand Seigneur » est sorti début janvier 2024, roman merveilleusement mis en place dans la librairie Ici à Paris où il a croisé mon chemin (son papa serait, une fois de plus fière de sa fille 🙂 ).

Je connaissais Nina Bouraoui par mes lectures de certains de ses précédents romans – Satisfaction, Otages et Beaux rivages – et ai eu la chance d’assister à une table ronde au Livre sur la Place à Nancy lors de laquelle elle intervenait en septembre 2021.

Dans « Grand Seigneur », Nina Bouraoui entraîne le lecteur au cœur de sa vie et de sa famille.

Le 28 mai 2022, le père de Nina Bouraoui entre à Jeanne Garnier, dans le quinzième arrondissement de Paris, et y intègre les soins palliatifs. Même si l’espoir vain subsiste, il est évident que c’est un aller sans retour…

Grand Seigneur nous fait vivre, quasiment au quotidien, cette dizaine de jours durant lesquels les proches se réunissent dans la chambre du malade, ces jours durant lesquelles Nina Bouraoui se prépare à la mort de son père. Le récit alterne le présent et les souvenirs du temps d’avant – l’Algérie si chère à l’auteur, l’arrivée en France de son père, les nombreux déplacements professionnels qui suivront ensuite, etc.

Comme d’habitude, l’écriture est une pépite : tout en émotion, en tendresse et en non-dits (enfin, non-écrits), Nina Bouraoui dresse le portrait d’un père, certes sévère mais emprunt d’amour pour les siens.

Une belle déclaration d’amour à cet homme désormais absent, à celui qui laissera, sans nul doute, un grand vide à toute sa famille.


Lien : https://letempslibredenath.w..
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