Citations de Nina George (161)
Papa dit que la Provence a taillé ses hommes dans les arbres, les falaises multicolores et les sources vives, et qu'elle les a baptisés Français. Ils sont ligneux et flexibles, pétrifiés et forts, ils s'expriment depuis les profondeurs de leurs différentes couches de sédiments et s'enflamment aussi vite qu'une brindille au contact du feu.
Les livres protègent de la bêtise. Des faux espoirs. Des mauvais hommes. Ils vous revêtent d'amour, de force, de savoir. C'est la vie depuis l'intérieur. (...) Les livres ne cesseraient jamais de donner de l'amour à un lecteur ou à une lectrice. Ils étaient un pôle sécurisant dans tout ce qu'il y avait d'imprévisible. Dans la vie. Dans l'amour. Dans la mort.
Il existe des romans qui constituent de merveilleux et tendres compagnons de vie. D'autres peuvent faire l'effet d'une gifle. D'autres encore celui d'une couverture chaude dont votre petite amie vous enveloppe quand vous êtes pris de mélancolie, à l'automne. Et d'autres... comment dire. D'autres sont comme de la barbe à papa rose, ils picotent pendant quelques secondes dans le cerveau et laissent dans leur sillage une sorte de néant bienheureux.
Nous gardons tous le temps en nous. Nous gardons l'empreinte des personnes qui nous ont quittées. Nous nous constituons de leurs stigmates et des nôtres aussi. Sous notre peau, sous la couche de rides et d'expérience et de rires. Juste en dessous, nous sommes encore ce que nous avons été. L'ancien enfant, l'ancien amant, l'ancien rejeton.
Les livres ne sont pas des oeufs, enfin ! Ce n'est pas parce qu'un livre prend de l'âge qu'il devient forcément mauvais.
Je saute.
Ça ne dure qu’un instant, j’entends encore le moteur des voitures sur l’Hammersmith Bridge, au dessus de moi, c’est l’heure de pointe, je sens l’odeur de la ville, le printemps qui s’estompe, la rosée sur les feuilles. Puis l’impact, l’eau froide qui recouvre ma tête.
Je ne savais pas qu'il existait autant de pensées, de points de vue et de singularités. Les maîtres de ce monde devraient être soumis à un contrôle de lecture, contraints de lire un minimum de cinq, non, dix mille livres avant de prétendre comprendre le monde et le comportement de l'humanité.
"Cette question est difficile, il est rare qu'on se roule des journées entières dans son bonheur comme une pâte à pain dans la farine, si ? Le sentiment de bonheur est si fugace."
Et c'est pour ça que ça fait aussi mal. Quand les femmes cessent d'aimer, les hommes tombent dans leur propre néant.
Les souvenirs sont comme des loups. Tu ne peux pas les chasser, tu ne peux pas espérer qu'ils t'oublieront.
Lire : un voyage sans fin. Un long, oui, un éternel voyage qui vous rendait plus doux, plus aimant, meilleur envers vos congénères.
-Dans la région de Sanary, la légende dit qu'il faut se rendre au sud par voie maritime si on veut trouver la réponse à ses rêves. Elle dit qu'on ne peut se trouver qu'à condition de se perdre en route, de se perdre complètement. Par amour. Par désir. Par peur. Dans le sud, c'est la mer qu'on écoute pour comprendre que les rires et les pleurs ont exactement la même sonorité, et que l'âme doit parfois pleurer pour trouver le bonheur. (p.115)
M. Perdu savait que les choses qu'une personne aimait coloraient également sa manière de parler. (p.49)
-Une liseuse...Pour les gros lecteurs comme lui, ces appareils représentaient l'invention du siècle. Pour les libraires, en revanche, c'était un clou supplémentaire à leur cercueil. (p.54)
-Tenez ma chère. Des romans pour l'obstination, des romans pour changer de mode de pensée, des poèmes pour la dignité. (p.51)
N'existe-t-il aucun ouvrage qui puisse m'enseigner, à moi, comment jouer la mélodie de la vie ? (p.52)
... c'est une fausse rumeur de dire que les libraires s'occupent de livres.
ils s'occupent des êtres humains; (p.34)
?..Ich liebte deinen Großvater und nach ihm keinen anderen. Es gibt dieses Glück selten, dass dich ein Mann im Leben so satt macht, dass du nach ihm keinen anderen mehr brauchst. (332)
Es gab in der Liebe nur Ja oder Nein. Kein Ich-weiß-nicht. Kein Vielleicht. Das waren alles nur getarnte Neins. (252)
Man kann der Liebe nicht sagen : Komm, und bleib für immer.
Man kann sie nur begrüßen, wenn sie kommt, wie der Sommer, wie der Herbst, und wenn die Zeit um ist und sie geht, dann geht sie...
Wie das Leben. Es kommt, und wenn es Zeit ist, geht es. Wie das Glück. Alles hat seine Zeit. (285)
Große Seelen erkannte man daran, dass sie die Fehler der anderen nicht gegen sie verwenden. (248)