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Critiques de Olivier Barde-Cabuçon (452)
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Casanova et la femme sans visage

Cette lecture est naît d’une déception , celle de l’exposition Casanova à la B.N.F, je n’y ai pas pris plaisir. Si nous n’avions pas avec ma sœur, de temps en temps écouté sournoisement les visites guidées, nous qui ne les avions pas payées, nous n’aurions rien savourer de Casanova. En sortant, librairie (normal) puis café (nous sommes des filles…) et Véro me fait la surprise d’un cadeau « Casanova et la femme sans visage ».

Le voici mon Casanova, qui préfère sa liberté, à toute fortune ou amour contractuel. Dans un polar historique!

La rencontre ne s’est pas faite de suite car moi qui suis une lectrice assidue des aventures de Nicolas Le Floch (Jean-François Parrot) , je fus décontenancée de me retrouver dans le même univers, un cadavre mystérieux sous le règne Louis xv , avec Sartine dans les parages. Sauf que le commissaire aux morts étranges n’est pas Nicolas, aimant son roi, servant son règne , mais Volnay, jeune mais sombre, chevaux longs couleur corbeau, désapprouvant ce roi volage , sans moral, ni conscience.

Une fois ce trouble passé, quel bon moment. L’intrigue est légère mais l’auteur nous décrit une galerie de personnages forts sympathiques. En premier un trio incompatible , Volnay, le héros taciturne, Casanova (témoin du premier crime), séducteur et roublard et Chiara, la belle aristocrate indispensable à toute série naissante. Et puis l’acolyte du commissaire, le moine défroqué et légiste, la Marquise de Pompadour et le Comte de Saint Germain. Tout ce petit monde évoluant au milieu des intrigues de cour , des Dévots, de la Confrérie des Serpents et des Francs-maçons.

Bref , je lirais avec envie la suite des aventures.



Et puis décidemment les pages de ce roman édité par Actes sud sont d’une douceur délicieuse, qui rajoute au plaisir de tourner les pages .

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Casanova et la femme sans visage

Je suis absolument folle de ce livre !



Par le biais de deux personnages phares, Volnay le commissaire aux morts étranges et le moine hérétique et mystérieux qui l’aide à résoudre ses enquêtes, Olivier Barde-Cabuçon nous plonge avec brio au cœur du 18ème siècle. Louis XV est alors au pouvoir et la Pompadour veille au grain. Plus connu pour ses frasques sexuelles que pour son intérêt pour le peuple, le roi est décrit comme un homme froid, pervers (il aime bien les très très jeunes filles) et véritablement indifférent au sort d’autrui.



Quand, une nuit, une jeune femme est retrouvée morte avec le visage arraché, c’est évidemment Volnay et son ami le moine qui sont mis sur l’enquête. Cette dernière va leur permettre de croiser la route d’un personnage particulièrement marquant : Casanova. Si, par le biais de mes études de lettres modernes, j’ai eu l’occasion d’approfondir ma connaissance de Don Juan (j’en fais mention car c’est également un séducteur), je ne connais finalement pas grand-chose de Casanova (hormis ce qu’on sait tous : que c’était un sacré coquinou !). Après quelques recherches parallèles sur ce dernier, j’ai découvert que l’auteur dresse un portrait particulièrement nuancé et intelligent d’un homme qui était également un érudit incompris par son époque, spirituel et drôle, en quête constante de liberté.



Mais il y aura aussi Chiara, une jeune aristocrate italienne sous la coupe de la Pompadour et dont Volnay et Casanova vont bien entendu tomber amoureux. Le moine, quant à lui, m’a amusé par ses répliques mais également par son intrépidité et le mystère épais qui plane autour de lui. Quant à Volnay, droit, sérieux, intègre, il est à contre courant d’une société pourrie par le vice et les tromperies. Malgré une personnalité un peu rigide aux premiers abords, il devient extrêmement attachant.



De l’enquête en question, je ne peux dire grand-chose sans révéler le pourquoi du comment. Ce que je peux dire, c’est qu’elle est pleine de rebondissements et que les personnages principaux évoluent de plus en plus sur le fil du rasoir. Dans les derniers chapitres, je me suis demandée comment Volnay allait s’en sortir entre les pressions du parti dévot, de la Confrérie du Serpent (à laquelle il a appartenu dans le passé), sans parler des influences du Comte Saint-Germain ou de la Pompadour (et je ne parle même pas de l’ombre inquiétante du roi qui plane sur tout ce beau monde).



Le seul point négatif ? Peut-être la manière dont l’auteur décrit les personnages qui débarquent dans son histoire. Je ne saurais expliquer pourquoi mais quand il décrit les physiques et/ou les vêtements, je trouve souvent sa prose un peu lourde et bizarrement tournée. Malgré tout, j’aime son style car il est limpide tout en ayant cette petite touche « classique » que j’aime retrouver dans les romans de notre époque. Il faudrait également disserter sur l’intérêt et la beauté de la reconstitution historique que nous offre l’auteur mais bon… je risquerai de faire un article de 10 pages alors autant rester bref ! ;)



Cinq jours m’ont été nécessaires pour venir à bout des 443 pages de l’édition de poche. Très prochainement, je vous parlerai sans doute encore d’Olivier Barde-Cabuçon et de sa série policière qui m’enchante tout particulièrement !
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Casanova et la femme sans visage

Par un caprice du sort, j'ai découvert l'auteur avec "Messe noire", que j'avais vraiment adoré.



Celui-ci m'a paru légèrement moins abouti, mais en un sens, c'est normal, puisque c'était le premier.



Ceci dit, je l'ai lu avec un grand plaisir !! J'adore l'ambiance, les personnages...
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Casanova et la femme sans visage

Le chevalier Volnay est le commissaire aux morts étranges de Louuis XV. Il doit enquêter sur la mort de deux jeunes filles à Paris, auxquelles on a enlevé la peau du visage. En fouillant le corps de la première, il découvre une lettre qui suscite bien des convoitises et lui vaut beaucoup d'ennuis. Surveillé par Madame de Pompadour, la confrérie du serpent et les francs-macons, Volnay n'a pas une grosse marge de manœuvre. Sa rencontre avec Chirara d'Ancilla et Casanova lui rend les choses encore plus difficiles.
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Casanova et la femme sans visage

Les anglais, ils ont Arthur Conan Doyle et Sherlock Holmes à l'époque victorienne, alors j'imagine qu'il fallait bien un chevalier français à l'époque pré-révolutionnaire pour contre-carrer. Ou pas.



Deux semaines pour terminer un roman d'à peu près trois cent pages, chez moi ça annonce rien de bon. Pourtant ...



Historiquement le bouquin taille sa route, c'est archi bien fourni sur les mystères de l'Alchimie, sur les complots contre le roi et des confréries de l'époque. Même l'équipe qui se constitue auprès de l'enquêteur est originale : un Casanova comme on l'imagine, un moine hérétique qui va à merveille avec le policier sombre et énigmatique et une aristo italienne bien remontée.



Dans un Paris à l'aube de la Révolution, ça promettait plutôt quelque chose... Qui m'a un peu blasé.



C'est long, beaucoup trop long. Les descriptions, le style... Bon après ok il en faut pour tous les goûts mais ça a été dur de pas piquer du zen sur certains passages. Je m'en veux, pour de vrai, j'vous jure.



J'ai essayé mais ça m'a pas distrait plus que ça. Ça reste un bon polar, avec des rebondissements certes, mais on les voit venir de loin et ça s'essouffle très (trop) vite.



J'ai vraiment pas envie de cracher sur ce bouquin, parce que je pense qu'il a son public, dont je ne ferais pas partie.




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Casanova et la femme sans visage

Le règne de Louis XV n’est pas sans me rappeler mes cours d’histoire moderne de première année de DEUG d’histoire en 1995-96. Et le roman d’Olivier Barde-Capuçon nous plonge à la cours et dans le Paris de Louis XV.

Le personnage récurrent est le commissaire aux affaires étranges Volney, qui se retrouve à démêler une intrigue coincée entre les dévots (opposés à Louis XV), le camp de la Pompadour, ou de Sartine, de la police et de la Confrérie du Serpent qui veut la fin de la Monarchie. Mais quand on est intègre comme Volney et qu’on refuse le clientélisme, on ne peut que se fâcher avec presque tout le monde. Et dans ce cas là, les épées et les dagues sont très vite de son sortie ! Mais pourquoi tous ces coups bas ?

Pour un meurtre… étrange qui fait couler beaucoup d’encre. Une jeune fille est retrouvée morte, le visage…dépecé ! Rien de tel pour que les rumeurs circulent ! Mais quand on sait que cette jeune est très liée de très près à Louis XV, à la Marquise de Pompadour et au sulfureux comte de Saint Germain, on comprend pourquoi les esprits s’échauffent !

Je découvre ce personnage avec cet ouvrage, mais j’ai l’impression que chaque livre de cette série permet d’en savoir un peu plus sur ce héros sombre, solitaire et marginal, comme tous les enquêteurs qui marquent la littérature de leur empreinte.

Sans compter ici sur l’apparition de Casanova, qui ne peut s’empêcher de mettre son grain de sel (et pas que !) partout, surtout dès qu’un joli minois approche !

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Casanova et la femme sans visage

Cette lecture ne sera pas sans déplaire aux adeptes de romans historiques avec une touche de mystère. Toute l'ambiance de l'époque est décrite sans l'être vraiment et retranscrite avec un aspect le plus réel possible, ce qui m'a vraisemblablement conquis. Ce Chevalier de Seingalt (ou plus communément appelé Casanova) apporte humour et clarté au roman. Il est de loin le personnage le plus recherché de l'histoire.

Louis XV, Mme de Pompadour, Comte de saint germain, vous l'aurez compris, nous sommes en pleine histoire, et c'est une bonne manière de réviser un peu !

En soi, la découverte de cadavres aux visages scalpés, le sein de la police et un moine atypique, ce mélange de réel et d'enquête en dit long sur les lectures transversales du roman, maintenant à savoir sur laquelle se positionner...

Pour ma part, ce n'est pas l'enquête en soi qui m'a subjugué, mais bien évidemment, comment Olivier Barde-Cabuçon se dépatouille de ces personnages qui ma foi ont appartenu à l'Histoire. Un chapeau bas donc pour ne pas avoir dénaturé tout cela !
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Casanova et la femme sans visage

Excellent ! J'avais commencé par lire MESSE NOIRE, le deuxième de la série et j'ai souhaité reprendre dans le bon sens pour ne rien perdre de l'évolution des personnage. Un roman policier historique réussi à mon goût qui mêle habilement de vrais personnages à de intrigues chiadées et des meurtres étranges ! Une ambiance soignée dans un Paris insolite et bien décrit ! Une belle écriture assez imagée par moment. Volnay et le moine forme un duo attachant et j'ai très envie de suivre leurs prochaines aventures, en passant au 3e tome directement !
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Casanova et la femme sans visage

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Casanova et la Femme sans Visage ?

"Cela fait longtemps que ce sous-titre de "commissaire aux morts étranges" m'intrigue et l'auteur étant présent au salon du livre de Paris, j'en ai profité pour faire l'acquisition de ce premier tome."



Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

"Le corps d'une femme sans visage est retrouvé sur les pavés de Paris au petit matin. Il n'en faut pas plus au jeune Volnay pour récupérer l'enquête et tenter de la résoudre avec l'aide du moine hérétique et de ses méthodes particulières, au balbutiement de la police scientifique..."



Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

"J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire pour la simple raison que j'ai trouvé difficile de m'intéresser au héros, le jeune Volnay et fameux commissaire aux morts étranges. Étant donné sa fonction et son titre, on s'attend à un homme brillant, un original or dès les premières heures de l'enquête, il se fait tourner la tête par une jeune dame charmante et en oublie complètement de voir ce qui est évident pour le lecteur. Cette dernière, qui se joue clairement de lui et ne sait pas bien ce qu'elle veut, m'a d'ailleurs plutôt agacée, quant à leur troisième acolyte, Casanova en personne, je n'ai pas été plus séduite, ce qui est un comble, non ? Heureusement, la présence du prêtre et l'enquête elle-même attisent un peu plus notre intérêt mais je ne me suis jamais complètement remise de ma déception de trouver ce héros faible et régulièrement ridiculisé à la place de l'homme intelligent et intransigeant que j'espérais."



Et comment cela s'est-il fini?

"J'attendais peut-être trop de ce titre accrocheur et de ces sublimes couvertures, d'autant que l'enquête est plutôt bien menée et que les révélations finales m'ont bien plues. Du coup, je ne sais pas encore si je me laisserai de nouveau tenter, sachant que les tomes suivants sont mieux notés, ou s'il vaut mieux que je m'en tienne là. "
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Casanova et la femme sans visage

J'ai lu ce livre car j'aime l'histoire.

J'apprécie les ouvrages qui la font découvrir avec un minimum de dynamisme. En dehors de quelques auteurs qui sont des conteurs de haut niveau (Alain DECAUX en tête), je me lasse des romans qui ont une approche trop historique.

J'ai beaucoup apprécié ce roman pour le coté historique. Il permet de s'imprégner de la rudesse de l'époque, et fait découvrir des personnages phare du XVIIIème siècle.

Je regrette que l'intrigue traîne parfois en longueur. L'auteur a privilégié le côté historique au côté thriller à suspense. Il a pourtant réussi à trouver un dénouement surprenant au premier meurtre.

Je souhaite lire la suite de ce roman.

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Casanova et la femme sans visage

Si un jour à Paris, vous faites face à une mort étrange (ouais ça arrive) il vous faut appeler le Commissaire aux mort étranges !

Bienvenue dans « Casanova et la femme sans visage » premier tome de la série d'Olivier Barde-Cabuçon !



Et pour un tome 1 je n'ai pas été totalement convaincue...

D'un côté j'ai adoré l'enquête ! Entre manipulations, de nombreux camps ennemis complotant pour le pouvoir, implications politiques autour de Louis XV et de sa cour ! J'ai trouvé ça passionnant, j'ai fait 35 000 solutions dans ma tête et je n'avais rien compris xD

Et parlons rapidement du moine : c'est le meilleur personnage. Point. xD



Ce que j'ai moins aimé, est en réalité pour moi un manque de subtilité dans les personnages. J'ai trouvé la formation du trio d'enquêteurs pas très naturelle, même si ensemble ils marchent bien, le héros (qu'on découvre !) est censé être un cœur froid mais tombe amoureux de la première femme rencontrée, il se fait manipuler facilement alors qu'il est dépeint comme très intelligent... Il était compliqué pour moi de m'attacher à lui, honnêtement ! Même si je l'ai bien aimé au fond.

Vive le moine ! xD

J'ai aussi trouvé la fin un peu trop rapide...



Au final, c'est un premier tome un peu inégal pour moi, même si je suis curieuse de voir la suite, pour les enquêtes en elles-mêmes et les intrigues politiques !

On m'en a dit beaucoup de bien alors je n'en resterai pas là !
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Casanova et la femme sans visage

Premier volet d'une série qui s'élève à 7 tomes aujourd'hui, Casanova et la femme sans visage est un policier historique qui prend ses quartiers de Versailles aux ruelles coupe-gorge où officient les "filles du monde".

Le livre s'ouvre sur une scène très visuelle, dès les premières pages l'auteur nous plonge dans l'ambiance de ce XVIIIème siècle. On entend les bruits du carrosse, les rênes du cocher qui claquent, cette jeune fille encapuchonnée qui s’efface dans la pénombre pour ne la revoir qu'au travers de notre enquêteur et sa scène de crime. Volnay, enquêteur aux morts étranges, prend rapidement en charge l'affaire au regard des singularités qu'elle présente. Le corps a été retrouvé sans vie, sans visage, mais surtout, pourvu dans une poche de sa cape, d'une lettre cachetée du sceau du roi Louis XV.

Démarre alors pour Volnay, son partenaire, un moine hérétique, et Casanova, son ennemi de cœur, une enquête trouble et occulte où se mêleront à la fois les intérêts de la couronne, du parti dévot, de la prostitution, des sociétés secrètes et même de l'immortalité.



Les personnages sont tous charismatiques. Le chevalier Volnay, un beau jeune homme loyal, droit, solitaire et un peu froid a obtenu son titre d'enquêteur aux morts étranges à la faveur du roi après l'avoir sauvé de la tentative d'assassinat de Damiens. Il est incorruptible et toute la cour du roi le sait. Son acolyte, le moine, est considéré comme hérétique. Emprisonné pour ses idées, il s'échappa et devient fugitif avant d'armer son bras sur les champs de bataille. Puit de science il est le "légiste" juré de Volnay. Giacomo Casanova, autoproclamé Chevalier de Seintgalt, tombeur de ces dames, est tout l'opposé de Volnay. Il est extraverti, séducteur, sympathique, arnaqueur à ses heures et si peu digne de confiance que c'en est drôle. Il est dans les petits papiers de toutes les femmes et sait naviguer en eaux troubles. Il est si charismatique que je me suis posée la question de savoir s'il n'était pas le personnage principal de ce livre !

Bien que ces trois là soient les plus importants, tous les autres sont fouillés avec autant de précision, que ce soit le roi insatisfait, la Pompadour désespérée, le compte Saint Germain immortel, Chiara et sa quête de progrès ... Tous vous régaleront de leur personnalité marquée.



Quelques lourdeurs entravent tout de même le texte, notamment la construction de l'intrigue qui n'aurait pas souffert un peu plus de fluidité ou encore la relation entre Volnay et Casanova qui, trop présente, déséquilibre un peu l'histoire. J'aurais finalement aimé en savoir plus sur Volnay, qu'il soit vraiment le personnage principal de la série qui porte tout de même son titre "Le commissaire aux morts étranges". Mais ces petits bémols sont atténués à la fin du livre où une révélation de taille vous attend, de celle qui vous font relever la tête, réfléchir un instant, relire le passage et vous dire " Non ! Pas possible... ".



En résumé, c'est un bon premier tome pour ce polar historique, un commissaire aux morts étranges que je retrouverai bientôt pour la suite de ses aventures aux XVIIIème siècle parce que j'ai hâte de tout savoir de lui et de le voir évoluer, lui mais aussi la société qui doucement gronde et se révolte. Une série pleine de promesses.
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Casanova et la femme sans visage

Dès les premières pages, j'ai été immédiatement emportée dans ce Paris de la moitié du 18ème siècle. Je trouve que l'auteur a su très bien restituer l'ambiance de cette époque. Les descriptions qu'il fait de la vie dans la capitale se révèlent très parlantes.



D'ailleurs, cette immersion dans le siècle des Lumières est sans doute facilitée par le style qu'il adopte et qui cadre parfaitement à la période. De plus, j'ai apprécié les citations de Casanova ou d'anonymes qui précèdent chaque chapitre et donnent la tonalité de ce qui va suivre.



De même, l'écrivain a réussi à créer une galerie de personnages attachants que j'aurais plaisir à retrouver dans le prochain tome de leurs aventures.



J'ai beaucoup aimé son héros le chevalier de Volnay. Un homme intransigeant, droit, convaincu de la nécessité de changer la société qui essaie de mener jusqu'au bout son enquête malgré les dangers et surtout malgré les sentiments amoureux qu'il ressent pour la belle Chiara.



Cette dernière m'a aussi énormément plu. Dotée d'une forte personnalité, elle se passionne pour les avancées scientifiques et pour les philosophes.



L'acolyte du chevalier de Volnay, ce mystérieux moine qui pratique les autopsies et a été pourchassé pour ses pensées, a également retenu mon attention.



En outre, Olivier Barde-Cabuçon est parvenu à merveille à mêler la petite histoire à la grande. Les personnages qu'il a forgés et ceux réels s'imbriquent parfaitement et très naturellement.



On croise donc au fil des pages Louis XV, la marquise de Pompadour, Sartine, le comte de Saint-Germain et bien entendu Casanova. Des personnalités emblématiques du 18ème siècle.



Ainsi, j'en ai pas mal appris sur les moeurs du "Bien-aimé". Je n'imaginais pas que le grand-père de Louis XVI souffrait d'une telle peur de la mort et sombrait si facilement dans l'ennui. J'avais vaguement entendu parler du Parc-aux-cerfs, cet endroit imaginé par la Pompadour et le fidèle valet Le Bel pour combler les besoins royaux mais j'étais loin de savoir tout ce que ce lieu dissimulait et tout le dégoût qu'il allait m'inspirer.



De même, j'ai été choquée en lisant les descriptions des supplices endurés par le père du chevalier de Volnay et par Damiens, le régicide. Mais je comprends parfaitement le parti pris de l'auteur de ne pas éducolrer la dureté de cette époque.



En revanche, toutes les parties sur Casanova m'ont beaucoup amusée. Je ne connaissais cet aventurier que de réputation et j'ai été ravie d'en apprendre un peu plus sur son existence tumultueuse. Je crois que j'essaierai de trouver un moment pour parcourir ses Mémoires.

Cependant, toutes ces leçons d'histoire ne ralentissent jamais l'action. Elles ne sont là au contraire que pour servir l'intrigue policière. Une intrigue qui se révèle très bien ficelée. Je n'aurais jamais soupçonné la clé de l'énigme.



Bref, comme vous l'aurez compris, j'ai trouvé ce polar historique très réussi. Et j'ai hâte de lire les prochaines enquêtes du chevalier de Volnay.

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Casanova et la femme sans visage

Pourquoi ai-je adhéré?

. pour le Paris du 18ième

. pour le côté historique plutôt cocasse

. pour l'intrigue

. pour Casanova

et bien sur pour le commissaire aux morts étranges que l'on aurait bien envie de rencontrer.

En résumé, un roman policier bien écrit qui nous fait vivre une autre époque.
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Casanova et la femme sans visage

En 1757, le jeune Volnay a sauvé Louis XV de l'attentat perpétré par Damiens. En remerciement, le roi crée une sorte de police spéciale dont il donne la charge à Volnay qui devient alors, le commissaire aux morts étranges.

Et quand le cadavre d'une femme est retrouvée avec la peau du visage entièrement enlevée, c'est à lui qu'on fait appel. Peu d'indices autour du cadavre, une scène de crime piétinée, une lettre avec le sceau du roi, l'insolent Casanova qui a découvert le corps, bien des mystères entourent ce crime. Le corps est confié à l'assistant de Volnay, un moine savant, hérétique, et alchimiste à ses heures, pour l'autopsie.



Un polar historique pour continuer mon challenge et mon choix s'est porté, par un bienheureux hasard, sur ce livre d'Olivier Barde-Cabuçon. L'auteur nous embarque pour une plongée dans la seconde partie du 18ème siècle où le pays est gouverné par Louis XV, plus intéressé par ses très nombreuses maîtresses que par le sort des citoyens. Au travers d'un crime assez affreux, Casanova et la femme sans visage nous fait découvrir une vie fourmillante dans un Paris riche mais dangereux, des personnages sophistiqués et des mystères à la pelle.

L'intrigue est bien ficelée et le suspense se maintient tout au long des 300 pages avec complots, confrérie, société secrète, vie éternelle... Mais la véritable force du roman est sa reconstitution historique et ses personnages attachants et hors du commun. Tout d'abord le très intègre Volnay dont le lecteur découvre la vie difficile - son père a failli être brûlé vif pour ses propos irrespectueux envers la couronne - et chaotique - il sauve le roi, tout en souhaitant la fin de la monarchie et fait partie d'une étrange Confrérie. Sa rencontre avec la belle et audacieuse Chiara, proche de La Pompadour, va remettre en cause son style de vie et laisser apparaître ses failles. Chiara, jeune femme avant-gardiste, proche de la pensée des philosophes, intéressée par les sciences, est la figure centrale d'un triangle amoureux, complété par Casanova, dont Olivier Barde-Cabuçon tisse une toile romantique touchante. J'ai adoré rencontrer Casanova, personnage que je connais finalement très peu, à part pour ses nuits de débauche auprès des femmes, l'auteur en fait un personnage courageux, inventif, malin, drôle, rebelle, pleins d'histoires, d'anecdotes et d'aventures. C'est le personnage haut-en-couleurs de l'histoire. Pour terminer avec les personnages, le moine, fidèle compagnon de Volnay, se travestit en mendiant, se bat à l'épée comme un spadassin et il plane sur lui et son passé, une aura de mystères. On rencontre également le roi, la marquise de Pompadour, l'énigmatique comte de Saint-Germain, Sartine, le lieutenant criminel de Paris.

Ce roman m'a permis d'en apprendre plus sur cette période et sur Louis XV, monarque moins connu que Louis XIV ou Louis XVI, sur Mme de Pompadour, la maison du Parc-aux-cerfs, rendus vivants par la plume élégante, classique de l'auteur dont le style colle parfaitement à l'époque. Olivier Barde-Cabuçon mêle habillement la petite et grande histoire dans un polar plus qu'agréable.
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Casanova et la femme sans visage

J'ai toujours aimé les romans historiques, et ayant reçu ce livre à l'occasion d'une offre spéciale de Babel Noir, j'avoue que ce dernier attisait ma curiosité depuis un petit moment.

Déjà la couverture, très réussie selon moi, ainsi que le titre : Casanova et la femme sans visage, Une enquête du commissaire aux morts étranges....Intrigant n'est ce pas ? Je connaissais déjà Nicholas Le Floch, aussi j'étais assez curieuse de découvrir un nouveau héros de cette période de l'histoire...

Donc voila, je me suis lancée et j'en ressors avec une impression plus que favorable : les descriptions du Paris du 18eme siècle sont très réussies et il faut dire que l'histoire est fort bien racontée.

Meme si le chevalier de Volnay, commissaire aux morts étranges, n'attire pas forcément trop la sympathie au premier abord ( un peu distant le garçon il faut le dire ), on ne peut s’empêcher d’apprécier son compagnon, le fantasque moine qui semble avoir un passé des plus ...hmmm....intéressants. Je n'ai d'ailleurs pas pu m’empêcher de me le représenter sous les traits de Guillaume de Baskerville, alias Sean Connery.....

Je ne dévoilerais rien de l'intrigue, et je ne rajouterais qu'une chose : l'auteur a réussi à mêler des personnages qui font bien partie de l'histoire avec un grand H avec d'autres de fictions. Casanova, le comte de saint-Germain et la marquise de Pompadour pour ne citer qu'eux.

J'avoue d'ailleurs avoir été intriguée par Saint-Germain et ce livre m'a donné envie de mener ma petite enquête sur le net sur une personnalité, ma foi, fort curieuse....



3.5/5 en réalité



Challenge ABC 2015/2016

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Casanova et la femme sans visage

Passionné par l'art, l'Histoire - le XVIIIème siècle en particulier - et les intrigues policières, Olivier Barde-Cabuçon a mélangé tous ces éléments pour créer sa série d'enquêtes du commissaire aux morts étranges.



Casanova et la femme sans visage en est le premier tome et se déroule en l'an de grâce 1759, sous le règne luxurieux de Louis XV. Un beau soir de printemps, le corps d'une jeune femme est retrouvé, le visage arraché. Qui a pu se rendre coupable d'une telle barbarie? Et pour quels motifs? C'est ce que va devoir découvrir le fameux (et jeune) commissaire aux morts étranges, chevalier de Volnay, secondé par un moine des plus singulier, excommunié mais versé dans les sciences. A eux deux ils forment les prémices de la police scientifique et de la criminologie.



Ayant découvert le cadavre en voulant raccompagner une de ses conquêtes, le chevalier autoproclamé de Seingalt, plus connu sous le nom de Giacomo Casanova, entre en scène dès le début du roman et va s'imposer tout au long de l'enquête, au grand déplaisir de Volnay qui n'apprécie pas vraiment le libertin Vénitien. Ses anecdotes sur sa propre vie - principalement des "secrets" d'alcôve - et sa philosophie très libre en font un riche atout au roman.



J'ai trouvé que ce premier opus était meilleur en tant que roman historique que pour son intrigue policière. Olivier Barde-Cabuçon met toute sa connaissance de l'époque au service du cadre contextuel de son livre. On y rencontre les grands de ce monde, à commencer par le roi lui-même, présenté comme un homme libidineux amateur de tendrons et de chair fraîche, et sa Favorite, la marquise de Pompadour. Siècle des Lumières oblige, la mode est aux découvertes scientifiques et à la lecture des philosophes, en dépit des dangers de la censure. Qui dit Lumières dit également ombres et le siècle dit éclairé reste malgré tout attaché à l'occulte, la divination, les recherches alchimiques, etc. Le moine et Casanova, à plusieurs reprises, ne manquent pas de se gausser de la crédulité d'une bonne partie de l'aristocratie qui se veut pourtant savante mais se laisse duper aisément contre la promesse d'un élixir de jeunesse ou d'une crème redonnant toute sa magnificence à une beauté fanée par les années. A noter que de ce point de vue, le XXIème siècle répond toujours à ces aspirations, il suffit de dénombrer les publicités diverses en la matière.



En tant que personnage, Volnay représente la droiture et l'intégrité. Pas simple pour lui de naviguer dans la faune versaillaise et parisienne où intrigues et complots pullulent, où la justice dépend plus souvent des bonnes accointances que de la vérité. Par sa rigidité parfois excessive, Volnay s'attire moult ennuis. Son assistant moine, lui, est beaucoup plus souple de caractère quoique d'une grande rigueur intellectuelle. Ses sarcasmes et remarques ironiques offrent un pendant complémentaire au commissaire.



Casanova et la femme sans visage réjouira les amateurs de bonne trame historique. J'ai pris beaucoup de plaisir à me plonger dans ce XVIIIème siècle clair-obscur. J'espère que les tomes suivants continueront à m'enchanter par leur qualité.
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Casanova et la femme sans visage

Un roman policier au coeur de la cour de Louis XV, quel changement.



Mais, malheureusement, je n'ai pas cru à tout ce que raconte l'auteur. Difficile pour moi d'imaginer qu'un seul homme ai pu imaginer, au 18e siècle, vouloir que la scène de crime ne soit pas poluée. Et la Marquise de Pompadour en mère maquerelle m'a étonné. Mais après tout, pourquoi pas.



Ce que j'ai beaucoup aimé, en revanche, c'est la description de la quète de la Pierre Philosophale, capable de changer le plomb en or.



Dans un siècle qui ne croit déjà plus en rien, les gens se tournent vers n'importe quel charlatan. Toutes ressemblances avec des faits récents ne seraient que fortuites et involontaires....



Le personnage du moine, plein de mystères, m'a intrigué.



En revanche, j'ai trouvé le personnage de Volnay bien fat qui se mesure à Casanova pour les beaux yeux de Chiara ; Chiara qui a eut du mal à trouver sa place dans cette histoire, à mon avis.



Pas certaine de continuer la série des enquêtes de ce commissaire aux morts étranges.



L'image que je retiendrai :



Celle des carosses dans lesquels tout se joue.
Lien : http://motamots.canalblog.co..
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Casanova et la femme sans visage

Seul volume de la série qui me manquait à lire, et, aussi le plus important puisqu'il débute la "saga" des enquêtes du commissaire aux morts étranges.

On découvre pas à pas les portraits, les personnalités tant physique que psychologique des protagonistes principaux c'est-à-dire le Chevalier de Volnay et son comparse le moine ainsi que ceux des personnages secondaires tel que Sartine, Casanova et/ou le comte de Saint Germain.

Je ressort malgré tout légèrement frustrée par ma lecture. En effet, je pensais découvrir une explication détaillée concernant les liens unissant Volnay au moine ainsi que leur passé commun et/ou séparé, mais, ceux ci sont juste évoqués rapidement en fin de volume, et/ou en cours d'intrigue via quelques indices concernant le moine.

A la décharge de l'auteur, ceux ci sont souvent évoqués dans les volumes suivants afin d'attiser la curiosité des lecteurs envers les héros.

Cette première enquête du Chevalier de Volnay est aussi excellente que les autres, et, sa rencontre avec Casanova - toujours fidèle à sa réputation - est savoureuse.
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Casanova et la femme sans visage

La période du XVIIIe siècle est très bien retranscrite avec une atmosphère très prenante. On se sent happé par l'intrigue qui relève à la fois du policier, de la magie et de l'ésotérisme. Le personnage de Casanova est intéressant.

J'ai grande hâte de retrouver le commissaire aux mœurs étranges et son fidèle compagnon, Le Moine, dans la suite de leurs aventures.
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