Olivier Bocquet

Ce troisième tome est un peu plus sombre et sérieux que les tomes précédents, malgré les nombreux passages burlesques et les dialogues très second degrés.



Dans ce tome on développe des thèmes plus sérieux comme la chasse et l'alimentation des hommes en tuant les animaux, mais également la mort. Nous voyons dans cette bande dessinée, l'apparition des premières maladies mortelles, et le début, pourquoi pas, des remèdes comme ancêtres des vaccins.



Les dessins et les couleurs sont toujours appropriés, ils sont d'une subtilités. Ils apportent le lot d'humour.

Je dois vieillir, je ne sais pas…

J’aime assez bien l’ensemble que je trouve joli mais il me manque diverses choses…

Un peu de fond, par exemple. On nous présente un monde parallèle où les gens ont des pouvoirs mais on suit la fille qui n’en a pas, sur un album total, dans lequel finalement il ne se passe pas grand-chose, pas de vrais méchants à combattre, pas de réelle histoire, juste une petite course creuse d’un bout à l’autre… Pas même une relation qui s’établit réellement entre les deux copines nouvellement rencontrées…

C’est joliment fait mais ça reste assez creux.

En revanche, j’aime globalement bien les expressions, surtout le père, dans l’excès caricatural mais qui marche bien…

Le sticker rouge – pardon, l’autocollant – apposé sur la couverture de cet album attire immédiatement l’oeil : « Faites vos prières, IL REVIENT ! ». Qui ? Mais ce bon vieux David Hanneth Solomon, alias Soda. Comment ça, vous ne connaissez pas ? C’est le moment ou jamais de faire la connaissance d’un des flics les plus attachants et originaux de la bande dessinée….



Une chambre, la nuit, une veille dame et son chat paisiblement endormis. La porte s’ouvre dans le noir, et laisse apparaître une silhouette inquiétante… Juste le temps à Goliath – ça c’est le chat – de déguerpir, et voilà l’ombre qui fond deux mains et huit doigts en avant sur la vieille dame, et qui commence à l’étrangler. Zoom sur l’agresseur : il est tout de noir vêtu et arbore une croix au revers de sa veste. Fin de la première page…



Voilà donc comment Olivier Bocquet, nouveau scénariste de la série, et Bruno Gazzotti, ramènent Soda sur le devant de la scène, en présentant en une page le duo principal sur lequel repose toute la série : David Solomon et sa vieille mère cardiaque, à qui il cache son véritable métier – flic de terrain à New York – en lui faisant croire qu’il exerce la profession moins dangereuse de pasteur. D’où ce costume noir qu’il enlève chaque matin dans l’ascenseur. Il faut bien préserver la santé fragile de maman…



Bon, là, le fiston rêve carrément qu’il étrangle sa mère, un cauchemar un peu perturbant… Mais Soda va l’être encore plus perturbé, quand il va être reconnu comme le serial-killer qui sévit à New York depuis quelques temps et surnommé «Le pasteur sanglant ». Impossible que ce soit lui ! A moins qu’il ne commence à perdre la boule ? Voici qu’il ne se souvient même plus avoir participé à des séances de thérapie avec le docteur Argiolas, comme l’a fait tout le reste de la Brigade. So what’s happening ???



Olivier Bocquet – à qui on doit par exemple l’excellent triptyque La Colère de Fantômas avec Julie Rocheleau (Dargaud) – a choisi pour ses débuts avec ce personnage complexe de nous en montrer le côté torturé et angoissé, et de faire de cet aspect psychologique l’axe de son histoire (avec la chasse au vrai serial-killer of course). Et ils ont choisi avec Gazotti, dessinateur historique de la série même s’il n’en est pas le créateur, qui est Luc Warnant, de revenir au New York des années 80-90, celui des origines de Soda. Les deux auteurs s’en expliquent aisément « Le New York contemporain n’a plus grand-chose à voir, et c’est beaucoup plus propre et high tech. La ville est devenue trop éloignée de l’esprit de la série. Ce choix permettait également de de débarrasser des téléphones portables et d’internet » (Bocquet) « Ce retour aux sources est bénéfique pour le plaisir de lecture, comme pour le plaisir de dessin. Les calandres des voitures de flics de 1986, telles que Warnant les dessinait dans le premier tome c’était exotique et terriblement accrocheur ; ça te transportait littéralement ailleurs » - (Gazotti)...
Lien : http://bedepolar.blogspot.co..

Un beau roman graphique qui se savoure avec plaisir ! Une adaptation du roman originale qui a su faire les choix scénaristiques qui s'imposaient pour proposer un récit complet et cohérent.

J'ai tout particulièrement apprécié le dessin de Léonie que je trouve totalement immersif.

💥DU PLOMB DANS L'AILE💣

Fontainebleau, 2003. Robert Martin règne sur sa ville en maire ripou. Lorsque le destin met sur sa route Elias, un jeune braqueur des cités, il décide aussitôt de l'utiliser pour ses sombres magouilles. Mais rien ne va se passer comme prévu. Un accident de voiture stupide, 300.000 euros qui disparaîssent, un maître chanteur, de la castagne, du sexe débridé, des envies de meurtre... Toute la fange de la ville va remonter à la surface et rendre les habitants dingues...



L'année dernière, on avait eu un énoooorme coup de cœur pour "Du plomb dans la tête" d'Olivier Bocquet, qui est cette année finaliste du Prix Nouvelles Voix du Polar Pocket. Pour nous, un cocktail éblouissant de noir, d'originalité et d'humour, peuplé de personnages hors normes, un chef d'œuvre du genre !!! C'est donc avec un plaisir gourmand qu'on s'est précipité sur le premier polar de l'auteur dans lequel on découvre Rachel Kuklinski et le policier Toulouze, dans un tout petit rôle. Autant vous dire qu'on a adoré retrouver le style uppercut de ce romancier atypique, ses anti-héros déjantés, veules ou sadiques, ses salauds de compet', son imagination effrénée et ses saillies désopilantes ! D'habitude, on a du mal avec les polars drôles car on trouve que l'humour et le noir s'annihilent mais chez Bocquet, c'est une toute autre histoire et ca fonctionne formidablement !



Bref, on vous recommande chaudement ! Vous connaissez cet auteur ? Vivement son prochain !!!

Bon, commencer une saga par le Tome 14, pas la meilleure idée...

Peut-être que justement, tout ce qui m'a dérangée dans celle-ci d'un point de vu rythme et scénario viennent de là.

Ceci dit, j'ai beaucoup aimé le personnage et l'ambiance, l'enquête est un peu simple.

Je recommence, par le début cette fois !

Alors je précise que j'ai lu ce tome 1 de Louna sans avoir encore lu le tome 1 de Ziad

Titre jeunesse qui joue sur la côté superhéroïque actuelle, c'est assez brouillon je trouve avec des personnages assez caricaturaux malheureusement.

Je vais tout de même aller sur le tome "Pile" (celui de Ziad), mais j'attends beaucoup plus de cette série

Merci à Dupuis et NetGalley pour cette lecture !!



Voici une lecture assez atypique comme elle répond à une autre. Le tome de Ziad répond au tome de Louna et il est très intéressant de lire les deux (qu'importe l'ordre).



Ziad est un garçon qui rêve de devenir un super héros, par tous les moyens mais ce n'est pas son destin. Quelque chose d'autre se présente à lui et il se retrouve au même point final que sa sœur dans l'autre tome.



Le scénario est très intéressant même si en soit, cela nous avance pas tant sur l'intrigue de fin du tome de Louna, le même que celui de Ziad. Par contre, il est très satisfaisant de voir tout ce que Ziad fait alors qu'on se le demande pendant le tome de Louna (et vice-versa). Avec ce tome, on a comprend un peu plus l'univers des super-héros et son fonctionnement.



Une très chouette bd, un bon moment de lecture avec une bonne envie de lire la suite, la double suite !!

Merci à Dupuis et NetGalley pour cette lecture !!



Voici une lecture assez atypique comme elle répond à une autre. Le tome de Louna répond au tome de Ziad et il est très intéressant de lire les deux (qu'importe l'ordre).



Louna n'est pas une super héroïne mais va se retrouver projetée dans leur monde tout de même. De façon inconsciente bien évidemment, car dans cet univers, les super héros vivent avec les humains "lambdas". Louna s'ennuie et en trouvant une occupation sportive, elle se retrouve au même point final que son frère dans l'autre tome.



Le scénario est très intéressant même si en soit, cela nous avance pas tant sur l'intrigue de fin du tome de Ziad, le même que celui de Louna. Par contre, il est très satisfaisant de voir tout ce que Louna alors qu'on se le demande pendant le tome de Ziad (et vice-versa).

Une très chouette bd, un bon moment de lecture avec une bonne envie de lire la suite, la double suite !!

Une très très bonne lecture qui a frôlé le coup de cœur.



L’histoire est originale. Un homme, dont on ne connaitra l’identité que plus tard, est victime non seulement d’un enlèvement mais aussi de tortures : on lui verse du plomb fondu dans les yeux. Tout ce qu’on sait, c’est que l’agresseur est un homme.



Cette affaire ne fait paradoxalement pas grand bruit à Fontainebleau. L’enquête est confiée au flic le plus nul du commissariat, le lieutenant Toulouze. En plus d’être maladroit, il n’est pas du tout, mais alors pas du tout sûr de lui. Je me suis même dit que c’était une vraie cata ! De plus, on lui « met dans les pattes » une stagiaire en fin de formation, Rachel…



Alors oui, j’ai été plus qu’attirée par cette histoire qui démarre très fort. L’intrigue m’a beaucoup plu. Elle est pleine de mystères et j’en attendais beaucoup. De ce côté-là, je n’ai pas été déçue, c’est le moins qu’on puisse dire !



On suit l’enquête avec Toulouze (qui est parfois agaçant je reconnais, mais je l’aime bien !) mais aussi avec la victime. Les chapitres le concernant sont écrit à la 1ère personne et l’auteur fait très bien ressortir ses difficultés en tant qu’aveugle.



D’autres chapitres sont du point de vue de Rachel, du moins on « lit » son journal, et enfin d’autres sont narrés par l’auxiliaire de vie de la victime. Là j’avoue que c’est un peu étrange. En fait, cette personne « raconte sa pensée » comme si elle s’adressait à la victime (par exemple « la première chose que je vois c’est ton lit vide »). C’est un peu déstabilisant, parce que parfois il n’y a pas de transition. Mais on s’habitue très vite.



Les chapitres sont assez courts, soulignant un rythme déjà donné par le style de l’auteur, une écriture agréable et sans lourdeur.



J’avoue que j’ai dévoré ce roman. Il est difficilement lâchable une fois commencé ! et là vous allez me demander pourquoi je n’ai pas parlé de coup de cœur...



Ce qui m’a titillée, ce sont les « détails médicaux ». Surtout lorsque je lis « tu as subi une trachéotomie et c’est par là qu’on t’alimente et que tu respires ». J’avoue que j’ai bugué. Alimenté par une trachéo……il n’y a qu’à voir ce que ça donne quand on « avale de travers ». Bon, admettons que celle qui dit ça soit complètement ignorante… Mais quand même… Et puis il y a aussi le suivi psychologique et la rééducation de la victime qui semble prendre très (trop) bien les choses, mais bon admettons que l’auteur n’en parle pas pour ne pas alourdir le texte. Pourtant le traumatisme est énorme, et j’aurais aimé voir une ou deux phrases à ce sujet de temps en temps, même en restant très vague.



Cependant, moi qui suis sensible à ça, je suis passé par-dessus et j’ai adoré cette lecture qui ne m’a laissé aucun répit. C’est signe que l’histoire est excellente !

Une découverte.

Depuis «la dernière reine», lue par hasard sur les conseils d un ami, je découvre l'univers de Rochette. Une vie, sans compromis, dédiée à ses passions, qui force l'admiration.

Cet opus est particulièrement imprégnant car on apprend tout sur l'alpinisme auquel je ne ne connaissais rien et qui ne m'attirait pas particulièrement. J'ai adoré les détails techniques de la grimpe, les anecdotes, les recits de chaque grimpe, toutes différentes alors qu'un profane en la matière (comme moi) les imaginait toutes pareilles, monotones.

Tout cela c'est grâce au talent de Rochette qu'on y accède.

Comme quoi, l'adage qui dit on ne parle bien que de ce qu'on connaît bien trouve son sens ici.

Merci pour ce (long) moment riche en émotion, M. Rochette.

Riche en savoir, aussi.

Super début de série. Top ! A lire ! Quand des enfants veulent devenir des super héros, mais … ça va juste être un peu compliqué. Entre réalisme, aventure, super héroïsme … un mélange de tout cela, tome 1 vu par Louna, le tome 2 sera par son frère Ziad.

Franck est un enfant trimballé de famille d’accueil en famille d’accueil; à l’aube d’une énième adoption, la directrice de l’orphelinat dit sans le vouloir que les parents de ces derniers ne sont pas morts. Submergé par un trop-plein d’émotions, Franck décide de partir à la recherche des ses parents en commençant par l’endroit où il a été retrouvé. Forcément, tout ne va pas se passer comme prévu. Il se retrouve mystérieusement dans ce qu’il croit au départ un parc d’attraction pour au final comprendre qu’il est bel et bien dans l’époque préhistorique … sans wifi, sans téléphone, sans ses repères ! Il va y vivre des aventures incroyables, entre les peuples q prl sns vll ,les animaux plus dangereux les uns que les autres ! Ils ne tardent pas à comprendre que s’il veut survivre, il va devoir se rapprocher de cette famille préhistorique et essayer de rejoindre son temps !



Le petit plus de ce roman ? C’est que les hommes préhistoriques parlent sans voyelles ! Et il est à la fois rigolos et difficile de se pencher sur leur textes ! C’est un sentiment sympa de déchiffrer ce qu’ils veulent dire ! Et le premier mot de l’humanité est … awesome !



En bref, Frnck est une BD qui m’a fait sourire, rire ! J’ai aimé le concept, les dessins, le scénarios !

Avec son dessin évoquant de celui de Bruno Gazzotti dans Seuls, et son univers fantastique à dominante super-héroïque avec une savoureuse dose d’humour, Le Métier le plus dangereux du monde semble avoir toutes les qualités pour emporter le jeune lectorat du journal Spirou.
Lien : http://www.bodoi.info/le-met..

Avec Le Pasteur sanglant et le résurrection de Soda, la seconde avec celle de 2014, Olivier Bocquet a écrit l’histoire et Gazzotti retrouvé le dessin. Soda serait-il devenu un tueur en série ou est-il pris au piège ?
Lien : https://www.ligneclaire.info..

Après presque dix ans d’interruption et la disparition de son scénariste d’origine, Philippe Tome, qu’allait-il advenir du clergyman-flic newyorkais au flingue surchauffé ? Il revient ces jours-ci avec non seulement un retour de l’excellent Bruno Gazzotti au dessin, mais aussi avec Olivier Bocquet, le scénariste de la série « Frnck » (Dess : Brice Cossu), au scénario.
Lien : https://www.actuabd.com/Vous..

Le métier le plus dangereux au monde est une nouvelle série dont les deux premiers tomes sont sortis simultanément et qui peuvent se lire dans l'ordre de notre choix, puisqu'en effet ils se passent en même temps.

Le postulat de base est le suivant: une météorite s'est écrasée sur Terre il y a des dizaines d'années et ses fragments donnent des pouvoirs aléatoires à la première personne qui la touche et ce toute sa vie, la pierre se rechargera à ce moment là et donnera son pouvoir à une autre personne. Les origines des Pierres, des premiers porteurs, varient d'un tome à l'autre se basant sur les théories et les spéculations des uns et des autres.

De nos jours, énormément de personnes sont dotées de pouvoir, certains sont devenus des supers-héros, d'autres des supers-vilains et on peut les contacter via une application pour louer leurs services.



Après avoir lu le tome de Ziad, j'ai enchaîné directement avec celui de Louna qui est sa soeur. On retrouve donc la petite famille, et j'ai adoré redécouvrir des scènes vu sous autres angles. Que faisait Louna pendant qu'on était avec Ziad par exemple ou encore justement ce que faisait Louna alors qu'on la croisait dans l'autre tome. Ces moments qui s'imbriquent apportent une dynamique intéressante à la série. Le fait que les événements d'un tome complètent ceux d'un autre tome c'est génial, lorsque notre cerveau en pleine lecture remet tout dans l'ordre, replace chaque pièces du puzzle pour faire apparaître une image globale. C'est ce qui m'a fait préférer ce tome je pense, j'aurai pu inverser les lectures que ça aurait été encore le deuxième lu mon préféré, pour ce déclic, pour l'intrigue qui est enfin entière et qui donne envie de connaitre la suite. Louna, comme son frère veut devenir une super-héroïne, sans pierre non plus mais avec tout autant de détermination, tout autant d’embûches. J'ai vraiment hâte que ces deux là se retrouvent pour le reste de l'aventure et qu'on en apprenne plus sur le gros méchant de l'histoire.

Le métier le plus dangereux au monde est une nouvelle série dont les deux premiers tomes sont sortis simultanément et qui peuvent se lire dans l'ordre de notre choix, puisqu'en effet ils se passent en même temps.

Le postulat de base est le suivant: une météorite s'est écrasée sur Terre il y a des dizaines d'années et ses fragments donnent des pouvoirs aléatoires à la première personne qui la touche et ce toute sa vie, la pierre se rechargera à ce moment là et donnera son pouvoir à une autre personne. Les origines des Pierres, des premiers porteurs, varient d'un tome à l'autre se basant sur les théories et les spéculations des uns et des autres.

De nos jours, énormément de personnes sont dotées de pouvoir, certains sont devenus des supers-héros, d'autres des supers-vilains et on peut les contacter via une application pour louer leurs services.



J'ai commencé ma lecture par le tome de Ziad. Il vit avec ses parents et sa soeur. La dynamique familiale m'a fait beaucoup rire. Mais surtout Ziad veut devenir un supers-héros, il va alors essayer de tout faire sans pierre pour y parvenir. Se ridiculisant, se mettant en danger, ses aventures et surtout mésaventures posent les bases d'une plus grosse intrigue qu'on aura, je pense dans la suite. Ce tome est très introductif, bien qu'il ne manque, ni d'actions, ni de suspens, on reste un peu trop en surface à mon gout, il me manquait quelque chose et je l'ai trouvé dans le tome compagnon Louna. Les deux se complètent vraiment, ils sont indissociables, deux faces d'une même pièce pour enfin apercevoir les grandes rouages de l'histoire à venir. J'ai hâte de lire la suite pour que tout se rejoigne et en savoir plus.

Ziad et Luna vivent dans une société où les super-héros et les super héroïnes sont pléthore. Chacun chacune rêve de devenir aussi une figure héroïque. Cette bande dessinée dédiée à Louna est le pendant de l’album portant le même titre mais dédié à son frëre

Louna elle aussi est loin des stéréotypes dans lesquels sa famille et son environnement semblent vouloir la ranger, loin du parcours des super héroïnes qui la font rêver. Elle veut faire de la boxe accepte de recevoir des coups, agit en cachette pour gagner sa liberté.

Le personnage de Luna est aussi une sorte de anti héroïne. En effet elle ne correspond pas aux attentes de ses parents et on ne sait pas au début du récit si beaucoup de super héroïnes l’entourent ou si le milieu de l’héroïsme discrimine !

Le parti pris de double récits de ce début de l’histoire, avec celui qui se concentre sur Luna, et celui qui se concentre sur son frère est assez intriguant. Je suis curieuse de savoir si la suite de la série va continuer cette double narration parallèle.

Ziad et Luna vivent dans une société où les super-héros et les super héroïnes sont pléthore. Chacun chacune rêve de devenir aussi une figure héroïque. Cette bande dessinée dédié à Ziad est le pendant de l’album portant le même titre mais dédié à sa sœur.

J’ai beaucoup aimé le personnage de Ziad qui est une figure de anti héros parfait. Loin des stéréotypes, des canons de beauté, des symboles de la force, il espère être choisi pour devenir lui aussi une figure exemplaire. Mais en fait, secrètement recruté pour faire partie d’un groupe mystérieux il va découvrir que le rôle qui lui est attribué est différent de celui dont il rêve, ce qui provoque des quiproquos et donne un ton humoristique à l’album. Cependant sa proximité avec les super héros lui permettra malgré tout de faire partie de leur univers.

Le parti pris de double récits de ce début de l’histoire, avec celui qui se concentre sur Ziad, et celui qui se concentre sur sa sœur est assez intriguant. Je suis curieuse de savoir si la suite de la série va continuer cette double narration parallèle.