Olivier Bourdeaut

C'est un livre que j'ai pris le temps de lire, car je le savais court, je le savais intense et le sujet me touchait.

Je n'ai pas été déçue. La plus est douce, vive, presque acidulée des bonbons que l'enfant narrateur peut parfois manger.

Puis l'histoire devient amère et le goût des mots est entaché de celui des maux de la mère.

Elle, il, eux sont d'une pureté que je ne connaissais pas encore au gré de mes lectures. J'ai tout aimé, tout savouré, tout affronté dans ce roman qui, au rythme d'une valse, d'un tango, d'un slow, m'a fait tourner la tête et renversé le cœur.

Une lecture pas vraiment prévue, ni le titre ni la couverture ne m’attiraient, mais quand j’ai vu ce livre dans une boîte à livres, j’ai réalisé qu’il convenait parfaitement à un item du challenge Multi-Défis (musique ou danse dans le titre ou sur la couverture)

J’ai bien aimé cette vision loufoque de la vie d’une famille de toute évidence pas tout à fait comme les autres. L’enfant est bien conscient qu’en dehors de sa famille la vie est différente, il interprète les faits à sa façon, à partir de ce que lui expliquent ou non ses parents, et surtout son père. En parallèle au récit de l’enfant, il y a les notes du père qui donnent au lecteur une toute autre vision de la situation, pas du tout idyllique. La réalité que cache cette famille hors norme, loin de la vision première, devient de plus en plus palpable, bien triste en fait. Et la fin de l’histoire se fait tragédie. J’ai beaucoup aimé cette lecture, mais j’ai trouvé de trop le paragraphe sur l’envoi du manuscrit à l’éditeur. C’est trop convenu, une ficelle vraiment grosse et en plus inutile, ça n’apporte strictement rien. A moins que ce ne soit un clin d’oeil maladroit à Mademoiselle Superfétatoire ? Sauf que ça a attiré mon attention sur un défaut bien plus important et qui n’apparaît qu’à la toute fin. Le récit par le père, trouvé par l’enfant, ne pose pas problème, il a été écrit au fil du temps, pour être lu plus tard. Mais à quel moment l’enfant narrateur est-il censé raconter cette histoire ? Tout au long de la lecture, cela ne pose aucun problème, il nous raconte son enfance au passé, c’est assez classique. Mais une fois que l’on connaît le dénouement, ça ne tient plus : il n’a pas écrit avant, et maintenant, après une fin si tragique, il ne peut plus raconter le passé ainsi et sur ce ton. Cela n’enlève rien au plaisir que j’ai eu à le lire, mais c’est un peu boiteux et maladroit. Cela dit, c’est un premier roman, et à ce titre, plutôt très réussi.

Paludière.



Lui est agent immobilier, prêt à tout pour assurer son ascension sociale. Quant à cet autre, il est paludier et cultive avec soin sa misanthropie. Une amitié improbable va naître entre eux.



J'ai retrouvé avec un immense plaisir Olivier Bourdeaut. Dans ce roman nous suivons deux hommes que tout oppose et qui pourtant vont nouer une étrange amitié. L'un est issu d'un milieu populaire et a fait tout ce qu'il peut pour s'en extraire, quant au second, issu d'un milieu très privilégié, il a rompu tout lien avec autrui.



Cette lecture a été délicieuse. L'auteur manie l'humour noir avec maestria. Les deux chapitres de présentation de nos protagoniste sont absolument splendide. La suite est dans la même veine. Je pense notamment à un passage qui met à l'honneur une mouche.



La relation entre les deux "héros" n'est toutefois pas mise de côté. Les deux tentent de s’apprivoiser mutuellement. Entre amitié et rivalité, les deux se fascinent et se repoussent à la fois. Leurs dialogues sont également savoureux.



Bref, cette lecture a été un immense coup de cœur. Il ne me reste plus qu'à lire le fameux "En attendant Bojangles".

Bon, je ne peux pas dire avoir été emballée par cette histoire d'amour rocambolesque. Par contre je comprends qu'elle enthousiasme les 15/20 ans.

Mais peut être que ce petit grain de folie a sommeillé en moi sans que jamais je n'ai eu l'occasion de le laisser s'épanouir. Frustrée.... moi ....? non !

Par contre cet amour fusionnel fait des dégâts, en particulier pour l'enfant fruit de cet amour !

« En attendant Bojangles » est un roman à la fois léger et étourdissant. Écrit du point de vue du fils, vivant à travers ses parents la folie de leurs amours, il retrace avec des mots prenants et très bien maniés une vie pleine d’excentricité, d’émotions, de danse et de folie. Une expérience très touchante, qui sait transporter en peu de pages.

Un sujet assez alarmant !

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D’un événement qu’elle a pris pour un jeu au début, Elizabeth s’est vite retrouvée à grandir plus vite que son âge, à être contrainte de faire des choses qu’on n’est absolument pas censé faire à l’âge de 7 ans. Sa mère ne vit plus que pour entraîner sa fille à être une mini-miss, lui faire passer des concours, seulement Elizabeth n’obtient jamais plus “que” la seconde place.

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Je trouve ça incroyable qu’il n’y ait pas plus de contrôle que cela sur ce genre d’événements… Quel est l’intérêt de forcer ses enfants à faire une activité qui ne leur plaît pas ?

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Habité par un désir de vengeance vis-à-vis de ses parents, tout au long de ce récit, nous assistons à sa destruction de sa personne, mais aussi de son corps.

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Je noterais juste un aspect qui m’a dérangé à l'écoute de ce livre : l’intonation de la lectrice. J’ai vraiment eu du mal, notamment sur les dialogues…
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J'ai choisi de lire ce livre car je suis tombée un jour sur un conseil de lecture, peut-être sur Babelio, des dix romans à avoir lu dans sa vie...

Alors là, je ne comprends pas car je l'abandonne à la page 70 ne trouvant aucun intérêt à l'histoire loufoque, c'est répétitif...seul le narrateur qu'est l'enfant a pu me toucher par son regard lucide ,bienveillant..

Mais là je perds mon temps à le lire, et ce n'est même pas récréatif.

L’amour fou n’a jamais aussi bien porté son nom. Ce livre m’a balancé des rires aux larmes, il est d’une poésie telle ! La narration est légère mais le texte est profond, on perçoit parfaitement toutes les facettes de la mère mais aussi la force des personnages qui l’entourent. Ce livre est réellement une pépite ! Je l’oublierai jamais

En attendant Bojangles est une jolie pépite pleine de poésie et de fantaisie, à la fois drôle et nostalgique. On ressort de cette lecture avec un doux vague à l'âme, comme un écho au morceau de jazz auquel se réfère le titre.



Refusant la banalité, la routine et les contraintes ils ont décidé de faire de leur vie une fête quotidienne, imprévisible et fantasque. Le ton naïf, léger et bienveillant de leur enfant donne au récit un air de conte tout en gagnant en densité dramatique lorsque la réalité les rattrape. Le changement de narrateur, par petites touches progressives sous forme d'extraits du journal du père rappelle encore une fois l'univers musical en apportant un rythme nouveau en fin de lecture. Enfin, chacun y trouvera une lecture personnelle plus profonde : la dépression, la légèreté, l'intensité de la vie, l'amour fou... Je garde pour ma part le message de la possibilité d'un grain de folie dans nos vies.
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Comment font les autres enfants pour vivre sans mes parents ?

Petite phrase du livre qui résonne pour moi comme l'histoire elle-même, entre humour fantasque et émotion. Je ne m'attendais pas à vibrer autant en lisant les premières pages : je trouvais l'écriture légère, facile, trop facile ? Et puis je suis entrée dans l'histoire de ces trois-là, je les voyais danser, mentir à lenvers-à l'endroit, essayer de vivre, tout simplement. J'ai beaucoup aimé !

A première vue, nous avons affaire dans ce livre à une famille fantasque, on rit de ses originalités, on embarque dans la danse sur du Nina Simone, on part en voyage en Espagne …

Mais en y regardant de plus près, au fil des pages, c’est une toute autre version que l’on découvre. Celle d’une mère à la santé mentale défaillante, incapable de travailler, de faire face à la réalité, celle d’un père, amoureux, qui cache la réalité à son fils en mettant en scène le quotidien. Et cet enfant, déscolarisé, pris dans ce tourbillon de folie.

Alors oui c’est souvent drôle mais c’est aussi tragique à la fois et c’est en ça que ce roman m’a vraiment embarqué.

Quel émouvant roman... Quelle nostalgie, à la fin du roman, avec en fond la musique Mr Bojangles de Nina Simone...



En un mot, pour décrire cette oeuvre : original.

Vraiment, de tous les romans originaux que j'ai lu, celui-ci a gagné une place sur le podium.



J'ai adoré la forme, l'écriture, le concept. J'ai adoré les personnages, l'humour, la musique et la danse... J'ai valsé avec eux, aimé avec eux, ai partagé leur immense grain de folie, et ce sens de la vie décalé, hors norme, si libre et fou...



A la moitié du roman, on devine l'inévitable, on présent comme le font les personnages. Mais on vit jusqu'aux dernières pages l'amour et la folie à leurs côtés.



J'ai réecouté la musique en boucle à la fin, encore maintenant en écrivant cette critique, comme en mémoire aux personnages, comme un hommage.



Un tout petit roman magnifique, une bouffée d'oxygène, un joyau original qu'il vous faut lire.

« Florida » d’Olivier Bourdeaut

Noirceur profonde, noirceur prenante sous le ciel de Floride : pas de pardon possible pour cette mère qui précipite sa fille dans la spirale des concours de « mini-Miss » à l’âge tendre de 7 ans, sous l’œil d’un père mitoyen.



Non, Olivier Bourdeaut n’excuse rien d’un apprentissage biaisé de la beauté.

Il préfère scruter les méandres de la vengeance dans toutes ses acceptions possibles, avec le corps de la jeune fille comme une arme élastique à qui il fait tout faire, et qui voudrait toucher à la fois ses parents, le monde entier et elle-même en son centre.



Le style saccadé d’Olivier joue les miroirs déformants : ce corps est à la fois maigre et gras, musclé et piqué de seringues, pâle et bronzé.

Les images sont contraires et se disputent.

Sur leur violence, même le soleil de Floride s’éteint : seule reste le grésillement du néon.



Pour respirer un peu, Olivier ne donne qu’une unique amitié à sa petite Elizabeth : un artiste photographe, qui, par chance, a d’autres yeux que son objectif.

Peut-il à lui seul dégonfler la solitude avant l’explosion finale ?
Lien : https://pecayral.fr/florida-..

Enorme coup de coeur !!!! le livre se dévore

Cette histoire est juste magnifique, dôle, touchante, triste, wouah !!!

Un vrai petit bijou à découvrir absolument, une ode à la vie, à la joie au travers de cette famille excentrique, marginale, racontée par les yeux d'un petit garçon,

A lire absolument

Livre magique et nostalgique concernant cette famille vraiment attachante. L'histoire est bien écrite et c'est un bon livre à lire pendant les vacances





Je recommande fortement ce livre aux personnes qui aiment les petits livres pour s'aérer la tête

Quand il rencontre Constance, c'est le coup de foudre. Elle est pétillante, truculente, pleine de fougue et d'originalité. A travers ce livre, il raconte les excès et les fous rires qui soudent leur couple, même après la naissance de leur fils.

C'est également à travers le regard de cet enfant que l'on découvre les excentricités de cette famille hors norme, avec beaucoup d'humour. Malheureusement, les exubérances de Constance dérivent vers la folie. Et il faudra beaucoup d'amour pour que le spectacle continue.

J'ai bien aimé ce livre, même s'il ne s'y passe pas grand chose. Ce qui compte ici, c'est l'amour qui unit cette famille hors-norme ; la légèreté et l'humour qui illumine leur quotidien.

Un troisième roman écrit d’une main de maître !



Olivier Boudeau nous raconte l’horreur des minis-miss américaines. Sans tomber dans le pathos, il nous présente l’horrible vérité de ces concours de mode, où l’âge est effacé au profit de la beauté.



Un roman coup de poing.

La vision de ce petit garçon nous fait découvrir son histoire avec des yeux enfantins, remplis d'admiration et d'innocence. Jusqu'au moment où avec les passages "écrits" par son père, on découvre une histoire plus sombre notamment autour de sa maman.

C'est un roman touchant, c'est certain !

Cependant pas de coup de cœur pour moi dans la mesure où j'en attendais certainement beaucoup, voire trop ! L'engouement autour de ce livre adapté l'année dernière au cinéma ne m'a pas aidé, je pense.

Et vous, qu'en avez-vous pensé ?

Je surkiff ce livre, le monde dans lequel on est plongé est incroyable du début à la fin. Et on passe par toute les émotions possibles.