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3.74/5 (sur 59 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Carcassonne , le 14/08/1965
Biographie :

Olivier Maurel est diplômé de l'Institut d'études politiques de Toulouse en 1987 et à l’École nationale de l'administration pénitentiaire (Enap) en 1989.

Il est titulaire d'un DESS de criminologie à Paris-II Assas (2004).

Il a débuté sa carrière dans la pénitentiaire au centre de détention de Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône) (1990) et à la maison d'arrêt de Grasse (Alpes-Maritimes) (1992).

Il a été directeur de la maison d'arrêt de Bois-d'Arcy (2002-2005) et patron de la centrale de Poissy (2009-2011), où les détenus purgent de longues peines. Entre 2005 et 2009, il a été chef du bureau du renseignement pénitentiaire, où il collectait et croisait des informations sur les prisonniers les plus dangereux, notamment les terroristes.

Directeur des services pénitentiaires détaché en qualité de sous-préfet à Ussel (Corrèze), Olivier Maurel est nommé sous-préfet de Cognac en 2014.

En 2010, il a publié "Le Taulier, confessions d'un directeur de prison" aux éditions Fayard. Olivier Maurel sort son premier polar, "L’Autel des naufragés" , aux éditions Jigal en 2013.

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Source : http://www.sudouest.fr
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Olivier Maurel, directeur de la maison centrale de Poissy, auteur de "Le Taulier. Confessions d'un directeur de prison" aux éditions Fayard est l'invité d'Olivier Mauraisin dans "Tous Azimuts". Il évoque notamment la libération de Dany Leprince.


Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Bien loin des clichés, nous prenons conscience qu'en prison vivent des hommes et non des fauves.
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En entrant dans l'administration pénitentiaire, on signe un pacte un peu étrange, puisqu'il nous impose de choisir les ennuis à la place de l'ennui.
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A chaque seconde, on entend des détenus ou des surveillants hurler : "Rez-de-chaussée, merci !" , "Deuxième étage, merci ! " , "Sous-sol, merci ! "....De temps à autre retentit un coup de sifflet nerveux, suivi d'un sonore "Intervention !!!" Les surveillants se ruent alors vers un même lieu afin de maîtriser un détenu agressif....Malgré cette apparente confusion, tout semble se dérouler selon un mécanisme bien huilé - l'ordre dans le désordre. Je pensais que les détenus passaient le plus clair de leur temps en cellule, or il y en a dans tous les coins, ça monte, ça descend, ça entre, ça sort. Rien à voir avec l'atmosphère presque sépulcrale de la centrale de Clairvaux. Je mesure la différence qui existe, pour les surveillants, entre travailler en centrale et travailler en maison d'arrêt. Exercer en maison d'arrêt revient à gérer des flots humains à jet continu, comme dans un hall de gare aux heures de pointe. A Bois d'Arcy, on surnomme d'ailleurs les surveillants qui escortent et encadrent ces mouvements de détenus les "écureuils" - tant ils passent leurs journées à monter et descendre des escaliers.
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mis à part quelques prisons comme la Santé à Paris, les prisons de Lyon, de Poissy et une petite dizaine d'autres, tous les établissements pénitentiaires sont implantés en zone rurale ou en dehors des agglomérations. On sent bien que cette situation géographique reflète la manière dont la société conçoit la prison. Loin des yeux, loin du cœur.
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Extrait du chapitre 5 :
Le mode opérationnelle du meurtrier trahissait une nature perverse et sadique et probablement une schizophrénie. Il devait lutter contre ses démons intérieurs en se structurant autour d’un but, une obsession meurtrière, comme beaucoup de tueurs sériels. A un moment donné, dans l’histoire du tueur, un enchaînement de circonstances familiales, médicales, psychologiques ou psychiatriques avait dû provoquer une distorsion, un dérapage incontrôlé. L’espace s’était alors replié sur lui pour donner naissance peu à peu à son délire. Il s’agissait d’un monde intérieur où ni la morale, ni la logique n’avaient trouvé leur place et leur signification. Le tueur s’était construit une pseudo cohérence intérieure, probablement sur fond de théories darwinistes. Il utilisait cette logique artificielle comme un masque. Il prenait un plaisir pervers à chosifier ses victimes. Il poussait le sadisme jusqu’à modeler leurs cadavres pour qu’ils ressemblent à des mannequins en plastique.
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Tous les hommes de la famille Slick étaient flics de père en fils, depuis des générations. Tous avaient aussi en commun de voir apparaître des stigmates sur les personnes qui allaient décéder. A quelques secondes de mourir, les yeux de ces personnes devenaient intégralement blancs. Nul ne savait pourquoi les Slick avaient cette faculté. Il s'agissait d'un secret dont personne ne parlait. (p.16)
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Mon métier consiste à vendre des années de prison à des personnes détenues qui ne veulent pas les acheter.
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Alors, en ce mois de novembre 1992, en même temps qu'une sévère agression, j'ai pris ma première leçon de pénitentiaire : en toute circonstance, respecter ses interlocuteurs, rester humble, savoir plier comme un roseau pour ne pas rompre comme un chêne, et surtout ne pas devenir un nain qui se prend pour une tour Eiffel. J'ai appris dans la douleur qu'on peut tout dire si on y met les formes et si l'on adopte un ton de compréhension et d'humilité. J'ai appris à reconnaître mes limites dans le rapport à autrui, surtout avec des détenus. Dans un milieu comme le mien, la moindre erreur doit être assumée sans filet et presque sans protection, car tout se passe dans un face-à-face en milieu clos où personne, ni le détenu, ni le pénitentiaire, ne peut échapper à ses obligations ni à ses responsabilités.
Le droit à l'erreur n'existe pas chez nous.
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En prison, à côté d’une immense majorité de détenus « normaux » - de simples citoyens qui ont commis une erreur au cours de leur vie - , on trouve un concentré hétéroclite de loosers systémiques, de bad boys caricaturaux, de récidivistes en série, de garçons immatures et de mauvaise vie, de méchants accidentels, de violents professionnels, de pros de la gâchette ou de la lame de rasoir, de délirants criminels, de voleurs par nécessité ou par réflexe, de toxicomanes en bout de course, d’anciens enfants battus qui n’ont pas réussi à échapper à leur tragique destinée, de tarifeurs de mensonges, d’autodidactes de la transgression, d’agresseurs et de violeurs professionnels…
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Seuls peuvent s’en sortir ceux qui travaillent, s’instruisent, fond des efforts soutenus et réguliers. A l’inverse, ceux qui glandent, cèdent à la facilité de l’oisiveté festive, préfèrent fumer des joints dans les caves d’immeuble plutôt que d’aller à l’école, tous ceux-là, qu’ils soient gaulois aux yeux bleus, ritals, polaks, portugais, maghrébins, noirs, rouges ou autre, seront des losers et se retrouveront dans la délinquance ou le crime – donc, un jour ou l’autre, en prison.
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