Les cowboys sont toujours à l'Ouest
Je suis entré en guerre... comme la plupart de mes compatriotes... la fleur au fusil !
On pensait qu'elle ne durerait pas cette foutue guerre... plus de trois ans déjà ! Les fusils sont toujours là ! Mais il n'y a plus de fleurs ! Juste des hommes en sursis, de la boue et du sang.
Même en temps de guerre, un salaud reste un salaud !
Le retour au bercail... les retrouvailles heureuses... et pleines de non-dits. Paris reprenait ses allures de carte postale. J'avais cette sensation très confuse où l'on ne sait plus si c'est le monde qui a changé... ou nous-même ?! On est juste seul.
- Quel merveilleux endroit ! Depuis ces hauteurs, on peut découvrir toute la région ! On aperçoit même à l'entrée du village un couple d'amoureux en train de s'embrasser...
- Non, regarde bien. Il l'embrasse pas, il la mange.
- Un si beau petit coin de nature connu de tous. On va le baptiser...
ensemble. LA FALAISE AUX MILLE FLEURS. C'est un joli nom, tu ne trouves pas ? Oui ! Pourquoi pas, on peut l'appeler la falaise de Gniii, si tu veux... AAH, tout cet air pur, c'est si agréable.... Beuk... en effet, il était bien en train de la manger !! Allez arrête de jouer, maintenant on s'en va...
- Mais...
(La falaise de gniii.)
- Tiens !!! Je n'avais jamais remarqué cette petite tour...
- Où ça ?!
- Ne rentre pas, tu es folle !! C'est l'entrée de la crypte... DE PARVENUS ! Ils se nourrissent exclusivement de petites filles en robe bleue se prénommant... MARIE. Tu devrais faire demi-tour !
Ils sont cruels, sadiques et tellement laids qu'ils passent leurs journées À SE FAIRE PEUR !
- iiii ! Je savais bien, qu'un jour je trouverais l'endroit où tu bois en cachette ta liqueur de cafards !!
(La petite tour bien cachée)
Kerzadec m’a sauvé la vie à plusieurs reprises au péril de la sienne… Très rapidement, il s’est fait remarquer pour des faits d’armes d’une très grande audace. Il faisait corps avec la boue ! Jour après jour, il apprenait… se perfectionnait… Comme mué par une forme d’intelligence intuitive ! Mes compagnons d’infortune étaient partagés… Entre respect et dégoût ! Car même en temps de guerre, un salaud reste un salaud !
Ce ne sont pas des soldats : ce sont des hommes. Ce ne sont pas des aventuriers, des guerriers, faits pour la boucherie humaine […] Ce sont des laboureurs et des ouvriers qu’on reconnaît dans leurs uniformes. Ce sont des civils déracinés.
Vous savez malheureusement que les grandes découvertes ne peuvent se réaliser sans de petits sacrifices, marmelade !!
Quel casse-couille, il doit être français.
« Lutétia… Cette ville est un monstre... Elle nous absorbe sournoisement… dans sa chair de béton, de verre et d’acier. Perdus dans cet enchevêtrement improbable… comme des étoiles mourantes dans un ciel de plomb… Cette ville est une dévoreuse d’âmes. » (p. 7)