Olivier Vatine

Lorsqu'on découvre la couverture, on lit bien ce qui est inscrit. Parce que nous étions dans le tome 5 sur une exoplanète et Nao devait venir sur Terre. Sur la couverture, on voit notre héros blondinet courir, son robot sur le dos avec une carcasse de vaisseau spatiale derrière lui. Comment sommes nous arrivés ici? J'ai raté un tome? Il y a une série parallèle? Pas du tout. Le voyage ne s'est pas déroulé comme prévu. Le capitaine du vaisseau n'a pas fait toutes les vérifications et bien entendu cela amène à un accident. Heureusement qu'un vaisseau passait par-là pour les aider. Bien entendu, se sont des brigands et pas n'importe lesquels. Surtout que leur commanditaire est le responsable de la mort des parents de Nao est là. C'est un peu grossier comme hasard. Surtout qu'on apprend tout ça via deux enfants qui bidouille le robot dans le futur. Pourquoi charger les choses ainsi? Pour nous dire qui allait gagner à la fin? Chose troublante également avec la tenue de Nao. On dirait qu'il porte une tenue pour la fashion week. Surtout qu'il a toujours un brushing parfait. L'univers de l'espace est trop prégnant. On ne doute pas que c'est là que s'épanouie le plus Ciro Tota. Contrairement à Olivier Vatine, il est plus précis et net dans sa production. On va poursuivre l'aventure même si le scénario est très capilotractée. Pourquoi mettre des évidences là où ils ne devraient pas en avoir?
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Ce dernier tome de la trilogie consacrée à Cixi est celui qui révèle les projet machiavéliques de Thanos qui se montre de plus en plus cruel.

Cixi, quant à elle, doit assurer ses rôles de première favorite et de justicière les nuits. Pour couronner le tout, elle apprend qu'elle est enceinte de Thanos et ses efforts pour avorter sont contrariés par le futur père qui veut justement s'assurer une descendance.



Je trouve que le niveau de cette trilogie s'améliore au fil des albums ainsi que les dessins d'Olivier Vatine. L'humour, bien que plus discret que dans les séries avec Lanfeust, est pourtant présent, surtout à travers les noms des personnages (un petit garçon nommé Gravoch, Borïn le rebelle qui vit dans les bois...).



Horreur ! A la dernière page, l'histoire n'est pas achevée ! Cixi va-t-elle sauver les sages des menées de l'infâme Thanos ? Quel terrible suspens ! Pour connaître la suite, il suffit de lire "Les pétaures se cachent pour mourir" le septième tome de la série "Lanfeust de Troy". En effet, "Cixi de Troy" est une trilogie parallèle aux tomes 5 à 7 de la série-mère, centrée sur les actions du personnage de Cixi, et qui se reconnecte donc directement à la trame du septième épisode.

Dans ce deuxième épisode de la série "Cixi de Troy", Cixi est parvenue à revenir à Eckmül avec le marquis de Barbullio, devenu le ministre de la police du dictateur Thanos. Elle, qui ne cherche qu'à vivre dans le luxe, a réussi à devenir la maîtresse de Thanos. Tout va bien pour elle dans le meilleur des mondes mais la réalité va vite la rattraper. Petit à petit, sa servante Lisseth lui ouvre les yeux sur la cruauté du régime dictatorial de son amant. Alors quand elle apprend que ses amies pirates ont été arrêtées et vont être exécutées en public, mettant à profit l'entraînement au combat que ces dernières lui ont procurée, elle décide de devenir une justicière masquée pour les délivrer...



Un album meilleur que le précédent qui nous permet de revivre des événements déjà décrits dans le tome 6 "Cixi impératrice" de la série "Lanfeust de Troy". On suit le cheminement que Cixi a suivi pour devenir l'Ombre Ténébreuse, la justicière d'Eckmül.



Même si les dessins d'Olivier Vatine ne me plaisent toujours pas je suis parvenu à m'y habituer.

Cet épisode est beaucoup plus sombre que le précédent et manque étonnamment d'humour alors que c'est une des caractéristiques des albums du monde de Troy.

Un collectif de 10 artistes chinois qui publient chacun une histoire avec pour thème l'arrivée des jeux olympiques à Pékin en 2008. Beaucoup d'inégalités dans le style et la nature des histoires. Deux ou trois dessinateurs parlent des vieux quartiers rasés pour cette occasion.

Après les excellents "Wayne Redlake" et "Trio Grande", voici un nouveau western one-shot qui met en scène des femmes dans le far west. Pour cet album on retrouve Olivier Vatine (également directeur de cette collection Série B chez Delcourt) au dessin, Daniel Pecqueur au scénario ("Tao Bang" et "Golden City") et également Isabelle Rabarot à la colorisation, pour la version couleur de ce tome qui a d’abord été édité en N&B à 3500 exemplaires.



Le scénario de cet album est un peu léger par rapport à ceux de "Wayne Redlake" ou "Trio Grande", les personnages sont moins fouillés et l’humour moins présent. L’histoire est assez classique (hold-up, concession minière, attaque de train), aucun point n’est développé en détail et le tout se lit assez vite (le dédoublement peu utile de deux planches y contribuant également).



Par contre, au niveau du graphisme cette BD est meilleure que les deux autres western mentionnés ci-dessus. La couverture, ces couleurs chaudes qui jaillissent des planches sur fond noir, le cadrage et le dynamisme des planches (l’attaque du train est superbement mis en scène) : tout est excellent !

La Mort Vivante est un récit complet en un volume. L'histoire m'a bluffée. Entre science-fiction et fantastique, références à Jules Verne, Lovecraft, dessin sublime, j'ai été comblée par cet album. J'émets peut-être une petite réserve pour la fin que je trouve un peu rapide, même si cela dit, tout se suffit.



L'histoire est courte, mais intense. L'essentiel est dit, et le dessin est exhaustif. C'est beau, ça se lit tout seul, peut-être même un peu vite ! Mais je salue ce superbe album.
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Je pense que je viens de découvrir le schéma type des différents tomes de la série.... Une solution inattendue au problème de la fin du tome précédent, est trouvée. La solution s’effondre. retour au point de départ, et on attend le tome suivant... Et le tout n'étant limité qu'à l'imagination du scénariste.

Donc ça se lit bien... c'est sympa et divertissant.

Dans le premier tome introductif, on découvrait les principaux protagonistes chacun de leur coté : le couple d'enquêteurs sur la piste d'une ex triade, Wan Shen, inspecteur et Shao Qai,des services secrets, des jeunes garçons ayant des pouvoirs extraordinaires, un robot mystérieux et le professeur Tsu qui tente de réunir et de former ces enfants.

Dans ce second tome, ils vont se trouver réunis pour combattre un ennemi redoutable (évidemment) qui cherche à dominer à nouveau leur monde...Dessin un peu atypique avec des visages parfois peu différents les uns des autres, mais fluide.

Scénario à la Xmen mais à Shanghai cette fois ci.

Plutôt bien fait avec un scénario solide.

La mort vivante est une délicate adaptation d'un roman de Stephan Wul, l'un des auteurs majeurs de la science-fiction française.

C'est une nouvelle adaptation de l'oeuvre de Wul de la part d'Olivier Vatine après Niourk. La science-fiction est de plus un terrain de jeu familier pour l'auteur puisqu'il a également travaillé sur la série Carmen McCallum ou encore Infinity 8.

Pour ce one-shot, il a choisi de travailler avec Alberto Varanda dont le CV est plutôt bien fourni. C'est notamment un auteur qui a travaillé avec le couple Ange pour La Geste du Chevalier-Dragon.

La Mort Vivante, ça a été pour moi une agréable surprise. Déja visuellement, le dessin de Varanda est magnifique. C'est un trait qui invite à la contemplation, au recul, à l'envie de capter cet univers gothico-sf dans lequel baigne un parfum de Lovecraft, une source de post-apo , le tout bien évidemment dans le respect de l'oeuvre de Stephan Wul. Je ne connais pas cet écrivain mais je pense m'atteler à ses œuvres très bientôt.

Graphiquement, Varanda secondé au découpage et à la couleur par Vatine et aussi Isabelle Rabarot délivre un one-shot sublime doté de quelques planches magnifiques avec un bel effet de trame avec des environnements, des personnages hachurés ce qui renforce la mélancolie de cette oeuvre.

Varanda et Vatine ont tenu à priviligier une ambiance gothique et hypnotiisante sans que la couleur ne vienne entacher en contraste tout cet univers.

Au niveau du scénario, Vatine possède un très bon sens des dialogues. Le langage est mesuré, élégant. On distingue les inspirations de Shelley, de Lovecraft... De plus, l'univers SF n'est pas encombré par de pénibles explications ou descriptions, c'est assez épuré en fait.

Peut-être même un peu trop, car quelques questions restent sans réponses et la fin est un peu trop ouverte.

Alors je suis rassuré , car d'après une interview provenant du site Ligne Claire, un journaliste BD basé sur Montpellier, un second tome serait prévu.

Rectifications, ce n'est donc pas un one-shot donc celles et ceux qui ont trouvé la fin abrupte peuvent être rassurés. Normalement, un second tome serait prévu.



Mentionnons quand même l'éditeur, Comix Buro, basé sur Montpellier, qui signe ici son premier album en partenariat avec les éditions Glénat. Depuis, les éditeurs de Comix Buro ont signé quelques titres toujours dans de la SF avec L'Orphelin de Perdide. Pour La Mort Vivante, il signe un travail de qualité. C'est sombre, la couverture est magnifique avec un peliculage mat très agréable au toucher, un bel album.










Lien : https://www.ligneclaire.info..

Écouter bêtement ce qu'on dit d'un album, l'acheter quasiment les yeux fermés et se planter... Ça m'apprendra.



Je me souvenais de l'excellente BD Paradis perdu mais là ce n'est pas vraiment de la BD, plutôt un enchaînement de lithographies qui piquent les yeux, aussi brouillonnes que le scénario. Ça démarre pourtant sur une bonne idée, ramener quelqu'un d'entre les morts avec tout ce que ça implique et malgré le dessin j'ai été embarqué, ça me rappelait Experience mort. Et puis d'un coup sans explication ça tombe dans un foutoir monstre et complétement aberrant jusqu'au final bien foireux.



Première partie travaillée, seconde bâclée. Pas grand chose à sauver.



Chef d'oeuvre... Ouais, tu parles...

Troisième tome de la série Aquablue avec au cœur de l'intrigue un incroyable vaisseau spatial quasiment indestructible, le Mégophias. Un scénario plaisant et un dessin efficace pour un épisode réussi.

Pour ceux qui ont lu mes critiques des tomes précédents, vous avez compris que la relecture de ce cycle de ma jeunesse n'est pas un grand succès.

Après les cinq premiers tomes constituant une histoire unique, nous commençons une nouvelle aventure.

Le scénario de ce tome semble plus travaillé et donc plus intéressant, on s'intéresse à l'enfance de Nao et à l'événement qui a tué ses parents. Mais encore une fois c'est un demi-échec. Si on compte le nombre de coïncidences qui servent à faire le trame de l'histoire, on n'y croit pas une seule seconde. A croire qu'il n'y a qu'une dizaine de personnages dans l'univers d'Aquablue !!

Par opposition, le dessin commence à s'affiner et à mettre en valeur l'univers dans lequel se passe l'histoire... Les vaisseaux spatiaux sont d'ailleurs très bien rendus...

Continuons.

Et ça continue dans la même veine...

Voici l'album de la surenchère. Toujours plus violent, méchant.

Les pauvres habitants d'Aquablue sont humiliés, massacrés, emprisonnés, exploités et empoisonnés !!!

Avec ça, peu de place pour la finesse, les sentiments, la psychologie des personnages ou la construction du scénario.

Ce qui sauve la série du naufrage ? L'orientation d'une partie des personnages vers l'histoire de la planète et les origines des immenses animaux marins.

D'aucuns trouveront l'explication merveilleuse, d'autres un peu tirée par les cheveux.

Pour ma part, je suis dans l'expectative et attend de la part du scénariste une réorientation et un peu plus de profondeur.

A voir dans le prochain épisode....

L'aventure continue pour Nao et ses amis. La planète Aquablue aiguise toujours autant les appétits, notamment du méchant industriel Texec.

Cette fois-ci un nouvel arrivant vient mettre son grain de sel: un pirate de l'espace qui pourrait être un bon allié pour les gentils autochtones...



L'action va toujours aussi vite avec le ton humoristique qui va bien. C'est la principale qualité de cette série. Beaucoup d'actions et de combats jusqu'à saturation. L'aspect écologique est un peu mis de coté même si cela reste le fond de l'histoire...



A côté de cela, pas mal d'aspects moins positifs: le travail sur la psychologie des personnages est assez sommaire, caricatural. L'ensemble est très manichéens, avec des méchants très méchants et des gentils très très gentils... Pas beaucoup de nuances ou de questions à se poser.



De la détente, donc mais uniquement. Pas besoin de sortir ses neurones !

Ce second tome s'inscrit parfaitement dans la lignée du premier, nous retrouvons notre trio de choc aux prises avec Tao Bang et ses pirates, uniquement des femmes. Il est à noter que la bd porte le nom de cette pirate qui n'apparaît pourtant pas comme un personnage principal, qu'elle intervient assez tard dans le tome, bien qu'elle soit essentielle à l'intrigue.

Dans ce tome j'aime beaucoup le personnage de Nagar, le nécromant, qui est loin de ressembler à l'image du sorcier nécromancien qu'on se fait habituellement. Dans le tome 1, les premières cases le mettant en scène pourraient nous faire croire qu'il s'agit d'un personnage puissant et maléfique, et pourtant ses compétences ne sont mises que rarement en avant, au profit plutôt de son incompétence. En effet il est plus présenté comme quelqu'un de perfide, versatile et lâche et finalement sans grand pouvoir. De ce fait il contribue énormément au ton humoristique de la bd, qu'il partage avec les autres personnages, et qui définit le ton global de celle ci. Car on se doute bien que nos héros ne sont pas véritablement en danger et que tout va bien finir pour eux.

Les graphismes de Didier Cassegrain sont très énergiques, le trait est plutôt anguleux et donne toute son ampleur à l'univers proposé. Certaines créatures sont magnifiques, d'autres un peu moins ( les sirènes sous leur véritable forme sont très moches) mais n'enlève rien au graphisme général et s'inscrivent finalement pas si mal que cela dans le décor global.

J'ai avant tout apprécié les planches de Jian Yi, qui nous offrent une touche vraiment spécial et a su retranscrire l'atmosphère si spécifique des pays orientaux. Son trait reste sobre autant dans la définition des personnages que dans les décors qui demeurent dénués de détails, même superflus. En revanche j'ai trouvé que les scènes d'action, poursuites et combats réunis, manquaient de lisibilité d'une case à l'autre. Mais sans doute l'important n'est il pas là et faut il chercher du côté du scénario. Scénario qui semble simple, voire simpliste, puisqu'il s'agit d'une énième histoire de vengeance, ce qui est loin d'être original dans ce genre. Néanmoins le récit coule facilement sous la lecture, et les quelques scènes oniriques ont le mérite de provoquer l'interrogation et de capter l'intérêt. A suivre donc....

Cette histoire se situe dans le futur, à une époque où les hommes vivent comme les hommes préhistoriques. A Cuba, dans la tribu de Thôz,vit un enfant noir. Tout le monde le déteste surtout le vieux et puissant sorcier qui annonce sa mise a mort. Alors l'enfant noir s'échappe. Il arrive à la montagne des dieux où il découvre les restes d'un centre commercial de notre époque. Ici il trouve un fusil et petit à petit, il comprend qu'avec ça, il est plus fort que Thôz le chef de sa tribu et il décide de retourner dans son village, mais tout le monde a disparu.

Je n' ai pas aimé ce livre car je l'ai trouvé compliqué et confus car j'ai eu du mal, vraiment du mal a comprendre quand se passait l'histoire. Je pense aussi qu' il est vraiment violent et cruel car toute la tribu veut tuer l'enfant noir parce que il est noir et qu' il porte malheur. L'enfant noir mange le cerveau du vieux sorcier et cela m'a dégouté car il était comme un vrai cannibale. Pour finir je déconseille ce livre aux enfant de mon âge, car il n'est pas comme les bandes dessinées que j'ai l’habitude de lire.



Mapi604

La trilogie Niourk est une des seules que j’avais zappé dans la très bonne collection des Mondes de Wul. Le troisième tome qui vient de sortir aidant j’ai rattrapé ce retard et j’en suis bien content, en effet, si aujourd’hui l’intrigue du roman peut sembler des plus classiques, il faut garder à l’esprit qu’il date de 1957. Le XXV° siècle, la Terre, exsangue a été abandonnée par la population humaine pour Vénus, seuls quelques survivants, retournés à l’état quasi-sauvage et organisés en tribus, survivent encore. Niourk, un jeune garçon rejeté par les siens car noir de peau, va un jour partir à la recherche de l’ancien de la tribu et découvrir les vestiges de l’humanité, rencontrer les nouveaux habitants de Vénus, venus explorer la Terre, et se retrouver – grâce à leurs équipements- doté d’une conscience extraordinaires. Mélange de genres, rebondissements multiples, thèmes passionnants, Niourk est un texte riche, et Vatine ne s’y est pas trompé, l’adaptant avec brio, que ce soit au scénar comme au dessin utilisant des effets de narration réjouissants . Presque 60 ans après, il réussit à lui redonner une belle nouvelle jeunesse. Et la B.O qui va bien avec: http://bobd.over-blog.com/2015/11/seconde-jeunesse-niourk-vs-the-damned.html
Lien : http://bobd.over-blog.com/20..

En trois mots : c’est dynamique, efficace et élégant !
Lien : http://bdzoom.com/91444/bd-v..

une adaptation intelligente de l'oeuvre de Stephan Wul. C'est une lecture que je vous recommande fortement (...) l'un des meilleurs récits de science fiction.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..