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Critiques de Olivier Vatine (270)
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Trio Grande, tome 1 : Adios Palomita

Quelquefois, on peut lire une bd et selon l'humeur du moment, on peut apprécier ou pas une lecture. Je suis pourtant de bonne humeur mais je n'ai pas éprouvé un si grand attachement que cela. J'avoue que cela m'est difficile de noter cette bd qui oscillerait plutôt entre du 2 étoiles et du 3 ! J'hésite vraiment...



J'ai passé un agréable moment de lecture avec un "happy end". Les dessins sont très soignés et je les ai particulièrement appréciés notamment le fameux duel final dont l'audace des cases m'a époustouflé. Mais on ne retient pas grand chose à la fermeture de cet album. Etait-ce simplement le but ? Je ne pense pas. Cela reste de la bd pop-corn justement à l'image des western-spaghettis. Oui, c'est certainement voulu.



Mes références en matière de western sont : Blueberry, Bouncer, L'Etoile du Désert et plus récemment l'étrange Lune d'argent sur providence. J'ai bien aimé également Western (toujours pas réédité) et Wayne Redlake. Si je cite toutes ces bd, c'est pour les comparer avec un ordre de grandeur et me faire une idée sur celle-ci.



Finalement, je crois que je vais remonter ma note pour Angela par les même auteurs où j'ai finalement eu une lecture somme toute agréable et pareille que ce "Trio grande".
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Angela

Angela : c’est de la BD « pop corn » à l’image de la scène d’introduction qui nous plonge au cœur de l’action pour ensuite faire un travelling arrière. On se croirait dans la série TV Lost qui utilise abondamment ce genre de ficelles.



La lecture est très agréable car l’enchaînement des cases est fluide, de même que les dessins sont plutôt réussis. Néanmoins, au final, le scénario sonne vraiment « creux ». Au milieu de l’album, on se demande pourquoi l’album s’appelle « Angela » alors que la vie de la mère de celle-ci est largement traitée.



Au final, il ne restera pas grand chose. C’est malheureusement vite oublié. Mais bon, ce n'est pas le pire western que j'ai lu dans ma vie. Le divertissement est quand même assuré ! Cependant, il ne faut pas en demander plus. Ma note tient compte du fameux facteur "plaisir de la lecture". Je serai donc assez indulgent.
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Aquablue, tome 6 : Etoile blanche, première p..

En finissant la lecture du tome 5, j'hésitais à poursuivre. Mais puisque j'avais déjà emprunté celui ci.... pourquoi le rentre dans le lire ? Et voilà, je suis à nouveau addicted. Cette lecture est pleine de révélations, mais en plus elle laisse beaucoup d’interrogations... La construction de l'histoire amène de nouveaux personnages, ce qui m'a un peu déstabilisé au départ.

Forcément je vais devoir très rapidement lire la suite.

A suivre donc rapidement.
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9 Tigres, Tome 1 : Xiao Wei

Sortie en 2009 dans la mythique collection Série B Delcourt lancée par Vatine et son pote Fred Blanchard, 9 tigres est dessinée par un jeune prodige d'alors, le chinois Jian Yi qui a réalisé un autre album de série inachevée (Sekushi Memory chez Paquet) et une série sur le dieu singe avec JD Morvan, le grand manitou des liaisons BD avec l'Asie. Pour les dix ans d'une série qui s'annonçait comme un carton d'action, je vous propose cette Trouvaille qui malheureusement a peu de chance de voir un prolongement. Renseignement pris auprès d'Olivier Vatine, le dessinateur ne fait plus de BD et est installé aux Etats-Unis. Le scénariste n'a pas encore récupéré les droits mais il est certain qu'étant donnée la grande proximité de style entre les deux ce dernier pourrait tout à fait reprendre le dessin de sa série...



Xiao Mei est le meilleur assassin des 9 tigres, la redoutable mafia chinoise. Au cours d'une mission elle élimine une vieille dame, sa cible... qui lui fait des révélations qui vont bouleverser son existence et l'envoyer comme l'ange vengeur qui éliminera l'organisation criminelle...



J'adore le label Série B! D'abord par-ce qu'il est sorti quand j'ai commencé à lire beaucoup de BD et que mes premières grosses séries suivies étaient signées Vatine, Duval, Quet, Pecqueur, Pécau, etc. Série B c'est de la SF, du Steampunk et du pop-corn avec, dans les premières années du moins, une vraie qualité graphique, un peu numérique niveau couleur, mais qui peps'! Toute une génération de scénaristes et dessinateurs ont été lancées sur ce label que j'ai depuis un peu lâché du fait de séries infinies comme les uchronies Jour J ou l'Histoire secrète. Surtout je trouve que la ligne s'est distendue avec trop de distances prises avec ce qui fait la force de ce 9 Tigres: l'action débridée, le dessin efficace en diable et une ambiance technologique.



La ressemblance entre le dessin de Jian Yi et celui de Vatine (inimitable) est frappante. Entrant de plein cœur dans l'action en une séquence d'intro reprise des pop-corn movies où ça défouraille sec, l'album nous propose une intrigue simple avec une héroïne indestructible qui va se retourner contre son employeur et devoir se sevrer des drogues de combat habituelles. L'arrivée de cette rupture est presque trop rapide, tant Vatine cherche à avancer sans temps morts. Il pose pourtant des séquences explicatives qui construisent l'intrigue mais tout ça va du reste aussi vite qu'un film de Hong-Kong, genre auquel 9 Tigres se réfère sans ciller. Si l'auteur d'Aquablue a beaucoup de bouteille en matière de mise en scène et a certainement chapeauté son disciple, c'est bien le dessin, très élégant, qui fait la force de cet album. On ne va pas se le cacher, Olivier Vatine devenant assez rare aux crayons, la série montre ce qu'il pourrait proposer à ses fans s'il sortait de sa semi-retraite.



Il y avait du potentiel dans cette BD d'action débridée avec un grand méchant esquissé et un soupçon de fantastique que l'on peut deviner. Vatine est un auteur frustrant car rare et ayant une relation compliquée avec l'édition (une génération entière reste traumatisé par son abandon d'Aquablue après un Corail Noir qui reste sans doute l'une des plus fortes BD SF de l'histoire du franco-belge). Chacun de ses travaux dispose pourtant d'une force impressionnante et l'on aimerait plus de régularité. En attendant je vous invite à profiter de cette BD folle, comme un one-shot. Plaisir des yeux, plaisir coupable.
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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La mort vivante

Empruntée à la médiathèque pour la couverture et Vatine au scénario.

Une première partie très intéressante par le monde créé et les personnages présentés. De belles promesses que la deuxième partie ne transformera pas. Je ne m'attendais pas du tout à la tournure prise par les événements.

Le dessin est intéressant, dans l'esprit "comics", mais parfois un peu trop confus.

Un avis en demi-teinte donc mais qui plaira sans doute aux amateurs du genre...
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La mort vivante

Un dessin façon plume magnifique, qui demeureparfois difficile à déchiffrer et, pour cela, je ne regrette pas de l'avoir découvert en mode coloré.

Il sera difficile de ne pas voir de référence à Lovecraft avec quelques tentacules disséminées sur chaque page. Si j'ai apprécié le début du récit, j'ai trouvé l'enchainement trop rapide après la (réussite de ) l'expérience. Sans nécessité un second volume, j'aurais apprécié que la narration prenne davantage son temps , et que, de même, les illustrations semblent aussi soignées que celles du début. Il s'agit peut être d'un parti pris des auteurs auquel je n'ai su être sensible, mais ce déséquilibre à contribuer à me détacher un peu du récit dans lequel je pensais me plonger pleinement. Dommage.
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Niourk, Tome 1 : L'enfant noir

L'enfant noir, le personnage principal, est rejeté par sa tribu à cause de la couleur de peau. Le sage du clan, appelé le Vieux, disparaît alors qu'il était parti voir les Dieux. Décidant d'aller le retrouver, l'Enfant noir se retrouve dans les ruines d'une ville. C'est la rencontre entre deux mondes pour le lecteur : le côté préhistorique de la tribu et moderne de la ville. On comprend alors que l'on ne se pas dans le passé, mais bien dans un futur post-apocalyptique. Alors que l'Enfant noir découvre cela, son village est ravagé par le feu et les survivants vont fuir afin de trouver une terre plus accueillante. Ils rencontreront sur leur chemin des monstres marins, sortes de poulpes géants aux yeux verts fluo. La qualité du dessin et le mélange des univers sont détonants et réussissent à emporter le lecteur dans cet univers post-apocalyptique. N'ayant pas lu l'univers de Stefan Wul, dont est adaptée la BD, je n'ai aucune idée de ce qui va se passer. La fin arrive bien vite et on a qu'une hâte : découvrir la suite.
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Niourk, tome 3 : Alpha

Un chef d’œuvre qui méritait bien une intégrale, disponible désormais également aux éditions Ankama !
Lien : http://www.bdencre.com/2015/..
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Cixi de Troy, tome 2 : Le secret de Cixi 2

Cette trilogie, je l'avais repérée depuis très longtemps mais elle ne m'avait jamais fait envie. Si bien sûr j'avais envie de savoir ce qui s'était passé pour Cixi, je n'aimais pas du tout le dessin que je voyais en feuilletant la BD en librairie. Cela dit, j'ai eu l'occasion pendant ces vacances de lire les trois tomes sans les acheter, alors j'en ai profité.



Comme je le pensai, le dessin ne m'a pas vraiment plu, les couleurs non plus. Je trouve qu'on ne retrouve pas suffisamment les couleurs chatoyantes des Lanfeust et je n'aime vraiment pas beaucoup ce dessin. Cixi n'a jamais le même visage, et je ne parle pas là du changement de dessinateur entre les deux derniers volumes. Dans un même volume, on la reconnaît parfois à peine (heureusement que ses vêtements la distingue!)



Au niveau du scénario, ça m'a plu davantage. J'ai bien aimé le début quand elle est enrôlée dans une bande de pirates, uniquement composée de femmes. Elle trouve bien sa place dans cet univers. J'ai également aimé quand elle devient l'Ombre ténébreuse pour combattre les hommes de Thanos (de toute façon, dès qu'il est question de vengeresse masquée, j'aime! Voir La Rose écarlate par exemple). Par contre j'ai trouvé que la plupart du temps elle manquait vraiment de caractère. En fait je n'ai pas eu l'impression de trouver la même Cixi que dans les Lanfeust. La Cixi que l'on connaît est forte, indépendante, colérique et capricieuse. Ici, à partir du moment où elle devient la favorite de Thanos, elle est une petite chose fragile qui craint les colères de Thanos. En même temps, ça montre à quel point Thanos est puissant et que personne ne peut lui tenir tête.



Et puis, il y a très peu d'humour dans cette histoire, contrairement aux Lanfeust (et contrairement à ce qu'affirme la 4ème de couverture). Ca manque car c'est ça aussi l'univers de Troy !



Bref, je suis partagée sur cette histoire. Elle se lit bien mais, comme je le craignais, je n'ai pas retrouvé le plaisir des Lanfeust (et le dessin y est pour beaucoup).
Lien : http://blogonoisettes.canalb..
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Premières fois

Merci à Sybilline et aux auteurs pour ce merveilleux album !

Et merci à Sybilline pour sa petite dédicace qu'elle m'a fait à la fin de mon stage.
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Premières fois

Trouvé totalement par hasard, suite à la lecture d'une liste sur Babelio, je me suis lancé dans sa lecture.



Dans ce roman graphique très ouvert d'esprit, on a le droit a 10 récits différents qui parle d'un même sujet : le sexe. Peu importe avec qui, s'il est bon ou mauvais, avec qui il est partagé, le sujet est le même mais développé différents selon les auteurs et leurs sujets liés.



J'ai apprécié certains sujets d'autres moins, comme les styles de dessin mais ça se lit assez vite !



Pour publics avertis ! Voila, vous êtes averti !
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Aquablue, tome 3 : Le Mégophias

Alors là, je ne me souvenais pas du tout de ce 3e épisode. Grosse surprise, arrivée d’un pirate de l’espace.

Dans cette série on aime bien les deus ex machina. Mais avec un twist quand même ce qui fait tout l’intérêt du scénario. Le super pirate semble aider nos héros, on se demande pourquoi. Et il est super efficace contre les méchants qui en prennent plein la figure. Puis il faut payer pour son aide. Puis il trahit les héros et il faut l’affronter alors qu’il est encore plus lnvincible que les méchants. Pas mal.



Y a de la négociation,

de la trahison,

de la baston

Et des nichons.



Plein de rimes en « on » qui font une bonne histoire.



Bon heureusement Rahan, pardon Nao, est très fort au lancer de harpon, ça sauve la mise à deux reprises.



Et grosse grosse surprise à la fin. On sent les révélations qui approchent.



Bon : surenchère de technologie qui occulte complètement le côté écolo de l’histoire. Les indigènes bleus ont même adopté des moto-ski pour attaquer les méchants. La classe… mais pas très écolo.
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Sa majesté des ours, tome 1 : Les colonnes de..

J'ai bien aimé cette bande-dessinée, mais sans plus. Je l'ai trouvé très classique dans le scénario comme dans le dessin.

Néanmoins, j'ai passé un moment de lecture agréable et, comme il n'y a que deux tomes, je vais lire le deuxième par curiosité.

Le personnage de Thélème ne m'a pas plu. Je lui préfère celui de Nyx ou de dame Vassilissa, qui semblent avoir plus de potentiel.
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Cixi de Troy, tome 1 : Le secret de Cixi

"Cixi de Troy" est une courte série de trois albums qui prend place entre les tomes 5 et 6 de la série principale "Lanfeust de Troy". Elle explicite les aventures vécues par Cixi entre ces deux albums.



On la découvre ici alors qu'elle vient de quitter le groupe de Lanfeust et qu'elle veut rentrer à Eckmül. Passagère d'un bateau, elle est la seule rescapée d'un abordage mené par un équipage de pirates féminins qui l'enrôlent.

L'occasion pour Christophe Arleston de teinter sa série d'une touche d'érotisme, puisque qui dit équipage entièrement féminin dit personnages très peu vêtues et amours saphiques.



Petite série qui prend place dans l'univers de fantasy de Troy et dans laquelle on retrouve l'humour particulier d'Arleston. Mais ce qui saute aux yeux c'est le changement de dessinateur. Didier Tarquin est remplacé ici par Olivier Vatine. Pas de problème pour les créatures et les paysages mais les personnages... ouille ouille ouille ! C'est bien simple, Cixi est méconnaissable pour les lecteurs de "Lanfeust de Troy". Pire, nous avons entre les mains une BD dont la grande majorité des personnages sont des femmes et qui se ressemblent toutes. On peut essayer de les différencier avec leurs vêtements, mais souvent elles n'en portent pas beaucoup !!



Je vais quand même lire les deux autres épisodes car je suis curieux de voir comment Arleston va reconnecter son histoire avec la série principale.
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Aquablue, tome 4 : Corail noir

Finalement, je suis content d’avoir poursuivi la lecture de cette série. Les premiers tomes ne m’inspiraient guère mais ce quatrième album propose un récit bien plus intéressant. Il y a de l’action, une intrigue passionnante et les personnages sont plus travaillés : Nao est ainsi plus mature, les méchants sont plus réalistes et moins idiots, les combats sont mieux mis en scène… bref, la BD est bien plus passionnante qu’au début. Il manque encore quelques ajustements (le dessin par exemple) pour que la série devienne encore plus réussie.
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Carmen McCallum, tome 1 : Jukurpa

[critique pour les 12 premiers tomes]



McCallum fait partie de ces figures de la BD S-F sublime du catalogue francophone. Un monde cyberpunk dans un futur proche. La technologie au service de la réalité augmentée, de la réalité virtuelle, de la robotique et de l'amélioration des capacités. Le futur quoi.

En soi, ce n'est pas joyeux-joyeux cet avenir où les multinationales deviennent bien plus puissantes que les états. à voir comment on s'y dirige, ou pas.

Bon, Carmen est une Han Solo, avec des gênes de Ethan Hunt et de Ezio Auditore d'Assassin's Creed. Donc niveau action ça envoie du pâté. Niveau répartie on est pas mal non plus. ça fait mouche et ça détonne. Et l'idée de mélanger avec la série Travis. Coup de génie. J'adore le type aussi.
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Cixi de Troy, tome 1 : Le secret de Cixi

Une relecture de 2021 après de longues années...



Je n'avais gardé aucun souvenir de cette "série" qui est en fait l'explication des aventures de Cixi qui n'apparaissent pas dans la série Lanfeust d'origine.



Ici on découvre donc comment Cixi est devenue impératrice entre les tomes 5 et 6 de la série principale.



L'histoire ? Assez sympathique, sans plus : on voit le personnage de Cixi évoluée et se choisir un objectif autre que de "chauffer" Lanfeust.



C'est assez agréable à lire.



Par contre le style de Vatine... Ce n'est pas pour moi : les traits, la patte... Non je ne suis pas client. Pis cette manie de sortir des plans "poitrine"....



Bref c'est une relecture en demi teinte. À conseiller aux fans de la série, sinon passer votre chemin.
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La mort vivante

A vrai dire, je ne m'attendais pas à ce genre d'histoire. J'avoue avoir eu du mal à faire la correspondance avec l'univers de Stefan Wul mais pourquoi pas. La terre est contaminée par les pluies radio-active et la population s'est réfugiée sur la planète Mars.



J'ai bien aimé la première partie mais un peu moins la seconde où pourtant les événements se précipitent. Il faut dire que cela devient confus à partir du moment où la jeune fille reprend vie. La conclusion sera également assez bâclée et pas assez amenée dans cette dimension plus cosmique.



Il y aura également des choix contestables comme ce magnifique château digne de celui de Louis II en Bavière mais transposé dans les Pyrénées. Le thème principal sera celui du clonage humain qui peut alors donner lieu à des résultats pour le moins contestable. Rien de vraiment nouveau. Bref, le tout paraît presque insipide s'il n'y avait quelques bons éléments pour sauver cette oeuvre.



Je crois fondamentalement que les reprises de la vieille science-fiction ne font plus recettes et qu'il faut plutôt faire preuve d'imagination et de nouvelle création.
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9 Tigres, Tome 1 : Xiao Wei

9 tigres me fait penser à Carmen Mc Callum dans sa version chinoise. Nous avons le même genre d'héroïne qui ne se laisse pas faire. Et vas-y que je te transperce avec mon sabre même si tu es ma grand-mère. C'est presque flippant. Bon, il y a l'excuse de la drogue mais tout de même ! Bref, un nouveau Kill Bill...



On passe un très agréable moment de lecture mais qui ne reste concentré que sur des scènes d'action pures et dures. Question richesse du scénario, il faudra repasser. Inutile de préciser que la crédibilité ne sera pas de mise.

Certes, ce n'est pas une lecture prise de tête. Cette absence de neurones nuit quand même à l'ensemble. On aurait aimé avoir l'ébauche d'un univers particulier mais même pas...



Graphiquement, c'est beau par moment avec des couleurs froides. On regrettera l'absence de détails dans le décors totalement dépouillé. Incontestablement, cela fait beaucoup de manques... Il reste le divertissement qui est assuré comme un bon film de série B.
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Cixi de Troy, tome 1 : Le secret de Cixi

Je m'étais dit que je ne lirais plus jamais une série dérivée de l'univers de Troy d'Arleston. Les dernières en date se sont révélées franchement décevantes. Comme la plupart des lecteurs, j'ai été au départ charmé par cet univers riche et foisonnant. Lanfeust avait réussi à insuffler sur la bd d'héroïc fantasy une touche d'humour jusque là plutôt inexistante. C'est une référence dans le monde de la bande dessinée.



Il est vrai que d'un côté, s'il y a multiplication de séries dérivées, c'est qu'il y a toujours un public de lecteurs qui en redemande et qui n'ont toujours pas assez de l'histoire originale. J'ai aussi dans ma collection la plupart de toutes ces séries donc je me sens également visé. On se dit également qu'il faut que cela s'arrête à un moment donné. Une ou deux séries dérivées, cela va encore. Plus et on frise l'indigestion ! D'un autre côté, la critique consistant à dire que les auteurs tirent sur la corde paraît facile dans ce contexte. Penchons nous véritablement sur cette nouvelle oeuvre.



Maintenant, Cixi est un personnage à part très intéressant. Si les auteurs se limitent à un diptyque expliquant la transition dans l'histoire orginale pour savoir comment elle est devenue la reine d'Eckmül en étant la maîtresse de Thanos, pourquoi pas ? On s'était de toute façon toujours posé la question de savoir comment cela pouvait être possible.



Bon, au dessin, on a plaisir à retrouver Vatine qui semble au mieux de sa forme. L'aventure proposée est quand même de bon acabit. Je serai alors indulgent dans ma notation car j'ai passé un moment divertissant de lecture. C'est tout mais c'est déjà pas mal !
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