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Critiques de Ophélie Bruneau (111)
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La Grande course au noyau-mémoire

Je viens de découvrir l’existence du Club de la Nouvelle : une collection de nouvelles en numérique éditée par ActuSF. Le format court a le vent en poupe en ce moment, et l’offre éditoriale s’accroît. Tant mieux pour moi 😊.



Cependant je n’ai pas été convaincu par le récit d’Ophélie Bruneau. Cette Grande Course pourrait être l’équivalent futuriste d’une compétition pour récupérer la boîte noire d’un avion crashé sur une île déserte, en plein ouragan. Remplacez boîte noire par noyau-mémoire, île déserte par planète sauvage et avion par vaisseau spatial et vous y êtes.

La compétition est ouverte à toutes les espèces de la galaxie. Les terriens ne sont pas fortiches dans ce genre de sport. Rob, hacker de premier choix, espère être le premier vainqueur.



L’histoire, courte, est une suite de dangers à surmonter jusqu’à la chute, pas idiote en soi, qui s’appuie sur l’idée de difficulté de communication entre espèces. En tout cas en étant gentil je m’étais dit que c’était cette idée qui planait. Mais en étant méchant, je pourrais dire que Rob aurait dû passer son code avant de conduire un véhicule. Je n’insiste pas pour laisser un peu de suspense.

Mais aussi, a-t-on vu une société permettant à quelqu’un de conduire sans valider son code ? Rob n’est pas le seul responsable dans cette histoire !



Donc une suite de péripéties sans dialogues (quelques phrases monologues quand même) – ça me manque quand il n’y a pas de dialogues – et une fin qui, à y regarder à deux fois, est assez décevante.

Pas un bon choix pour mon premier essai dans ce club.

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L'Ouroboros d'Argent

Bien que peu habituée aux histoires de loups-garous, j'ai apprécié cette incursion lupine.

Un road trip le temps d'un weekend entre Nantes, l'Auvergne et le Berry. Les régions sont familières, les lieux assez communs mais les légendes prennent vie à travers les personnages de ce roman. Loups-garous, sorciers et humains se côtoient.

L'intrigue est relativement mais l'exercice est remarquablement réussi puisque cette histoire fût inventée par l'auteure le temps d'un défi mensuel d'écriture et on ne peut qu'en être admiratif. Même si j'avoue que j'aurai aimé connaître plus de détails de la vie de Léonie ou comment Dérénik est arrivé chez Axel. Le système des meutes est remarquablement bien décrit et l'affaire des artefacts magiques est bien trouvée.

Une histoire qui laisse un peu comme un goût de trop peu et des envies de céder une fois encore à l'appel de la lune.

***
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L'Enceinte 9

Bien que cela ne révolutionne pas le genre, « L’Enceinte 9 » est une dystopie distrayante ! Elle met en scène un univers ravagé par la maladie, si bien que les survivants se sont cantonnés dans divers districts depuis des décennies. Malheureusement, l’humanité commence à s’essouffler et ne semble pas disposer des moyens nécessaires pour assurer une longue et paisible vie à chacun. Il a été intéressant de voir comment l’Enceinte 9 fonctionnait, notamment au niveau du contrôle des naissances. Ces dernières sont limitées et, lorsque l’on ne dispose pas de « bon de naissance », le futur de l’enfant non-autorisé fait parfois froid dans le dos ! Le quotidien est régi par un règlement strict que l’on va apprendre à découvrir petit à petit aux côtés d’Ysa, une adolescente qui a été retrouvée lorsqu’elle n’était qu’un bébé abandonné. Comme beaucoup d’enfants interdits, Ysa va devoir œuvrer pour le bien commun : on va lui imposer un travail et un logement. Pour elle, cela va consister à intégrer la police où elle va souvent aller sur le terrain. Ces sorties pour chasser les malfrats apportent un certain rythme au début du récit, ce qui m’a plu. Vers la moitié du récit, cet emploi va être remplacé par des sorties sous la surface, puisque la jeune femme va partir à l’aventure avec des squatteurs rebelles… Le concept d’expédition était intéressant, car il a soulevé de nouvelles interrogations. Aux côtés des protagonistes, on va ressentir la soif d’en savoir plus sur cette Terre où le virus sévit peut-être toujours… Ainsi, j’ai été assez happée par l’intrigue, même si je reconnais que certains passages ont parfois été un peu longs et que cela manquait parfois de grands rebondissements. La brièveté des chapitres et les changements de narration ont aidé à apporter du dynamisme au texte.



Dans la plupart des romans post-apocalyptiques, le destin d’un peuple repose sur un seul personnage qui est le héros. Ici, on va rapidement réaliser que c’est vraiment un noyau de protagonistes qui va changer les choses. Or, ces individus ne sont pas uniquement humains ! En effet, Ysa va se faire greffer un implant oculaire dans le cadre de son travail au sein des forces de l’ordre. À l’inverse des autres implants, celui-ci va être doté d’une personnalité propre ainsi que d’une conscience. Cet Intelligence Artificielle (IA) va être un grand soutien pour Ysa, qui va créer une relation intéressante avec elle. J’ai été séduite par leurs échanges qui ne manquent pas d’humour ! Cependant, je reconnais avoir été un peu frustrée : je m’attendais à en savoir plus sur l’origine de cette IA. Hélas, cette technologie n’est pas l’intrigue centrale du récit. De ce fait, certains éléments sont restés volontairement flous ou sous-exploités… voire illogiques ! Par exemple, j’ai été étonnée de voir qu’il existait de tels implants, mais que la société n’avait pas conçu des technologies pour mieux communiquer avec les autres Enceintes ou pour sonder le monde extérieur afin de savoir s’il était toujours dangereux…



Ysa est une adolescente qui sort de l’ordinaire, puisqu’elle n’est pas belle ou badass comme la plupart des héroïnes de romans. Son côté naturel, crédible, doux et optimiste font d’elle une personne que l’on prend plaisir à suivre. Les personnages secondaires m’ont paru être intéressants malheureusement, je ne me suis pas attachée à eux. Il n’y a que l’héroïne, son amie Lidari et l’IA « Zéro » qui ont réussi à me toucher. Les autres m’ont semblé pas assez développés pour que je m’y attache réellement. En tout cas, je félicite l’auteure qui n’a pas cédé à la facilité, puisque ces protagonistes vont se heurter à de nombreuses difficultés, à des blessures et à la mort. J’ai également apprécié que l’on ne distingue pas de romance pour l’héroïne, ni de triangle amoureux. Certes, l’histoire d’amour présente est très rapide néanmoins, j’ai aimé qu’elle ne concerne pas Ysa et soit utile au scénario.



« L’Enceinte 9 » fut donc une lecture agréable, mais qui comporte quelques faiblesses m’empêchant d’apprécier pleinement ce one-shot. Il n’empêche que cela reste une dystopie relativement efficace, classique, mais avec de bonnes idées !
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La dernière fée de Bourbon

J’avais hâte de découvrir ce roman depuis un petit moment déjà, je me suis donc un peu jetée dessus pleine d’espoir et d’attentes. Au début de ma lecture, j’ai eu du mal à me plonger dans l’histoire. Les chapitres me paraissaient longs et j’avoue que je m’y perdais un peu. Mais je me suis accrochée car l’ambiance me plaisait et que j’étais persuadée que ce livre en valait la peine. Et j’ai bien fait ! Une fois cette difficulté passée je me suis complètement immergée dans le récit et j’ai adoré.



Tout au long de la lecture nous suivons Lisha Payet, un petit bout de jeune femme qui a été retiré à sa famille, comme d’autres enfants, à l’âge de trois ans pour partir vivre sur l’île Maurice et devenir une jeune femme bien élevée de la bonne société. L’histoire de sa famille est tumultueuse, son retour sur l’île Bourbon avec son époux ne passe pas inaperçu et fait l’objet de nombreux commentaires. Malgré elle, la jeune Lisha va se retrouver au milieu d’un conflit qui dépasse même ses croyances et lui fait remettre en question sa vie et son avenir.



Le récit est poignant et plein de rebondissements. Je me suis beaucoup attachée au personnage de Lisha qui dans sa naïveté est extrêmement touchante, tout en ayant du caractère. L’auteur nous plonge dans cette ambiance si particulière et les parallèles avec l’histoire de l’île de la Réunion sont très bien faits.



Ophélie Bruneau nous offre là un très beau roman qui, je pense, satisfera nombre de lectrices et lecteurs de fantasy. Les premiers chapitres ne sont pas faciles à comprendre et on s’y perd un peu mais il faut s’accrocher car les explications viennent au fur et à mesure de la lecture et la rendent magique.
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L'Ouroboros d'Argent

Belle histoire de loup-garou qui sort de mes lectures habituelles.

La transformation de certains humains en magnifiques loups,

Une vieille malédiction,

Les meutes qui sévissent dans le massif central mais aussi d'autres régions,

La reconnaissance de leur appartenance au groupe,

Un village de sorciers,

Une bibliothécaire,

Et Capucine qui a le don de voir fées et elfes voleter,

Tout cela fait un mixte d'une belle aventure pour moi qui adore les loups et en plus une partie des droits est reversée à l'association Handi'Cats, c'est merveilleux !
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L'Ouroboros d'Argent

C'est une lecture assez sympa, même si je m'attendais, je dois l'avouer, à une autre fin. J'ai trouvé celle-ci beaucoup trop rapide. Même si l'histoire en elle-même est originale, il manque pour moi un peu d'action.

Cependant, j'ai apprécié l'écriture et les idées originales sur le mythe des loup-garous.
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L'Ouroboros d'Argent

Voici un roman que j'étais curieuse de découvrir. Le titre, la couverture, l'éditeur...bref une tentation.



C'est l'histoire d'Axel, un jeune métamorphe généreux, amoureux et serviable. Envoyé par sa "meute" récupérer un héritage, le voilà plongé jusqu'au cou dans les ennuis. Celia est une jeune métamorphe "pure" très caractérielle. Elle veut retrouver l'objet qui a rendu son grand-père infirme, et elle sera prête à tout pour l'obtenir. Quitte à presque tout perdre.



Au final l'ensemble est assez surprenant. L'auteur a choisi de ne suivre aucun cliché et c'est une très bonne chose. L'univers choisi est également intéressant, la ville de Soleil en particulier semble vraiment passionnante, néanmoins j'aurai bien aimé que ce soit un peu plus approfondis. Il y avait vraiment de quoi faire quelque chose de beaucoup plus profond. De plus, les personnages étaient variés et le peu que l'auteur nous en présente donne bien envie d'en savoir plus. C'est vraiment dommage que du coup les personnages soient simplement survolés.



L'intrigue elle, est plus simple mais permet un voyage très sympathique au gré des rebondissements de la situation. La volonté de l'auteur d'éviter les clichés est une bonne chose et donne une histoire plutôt réussie. Dans l'ensemble l'écriture mérite un peu plus de travail je pense, mais question scénario il y a des idées bien. Il faut que l'auteur persiste et approfondisse son écriture.



Dans l'ensemble c'est sympathique mais ce n'est pas non plus le roman du mois. De bonnes idées, des choses amusantes et l'absence de clichés (je me répète) rendent le tout agréable, mais l'écriture se retravaille encore un peu. Auteur à suivre.
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La dernière fée de Bourbon

Ce livre réussit quelque chose d'assez peu commun: pendant longtemps, rien ne se passe, mais pourtant on ne s'ennuie pas.



Je m'explique: le premier bon tiers du livre parle mariage et vie en bonne société, yay! Et en même temps, ça se lit tellement vite que franchement, j'en suis arrivée au dit tiers en un rien de temps. Après, il se passe pas grand chose pendant encore un bon tiers mais déjà on entre plus dans le sujet: diwas, conflits, complots. Et bien sûr, la fin est de toute beauté. Seulement en lisant le résumé on s'attend à bien plus d'action.



Manque d'action excepté, le livre est bon. L'Histoire parallèle est plutôt plausible (juste, je trouve bizarre que les gens utilisent toujours le français sous domination anglaise, mais je suppose qu'il faut du temps pour changer cela), l'ambiance de l'époque est respectée. Tellement bien que mes aspirations féministes se sentent mal face à la condition de la femme. Et l'opposition entre développement industriel, superstitions et... ouverture d'esprit disons, déjà présente à l'époque est parfaitement illustrée par l'histoire des diwas.



En revanche, l'histoire des enfants de l'étang est complètement sous-exploitées. J'ai eu l'impression que cela sert uniquement à faire partir Lisha de l'île. J'aurais aimé plus.



Une bonne expérience dans l'ensemble tout de même.
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Et pour quelques Gigahertz de plus...

L’action de ce space opera débute à la veille d’une guerre interplanétaire. Jean-Frédéric Serrano, commandant du Viking, un vaisseau proche du cimetière des astronefs, et son équipage hétéroclite se retrouvent malgré eux impliqués dans le conflit.

Petit éditeur né en 2010, Ad Astra m avait déjà réjouis avec « Les pilleurs d’âme » de Laurent Whale et « Contes de villes et de fusée », une anthologie qui s’inspire très librement de contes classiques pour les transposer dans la société moderne ou dans un avenir lointain. A la fin de chaque récit, l’auteur présente l’oeuvre qui a été ainsi détournée et précise les raisons de son choix. Seize contes sont ainsi proposés, réunissant des écrivains tels que J. Millemann, A. Lencou, C. Bousquet ou encore J. Kaan.. Mais si « Et pour quelques gigahertz de plus » est dans la même veine, il est, a mon goût, un cran au-dessus.

Ce premier roman emmène un équipage haut en couleurs et attachant au fin fond de la galaxie pour une prise de contact avec des extraterrestres appelés Ruxis. Hélas, ceux-ci sont sur le point de se lancer dans une guerre interplanétaire, et quand l’un des officiers de bord se fait enlever, il ne reste plus au commandant qu’à oublier toute prudence et à appliquer un plan fou.

Histoire rondement menée, humour à tous les étages (mention spéciale aux titres des chapitres), références diverses, ce texte de science-fiction d’aventure ne se prend pas au sérieux, mais propose une lecture de pur divertissement bien menée et bien écrite.

Bref c’est rafraîchissant et enthousiasmant. – –
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La dernière fée de Bourbon

J’ai tout de suite craqué pour la magnifique couverture de ce livre, réalisée par Nicolas Jamonneau ! J’avais également envie de découvrir la plume d’Ophélie Bruneau, qui participe notamment à l’extension des univers de Freaks’ Squeele et du donjon de Naheulbeuk, que j’adore. J’ai profité de ma visite aux Imaginales pour enfin sortir La dernière fée de Bourbon de ma PAL et le lire. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, mais une fois commencée, il m’a été impossible d’arrêter ma lecture !



On suit la jeune Lisha, tout juste mariée, qui retourne vivre sur son île d’origine – l’île Bourbon. Elle est une enfant de l’étang : enlevée très jeune à ses parents pour les punir d’avoir participé à une révolte, elle a été élevé par des nobles sur l’île Maurice mais elle est destinée à revenir sur l’île Bourbon à la suite de son mariage avec Narcisse. Une nouvelle révolution se prépare sur l’île et Lisha va y être mêlée, bon gré, mal gré. Le personnage narrateur change parfois pour nous permettre de connaitre toutes les facettes du récit, surtout au moment de la révolte.



Le livre commence avec une chasse aux diwas de feu : petites salamandres vivant sur le volcan, mortelles au toucher pour l’homme, elles sont tuées et ramenées en ville pour toucher une prime. Ce début ne m’a pas plu : j’ai beaucoup de mal à lire des descriptions de souffrance animale et l’extermination de ces petites créatures mignonnes et innocentes me brisait le cœur. Heureusement, dès la fin du premier chapitre, des groupes tentent de sauver ces esprits élémentaires !



La suite de l’histoire nous plonge dans le XIXe siècle. J’ai trouvé qu’il y avait énormément de recherches de la part de l’auteure pour décrire les paysages et surtout les us et coutumes de l’époque présentée. Les conventions sociales sont strictes : les différences entre les nobles et les domestiques, les colons et les colonisés, l’homme et la femme, sont encore fort marquées. Certains passages m’ont d’ailleurs fait sourire, par exemple le fait que le père de Lisha s’imagine que s’il dit à sa fille et à sa nièce de bien s ‘entendre, elles seront obligées de le faire, parce qu’il est l’homme de la famille et qu’il décide de ce qui doit être ou ne pas être sous son toit.



L’histoire en elle-même est très prenante : le chemin de vie de Lisha est pavé d’obstacles qu’elle doit surmonter tant bien que mal, mais toujours avec l’appui des personnes qui lui sont chères. Les rebondissements sont nombreux et souvent très surprenants. J’ai beaucoup aimé la façon dont Ophélie Bruneau lie la trame narrative avec des descriptions magnifiques de l’île. La magie est omniprésente dans cette histoire et nous fait rêver à un monde meilleur pour tous.



Lisha est une protagoniste très attachante : elle vit des moments difficiles et doit prendre des décisions difficiles malgré son jeune âge. Elle est pleine d’amour et d’innocence, même si elle a un caractère typé de la noblesse de l’époque : elle a besoin d’assistance pour s’habiller, pour faire à manger, pour se promener, bref pour un peu tout ce qui nous semble à nous – gens de l’époque moderne – des choses de la vie de tous les jours. J’ai aussi beaucoup aimé le personnage de Kala, domestique de Lisha plein de douceur et de joie de vivre, qui deviendra son amie, sa confidente et qui va se révéler être bien plus encore.



Seul petit bémol de ce récit, j’ai trouvé la part de romance un peu sous-développée par rapport aux autres aspects de l’histoire. C’est en accord avec les convenances sociales de l’époque, mais j’aurais apprécié un peu plus de fougue amoureuse de la part de l’héroïne. :p



Je recommande cette lecture prenante qui vous fera découvrir l’île Bourbon et le XIXème siècle. Une histoire de révolte et de magie, d’amour et d’esprits de la nature dans une ambiance aux teintes steampunk.
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L'Ouroboros d'Argent

Deuxième titre des éditions du Chat Noir sorti en juin (le 1er très exactement), L’Ouroboros d’argent propose une histoire de loups-garous français. Après les vampires et les sorcières, il ne manquait plus qu’eux dans le catalogue de la maison… et c’est réussi !

Ophélie Bruneau place son intrigue en France et nous offre des créatures charismatiques, fidèles à l’idée que je me fais de ces humains pas tout à fait normaux et à tendance plutôt velue, tout en apportant quelques éléments « mythologiques » originaux et bien pensés.

Lu quasiment d’une traite grâce à un rythme dynamique, un style agréable et une intrigue prenante ; ça aurait pu être un sans-faute si la chute, brutale, ne m’avait pas déstabilisée.



Cette fin, parlons-en tout de suite puisque c’est le seul petit bémol que j’ai à souligner, tout le reste m’ayant largement convaincue ; et c’est mieux de finir sur le positif. J’ai été surprise par la tournure que prend l’intrigue, dans les vingt dernières pages. Tout au long de ma lecture, j’ai senti comme une tension, une montée en intensité entre les différents groupes de personnages qui s’affrontent mais voilà qu’un évènement particulièrement tragique survient… et règle tout. Avant celui-ci, tous les acteurs de l’histoire étaient prêts à s’entretuer, après celui-ci, tout le monde rentre chez lui et on oublie tout (ou presque). Je peux comprendre ce choix, mais ça m’a paru vraiment très brutal. Alors je ne sais pas du tout comment aurait pu se terminer ce one-shot et je n’aurais évidemment pas fait mieux que l’auteure… mais je pense que je m’attendais à quelque chose de différent.



Malgré cette petite « déception », j’ai pris énormément de plaisir à tourner les pages de cet Ouroboros d’argent. J’ai été embarquée dans l’histoire dès le premier chapitre et ne pouvais plus lâcher mon exemplaire : ce roman possède une véritable dynamique aussi bien dans le fond que dans la forme !

En plongeant dans l’intrigue offerte par Ophélie Bruneau, vous suivrez les aventures de, globalement, deux groupes de personnages qui s’affrontent autour d’une boucle de ceinture à l’origine d’une ancienne malédiction. D’un côté, le jeune et discret Axel qui a été envoyé par son chef de meute pour récupérer un héritage et de l’autre, la bande des trois -C constituée de Célia la louve-garou dominante caractérielle, de Claudio l’exécuteur silencieux et de Capucine la nouvelle recrue timide et mal dans sa peau. Au début seul, Axel est vite rejoint par deux de ses proches : sa petite-amie Julie et son colocataire Dérénik. Et c’est un joyeux bordel.

Entre les différentes meutes, les différents « grades » de loups-garous, sans parler des humains ignorants, de ceux qui ont la capacité de voir les fées et des sorcières qui protègent leur territoire de façon assez brutale… je vous promets que vous ne vous ennuierez pas !



Le pauvre Axel est baladé d’un lieu à l’autre, d’un groupe de personnages à l’autre et d’un problème à l’autre ! Lui qui veut seulement vivre une vie aussi « normale » que possible compte-tenu de sa nature… On a à la fois envie de le plaindre mais on ne peut pas s’empêcher, bien sournoisement, de se « moquer » gentiment de ses mésaventures.

Parce que la grande force d’Ophélie Bruneau, à mon sens, c’est son style emprunt d’une légère touche d’humour et d’ironie. Et j’ai adoré ! Les dialogues sont savoureux et quelques situations, pourtant tendues, m’ont largement fait sourire (je pense notamment au moment où l’on découvre le nouvel artefact magique… et au moment où Axel doit le présenter à Célia !).

Ajoutez à cela une maitrise des descriptions qui offrent juste ce qu’il faut d’éléments pour faire travailler l’imagination du lecteur. Certes, vous n’aurez pas beaucoup de détails mais je trouve qu’il y a juste assez pour être embarqué et impliqué dans l’action. Je n’ai pas eu de mal à l’imaginer cette course-poursuite sur les petites routes perdues du Massif Central et dans les villages espacés que l’on peut trouver dans la région.



J’ai apprécié suivre cette quête de l’ouroboros et même si je ne me suis pas particulièrement attachée aux différents protagonistes de l’histoire, j’ai pris plaisir à vivre leurs aventures à leurs côtés.

Axel est donc un personnage que l’on plaint parfois mais qui nous fait aussi pas mal sourire… quant à Célia, la folle furieuse, on ne peut même pas lui tenir rigueur de ses réactions excessives. Oui elle peut être détestable mais si elle n’était pas là avec ses caprices, l’intrigue serait beaucoup moins dynamique et agréable à suivre !

Côté figures secondaires… j’avoue avoir été assez peu sensible à Claudio et à Julie mais ai par contre trouvé les personnalités de Dérénik et Capucine assez intéressantes et marquantes. Surtout Dérénik, j’avoue. C’est un peu l’élément désinvolte voire zen du lot. Il se retrouve embarqué dans cette histoire sans avoir son mot à dire et subit l’aventure en donnant l’impression d’être complètement ailleurs ! Capucine cache un secret sympathique et qui enrichit l’univers proposé par l’auteure ; mais je trouve, malheureusement, qu’on en sait trop peu ! Peut-être une occasion de développer ça, et le reste de l’univers lupin, dans un autre titre ? Je pense qu’il y a largement matière !



Des personnages charismatiques, un univers bien pensé et qui pourrait tout à fait accueillir d’autres histoires, une intrigue menée tambour battant, un style emprunt d’une pointe d’humour… je regrette vraiment de ne pas avoir su apprécier la chute proposée ; mais c’est un ressenti très personnel, je suis a priori la seule à avoir été déstabilisée. Tentez-donc votre chance, vous verrez, L’Ouroboros d’argent se dévore !



A noter : une partie des droits est reversée à l’association Handi’Cats… vous pouvez faire une belle lecture et en même temps, une bonne action ! ;)
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Et pour quelques Gigahertz de plus...

En Résumé : J'ai passé un agréable moment de lecture avec ce livre qui nous offre une histoire solide de Space-Opera, on ne s'ennuie jamais du début à la fin et l'humour, vraiment très présent dans ce livre se révèle efficace et fait assez souvent mouche. L'univers mis en place se révèle intéressant, l'auteur nous offrant des technologies futuristes pas si éloigné de ce qu'on connait pour ne pas perdre complètement le lecteur et ne manque pas d'originalité. Dommage que son côté un peu trop sérieux soit en décalage avec l'humour très présent. Les personnages ne manquent pas de charismes et se révèlent attachants et la plume de l'auteur se révèle vive et prenante. Dommage que certaines idées ne m'aient pas complètement emballées et que parfois l'auteur se laissent un peu aller à la facilité dans la manipulation diplomatique des Ruxis. Au final un Space-Opera efficace et prenant qui possède ses qualités et ses défauts et qui m'a offert un sympathique moment de lecture et dont j'espère pouvoir retrouver un jour les personnages du Viking.



Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
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La dernière fée de Bourbon

C'est amusant comme cette île Bourbon m'a semblé à la fois si familière et si exotique. Je suis réunionnaise, et les lieux évoqués m'ont bien sûr parlé : Saint Gilles les Hauts, Villèle, Saint Paul, Saint Louis... J'ai pu les reconnaître, même transposés et magnifiés dans cette uchronie fantastique du XIXe siècle. J'ai donc beaucoup aimé l'univers enrichi de la magie des Diwa. J'imagine bien les salamandres sortant du piton de la Fournaise !



L'auteure a fait un beau travail de recherches pour rendre son univers crédible, que ce soit pour le colonialisme, la condition de la femme et plein de petits détails qui rendent son île Intense vivante. L'aspect fantastique se mêle bien à l'aspect historique, et le récit exploite au mieux cette fusion des genres.



Bref, ça aurait dû être pour moi une excellente lecture. Mais il y a un 'mais'.

Deux 'mais' en fait.



Déjà, je n'ai pas accroché du tout à l'écriture. Je lui ai trouvé quelque chose d'un peu plat, elle n'arrivait pas à m'embarquer, à m'intéresser aux événements et au ressenti des personnages.



Personnages que j'ai trouvé fades à souhait, l'héroïne Lisha en tête. Si on comprend bien qu'au début elle est prise dans les carcans de la société qui la poussent à obéir sans se poser de questions, sa rébellion ensuite est bien convenue, et ne lui fait gagner ni substance ni caractère. Quant au vague triangle amoureux dont elle fait l'objet, il est plus ridicule et inutile qu'autre chose.



Malgré son univers intéressant et une intrigue travaillée, cette lecture a été mitigée et je me suis souvent ennuyée, essayant même de la finir au plus vite.
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Freaks' squeele, tome 1 : L'étoile du soir

J'avais déjà repéré la bande-dessinée Freaks' Squeele et elle me tentait bien. Quand j'ai vu que le roman sortait, je me suis d'abord demandée s'il fallait avoir lu la bande-dessiné d'abord ou si on pouvait commencer le roman sans connaître l'histoire. Les éditions Bayard m'ont dit qu'on pouvait lire le romans sans avoir lu la bande-dessinée, donc je me suis lancée dans cette histoire !



On suit plusieurs personnages au cours de l'histoire. Chance, Ombre et Xiong Mao vont devoir "sauver" le monde. Le Faucheur a disparu. Les morts se relèvent et c'est la panique, les humains croient que ce sont des zombies et du coup, la guerre est lancée. Tous les trois vont devoir retrouver le Faucheur et vite.



J'ai eu du mal au début de l'histoire. Il faut dire qu'on entre de suite dans l'univers, de plus, les prénoms de certains personnages sont difficiles à prononcer. Malgré un début un peu difficile, une fois que j'ai su qui était qui, l'intrigue m'a bien intéressé.

Par contre, comme je ne connais pas la bande dessinée, il manque quelques détails dans le roman, notamment si les humains savent pour les créatures qui vivent avec eux...



Sinon à part ça, c'est un roman détente. Il faut dire qu'Ombre est un loup-garou qui logiquement devrait faire peur mais il n'y arrive pas. Il est en couple avec Xiong Mao qui elle est intelligente et peut faire peur quand elle active son mode combat. Tant qu'à Chance, elle est amoureuse de Funéraille qui est un personnage hors du commun.



En conclusion, un début un peu difficile pour ma part mais après, l'intrigue m'a pris dans l'histoire. Les personnages sont originaux et intéressants. J'ai bien envie de découvrir les bandes-dessinées maintenant !
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Et pour quelques Gigahertz de plus...

Un court roman très divertissant avec une équipe interstellaire très originale et très fun et bien loin des militaires très carrés et ennuyeux des classiques space op. Une mission qui n’a rien d’originale jusqu’au moment où arrive le conflit et sa résolution très amusante et originale. En bref, un livre à lire pour s’amuser et voyager trèèèès loin
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L'Enceinte 9

Après quelques petites déceptions j’avais peur que L’Enceinte 9 en fasse partie, heureusement il n’a pas rejoint la liste.

Étant une grande adepte des dystopies, cette histoire ou une pandémie pousse l’humanité à se confiner dans des enceintes où tout est sous contrôle ne pouvait que me plaire.

Ophélie Bruneau nous livre un univers assez réaliste et très bien ficelé.

Au début il y a une petite longueur car l’univers se met en place, mais cela nous permet de mieux le comprendre, comme comprendre pourquoi les dirigeants de ce système assignent des implants oculaires et des bons de naissances. Puis au fil de la lecture nous comprenons rapidement que tout cela n’est qu’une façade et que derrière les belles paroles se cachent des vérités qui pourraient mettre en péril tout ce qu’ils ont construit.

J’ai été complètement surprise par le dénouement de l’histoire et surtout chamboulé pour Ysa lorsque tout lui tombe dessus et que l’enceinte 9 se transforme en une prison à ciel ouvert.

J’ai beaucoup apprécié les personnages, notamment Ysa et son binôme atypique Zéro. Ils forment un duo vraiment hors du commun.

J’aurais aimé un peu plus d’action, néanmoins elle est tout de même présente et ne manque pas de surprendre, surtout vers la fin.

En résume à ma grande surprise ce fut un petit coup de cœur et je trouve dommage que ce ne soit pas une duologie. Dans la suite on aurait pu découvrir l’évolution des personnages dans ce monde extérieur.
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L'Enceinte 9

J’avais adoré La dernière fée de Bourbon d’Ophélie Bruneau. Quand j ‘ai vu que les éditions Lynks sortaient L’Enceinte 9, par la même autrice, mais dans un genre tout à fait différent, cela a titillé ma curiosité. Le résumé était très intrigant et la couverture sublime, avec ses reflets dorés dans l’implant oculaire de la protagoniste. Je remercie les éditions Lynks pour ce livre, ainsi que la très belle box qui l’accompagnait ! Petite anecdote drôle : quand j’ai cherché l’image de couverture à ajouter à ma chronique en tapant « enceinte 9 » dans Google, je n’ai pas vraiment eu le résultat espéré. xD J’ai classé ce roman dans la catégorie Rêverons-nous de moutons électriques ? du #pumpkinautumnchallenge !



L’univers de ce roman est assez surprenant : on se retrouve confiné dans une ville de 45 000 habitants régie par des règles strictes. Chacun doit participer à la Gestion pour le bien commun : on s’y voit assigner un travail, un logement, des vêtements. Les naissances sont contrôlées via des bons de naissance donnés au compte-goutte par l’administration. Une existence contrôlée qui était censée se terminer après quelques années d’enfermement, mais qui se prolonge depuis des dizaines et des dizaines d’années.



Ce climat aseptisé est cependant de plus en plus tendu et des factions rebelles voient le jour. Un peu comme chez nous, les politiques essayent d’avoir la main sur tout, sans pour autant trouver de bonnes solutions aux ressources manquantes et aux pénuries de nourriture. Ils font comme si tout était sous contrôle alors que le monde s’écroule autour d’eux. Certains habitants tentent de sortir de la Gestion en vivant dans l’ombre, d’autres, plus extrémistes, veulent détruire l’enceinte et ses occupants.



Ysa, notre protagoniste, est une surnuméraire : abandonnée dans une benne par ses parents qui n’avaient pas obtenu de bon de naissance, elle a été élevée à la pouponnière. On la rencontre alors qu’elle et sa colocataire et meilleure amie Lidari viennent de recevoir leur désignation de travail, elles vont entrer à la police. Tout membre d’intervention se voit poser un implant oculaire, aide indispensable à leur travail : comme les ressources manquent cruellement, ce sont des pièces récupérées sur les policiers morts et reconditionnées, charmant. 😀 « Grâce à » un acte frauduleux, Ysa se retrouve avec un implant trafiqué particulier : il développe une conscience propre. Bien que perturbant au départ, Zéro (nom donné par la protagoniste) va devenir un véritable allié dans la quête d’Ysa.



Alors qu’elle rentre chez elle, elle va aider un enfant de l’ombre et va alors se retrouver liée à ce petit groupe à part. Lidari va d’ailleurs tomber amoureuse d’Artemios, un des garçons de l’ombre. Les deux jeunes femmes commencent à vivre entre deux mondes et à voir les avantages et inconvénients des deux côtés. Une troisième solution se profile : et s’il était possible de sortir de l’Enceinte 9 ?



A la moitié du roman, un événement très surprenant et tragique chamboule tout. Ysa va alors partir à la dérive et forcer le destin, car elle n’a plus rien à perdre. Parviendra-t-elle à ses fins ou fera-t-elle plonger l’Enceinte 9 avec elle ?



J’ai beaucoup aimé que les chapitres alternent avec des communiqués, soit de l’autorité, soit des extraits d’interviews, des citations de forums clandestins… Une façon originale de nous plonger dans le contexte sociétal du récit.



Bien que j’ai beaucoup aimé l’histoire, j’ai trouvé que certains points étaient sous-utilisés. Qu’en est-il des autres enceintes ? Pourquoi ne pas avoir développé de technologies pour pouvoir sortir quand même ou analyser l’extérieur ? (alors qu’ils ont des implants oculaires et tablettes hyper technologiques) Le concept de l’IA est aussi sous-utilisé : le personnage de Zéro est très sympathique, mais il aurait pu amener une réflexion plus poussée sur le développement d’une intelligence et conscience artificielle.



Un récit dystopique original : une pandémie mondiale qui pousse la population à un confinement en enceintes, une société enfermée dans des règles strictes qui tend vers le chaos et les pénuries, des politiques qui cachent le désastre derrière de belles paroles, une protagoniste qui va tenter de renverser les choses au péril de sa vie. Une belle quête de vérité et de liberté !
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Ana l'étoilée, tome 1 : L'ours et la colombe

Pour commencer, je remercie chaleureusement les Editions du Chat Noir pour m'avoir fait confiance en m'adressant ce livre (merci encore beaucoup à vous, si vous passez par-là). Même si je n'avais pas eu le livre par la maison d'édition, je l'aurais pris, car dès que sa sortie était annoncée, le résumé m'intéressait beaucoup ! Moi qui adore les histoires de sorcière, je ne pouvais pas avoir envie de ne pas découvrir celle-ci, qui parlait en plus d'un fantôme hantant une vieille demeure familiale, sujet que j'affectionne aussi beaucoup !



L'histoire commence à Madrid, où on trouve ana, qui est le personnage central du roman. Elle raconte l'histoire, de ce fait, on est en phase avec elle, puisqu'on voit tout ce qu'elle pense, ou presque, ce qui s'avère pratique pour avoir son ressenti intérieur lors des situations rencontrées. Elle a fait le voyage de Londres, à la demande d'un client l'ayant contacté pour faire partir un fantôme hantant la demeure familiale dont ce dernier vient d'hériter. Ana est madrilène d'origine, mais on ne sait pas de suite pourquoi elle a préféré s'installer à Londres, loin des siens et de ses soeurs sorcière et donc, loin de sa sororité. Déjà là, des questions se posent à propos de l'héroïne et donne envie d'en savoir plus.

[...]



[Suite de la chronique sur le blog]


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Ana l'étoilée, tome 1 : L'ours et la colombe

Ma lecture fut courte ( 126 pages) mais cela ne m'a pas empêcher de passer un bon moment de lecture. J'ai apprécie l'histoire ou plutôt l'enquête en elle même qui est posé et bien mené, elle ne va ni trop vite ni trop lentement. On rentre dans l'histoire très facilement, et ce petit coté suspense est très prenant.

De plus les personnages sont assez sympathique j'ai bien aimé Ana même si je n'ai pas réussi à m'attacher à elle. Par-contre l'histoire de Leonor ( l’âme errante) m'a beaucoup touché, et c'est vraiment cette partie du livre que j'ai apprécié, car il y avais une atmosphère pesante qui c'est révélé par la suite assez émouvante.

Mais je ne peux pas dire que cette lecture est un coup de cœur il m'a manqué quelques choses, peut être le fait que Ana ne m'ai attiré aucune sympathie particulière ou bien que l'histoire soit courte, et donc moyennement développé je ne sais pas.

En conclusion une lecture plaisante, j'ai bien aimé le style de l'auteur qui est dynamique, mais qui reste quand même une lecture très légère qui aurai mérité d'être un peu plus développé.
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La dernière fée de Bourbon

Un très agréable voyage dans l'actuelle île de la Réunion qui, bien que vue de façon uchronique, conserve son charme, son exotisme et ses paysages d'exception. L'histoire est également intéressante, entre traditions et modernité imposée par le colonialisme, mais aussi crainte du surnaturel, symbolisé par les diwas. La naïve Lisha va bien grandir et va devoir trouver des alliés dignes de confiance.
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