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Citations de Ophélie Cohen (60)


L’humain juge sans savoir. Il se base sur ses valeurs, son éducation, ses croyances. Il a toujours un avis sur tout et le plus souvent sur rien. Il ne peut s’empêcher de dire et de médire. Mais quand il passe de spectateur à acteur, les certitudes s’effondrent. Le doute s’installe.
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Verre vide, je te plains. Verre plein, je te vide.
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L’espoir est traître. D’abord, il nous enrobe de douceur, soigne nos blessures. Il nous prend par la main en nous promettant que demain, tout ira mieux. Il éclaire nos nuits sans lune. On se laisse porter. On y croit très fort. On s’y accroche parce que toute notre vie en dépend. Puis ce traître, nous lâche. Et c’est le plongeon.
Vertigineux.
Constant.
Dans un puits sans fond.
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Il m'a serrée si fort contre sa poitrine qu'il aurait pu recoller tous les éclats de moi, disséminés au vent de mes souffrances. Il était près de moi et je me suis endormie, épuisée.
Apaisée.
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Je me sentais perdue au milieu de ces boîtes roses et bleues. Quelle idiotie d’attribuer aux tests de grossesse la même couleur que les layettes. Cliché bicolore d’une société où tout doit entrer des cases.
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Mais qui pourrait me comprendre, sans me juger ? L’humain ne peut s'empêcher de critiquer son prochain. S'il excelle dans l'autocentrisme, il est aussi titulaire d'une mention «condamnation». Combien de fois avais-je entendu mes pairs donner leur avis sur la manière de vivre de leur entourage ? Des bouches de vieilles ragoteuses qui ne peuvent se retenir de critiquer, étiqueter, cataloguer, mettre cases les moindres comportements allant à l'encontre de leur propre vision de la vie.
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Malgré la pauvreté et les maladies, les Sénégalais que je côtoyais étaient heureux et reconnaissants. Alors qu’en Europe la consommation de masse avait créé des décennies de générations en dépression, je découvrais que la clef du bonheur était sans doute dans le dénuement. Ces femmes et ces hommes qui n’avaient rien mais offraient tout.
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Dans mon métier, une vie personnelle épanouie est l'arme ultime pour ne pas céder au chant des sirènes de l'alcool, de la dépression et du suicide. En brigade des mineurs, nous perdons, au fil des années, des morceaux de nous. Ils se décrochent peu à peu, à chaque crime, chaque gifle, chaque victime que l'on n'a pas pu aider. Nous, les flics, on se délite avec le temps. Et même si on tient bon, à la fin, demeurent les pleurs et les cris qui hantent nos nuits.
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Rien n’était pire que les promesses non tenues et les espoirs vains. Et lui justement, me proposait la seule chose à laquelle je ne m’attendais pas. Une « non-promesse
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Héloïse parce que cela signifie « bois robuste » en germanique et que je ne voulais pas crever.
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Le temps était aussi maussade que mon moral. La pluie tombait en fines gouttes glacées. De celles qui s'immiscent en vous comme de petits parasites vicieux, pour vous glacer de l'intérieur.
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...grâce à une météo particulièrement clémente, nous n'avons pas résisté à l'appel du premier barbecue de l'année. Les saucisses, les merguez et le camembert ont valsé sur les braises tandis que nos verres exécutaient des quadrilles entre blanc, rosé et rouge. Les rires ont fait écho à la lune et le partage a illuminé la soirée au grand dam des étoiles, jalouses de notre complicité. L'amitié dans ce qu'elle a de plus beau.
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L'humain juge sans savoir. Il se base sur ses valeurs, son éducation, ses croyances. II a toujours un avis sur tout et le plus souvent sur rien. Il ne peut s'empecher de dire et de médire.
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Je pense à mon père. "Papa", quatre lettres que je n'ai jamais prononcées. Un mot dont je ne connais ni la chaleur ni la tendresse. Je n'ai pas connu la puissance de deux bras paternels qui me soulèvent du sol pour faire l'avion ni la douceur d'un délicat baiser déposé sur le front, à la nuit tombée.
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Toutes les femmes ont une histoire.
La mienne est plutôt moche.

Ce soir, seule dans la chambre de mon meublé miteux, j’ai décidé de me confier.
Expier mes péchés.
Exorciser la douleur.
Et regarder en face les cadavres que j’ai laissés derrière moi…
Je viens de terminer mon troisième verre. L’alcool anesthésie mes douleurs, mais ce n’est que provisoire, je le sais.
Les violoncelles d’Apocalyptica et la voix de Lauri Ylönon résonnent. Ils bercent ma mélancolie, Bittersweet. Premier acte de l’opéra dramatique de ma vie.
Oublier, pour quelques heures, la déchirure de l’abandon.
Le gouffre qui s’est creusé dans ma poitrine.
Et mes actes, irréparables.
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J’ai dû faire un choix. Tu apprendras en grandissant que faire un choix, c’est renoncer à autre chose.
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Plus je me faisais violence, plus je me sentais ballottée sur un esquif, en proie à une violente tempête sur l'océan de mes émotions.
je repoussais toutes les personnes qui s’intéressaient un peu à moi. Aimer, c'était souffrir et je voulais me préserver.
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Les auteurs y mettent une partie de leur âme. Et quand on est suffisamment attentif, on peut deviner les sujets qui leur tiennent à cœur.J'aime cette espèce d'intimité que chaquc lecteur partage avec un écrivain. Un échange unique. Presque... érotique.
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Toutes les femmes ont une histoire.
La mienne est plutôt moche.
Ce soir, seule dans la chambre de mon meublé miteux, j'ai décidé de me confier.
Expier mes péchés.
Exorciser la douleur.
Et regarder en face les cadavres que j'ai laissés derrière moi...
[...]
Devant ma psyché, je regarde le reflet de cette personne que je ne reconnais pas. Une jeune femme que l'on dit séduisante et qui a toujours le sourire aux lèvres. Des yeux verts, rieurs. De longs cheveux blonds. Une bouche finement ourlée.
Mais moi je sais ce qui se cache derrière son masque de fraîcheur et de joie de vivre : des cicatrices si profondes qu'elles dégoulinent encore de son malheur et de sa douleur. Des blessures béantes qui suintent et inondent ses yeux de larmes.
Cette nuit, je vais vous offrir un billet pour aller sans retour dans le passé.
Mon passé.
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A la place de mon cœur, un gouffre creusé par son absence. Une fosse plus profonde que celle des Mariannes. Une cavité vide d'amour et de vie. Il parait que les plaies du cœur cicatrisent avec le temps. Pourtant, elles sont les plus insupportables. Elles nous marquent de leur empreinte indélébile.
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