Puisque j’ai décidé de poursuivre ma lecture de la série Solo, je me suis dit qu’il serait bon que je lise aussi cette série dérivée qui met en scène des chats, dans le même univers post-apocalyptique.
Changement de dessinateur, puisque Óscar Martín s’est contenté du scénario et à passer le relais à Álvaro Iglesias pour les dessins.
Cela m’a perturbé au départ, ayant l’habitude des traits de Martín, mais ensuite, comme je les trouvais très beaux aussi, cela ne m’a plus posé de problèmes.
Fortuna est une petite chatte qui a perdu ses parents et qui va faire le chemin inverse de leur périple afin de se mettre sous la protection de son grand-père. Oui, mais le chemin est long, très long et semé d’embûches.
Si l’univers est le même, avec ce changement de personnage, les auteurs apportent un petit vent de fraicheur dans la saga, puisque ces chats écrivaient et tenaient des carnets de voyages, afin de retrouver leur route, et ils indiquaient, par des signes discrets, leur passage, pour informer les autres chats et leur indiquer des refuges.
Le personnage de Fortuna est fort, c’est une chatte courageuse, qui va devoir, elle aussi, se battre et survivre dans ce milieu hostile, tout en découvrant des endroits qu’elle ne connaissait pas.
Véritable voyage initiatique, ce premier tome, assez doux (si je puis dire), va nous montrer une autre facette des animaux de ce monde post-apo et même si ce premier album manquait de piment (comparé à la série mère), il n’en reste pas moins un bon album que j’ai pris plaisir à découvrir.
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