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Critiques de Oscar Martin (155)
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Solo, tome 6 : La fin d'un cercle infini

Tout comme le tome 4 (Legatus), ce tome est excellent ! Déjà, l’auteur nous a offert un album de plus de 140 pages, ce qui a évité une coupure dans la fin de cet arc narratif.



Cet album reste très écologique, mais aussi hyper violent, car certains veulent arriver à la paix en passant par la guerre : Si vis pacem, para bellum.



Effectivement, si les herbivores veulent être tranquilles et éviter de se faire manger, il leur fait exterminer tous les carnivores, les bouffeurs d’os et autres cannibales de cet endroit. Oui, mais, tous les carnivores ne sont pas à mettre dans le même panier…



Tels les extrémistes de nos sociétés, qui, de tout temps ont prêché le retour à la race pure (ou à ce que tout le monde reste chez soi), ces esprits agités ont fermé leurs oreilles aux autres qui prônaient la modération, l’intégration, l’éducation et de laisser le temps au temps pour que les carnivores et cannibales apprennent un autre régime alimentaire.



Mener bataille et emmener son peuple à la mort, ce n’est pas ce que j’appelle vivre en paix, ni préserver les siens ! On se rend compte que celui qui ressemble à Coco Lapin a peur des autres, peur de l’intégration et que la peur lui fait prendre le pouvoir, les armes et que sans la peur des autres, jamais il ne se serait lancé dans cette guerre.



Une fois de plus, les dessins font mouche, les personnages anthropomorphiques sont très réalistes, autant dans leurs postures, que dans leurs qualités dues à leur race. Les scènes de batailles sont détaillées, tout comme les décors, même si nous sommes dans une partie désertique et les tons pastel allaient à merveilles à cet album.



Anybref, c'est un excellent album, qui termine un nouveau cycle et qui le termine de manière brillante, faisant aussi le parallèle avec la série dérivée "Solo – Chemins tracés" que je venais de lire.



L’univers mis en place par l’auteur est assez riche, il l’a approfondi au fur et à mesure et nous a proposé des personnages marquants, ce que soit Solo le rat ou Legatus le chien.



Je suis contente d’avoir découvert cette série et de l’avoir poursuivie, après une longue pause, car elle vaut clairement le détour, pour peu que l’on aime les univers apocalyptiques et la violence.


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Solo, tome 5 : Marcher sans soulever de pou..

Et je poursuis mon rattrapage de la série Solo avec ce tome qui est très vert, très écologiste, végétarien, même.



Attention, les nouveaux animaux présents dans cet opus ne pratiquent pas le greenwashing ! Ici, tout est green, green, green !



Ce qui est détonnant de voir des végétaux alors que depuis le début, tout cet univers n’est que désert et rocailles. Quel est donc ce prodige ? Vous le saurez en le lisant !



Un peu comme dans le manga "Beastars", nous allons nous retrouver avec une cohabitation entre les herbivores et les carnivores. Comment peut-on transformer un ours en végétarien ? Ben ce n’est pas rien, mais au moins, cela évite de faire couler le sang d’animaux pensants.



Certains carnivores se contentaient d’animaux non pensants, des larves et autres bestioles, mais les humains ne se privent pas, eux, d’élever des rates pour les manger. Et les animaux pensant ne s’en privent pas non plus, de faire du cannibalisme.



Du côté des humains, les nouveaux arrivants ne leur plaisent pas, ils n’aiment pas non plus que les humains et les animaux commencent à se mélanger et à vivre en paix, en harmonie et ça ne plait pas non plus le message de fraternité que les disciples de Legatus propagent partout…



Alors, les humains gouvernants vont avoir un plan pour que les populations pensent avoir toujours besoin d’eux et puis, pour qu’elles retournent dans l’ignorance, c’est tellement plus simple de gouverner un peuple de moutons.



Ce cinquième tome est moins fort que le précédent, mais il tabasse tout de même et envoie du lourd. Ce qui est décrit dans ce récit est un scénario qui fait froid dans le dos et un scénario qui n’est pas étranger aux sociétés autocratiques, dictatoriales ou même modérées.



Au moins, avec ces nouveaux personnages, ces herbivores, menés par une lapine (son frère m’a fait penser à Coco Lapin), on entre dans un nouveau cycle, dans de nouveaux engagements. C’est une nouvelle ère qui pourrait arriver et elle ne fait pas plaisir à tout le monde…


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Solo - Chemins tracés, tome 2 : Siro

Je ne sais ce qu’il en est pour vous, mais moi, je suis restée plusieurs minutes à admirer la couverture du tome 2. Ce chat, cette posture, j’adore !



Heureusement que je me penche seulement maintenant sur cette série dérivée de Solo, cela m’a permis de lire les deux albums d’un coup, sans devoir attendre entre les deux publications (quatre ans d’écart !).



Ce deuxième tome met toujours Fortuna en avant, mais des choses ont changé depuis. Quelques années ont passé et Fortuna a sa fille avec elle (Luna).



Siro est, lui aussi, un chat, mais ses révélations vont être étonnantes, autant pour Fortuna que pour nous, les lecteurs. Grâce à lui, nous allons en apprendre un peu plus sur la société des chats et le carnet de voyage que les parents de Fortuna avait tenu et que leur fille avait repris, consignant tout de ses voyages.



Même si l’univers reste post-apo, qu’il y a de la violence, des attaques, des prédateurs, cette série dérivée est un peu moins violente que la série mère (Solo), moins testostéronée que l’autre.



Un deuxième tome que j’ai apprécié aussi et qui est plus éclairant sur les chats, toujours en train de consigner leurs voyages, ce qu’ils y découvrent et de laisser des indices derrière eux.



Mince, je dois attendre la suite, maintenant…


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Solo - Chemins tracés, tome 1 : Fortuna

Puisque j’ai décidé de poursuivre ma lecture de la série Solo, je me suis dit qu’il serait bon que je lise aussi cette série dérivée qui met en scène des chats, dans le même univers post-apocalyptique.



Changement de dessinateur, puisque Óscar Martín s’est contenté du scénario et à passer le relais à Álvaro Iglesias pour les dessins.



Cela m’a perturbé au départ, ayant l’habitude des traits de Martín, mais ensuite, comme je les trouvais très beaux aussi, cela ne m’a plus posé de problèmes.



Fortuna est une petite chatte qui a perdu ses parents et qui va faire le chemin inverse de leur périple afin de se mettre sous la protection de son grand-père. Oui, mais le chemin est long, très long et semé d’embûches.



Si l’univers est le même, avec ce changement de personnage, les auteurs apportent un petit vent de fraicheur dans la saga, puisque ces chats écrivaient et tenaient des carnets de voyages, afin de retrouver leur route, et ils indiquaient, par des signes discrets, leur passage, pour informer les autres chats et leur indiquer des refuges.



Le personnage de Fortuna est fort, c’est une chatte courageuse, qui va devoir, elle aussi, se battre et survivre dans ce milieu hostile, tout en découvrant des endroits qu’elle ne connaissait pas.



Véritable voyage initiatique, ce premier tome, assez doux (si je puis dire), va nous montrer une autre facette des animaux de ce monde post-apo et même si ce premier album manquait de piment (comparé à la série mère), il n’en reste pas moins un bon album que j’ai pris plaisir à découvrir.


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Solo, tome 4 : Legatus

J’avais découvert la série Solo avec ce quatrième album, au moment de sa prépublication dans le Lanfeust Mag (Delcourt avait repris les éditions Soleil).



À ce moment-là, le post-apo et moi, nous ne nous fréquentions guère, mais j’avais apprécié très vite ce récit, même si je n’avais pas eu connaissance des précédents.



Après avoir lu les trois premiers albums, j’avais mis la série en pause, par manque de temps, de trop à lire…



Puisqu'en mai, c’est le Mois Espagnol & Sud Américain, j’avais une super bonne excuse pour reprendre cette série là où je l’avais arrêtée et l’occasion aussi de relire cet excellent récit, en une seule fois. Et il est toujours aussi fort !



Dans cet album, nous faisons connaissance avec Legatus, le chien que Solo le rat avait pris sous son aile. Son mentor n’est plus et Legatus va poursuivre sa route dans ce monde dévasté, où les humains élèvent des animaux pensants, afin de les manger. Eh oui, dans ce monde, il y a des animaux qui parlent et qui pensent. Et certains finiront dans les assiettes…



Le scénario est assez christique, car il est impossible de ne pas voir, en Legatus, un messie, un prophète (même s’il ne le veut pas), parce qu'il aide les pauvres, soigne les miséreux, les parias et dans son groupe, plusieurs races d’animaux cohabitent, s’entraident.



Oui, dans ce récit, Legatus fait figure de prophète entouré de ses apôtres, même si notre ami ne veut pas tomber dans ce piège.



Le monde post apo, décrit dans cette série, est un monde fait de désert, de rochers, un monde de privations, un monde de violences, où certains vivent protégés derrière des murs, dans des forteresses, tandis que d’autres, nommés parias, vivent dehors, à la merci de tout ce qui pourrait les manger, puisque nous sommes dans un monde cannibale.



Ce tome 4 relance la série, qui aurait risqué de tourner en rond, après trois albums ultra-violents, fait de morts, de sang et de viscères. Legatus est un personnage fort, marquant, dont on n’oubliera pas le nom de sitôt, ni son humanité, et le fait d’avoir lu le préquel "Alphas" m’a fait mieux comprendre son personnage, puisque j’ai pu faire le parallèle avec son père.



Alors oui, le schéma est assez classique, avec un personnage qui aide les pauvres, avec des gens qui voudraient s’affranchir du pouvoir en place, vivre en paix, avec un Ponce Pilate qui se lave les mains, un salopard qui veut retrouver le pouvoir et un Judas qui trahira, avant de se rependre (oups). Mais vu le contexte social et environnemental de la bédé, cela change tout.



Un excellent tome, des dessins réalistes, tout en rondeur, comme si Legatus était le Roucky de Disney, des scènes qui ne sont pas statiques et des personnages forts, qui marquent, notamment Legatus et un final qui, bien que nous laissant à nouveau orphelins, est, lui aussi, un parallèle avec la fin d’un messie bien connu.



Un récit qui mélange admirablement du Mad Max pour l’univers et les codes du christianisme. Un putain d’excellent album qui nous pousse à la réflexion sur nos sociétés d’hyper consommation et sur la maltraitance animale.


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Solo : Alphas

Ce one-shot de la saga Solo peut se lire indépendamment des autres, mais comme il est une sorte de préquel à un personnage important que l’on retrouvera ensuite dans la série, ce serait bête de ne pas lire les autres albums.



Bon, il faut aimer l’univers post-apocalypse et l’anthropomorphisme, puisque les animaux parlent, réfléchissent et mangent les humains…



J’avais commencé à lire la saga Solo il y a quelque temps déjà et j’avais arrêté, faute de temps et faute de trop à lire !



Ce one-shot était une bonne remise à l’étrier et j’ai pris du plaisir à découvrir ce récit shakespearien. Si, si, je vous jure, ça sent Hamlet, car il y a quelque chose de pourri dans le royaume des chiens.



La première chose qui scotche les yeux, ce sont les dessins de Juan Álvarez : magnifiques, dynamiques, lisibles, propres et détaillés. Bref, j’ai adoré les dessins autant que le scénario qui ne manquait pas d’action, de violences, mais aussi d’humanité, notamment dans le comportement de Origine, le chien qui tient la vedette dans ces pages. Origine est honnête, droit dans ses bottes et dans son clan, ce n’est pas très bien vu.



La précision des traits du dessinateur fait qu’il est impossible de confondre un personnage avec un autre et que tous les animaux ou autres créatures non pensantes que nous croiserons dans ces pages, sont bien esquissées et ont un air réaliste.



Une dystopie post-apocalyptique très bien mise en scène, même si le scénario shakespearien reste un grand classique (paraît que Caïn l’a fait). L’univers dans lequel se déroule l’histoire pimente les choses et la droiture et l’humanité du chien Origine, le futur père de "qui-vous-savez", ajoute un gros plus à ce récit ultra-violent et sanglant.



Bon, maintenant, si le post-apo n’est pas votre tasse de thé, vaut mieux oublier cette série…


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Solo, tome 2 : Le coeur et le sang

Tome 2 des aventures de Solo, le rat qui n'est plus solitaire puisqu'il a trouvé une colonie de rats qui l'a adopté. Il a de plus trouvé l'amour auprès de Lyra. Il participe à la vie de la collectivité. Leur vie est rythmée par la recherche de la nourriture, il faut chasser et affronter des êtres parfois beaucoup plus puissants afin d'avoir ne nourriture plus abondante.



Solo, après l'amour, va découvrir d'autres sentiments comme la jalousie quand Lyra va retrouver un ami d'enfance qui est devenu un rat très grand et très fort. Solo va choisir de quitter la colonie.



Solo va reprendre son parcours, la tristesse au cœur, car il n'est pas sûr d'avoir pris la bonne décision. Il va sur sa route, cherchant un futur incertain, n'oubliant pas ce qu'il a perdu mais ne sachant pas encore à quel point cette perte le perturbe.



Sur son chemin, Solo va retrouver un autre rat qu'il va suivre. Ce rat n'est pas solitaire car il se déplace de lieu en lieu avec son père, ne restant jamais longtemps sur place pour ne pas être repérer. Et quelle ne sera pas la surprise de Solo de retrouver quelqu’un qu'il ne pensait pas revoir, son père et l'autre rat est son frère. Ils vont faire chemin ensemble un petit moment avant que leurs routes ne se séparent à nouveau.



Une nouvelle fois, Solo est sur la route ou plutôt sur son parcours initiatique. il se rend compte que le bonheur était près de lui et qu'il l'a ignoré Il a voulu voir si l'herbe ailleurs était plus verte. Mais comme dans la chanson "Les murs de poussière" de Francis Cabrel, il n'a pas trouvé mieux.



Non seulement Solo va retrouver l'amour mais aura aussi la joie de découvrir le plaisir d'être père à son tour et de voir sa famille grandir autour de lui. Et il découvrira aussi le sentiment de vengeance où il ne s'agira plus de tuer pour manger et survivre mais



Le graphisme d'Oscar Martin est toujours aussi saisissant et les expressions des visages des personnages sont de plus en plus précis et évocateurs. Les paysages sont toujours beaux à regarder.



Nouvelle belle lecture et donc toujours autant d'envie de connaître la suite.

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Solo, tome 1 : Les survivants du chaos

Oscar Martin nous propose une BD dans un univers post-apocalyptique. Après une catastrophe, la Terre a muté. Les espères animales se sont transformées et sont devenues les rivales des hommes. Tout est donné pour la luette et la survie. Soit on cherche une proie pour se nourrir soit on devient la proie de ceux qui cherchent.



Dans ce premier opus, nous allons suivre les aventures de rats, qui sont les créatures qui ont le mieux réussi à s'adapter à leur nouvel environnement et à leurs nouvelles conditions de vie. Les rats vivent en famille, leur activité principale est la chasse. C'est celle de Solo qui seconde son père pour nourrir toute la famille. Mais il y a des règles : à un moment l'aîné d'une fratrie doit partir pour vivre sa vie et quitter sa famille.



Nous allons suivre le périple de Solo qui va devoir affronter différents dangers et faire preuve de bravoure mais aussi d'intelligence. Les espèces se chassent entre elles et il faut faire attention quand on traverse les territoires de certaines.



Solo sera capturé par des hommes et devra combattre dans des arènes tel un gladiateur des temps post-apocalyptique, pour leur amusement et leurs paris. Il va mettre toute sa hargne et son intelligence pour devenir le plus redoutable des combattants. Solo serait-il la copie de Gladiator ? En tous cas, il est, comme lui, prisonnier même s'il bénéficie d'un traitement de faveur du fait de son statut de vainqueur de l'arène. Comme les vainqueurs du cirque au temps des empereurs romains, Solo gagnera sa liberté et le droit de poursuivre son chemin.



Comment l'humanité en est-elle arrivée à une tel chaos ? On ne le sait pas. La Terre est peuplée de mutants qui cherchent à survivre. L'histoire de Solo est touchante : c'est un solitaire qui ne compte que sur lui. Solo est fataliste et n'attend pas grand chose de l'avenir. Peut-être, même, espère t'il la mort ?



Solo réalise une sorte de parcours initiatique qui lui permet de découvrir le monde et les autres. J'ai beaucoup aimé ses réflexions philosophique sur l'existence et sur le parcours de chaque être. Solo est un sage, un sage résigné qui saura cependant s'ouvrir aux autres. Le récit est violent mais le lecteur se prend de sympathie pour Solo qui subit beaucoup de choses.



J'ai énormément apprécié le graphisme d'Oscar Martin, en particulier le travail sur la variété des expressions des visages. La mise en forme des cases est très dynamique et s'adapte parfaitement au rythme de l'histoire. Les scènes de combat sont très réalistes. J'ai beaucoup aimé le choix des couleurs et les paysages proposés par l'auteur, paysages résultant certainement de la catastrophe ayant créé ces nouveaux être ou donné de nouvelles capacités aux animaux.



Le livret final présente toutes les espèces en compétition pour la survie et qui sait, pour la suprématie.



Belle découverte d'une œuvre un peu ancienne mais qui m'a charmé. Donc il me reste quelques tomes à lire pour suivre les aventures de ce cher rat qu'est Solo.

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Solo, tome 6 : La fin d'un cercle infini

Les colonies sont reprises une par une par le hommes qui tuent et mangent tous les vaincus. Dans l'ombre de la forêt, les herbivores trepignent. Il est tant de conquérir des territoire sur les terres mortes.



Un ultime tome qui enchaîne les combats violents et sanglants. Legatus et sa nouvelle alliée herbivore, Gea, auraient aimer trouver une voie plus pacifique. Hélas ils ne sont pas écoutés des différents protagonistes et une guerre totale éclate.

Une longue conclusion essaie d'apaiser la tension et la violence constante de l'album. Legatus se rend sur l'île des herbivores et apprend, semble trouver la paix. Cette conclusion permet un clin d'œil à la série dérivée.
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Solo, tome 1 : Les survivants du chaos

Dans cette bande dessinée, nous sommes immergés dans un monde chaotique complètement modifié à la suite d'une guerre nucléaire. Celle-ci a causé des mutations chez les animaux. À présent, ils ont la capacité de parler et de penser de la même manière que les humains.

Dans ce nouveau monde, la violence est omniprésente et il est essentiel de tuer pour survivre. Dès les premières pages, on est immédiatement dans l'ambiance. Malheureusement, je suis déçu par le fait que l'histoire se concentre trop sur les combats. Pour moi, il y en a vraiment trop dans ce tome.

Du point de vue du graphisme, c'est un style cartoon. Les personnages ont un charisme démesuré. Cela correspond parfaitement à l'ambiance.

Je me demande si l'histoire sera plus approfondie dans le second tome.
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Solo, tome 6 : La fin d'un cercle infini

SOLO la fin d'un cycle, 3ème tomes du cycle 2 est un excellent chef-d'oeuvre.

Tant par son scénario, couleurs, dessins qui sont trop beaux et avec de nombreuses doubles pages.

Il y a plein de détails, beaucoup de personnages dessinés, ce qui fait que visuellement il y a beaucoup à regarder et j'ai eu du plaisir à le faire durant ma lecture :)



Ce dernier tome est le combat final entre les espèces carnivores et les espèces herbivores.

La guerre et la destruction versus la paix et la reconstruction.

Les carnivores, avec les humains à leur tête sont en train de reconquérir leur anciennes colonies fortifiées. La forêt contrôlée par les herbivores leur résiste... mais pour combien de temps ?

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Solo - Chemins tracés, tome 1 : Fortuna

Une histoire simple. Fortuna doit retrouver le chemin tracé par son père afin de retourner voir son grand père (de chez qui ils partent à la base)

Bon, j'avoue que je ne suis pas convaincue par l'histoire, pourquoi revenir en arrière plutôt que de progresser ?

Les dessins sont bien dans l'ensemble, ils manquent parfois de profondeur. Le tout est très sombre, mais il y a peu de détails à voir et c'est lisible.

La temporalité n'est vraiment pas claire, j'avoue être perdue parfois. J'ai bien compris les flash back, mais j'ai l'impression que le personnage grandit trop vite entre 2 pages comme si plusieurs années s'étaient passés, Sauf que cela ne se ressent pas dans la lecture.

J'aime bien sur la fin, les sketches et extras que je trouve très jolies, la lecture des explications est bien utile pour mieux comprendre l'univers (l'explication des symboles est intéressante)



Mais je reste mitigée sur l'entièreté de l'œuvre.

A voir pour la suite.
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Solo : Lyra

J'ai adoré cette bande dessinée hispano-argentine ! Je ne connaissais pas vraiment la série, j'avais feuilleté en librairie et j'avais apprécié les dessins mais le choix étant pléthorique son souvenir est passé aux oubliettes !



C'est un monde postapocalyptique, cruel et à l'environnement glacial. Des personnages anthropomorphes sont soit les chasseurs, soit les chassés ! La jeune Lyra quitte son “village” avec son frère ainé, un peu simplet, après la mort de leur mère pour tenter de survivre un peu mieux, plus loin, ailleurs, voyageant au milieu de tous les dangers ! On rencontre pas mal de personnages et les événements tournent bien souvent à la violence, inhérente à ce monde.



Je me suis tout de suite attachée à Lyra et à son frère qui a une forme de sagesse et de savoir qui, parfois, est bienvenue. le monde enneigé est hostile à toute vie et la loi du plus fort est très bien dessinée ! Les auteurs arrivent même à exprimer du danger dans des replis de la neige !



Les personnages sont très expressifs et leurs traits finement tracés. Les antipathiques, franchement très antipathiques ; même les paysages sont expressifs et j'ai fini par avoir froid et trembler pour la fratrie ! Les nuances de violine sont excellentes pour exprimer l'environnement inhospitalière et les dangers omniprésents !



Ce volume est présenté comme le Préquel de la série et je vais me faire un plaisir de m'y plonger !



#SoloLyra #NetGalleyFrance



Challenge Gourmand 2023/2024

Challenge 50 Objets 2023/2024

hallenge 50 Objets 2024/2025 : Dessin
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Solo : Lyra

La mère de Lyra est mourante, l'endroit où ils habitent se tari. Lyra n'a plus le choix malgré l'hiver. Accompagné de son frère, un peu simplet, elle tente sa chance sur les routes.



Un tome très bien construit qui fait le lien avec plusieurs albums de l'univers. Chronologiquement on se situe juste avant le premier tome de la série mère.

Lyra est une héroïne touchante, qui aime son frère malgré le poids qu'il peut représenter. Elle a conscience de la dureté du monde dans lequel ils vivent mais elle est combative.

Niveau dessin c'est vraiment impeccable. Il y a du dynamisme, de l'expressivité et l'on reste dans le ton donné par Oscar Martin.
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Solo : Lyra

Merci aux Editions Delcourt et NetGalley pour cette lecture.



Solo Lyra est une bd qui apparemment se situe dans une saga assez connue. Nous suivons Lyra, une jeune ratte qui prend soin de son frère ayant un handicap. Ils vont se lancer dans une aventure pour aider un "scientifique" et vont se retrouver dans un endroit pire que celui qu'ils connaissent depuis toujours ...



Cette bande dessinée est très sombre. La 2e partie est sombre, gore et sanglantes (attention à la violence). Pour moi, ce n'est pas du tout une bande dessinée jeunesse, je la classerai clairement à partir de 14/16 ans.



Nous sommes donc dans un monde postapocalyptique et on peut se demander ce qui a ravagé la terre. Les animaux semblent avoir muté comme les humains, ils font la même taille qu'eux (différence en fonction de la race tout de même). Là, nous suivons une famille de rats, dans une communauté de rats au début.



Dans ce tome, nous suivons différentes quêtes qu'effectueront ces deux rats et cela se termine sur un cliffender éclairant la suite.

Il y a différents clans, notamment par races : dans ce tome, nous rencontrons les chats, les rats, les humains ... Certains animaux/monstres sont toujours à l'état primitif ... On peut se demander pourquoi. L'univers est très particuliers et peu d'éléments de compréhension. Envers qui est la lutte ? Et pourquoi ?



C'est une bonne lecture, même si elle est trop sanglante pour moi. Les traits de dessins sont incroyables et font même penser aux bds Glénat Mickey et Donald mais dans un registre beaucoup plus mature.

A ne pas mettre dans toutes les mains, surtout les plus jeunes !
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Solo, tome 6 : La fin d'un cercle infini

Un tome 6 qui évolue vers une guerre totale, à la façon du Seigneur des Anneaux : grosses bastons, armées gigantesques, violence exacerbée, servit par un graphisme qui devient encore plus spectaculaire, jusqu’à la conclusion et le long final qui apporte le retour du calme et de la sagesse.



J’ai trouvé parfois les personnages caricaturaux, surtout les méchants, et le propos axé sur l’héroïsme, justifiant la violence, assez rudimentaire. Ça manque de finesse, la conclusion avec le retour de la sagesse est légèrement indigeste, et la morale écologique nous impose ses gros sabots, prétexte pour faire dans l’air du temps, les gentils végans contre les méchants carnivores.



Mais malgré ce manque de finesse, j’ai pris beaucoup de plaisir à lire cette série, le côté “Rambo” ne m’a pas déplu, avec son lot de bastons, de muscles proéminents, et ce n’est pas dénué d’émotions, de sensations et de suspense. Le graphisme est efficace, il nous propose un grand spectacle de violence kitsch et l’aspect animalier, l’anthropomorphisme, apporte une grande tonicité à l’ensemble.



Même si l’intrigue à la Mad Max n’est pas des plus originales, Oscar Martin à su créer un univers bien à lui, une atmosphère bien particulière qui rend cette lecture passionnante.
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Solo, tome 5 : Marcher sans soulever de pou..

Le cycle 2 de cette série est bien plus bavard que le cycle 1. Le récit post-apocalyptique et taiseux du guerrier solitaire laisse la place à des confrontations ethniques, des manigances politiques, des histoires d’alliances ou de haine entre les diverses communautés. Je trouvais le premier cycle meilleur pour son ambiance et ses personnages, et celui-ci se tourne plus vers la présentation d’une société, les groupes sont plus élaborés et l’intrigue militaro-politique plus poussée, plus consistante.

Le renouveau annoncé dans le tome 4 prend ici encore plus d'envergure, avec de nouveaux protagonistes. Une nouvelle communauté intervient dans l'intrigue, le récit s'étoffe, les personnages aussi, le dessin est toujours efficace, et je suis toujours bien accroché.
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Solo, tome 6 : La fin d'un cercle infini

Si je reste un inconditionnel des dessins d'Oscar Martin, j'ai trouvé ce 6è tome un brin répétitif. Beaucoup d'engueulades, de menaces, de combats de masse hyper violents, et d'orgies de viandes prélevées sur les perdants... Bon appétit si vous passez à table.



C'est toujours très cash, à l'image de notre société. L'univers anthropomorhique et cannibale dans lequel évoluent Legatus et les autres préfigure bien notre monde, lui aussi cannibale à sa façon. Mais l'auteur distille des portes de sortie, des fenêtres sur des pistes possible pour vivre en paix et en harmonie, même s'il faut payer un lourd tribut et accepter un sacrifice considérable.



Il est dommage que l'auteur ne fournisse pas un petit résumé en début de tome, j'ai un peu flotté pendant quelques pages. Mais les souvenirs reviennent, les protagonistes se remettent en place. C'est le grand combat des herbivores pour leur survie. Ils ont à leurs côtés des carnivores, mais peut-on leur faire confiance? En face, les hommes pactisent avec d'autres carnivores. Ils ont des intérêts communs: détruire et asservir les deux dernières communautés d'herbivores libres.



L'allusion au combat environnemental, aux enjeux que nous affrontons, est très clair. Mais les dilemmes moraux et éthiques sont assez faiblardement traités, ai-je trouvé. La fin plus douce en forme de message d'espoir m'a réconcilié (un peu) avec le tome dans son ensemble, en évoquant une des séries parallèles dérivées. Mais je reste loin du coup de coeur éprouvé lorsque j'ai découvert la série, qui reste une des meilleures de ces 10 dernières années (avec Blacksad... autre série animalière, tiens tiens..., et espagnole, re-tiens tiens...).
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Solo : Lyra

On découvre Lyra, jeune ratte accompagnée de son frère aîné Desvelado, atteint d’un handicap mental. Qui se voient contraint de quitter leur foyer à la suite du décès de leur mère. Maintenant, ils devront compter l'un sur l'autre dans ce monde, hostile, cruelle et imprévisible. Ils feront des rencontres inattendues sur les chemins. Ils vont se lancer dans une aventure qui pourraient bien changer leurs destinées.



Une grande découverte pour moi, je n'avais pas lu les autres BD Solo avant et je suis déjà conquise par ce presquel.



J'ai adoré les personnages, il y a un petit côté cartoons/Disney qui me plaît énormément. J'ai remarqué que j'aime beaucoup les BD anthropomorphiques ou bestiaire et celle-ci n'y manque pas.

Des expressions d'une grande justesse avec une réelle perception de ce qu'ils ressentent.

Le graphisme de Leonel Alexis Castellani est sublime, de merveilleuses planches, riches de détails. La palette de couleur colle parfaitement à l'ambiance post apocalyptique.

Un scénario solide, qui m'a captivé par l'histoire de Lyra dans cet univers épouvantable.

C'est dynamique, remplie de rebondissements, de suspens, d'émotions. La BD y aborde de nombreux thèmes, la différence, la solidarité, l'entraîne, la résiliation, le courage, l'amour fraternel.



Une fin qui invite à découvrir la suite, grande curieuse que je suis, j'ai hâte de découvrir tout cela.



Un coup de cœur ❤



Pour les amoureux de la BD et les autres petits curieux, allez-vous-y allez être conquis.
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Solo : Lyra

Cette BD nous plonge dans un monde étrange. Un monde où une maladie décime les êtres vivants et où la Terre est devenue aride, sèche et dangereuse. Au milieu de cet univers hostile, il y a Lyra qui se bat pour sa survie et celle de son frère.

Le scénario amène donc le lecteur dans le sillage de ce personnages féminin au fort caractère. Suspens, rebondissements et scènes d'action s'enchaînent. Des moments remplis d'émotions viennent également ponctuer le récit permettant au lecteur de reprendre son souffle.

J'avoue avoir eu un peu de mal à accrocher à l'univers de cette BD. Je ne suis pas vraiment fana des histoires de sciences fiction et j'ai eu un peu de mal à adhérer à la lecture. J'ai beaucoup aimé le personnage de Lyra. Cette dernière porte l'histoire sur ses épaules. Néanmoins, cela n'aura pas suffit à entièrement me séduire.

Esthétiquement, cela n'est pas non plus ce que je préfère. J'ai apprécié les traits fins et les multiples détails notamment dans les vêtements. L'illustrateur arrive à donner aux animaux des expressions "humaines". Néanmoins, je n'ai pas adhéré à la palette de couleurs choisie. J'ai trouvé l'ensemble terne et peu séduisant... Dommage...

Un bilan en demie teinte pour cette BD.
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