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Critiques de P. Djèlí Clark (218)
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Le mystère du tramway hanté

En 1912, dans la ville du Caire en pleine révolution des suffragettes, un tramway est hanté par une force surnaturelle. Une enquête pour le ministère de l'Alchimie, des Enchantements et des Entités surnaturelles.



Je n'avais jamais entendu parlé de cet auteur et je me suis laissé tenter par le petit nombre de page du livre (100 pages), par le fait qu'il a été finaliste de plusieurs prix prestigieux dans le domaine de l'imaginaire et enfin par la très belle couverture.

On est donc dans un univers fantaisiste où les entités surnaturelles sont acceptées. Néanmoins, le tout est très cohérent et malgré sa singularité, l'auteur ne nous assomme pas d'explications superflues. Il nous faut juste accepter une réalité autre. L'écriture est assez riche et fluide. Finalement, le point faible du livre est son intrigue, un peu trop légère et linéaire à mon goût. Bien sûr, c'est une novella, pas un roman, il faut donc aller droit au but mais j'ai quand même trouvé qu'elle manquait un peu de profondeur et de complexité.



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Les tambours du dieu noir

Les Tambours du dieu noir est un recueil qui regroupe deux récits de P. Djèlí Clark qui se situent dans des univers de Fantasy uchroniques qui mêlent magie et technologie, au sein de deux villes marquées par le surnaturel, la Nouvelle Orléans et le Caire, dont les populations non-blanches se sont libérées du joug des esclavagistes et des colonisateurs au cours des XIXème et XXème siècle.

À travers le regard de deux personnages féminins forts qui affrontent des confédérés et des horreurs cosmiques, l’auteur met en scène des univers originaux et modernes, dans tous les sens du terme !

Si vous aimez les uchronies et la Fantasy, je vous recommande la lecture des Tambours du dieu noir !

Chronique complète et détaillée sur le blog.
Lien : https://leschroniquesduchron..
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Le mystère du tramway hanté

L'auteur réussit le tour de force de nous faire découvrir une Egypte des plus crédibles, mêlant classicisme, modernisme et futurisme dans un tout très cohérent. Il nous donne envie d'aller visiter ce monde différent mais si proche de nous et d'y découvrir tous ces mystères.

Petit bonus, le travail de @martiniere_stephan pour la couverture qui est sublime.
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Le mystère du tramway hanté

"Le mystère du tramway hanté" de P. Djèlí Clark est une novella qui m'a totalement immergée dans un univers steampunk oriental riche en magie et en mystères. L'auteur nous transporte dans un Caire alternatif où les tramways volants côtoient les créatures surnaturelles, créant ainsi un cadre fascinant pour cette enquête hors du commun. L'intrigue suit les agents Hamed Nasr et Onsi Youssef, chargés de résoudre le mystère d'un tramway hanté par un spectre mystérieux.

Dans cette novella, l'enquête est moins épique que dans le précédent opus, mais cela ne diminue en rien son charme. Au contraire, l'histoire prend une dimension plus intime, rappelant les épisodes spéciaux de séries télévisées où l'on suit les acolytes pendant une journée. Les personnages sont très bien développés, en particulier le duo d'enquêteurs formé par Hamed et Onsi, qui apporte une touche d'humour et de burlesque à l'histoire (cf. la petite scène d’infiltration).

Malgré un ton moins grandiose, j'ai particulièrement apprécié la manière dont l'auteur mêle habilement les éléments du polar et de la fantasy : l'écriture de P. Djèlí Clark est assez immersive et l'enquête bien construite, avec juste ce qu'il faut de rebondissements pour maintenir l'intérêt du lecteur jusqu'au bout. De plus, j'ai apprécié le fait que cette novella puisse être lue de manière indépendante, même si elle fait partie d'une série plus large.

En conclusion, "Le mystère du tramway hanté" est une novella que je recommande vivement, avec son univers original, ses personnages attachants et son intrigue, elle offre une lecture divertissante et originale. J'attends avec impatience de retrouver ces personnages dans "Maître des Djinns".
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Maître des djinns

Ce roman était enchanteur !

C'est ce que je retiens en grande partie. L'Égypte, début des années 1900 dans une ambiance Steampunk pleine de magie !



Pour commencer j'ai beaucoup aimé le personnage de Fatma avec ses looks et son côté rebelle. Même si j'aurais aimé que le personnage soit plus creusé parfois... On ressent qu'elle est fonceuse et déterminée et j'ai adoré ça mais j'aurais aimé en apprendre plus sur ses failles. Les personnages de Siti et d'Hadia viennent ajouter un peu de piment au récit et m'on fait souvent rire.



J'ai aussi beaucoup aimé tout ce qui concerne la religion musulmane et la mythologie égyptienne. On se retrouve dans un monde où les deux sont entremêlés, où les peuples se cherchent et c'était très intéressant ! Ajoutez à ça des machines avec cerveaux et le tour est bon.



Point négatif pour moi: l'histoire se concentre énormément sur l'enquête. Ce n'est pas le genre de lectures que je préfère et je pense que c'est ce qui m'a un peu gênée... Mais si vous en êtes friands foncez !
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Maître des djinns

Il y a quelque temps, je découvrais P. Djèli Clarke avec ses deux novellas "Les tambours du dieu noir" et "Le mystère du tramway hanté". Les deux univers qu’il proposait alors, des dystopies d’un fort modernisme et d’une profondeur remarquable, ainsi que les personnages et intrigues qu’il y faisait jouer, m’avaient alors complètement conquise. J’étais donc plus que curieuse de le voir développer son idée sur un roman beaucoup plus long.



Et j’ai effectivement passé un excellent moment ! J’ai retrouvé ce Caire du début du XXe siècle qui m’avait tant plu dans la novella : du fait de la libération des Djinns, la capitale égyptienne est devenue une puissance majeure, et a permis de développer une société moderne peut-être encore plus avancée que les Paris ou Londres de l’époque ; notamment sur la situation des femmes dans le monde du travail ou les relations homosexuelles.



L’ensemble de personnages que l’on suit en est d’ailleurs une parfaite illustration. Centré autour de Fatma, enquêtrice solitaire en costume impeccable et chapeau melon, le roman nous présente également sa coéquipière Hadia, volontaire et pleine de surprises, que j’ai adoré voir prendre de l’assurance au fil de l’intrigue, et Siti, mystérieuse et envoûtante, qui se dévoile progressivement dans toute sa puissance et toute son humanité. C’est un trio que j’ai trouvé très beau, qui peine à fonctionner au début mais qui parvient finalement à trouver son rythme, pour atteindre une complicité qui fait chaud au cœur.



L’intrigue m’a également beaucoup plu. Pour un univers d’imaginaire, j’ai été ravie de découvrir énormément de codes du policier, avec de fréquentes références à l’aspect administratif et procédurier d’une enquête officielle : mandats, analyses scientifiques… Le mélange fonctionne donc très bien, créant une atmosphère doublement captivante : un univers qui se dévoile et une enquête qui progresse ! Je regrette simplement de ne jamais avoir été vraiment surprise. L’auteur propose bien quelques révélations et retournements de situation, mais qui ne m’ont pas chamboulé le cerveau.



Ce fut donc, sans surprise, une nouvelle expérience positive dans l’univers de P. Djèli Clark.
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Les tambours du dieu noir

J'ai lu ce recueil de 2 nouvelles de P. Djeli Clark. Je n'ai pas trop accroché à l'ensemble. Faut dire que je ne suis pas adepte des nouvelles car j'ai besoin de beaucoup de temps et d'explications pour pouvoir me concentrer et m'immerger dans un récit. La 1ere nouvelle m'a complètement perdue avec beaucoup de dialogues et de phrases en créole, ce qui rendait pour moi, le récit incompréhensible. La 2ieme nouvelle est plus intéressante mais n'est pas non plus transcendante. Les choses vont à la fois trop vite et trop lentement et il n'y a aucun surprise. Par contre on prend le temps de donner des détails inutiles sur les organes g****** du Djinn mort. La « résolution » de l'enquête est déjà devinée d'avance ce qui laisse peu d'intérêt à la lecture. Je ne sais pas où nous mènent ces 2 nouvelles. Ça manque d'enjeu et de profondeur. Du coup je ne sais pas si je lirai l'autre nouvelle et Maître des Djinn.
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Maître des djinns

Pour débuter l'année, je vous propose une petite excursion en Egypte, au début du XXième siècle. Nous sommes en pleine révolution industrielle, sauf qu'en plus des machines, l'humanité côtoie des djinns (et autres créatures dans le monde entier). Mais, au Caire, les djinns vivent en (presque) harmonie avec les hommes et la magie fait partie intégrante de la vie quotidienne. Pour réguler cela, un ministère a été créé, le ministère de l'Alchimie, des Enchantements et des Entités Surnaturelles.



Au sein de ce ministère, une agente, Fatma, et sa coéquipière, l'agente Hadia. Elles vont devoir résoudre une terrible affaire, le meurtre de vingt-quatre personnes, tous membres d'une même loge. Leur enquête va les mener d'un bout à l'autre de la ville, au contact des djinns les plus étranges, jusqu'à même échanger avec la cheffe des Quarante Léopards.



C'est une histoire remplie de rebondissements, un peu trop d'ailleurs, à mon goût. L'auteur aime nous surprendre, enfin essayer tout du moins, car si je salue l'univers très riche et intéressant, l'intrigue en revanche est plutôt pauvre, et ce n'est pas en surenchérissant dans les événements que cela l'agrémente positivement. De plus, les longues descriptions qui ponctuent l'histoire ont tendance à casser un peu le rythme, un rythme d'ailleurs que l'on discerne très vite et qui oscille entre scène de combat, recherches, descriptions, combat, recherches, descriptions,...



Bref, malgré un rythme plutôt laborieux et une surenchère dans les évènements, l'univers est plutôt bien pensé. J'ai beaucoup aimé découvrir les djinns et leur magie, et le personnage de Fatma est assez bien construit et original, avec ses costumes tous plus farfelus les uns que les autres. Parmi le grand nombre de personnages, peu sont suffisamment exploités pour faire naître une quelconque émotion chez le lecteur, mais je mentionnerai seulement Siti, qui a réussi à me fasciner.



Je conseillerais enfin de lire les précédentes enquêtes de Fatma, disponibles sous forme de nouvelles, il me semble, avant de lire ce roman, car l'auteur fait très souvent mention d'évènements passés, et cela devient assez agaçant quand on a pas connaissance des évènements en question.



En somme, une histoire avec un peu trop de rebondissements, de longueurs et de digressions, mais dépaysante à souhait avec un univers et une ambiance prenants. Un sympathique moment de lecture, sans plus.

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Ring shout

J'ai découvert cet auteur par hasard (j'ai été attiré par la couverture) avec le recueil contenant "Les Tambours du dieu noir" et "L'étrange affaire du Djin du Caire" et j'aime beaucoup sa manière d'écrire de la fantasy et de l'intégrer à des périodes historiques bien réelles.

Ici, l'histoire est encore plus travaillée et aborde un sujet beaucoup plus sensible et sérieux : la naissance du second Ku Klux Klan. Ce sujet se prête très bien à la fantasy avec les robes, les cérémonies et les titres de sorciers, et sans aller jusqu'à dire que l'histoire est crédible je dirais qu'elle fonctionne très bien et ne demande pas un trop grand effort d'imagination. Les descriptions son très visuelles, rendant les scènes d'actions faciles à visualiser, les dialogues sont fluides, les personnages sont attachants, l'auteur reprend les codes de la fantasy sans tomber dans le cliché. Bref, l'histoire est efficace sans être précipitée, avec en prime un véritable message engagé. Encore une très bonne découverte !

J'ai apprécié les trois tomans courts et nouvelles que j'ai lus jusque là. Ma prochaine lecture sera son premier roman, en espérant qu'il me plaise autant.
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Maître des djinns

Difficile de critiquer surtout que je n'ai pu aller jusqu'au bout , c'était trop trop difficile.

Le premier adjectif qui me vient c'est " Niais" . Ensuite le style est vraiment pénible surtout la façon dont l'auteur décrit les personnages : je n'arrive pas à me détacher de la pensée "c'est cliché, c'est attendu, c'est facile et vraiment déjà vu" bref pas inventif pour deux sous. ce qui m'a fait aller jusqu'au tiers du livre c'est l'intrigue qui est posée dès les premières pages. Mais dès que l'enquêtrice s'est présentée comme travaillant pour le ministère de l' alchimie des enchantements et des entités surnaturelles là le peu d'enthousiasme que j'avais s'est transformé en méfiance ( j'ai tout de suite pensé à Harry Potter...) ..impossible d'aller au delà de la page 80.
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Ring shout

Fantastique, historique et horreur se mêlent efficacement dans ce court roman.

L’auteur a souhaité mettre en avant l’Amérique des années 20 et sa ségrégation pour sacraliser une héroïne qui combat les dérivés horrifiques du KKK. Tout n’est finalement qu’une question de haine envers l’autre ou les autres et cette haine nourrit l’horreur comme elle l’a toujours fait dans le passé esclavagiste par exemple.

En introduction, il est expliqué que la langue utilisée dans le roman provient de l’argot et du créole hérité des ancêtres des personnages. Cela m’a posé quelques difficultés au début mais je m’y suis faite.

Mention spéciale au trio de femmes racisées et explosives que l’on suit !
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Maître des djinns

Après avoir lu les trois premières novellas de P. Djèlí Clark, je m’attaque donc à son premier roman, « Maître des djinns » dont l’histoire s’inscrit dans la continuité de « L'étrange affaire du djinn du Caire » et « Le mystère du tramway hanté ». On y retrouve donc Fatma dans une nouvelle enquête pour le ministère de l’Alchimie, des Enchantements et des Entités surnaturelles.





Le passage d’un format court à un format plus long n’a malheureusement pas gommé les défauts des premiers textes de l’auteur. Ce dernier peinent toujours à détailler son univers et « Maître des Djinns » n’apporte pas grand-chose de plus que les deux nouvelles précédentes. Clark part avec de bons matériaux mais ne l’exploite pas suffisamment.

Idem pour les personnages que je trouve toujours aussi lisses est peu intéressants.

Quant à l’intrigue, elle ne brille pas par son originalité et son inspiration. Son développement est relativement grossier pour ne pas dire cliché. On devine rapidement son dénouement, l’identité du coupable,…





« Maître des djinns » me fait le même effet qu’un blockbuster américain : divertissant mais sans surprise, sans émotions, avec accent mis sur le visuel plus que sur l’ambiance pour un rendu malheureusement oubliable. Ce qui était excusable sur un format court l’est moins ici.
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Les tambours du dieu noir

« Les tambours du Dieu noir » et « L’étrange affaire du djinn du Caire ». Deux novellas pour deux uchronies de style steampunk. La première nous plonge dans une Louisiane de fin XIXème siècle avec une Guerre de Sécession qui n’a pas cessée. La seconde se déroule au Caire, au début du Xxème, lieu d’une foret croissance économique et industrielle liée au concours d’êtres fantastiques.





Si vous cherchez des uchronies orientées vers la SF, passez votre chemin ! Ici, c’est le fanstique qui domine. Dieux, génies et autres créatures fabuleuses ou démoniaques donnent le rythme de ces deux histoires. Deux bonnes histoires d’ailleurs. L’auteur, P. Djeli Clark, réussit à immerger rapidement le lecteur dans ses deux univers et les intrigues qui en découlent.





Pour la première nouvelle, j’aurais toutefois une réserve sur l’emploi un peu trop poussé des accents des protagonistes rendant parfois les dialogues pénibles à lire et à suivre.

Ma préférence va largement à la seconde novella, « L’étrange affaire du djinn du Caire », et son enquête policière au milieu de djinns, goules et autres anges. Un côté lovecraftien pas déplaisant auquel s’ajoute une touche orientale. Pas mal bien que trop court pour être suffisamment développé. Pas bien grave puisque le romancier a conservé ce monde et son personnage principale pour de nouvelle histoires, une novella et un roman à ce jour, que je vais m’empresser de lire.
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Ring shout

Que cela a été difficile! J’ai voulu abandonné 10 fois , j’entrais pas dans ce récit.

Je ne comprenait pas qui était qui, et surtout je ne comprenais pas le thème ni l’enjeu de cette histoire, de ce cantique…

Aujourd’hui je l’ai fini , heureux d’avoir persévéré , d’avoir découvert une époque de l’histoire des États Unis ; d’avoir perçu de manière originale et inventive les souffrances et les douleurs du peuple afro-américain.

J’ai aussi découvert un auteur , un style quelque fois complexe, trop riche, mais d’un lyrisme absolu dans les scènes de foules, de monstres et de batailles.

J’ai aussi eu le plaisir de dénicher du Lovecraft tapi dans l’horreur du racisme et du Klan; une belle trouvaille additionnée de magie et de Fantasy. A petites doses pleines de poésie.

En conclusion une lecture exigeante mais instructive et émouvante .

Hâte de lire d’autres récits de CLARK.



PS : pour préparer cette note j’ai utilisé le carnet Babelio , beau produit bien sympa pour ceux qui aiment écrire sur du papier.

PS2/ L’étrangeté de ce récit m’a poussé à chercher et trouver quelques références sur Wikipedia et le filme « Naissance d ‘une Nation ». Édifiant.

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Le mystère du tramway hanté

« Le mystère du tramway hanté », voilà un roman que je n’aurai jamais emprunté, encore moins acheté, si je n’avais écouté l’émission « Mauvais Genres » sur France Culture consacré à P Djeli Clark.

Je lis de la science-fiction, mais je n’accroche pas dans la fantasy en général.

A l’écoute de l’émission j’ai eu envie d’essayer, et chance, le bouquin se trouve dans ma médiathèque.

C’est un court roman qui se passe au Caire, mais dans une autre Egypte que celle que nous connaissons. En effet on y rencontre toutes sortes de créatures comme les djinns, des hommes machine ou eunuque chaudière sans compter le terrible al ou ol ou hal bien connu des arméniens.

La ville est moderne, dotée d’un tramway aérien fonctionnant par câbles, et géré par une sorte d’intelligence artificielle.

Et puis il y a les habitants d’une ville cosmopolite, certains et certaines dotés de capacité à entrer en contact avec ces créatures et de maintenir leurs débordements.

Et voilà que l’agent Hamed Nasr et son jeune adjoint Onsi sont chargés de régler le problème d’un tramway hanté. Il faut dire qu’ils travaillent pour le ministère de l’Alchimie, des Enchantements et des Entités surnaturelles.

Rien que ce titre ronflant vous donne le ton de l’histoire. C’est foisonnant, amusant, voire délirant, tout ça dans un roman de cent pages. Mais c’est un très bon moment de lecture et de plaisir.

Je reviendrai vers cet auteur, sans hésiter.

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Maître des djinns

C’est original. C’est captivant. Ça nous sort de ce à quoi on est habitué en matière de fantasy, tout en restant vachement divertissant ! Les pages se tournent toutes seules, comme dans tout bon roman d’enquête. On reste fasciné par cet univers fantastique qui mêle ces malins et capricieux djinns à des créatures mécaniques aux allures steampunk. Le parti pris de Djèlí Clark, c’est d’écrire de la fantasy se déroulant à une autre époque que celle de référence (médiévale). Dans ce cas-ci, le Caire de 1912. Mon verdict : c’est indéniablement réussi ! Oui, décidément, avec P. Djèlí Clark, on n’est jamais déçu !
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Maître des djinns

Ce livre a de la classe, mais pas uniquement de par sa couverture ! (ni en raison des tenues de l'héroïne)



Ce qui tient de l'élégance c'est l'univers créé par l'auteur, mélange d'histoire coloniale, de folklore arabe, de cultes d'anciens dieux égyptiens, de steampunk agrémenté de machines et bâtiment autonomes, de monde magique saupoudré de sortilèges avec, bien sûr, des djinns. 🧞‍♂️



Je ne suis pas initiée à la fantasy orientale, c'est avant tout pour en connaître davantage que j'ai acheté ce roman, aussi, il faut dire, parce que les avis sont encensant. Je ne suis 𝙫𝙧𝙖𝙞𝙢𝙚𝙣𝙩 pas déçue, j'ai apprécié l'ambiance et le style malgré les débuts de lecture un peu chaotique. Deux raisons, je pensais qu'il s'agissait d'un livre unique, je me suis vite aperçue que l'auteur faisait de multiples références à d'autres enquêtes au Caire avec les mêmes protagonistes. Je pense ne pas avoir eu d'emblée tous les éléments pour comprendre l'environnement et les liens qu'ont tissés certains personnages.

Ensuite, ce que j’apprécie de plus en plus dans mes lectures, c'est la richesse du vocabulaire, le nec de l'auteur·e respectable, mais comme je ne suis pas aguerrie au style architectural, aux vêtements et ustensiles mahométans, il m'a fallu un peu plus de temps pour rechercher les termes et avoir une idée plus précise des descriptions des nombreux paragraphes narratifs.



En outre, l’enquête policière est bien ficelée quoiqu’un peu longue à se mettre en place, j’ai apprécié tout particulièrement la personnalité de Fatma et celles de ses rencontres, les djinns. Ce roman m’a donné quelques réminiscences d’une autre lecture déjà lointaine, la trilogie de 𝘉𝘢𝘳𝘵𝘪𝘮𝘦́𝘶𝘴 de 𝑱𝒐𝒏𝒂𝒕𝒉𝒂𝒏 𝑺𝒕𝒓𝒐𝒖𝒅 qui joue l’humour et l’espièglerie des djinns. J’attends avec enthousiasme la sortie imminente du troisième tome 𝘋𝘢𝘦𝘷𝘢𝘣𝘢𝘥, l’empire d’or pour me plonger dans la trilogie qui, je l’espère, sera aussi brillante.

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Le mystère du tramway hanté

Sous un soleil de plomb en Égypte, un tramway est hanté. Un spectre y a élu domicile. Deux enquêteurs du ministère de l'alchimie, des Enchantements et des Entités surnaturelles vont devoir élucider ce mystère.



J'avais beaucoup aimé le premier recueil de nouvelle de l'auteur : les mystères du tramway hanté mais également son roman le maître des Djinns. En revanche j'ai été moins transportée par cette novella. Un trop plein de cet univers, une creature qui m'intéresse moins que des djinns ou des anges. Oui ce sont des raisons tout à fait subjectives qui me poussent à être un peu déçue par cette dernière lecture.



Tout comme mes précédentes lectures, l'auteur continue à prendre parti pour de sujets d'actualité. En effet, si les protagonistes sont masculins, il n'en reste pas moins que du féminisme se dégage de ce livre. Si l'intrigue tourne autour de cette enquête, en arrière plan nous retrouvons des suffragettes cherchant à améliorer les droits des femmes et notamment avec leur droit de vote. Et ça c'est la partie qui a fait battre mon cœur.



En revanche, j'ai été un peu moins happée par l'intrigue en elle même. Ayant lu les 3 romans/novellas de l'univers à la suite, j'y ai trouvé une grande similitude entre chaque schémas narratif qui a pu me lasser au fil du temps. Heureusement l'univers autour de l'Égypte et du 20e siècle m'a tout de même bien entraîné.



P djeli Clark continue à écrire des romans comme il sait le faire : un univers super intrigant où des créatures surnaturelles viennent bouleverser la vie d'humains. Ses personnages sont toujours aussi intéressants et l'enquête peut se révéler prenante. Mais surtout, il continue à être engagé ! En bref, une novella à lire si vous aimez l'univers de P djeli Clark. Et pour ceux qui ne le connaissent pas, lancez vous, si vous aimez alors L'Égypte, les creatures surnaturelles propres à cette régions, les personnages investis, une plume maîtrisée et qui sait prendre parti pour certaines causes.
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Maître des djinns

Dans l'Égypte du XXème siècle, sous un soleil de plomb, nous suivons les aventures de Fatma el Sha'arawi et sa coéquipière Hadia. Toutes deux sont des enquêtrices du Ministère de l'Alchimie, des Enchantements et des Entités Surnaturelles. Leur but : découvrir l'identité de celui qui a assassiné toute la confrérie d'Al-Jahiz !

🧞‍♂️



L'intrigue se déroule dans une Egypte uchronique. Le bestiaire et l'univers sont très riches et l'ambiance nous transporte. J'ai beaucoup aimé évoluer dans ce monde fantastique mais très moderne pour l'époque. Découvrir les Djinns et leur apparition dans ce monde m'a beaucoup plu.



Toutefois, la richesse de l'univers m'a quelque fois un peu perdue, je me sentais submergée par le flot d'informations. Il y avait de nombreux mots appartenant à la culture et à la civilisation égyptienne que je ne connaissais pas. Google m'a vraiment aidé !

Je n'avais pas lu les nouvelles antécédentes au roman. Si vous décidez de le lire, lisez-les avant, je pense que j'aurais été moins perdue. 😅



Ce livre met en avant le travail des femmes dans une société gouvernée par les hommes; elles font un travail habituellement réservé à ces derniers et elles s'en sortent merveilleusement bien !

Grâce à une plume très facile à lire, l'auteur nous peint un monde inclusif, emplit de personnages authentiques. Fatma, notre héroïne est forte et indépendante, j'ai adoré la suivre dans son enquête !



Pour finir, je dirais que ce livre m'a vraiment transporté malgré la complexité de l'univers. Il est à la fois une force et une faiblesse. Mais toutefois, si on lit les nouvelles du même auteur et que l'on connait un peu la culture égyptienne / nord africaine (ce qui n'est pas mon cas 😅), la lecture doit poser moins de soucis.

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Les tambours du dieu noir

Et si l’on partageait notre quotidien avec les Dieux et les Djinns ?

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RÉSUMÉS MAISON : Jacqueline, jeune orpheline de la Nouvelle-Orléans s’adonne à son gagne-pain quotidien, la chasse aux portefeuilles, gracieusement aidée par les pouvoirs d’Oya. Un jour, elle a vent d’une machination qui semble assez croustillante pour la mettre à l’abri du besoin pendant un moment.

L’inspectrice Fatma se retrouve face à un étrange scénario, un Djinn exsangue qui se serait manifestement suicidé, hypothèse impossible pour ces créatures. Son enquête va la mener au cœur d’un plan bien plus grand que tout ce qu’elle aurait pu imaginer.

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AVIS : Dès le début de ma lecture j’ai senti quelque chose me picoter la cage thoracique. Une sorte d’urgence, de plaisir, des prémisses de coup de cœur. La faute à cette plume délicieuse qui m’a tout de suite emportée. Quel talent de nous séduire dans la première nouvelle par un style mélangeant créole et français. C’est du jamais vu pour moi ! Sur la deuxième, le créole a disparu et nous voilà dans un Caire empreint de magie et de technologie. L’immersion est totale dans les deux entre l’uchronie et l’univers steampunk avec tous ses codes.

Au travers de ses héroïnes fortes, l’auteur n’hésite pas à dénoncer tantôt l’esclavagisme tantôt le sexisme. Fatma m’a particulièrement conquise avec son costume anglais et sa canne au pommeau ouvragé. Le coté spirituel bien présent amène au récit une dimension supplémentaire.

Ces nouvelles nous apportent l’évasion attendue et j’ai d’ores et déjà commandé la suivante « Le Mystère du Tramway Hanté » avant d’enfin pouvoir me plonger dans la magnifique édition collector du « Maître des Djinns ». Voici un auteur que je vais suivre de près, touchée par sa sublime écriture.

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Voici donc deux belles lectures qui m’ont grandement séduites, l’une à la Nouvelle-Orléans à la fin du XIXème siècle aux prises à une Guerre de Sécession qui n’en fini plus et l’autre en Égypte au début du XXème. Vivement la suite !

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