Citations de Pamela Clare (44)
Aujourd'hui, j'ai mangé de la sève d'arbre et du lapin bouilli, de vieux oignons et des pommes de terre germées, des carottes dures comme du bois, des haricots montés en graine, et c'était délicieux. Un festin.
A la veille d'affronter la laideur et la mort, ces êtres courageux rendaient hommage à la beauté et à la vie.
Elle toucha sa tempe, grimaça de douleur, puis regarda son doigt englué de sang à moitié séché.
L'horreur lui tordit l'estomac, lui donna la nausée. Elle se mit à trembler, se mit debout en flageolant, chancela jusqu'à l'arbre le plus proche et s'appuya au tronc.
Des bras puissants se saisirent d'elle et l'obligèrent à se rasseoir par terre.
— Au nom du Ciel, mais où veux-tu aller, petite ?
— Je vous en prie, laissez-moi! Je vais être... malade.
— Alors sois malade ici.
Qu'il soit là grâce à Wentworth lui paraissait inouï. Il aurait juré que ce neach diolain voulait le voir pendu. Mais non. Il avait fourni les uniformes anglais à Iain et Connor. C'était vraiment incroyable.
Joseph sourit largement et ses dents blanches brillèrent, contrastant avec le noir de sa figure.
- Quelque part dans le corps de Wentworth, il y a un humain qui essaie de sortir.
Le chasseur pouvait s'offrir du repos; le gibier, non.
Elle savait que la loi interdisait que l’on franchisse le ruban jaune, mais les
journalistes le faisaient fréquemment, avec l’accord tacite de la police. Jamais Tessa n’avait entendu parler d’un reporter ayant été inculpé pour avoir violé le périmètre de sécurité.
Si vous avez une chanson dans la tête, chantez-la. Même les anges chantent.
Était-ce cela, vivre en famille ?… Ce pardon facile cette indulgence, cette gentille et chaleureuse amitié librement donnée et qui ne réclamait rien en échange ?
Nous sommes davantage des frères que des soldats, et c'est cette spécificité qui fait de nous des rangers.
La luxure sans frein peut changer un homme en bête, mais le désir tempéré par l'amour peut faire de lui un saint.
Quel effet cela ferait-il de sentir à nouveau de la terre sur ses mains au lieu du sang ? De voir sortir des plantes du sol au lieu d'y creuser des tombes ? D'entendre des vagissements de nouveau-né au lieu des cris d'agonie ?
Annie se sentait épuisée. Or quelqu'un essayait de la réveiller. Mais son corps n'était que douleur et elle avait désespérément besoin de dormir. Elle soupira et se laissa engloutir dans un profond sommeil peuplé de rêves.
De fort plaisants rêves. Un homme l'embrassait, pressait ses lèvres pleines et chaudes sur les siennes, les titillait du bout de la langue... Et les ouvrit et rendit le baiser, avide de l'approfondir, de le faire durer éternellement.
-Oh, Annie, je savais que tu serais aussi exquise...
Le major Mackinnon, le Highlander, l'embrassait et appréciait les saveurs de sa bouche...
Quelle importance, puisqu'il ne s'agissait que d'un rêve?
La langue se fit hardie. Annie ouvrit brusquement les yeux, soudain mue par l'urgence de repousser l'homme qui l'enlaçait. Elle découvrit que c'était elle qui l'étreignait, bras solidement noués derrière sa nuque, mains enfouies dans ses cheveux couleur de nuit.
J'ai mis mon informateur en contact avec les gars de l'inspection du travail. Malheureusement, ils ne peuvent pas vraiment l'aider tant qu'il n'est pas menacé ou ne subit pas de représailles. Et mon informateur craint que les
représailles n'arrivent sous la forme d'une balle ou d'une voiture qui explose.
Chez les Navajo, nous pensons que les larmes des femmes sont purificatrices. Nous les voyons comme un signe de force, pas de faiblesse.
Un récit à la première personne pourrait rendre le fait-divers bien plus proche
des lecteurs qu’un article plus traditionnel.
C’est mal d’insulter la religion d’autrui.
"-Tu as toujours eu le don de repérer les belles femmes, poursuivit lord Byerly en jouant avec les rubans de sa robe. Si tu la désires, elle est à toi.
-un cadeau ? fit l'inconnu en haussant les sourcils "
"- C'est ce que tu crois ? Tu imagines que j'ai couché avec des hommes pendant six ans ?
- Je... je..., bredouilla-t-elle, les yeux écarquillés.
- La vérité, c'est que j'ai passé six années à protéger mes fesses, et quand je n'étais pas en train de me retourner pour voir s'il n'y avait personne dans mon dos, je pensais à toi."
"- Alors comme ça, je suis ton meilleur souvenir ? Et tu rêvais de moi ?
Elle prit conscience de ses aveux et sentit ses joues s'empourprer.
- Je... je..."
" Du sang séché.
Ses souvenirs lui revinrent d'un bloc, accompagnés d'un pic de peur.
C'était lui.
Marc Hunter.
L'homme qui avait pointé une arme sur sa tête. L'homme qui l'avait kidnappée. L'homme qui... oh, mon Dieu ! L'avait-il violée ?
- Non !
Elle le repoussa, rua, tenta de l'écarter d'elle.
- Calmez-vous, Sophie !
Il grogna, geignit, puis la fit rouler sous lui, l'immobilisant sur le matelas de toute la longueur de son corps nu, ses mains tenant ses bras au-dessus de sa tête.
- Oh, juste ciel ! gémit-il.
Elle perçut la douleur dans sa voix, mais elle était trop terrifiée, trop paniquée et bien trop en rogne pour s'en soucier.
- Laissez-moi...
- Pas avant que vous me promettiez de ne plus approcher vos genoux de mes bourses ! (Il ronchonna, les dents serrés.) La vache, vous n'êtes pas tendre avec les bijoux de famille.
Il lui fallut un moment pour reprendre son souffle.
Puis il leva la tête et la considéra durement.
- Ecoutez-moi, petite elfe. Je ne doute pas que ça prête à confusion, mais ce n'est pas ce que vous croyez. Il n'est rien arrivé de violent ou de sexuel. Vous étiez en hypothermie et j'ai passé les dernières heures à vous maintenir en vie. Si nous sommes ensemble dans ce sac de couchage, c'est pour préserver votre température corporelle.
Or, Sophie l'entendait à peine.
Une seule personne l'avais jamais appelée ainsi.
Elle leva les yeux vers lui, trop stupéfaite pour parler. Mais elle avait beau s'efforcer de le nier, elle savait que c'était la vérité, et cette prise de conscience s'immisça lentement en elle, avec un goût doux-amer.
Elle respira en tremblant, puis prononça le mot qui brûlait les lèvres :
- Hunt ? "