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Citations de Panaït Istrati (341)


On ne se donne pas à un homme avec la facilité qu’on se donne à une femme.
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 Le charme est en nous, entretenu par l’Amour. Hors de nous : la grande Indifférence ! 
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On peut aimer n’importe quelle belle, comme on mange n’importe quel plat mangeable, mais pour adorer un ami il faut qu’il soit porteur du sublime altruisme, comme l’est le soleil pour certaines fleurs qui attendent la pointe du jour pour s’épanouir.
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Ce n’est pas en maudissant qu’il faut se résigner : on ne maudit pas la lumière quand on devient aveugle, mais on vit de son souvenir.
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Comme le joueur enragé qui malgré les échecs subis et les fermes promesses de ne plus retourner au jeu, y retourne cependant et joue avec rage.
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Les deuils les plus grands ne sont pas ceux pour lesquels on se presse d’afficher un brassard et les douleurs les plus meurtrières ne sont pas celles que l’on sent du premier coup. Dans le calme tu souffriras encore, mais tu sauras que cette souffrance est de celles qu’il faut taire, car les hommes ne sont sensibles et ne prêtent secours qu’aux détresses qui leur sont communes.
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 Ainsi cent fois tu prendras une hirondelle pour le printemps et tu connaîtras le ridicule de la passion !
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Plier sous le désir de ce qu’on vous refuse, gémir sous le poids d’une charmante nostalgie, sentir tout son être envahi et transporté par une douce réminiscence au point de voir l’outil tomber de la main, voilà ce que j’appelle « avoir le cafard » !…
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Et si l’amitié est belle quand on la possède, elle l’est davantage quand elle vous fuit : le soleil ne se fait mieux valoir que sous un ciel couvert.
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On souffre, naturellement. Tout est souffrance dans l’homme sentimental, et là est la beauté !
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Le cerveau ne nous a pas été donné pour expliquer l’inexplicable, mais tout juste pour ne pas buter contre les arbres. 
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L’être humain, et même l’animal, est sociable, et rien n’est plus pénible que de lui enlever la société, surtout quand il y tient par de trop profondes racines.
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L’esclave, c’est la bête, matière destinée dès le commencement du monde à être commandée, matière basse, matière sans qualité, soumise avant tout à la bassesse. Elle est, par rapport à l’homme libre, ce que le sable est par rapport à la terre fertile.
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L’existence, c’est la trace, la preuve que tu as une âme ; l’homme qui ne peut pas faire cette preuve n’est qu’un animal.
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Les millionnaires ne pleurent pas, sauf peut-être pour leur bourse.
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Les vagabonds, qu’ils soient des hommes supérieurs ou des imbéciles, sont tous frères par ce côté identique de leur tempérament.
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Certes, on peut périr. Mais si on vit, rien de mesquin n’aura humilié votre existence : tout est héroïsme dans la vie d’un homme qui affronte la terre, deux mains vides pour toute fortune et un cœur généreux pour le garantir contre l’avilissante quiétude.
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Il n’y a pas de bonheur comparable à celui que vous arrachez à résistance au prix de risques et de cruels efforts. Tout est joie enviable, de ce que les hommes vous refusent mesquinement. Et toutes les joies sont nobles, toutes vous sont accessibles, si vous les cherchez en plongeant votre main nue dans le brasier de votre destin. La morsure du feu même recule devant l’audace de votre désir, pourvu que vous soyez toujours prêt à accepter d’être mordu par l’impitoyable gardien de toutes les joies terrestres.
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Il vaut mieux partager sa vie entre la prison et l’Égypte de ses désirs, que la couler tout entière dans la servitude comprise entre son taudis et son travail.
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L’homme est lâche : quand ce n’est pas lui qui tient à la vie, c’est la vie qui tient à lui, et c’est le même diable. Car le but de la création n’a pas été de peupler la terre d’êtres dignes ! mais d’animaux.
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