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Citations de Patricia Cornwell (644)


Une très longue histoire. Il m’arrive maintenant si souvent de dire cela. S’il y a une leçon que la vie m’a enseignée, c’est qu’une chose peut et va mener à autre chose. La catastrophique histoire de Kathleen Lawler est une parfaite illustration de la métaphore des scientifiques lorsqu’ils expliquent que le battement d’une aile de papillon se traduit par un ouragan à l’autre bout de la terre.
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— Vous n’allez pas me faire un stress post-traumatique, n’est-ce pas ? m’a lancé le général John Briggs, le chef des médecins experts des forces armées, peu après que j’ai failli me faire assassiner dans mon garage, le 10 février dernier. Les merdes arrivent, Kay. Le monde regorge de tordus.
— En effet, John. Les merdes arrivent. J’ai déjà eu mon content, pourtant ça continuera, ai-je répliqué comme si tout allait bien, comme si j’avais encaissé à merveille, alors que j’en étais loin.
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Mon expertise consiste à déterminer par quels mécanismes quelque chose tue ou ne tue pas, qu’il s’agisse d’une maladie, d’un poison, d’une erreur médicale, d’un décès accidentel ou par arme à feu, ou d’une bombe artisanale. Chacun de mes actes doit rester dans le strict cadre de la loi. Mon rôle consiste également à assister le gouvernement américain lorsqu’il le souhaite. Je prête serment et témoigne aux procès. Au fond, la résultante de tout ça est que je ne peux pas vivre à l’instar de la plupart des gens. Il me faut être objective et froide, je n’ai pas d’autre option. Je ne suis pas censée avoir d’opinions personnelles ou me laisser aller à des réactions émotionnelles, quelle que soit l’enquête qui m’est confiée, si cruelle et horrible soit-elle. Même si la violence m’est directement destinée, comme cette tentative de meurtre à laquelle j’ai échappé il y a quatre mois, il me faut rester aussi peu affectée qu’un poteau métallique ou un roc. Ma résolution, pas plus que mon calme ou ma maîtrise, ne doit jamais fléchir.
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Les gens m’attribuent l’étiquette de médecin expert, mais certains pensent que je suis coroner, et parfois ils s’imaginent que je suis chirurgien de la police. Pour être précise, disons que je suis médecin, avec une spécialisation principale en pathologie et d’autres sous-spécialisations en anatomopathologie médico-légale, en radiologie tridimensionnelle, me permettant d’utiliser les CT-scans pour autopsier un cadavre avant même de l’inciser à l’aide d’un scalpel. Je suis également diplômée en droit et colonel réserviste de l’armée de l’air, sous-entendant une affiliation au département de la Défense, lequel m’a nommée l’année dernière directrice du centre de sciences légales de Cambridge, qu’il finance en collaboration avec le Commonwealth du Massachusetts, le Massachusetts Institute of Technology (MIT) et Harvard.
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Jusqu’à présent rien ne marche comme je l’avais prévu. J’imagine mon mari, Benton, me rétorquer qu’il me l’avait bien dit ! Je le revois hier soir, appuyé au comptoir de travertin de la cuisine, grand, élancé, ses cheveux gris argent si épais, son élégant visage aux méplats bien dessinés, me jetant un regard sombre alors que nous discutions à nouveau de ma venue ici. Les derniers vestiges de ma migraine viennent enfin de disparaître. Comment se fait-il que je croie encore, en dépit de l’évidence, qu’une demi-bouteille de vin puisse régler les divergences de points de vue ? D’ailleurs il s’agissait sans doute de plus d’une demi-bouteille d’un pinot gris très honorable pour son prix, léger mais rond, avec une touche de pomme.
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On avait dû se tromper de client. Il m’a fait remarquer que mon nom, Kate Scarpetta, était inscrit sur le contrat de location, à quoi j’ai rétorqué que mon prénom est Kay et non pas Kate, et que peu m’importait ce qui était porté sur ledit contrat. Je n’avais pas réservé de camionnette. Le jeune homme, très bronzé, vêtu d’un débardeur, d’un bermuda camouflage et portant des chaussures de bateau, m’a fait part des plus vifs regrets de la compagnie de location Lowcountry Connection. Il n’avait pas la moindre idée de ce qui s’était produit. Sans doute un problème informatique. Il aurait été si heureux de pouvoir me proposer un autre véhicule, mais aucun ne serait disponible avant plusieurs heures, voire avant le lendemain.
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J’ignore comment je me suis retrouvée dans cette cage bruyante qui slalome sur la route et empeste le fast-food, le tabac froid, sans oublier des remugles de poisson pourri. Ce n’est certes pas le type d’engin que j’avais demandé à Bryce, mon chef du personnel, de réserver, précisant que je souhaitais un véhicule sûr, fiable, une berline de taille moyenne, de préférence une Volvo ou une Camry, équipée d’un GPS et d’airbags centraux et latéraux. Lorsque, à ma descente d’avion, un jeune homme s’est avancé vers moi sur le terminal de l’aéroport au volant d’un utilitaire blanc dépourvu d’air conditionné et même d’une simple carte routière, je lui ai dit qu’il s’agissait sans doute d’une erreur.
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Cette partie de la côte de Géorgie est une étendue morose d’inquiétantes forêts aux arbres ornés de chevelures de tillandsias parasites qui pendent de leurs branches, auxquelles succèdent des lais de vase pointillée de cours d’eau sinueux, qui soudain cèdent la place à de vastes plaines herbeuses écrasées de lumière. De grandes aigrettes et des hérons bleus survolent les eaux saumâtres, le bout de leurs pattes frôlant la surface. Puis les bois se referment à nouveau sur l’étroite route de goudron que je suis. Des langues de kudzu étranglent les sous-bois et grimpent à l’assaut de la voûte des arbres, étalant leurs feuilles vert sombre qui m’évoquent des écailles. Des cyprès géants aux troncs noueux s’élèvent au-dessus des marécages, tels des rôdeurs préhistoriques. Je n’ai encore aperçu ni alligators ni serpents, mais je suis certaine qu’ils se terrent dans les parages, surveillant de loin ma grosse machine blanche qui vrombit, toussote et pétarade.
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Les rails d’acier, de la couleur brunâtre du sang séché, coupent la route pavée un peu défoncée qui pénètre plus avant dans le Lowcountry. Alors que je traverse les voies de chemin de fer, l’idée que le pénitencier pour femmes de Géorgie se situe du mauvais côté me trotte dans l’esprit. Peut-être devrais-je y voir un autre avertissement et faire demi-tour. Il n’est pas tout à fait seize heures ce jeudi 30 juin. J’ai encore le temps de prendre le dernier vol à destination de Boston. Pourtant je sais que je ne m’y résoudrai pas.
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- Je me suis farci ces basses besognes toute ma vie et je ne suis pas une femme pour autant, annonça-t-il.
- Comme je vous plains, lança-t-elle en plongeant son goupillon dans une petite bouteille de solvant.
- Gardez vos sarcasmes ! rétorqua-t-il, agacé.
- ça va, ne prenez pas la mouche, répliqua Virginia, se trouvant trop vieille pour jouer au chat et à la souris.
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Marino alluma sa lampe-torche et la silhouette triste de la pierre tombale se distingua contre la pénombre du matin, ses ailes repliées et la tête penchée pour une prière. Sur l'épitaphe gravée à sa base on pouvait lire :
"Il n'en est point d'autre dans le monde,
la mienne était seule"
Marino murmura à mon oreille :
"Mince, vous savez ce que ça veut dire ?"
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Je contemplais le pistolet 9 mm, qui se trouvait sur ma table de chevet, en me posant la question qui me venait toujours en pareil cas. Pourrais-je l’atteindre assez rapidement ?
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J’aurais pu dessiner chaque fragment d’os, chaque lambeau de peau excisé.
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Et s’il désirait abattre Lucy, j’étais certaine qu’il y parviendrait. Au fond, cette deuxième hypothèse était la plus terrifiante. J’avais vu le travail de Gault. Je savais ce qu’il faisait.
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Jusqu’à présent, Gault était toujours arrivé à ses fins. Jusqu’à présent, il n’avait jamais échoué dans la réalisation des projets monstrueux qu’il avait entrepris. Je n’étais pas convaincue de pouvoir lui échapper s’il avait décidé de me tuer. Et s’il désirait abattre Lucy, j’étais certaine qu’il y parviendrait.
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J’étais heureuse de la présence de Marino chez moi. J’avais beau fouiller ma mémoire, je ne parvenais pas à me souvenir si j’avais jamais été aussi effrayée auparavant.
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Les eaux ténébreuses de l'Hudson s'illuminèrent à notre approche et se ridèrent.
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Un fin sourire étira ses lèvres. Il était comme un chien tout fou, creusant des trous sur une plage. Il balaya la couche poudreuse alentour, faisant disparaître les empreintes de pas, cherchant la trappe de secours. Ah, en effet, elle se trouvait bien à l'endroit prévu, et il déblaya un peu plus de neige jusqu'à découvrir le bout de papier aluminium qu'il avait coincé entre le panneau et le chambranle. Il agrippa l'anneau qui servait de poignée et tira le vantail qui s'ouvrait au niveau du sol. En dessous vibrait le ventre du métro. Le rugissement d'une rame monta jusqu'à lui. Il laissa tomber le sac à dos et la boule de neige dans le puits. Ses bottes résonnèrent sur les barreaux en métal de l'échelle à mesure qu'il descendait.
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Des portes claquèrent et les roulettes d’une civière cliquetèrent.
Fermement décidée à empêcher Marino de s’enfoncer davantage, j’intervins :
– Marino, je ne suis plus d’aucune utilité ici. Il faut que je passe au bureau.
– Quoi, vous l’autopsiez cette nuit ? s’exclama-t-il, assez démonté.
Je répondis d’un ton sérieux :
– Au vu des circonstances, je pense que c’est souhaitable.
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Le chef de la police apparut et posa quelques questions.
Marino se lança dans les explications :
– On se demande si le shérif a pas eu envie de livrer dans le coin davantage que des cadeaux de Noël.
– De la drogue ?
– C’est pas exclu.
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