Citations de Patricia Cornwell (644)
Vous avez très bien compris. Juste un petit conseil amical, dans votre intérêt, commente-t-elle tandis que l'homme et l'engin rapetissent dans son champ de vision, pour disparaître tout à fait
Le souvenir de la vaste demeure qui dresse sa façade de stuc couleur saumon au bord de l'eau un peu plus loin au nord s'incruste dans sa tête, et une vague d'émotions confuses le submerge. Comme prévu, il a trouvé la villa. Comme prévu, il a pénétré à l'intérieur. Et puis rien ne s'est passé comme prévu, et maintenant il n'y a plus rien à célébrer
une fin un peu bâclée, c'est pas mon préféré ....
Je me souvins que Marino m'avait confié un jour que lorsque Wesley rentrait de ses descentes dans les pénitenciers de haute sécurité du pays, il était livide et comme vidé de son énergie vitale.
Le poison que distillaient ces hommes et qu'il était contraint d'absorber le rendait presque physiquement malade.
S'y ajoutait cette sorte d'attachement pathologique que certains détenus lui témoignaient et qu'il devait tolérer.
Quelque uns des pires sadiques de la terre lui écrivaient régulièrement et n'oubliant pas de lui envoyer une carte de voeux pour la nouvelle année, s'enquérant de la santé de sa famille.
Qui se serait donc étonné du sombre fardeau qui semblait peser en permanence sur cet homme, ou des silences dans lesquels il s'égarait parfois ?
Il offrait à ces monstres ce que nul d'entre nous n'aurait supporté : il leur permettait de tisser un lien avec lui, en contrepartie des informations qu'ils lâchaient.
-alors qu'était-ce ? je demande. Qu'a-t-elle récupéré et de quelle manière? Il serait invraisemblable d'imaginer qu'elle se soit baladée dans les parties communes pour papoter avec les autres prisonnières, empruntant un objet qu'elle n'était pas censé avoir. Pas dans un quartier de haute sécurité comme Bravo pod.
Je me sentais bizarre. J’avais le sentiment curieux d’être soumise à la fatalité et j’éprouvais, malgré tout, une sorte de légèreté qui me poussa à jardiner jusqu’à la tombée de la nuit, à arracher les mauvaises herbes, à couper des roses et à en faire un bouquet pour la cuisine. Celles que je choisis étaient roses et jaunes, encore en boutons serrés comme des drapeaux plies avant le salut aux couleurs.
j'avais l'impressin d'un dérèglement électrique dans tout mon organisme
Je demeurai allongée dans la tombe glacée de Joel Hand. Le grondement des hélicoptères faisait trembler les fenêtres, et des agents, descendant en rappel, pénétraient en défonçant les grillages de leurs pieds. Des menottes cliquetèrent. Des armes tombèrent sur le sol, écartées à coups de pied. J'entendis des gens pleurer et réalisai qu'il s'agissait des otages que l'on emmenait. (...)
Lorsque je sentis enfin une main fraiche sur mon cou, je compris que quelqu'un cherchait mon pouls, car j'avais l'air morte.
Je participe à des conventions nationales et à des banquets professionnels où sont présents le plus grands experts mondiaux en matière de maladie et de mortalité. Soixante-quinze pour cent des participants, dont je suis, ne pratiquent ni le jogging, ni l'aérobic, ne font pas cinquante mètres sans leur voiture, préfèrent s'asseoir que rester debout, évitent soigneusement les escaliers et les côtes, sauf en descente, fument, boivent et se goinfrent comme s'ils devaient mourir le lendemain.
"Les frontières entre le mensonge et la dissimulation - ou le secret indispensable pour mener à bien une action - sont parfois si ténues qu'on ne sait plus parfois quand l'acteur ment ou dissimule. Tactique, intox, manipulation, raison d'Etat, Napoléon n'a pas hésité à travestir l'histoire quand il le fallait."
Excellent roman. J'ai apprécié le lire.
Auteur à suivre
Trois heures plus tard, il était toujours assis à la même place, mangeant des beignets de pouletqu'il trempait dans de la sauce barbecue Roger's. Il piochait dans un sac de grosses poignées de chips auxquelles il réservait le mêm sort. Après plusieursCorona citron vert, , l'éventualité d'une crise cardiaque lui semblait reléguée aux confins de l'improbable.
Packer saisit la télécommandeavc autorité et monta le son. Webb regardait la caméra d'un air pathétique.
Tout cela était pathétique : les gens ne devraient pas avoir à cacher leur sexualité, la vie était bien assez difficile comme ça.
Est-ce qu'elle allait enfin comprendre que le seul monstre caché dans le placard, c'était elle-même ?
Tôt le lendemain matin, le brouillard était dense, et Quantico plus calme que l'habitude. Je n'entendis pas un seul coup de feu résonner sur les champs de tir. On aurait dit que les Marines faisaient la grasse matinée. Lorsque je franchis les doubles portes vitrées qui menaient à la zone des ascenseurs, je perçus le cliquetis des serrures de sécurité qui ouvraient la porte de la chambre voisine.
En ce dernier matin de l'année, la plus meurtrière de l'histoire de la Virginie depuis la guerre de Sécession, j'allumai un feu dans la cheminée et m'assis devant la fenêtre obscure, sachant que je ne découvrirais la mer qu'au lever du soleil. Vêtue d'une robe de chambre, j'examinais à la lumière d'une lampe le rapport statistique émanant de mon bureau sur les accidents de voiture, les pendaisons, les coups et blessures, les fusillades, les blessures à l'arme blanche, lorsque la sonnerie du téléphone résonna brutalement à cinq heures et quart.
Les attitudes irrespectueuses sont synonymes de faiblesse, de petitesse et de problème. personnel.
Nous progressons (...) foulant l'herbe égayée de coquelicots rouge sang, de tournesols dorés, d'asclépias orange et d'asters violets. J'ai l'impression de cheminer dans un Monet.
- Je n'arrête pas de penser à toi.
- C'est comme si tu me disais que tu étais riche et que tu ne me donnais jamais le moindre cent. Qu'est-ce que veux que ça me fasse, si tu le dissimules ?
Des choses terribles arrivent parfois à des gens qui sont eux-mêmes des monstres. Et en fin de compte certains méritent leur sort. (Bien sûr, jamais je ne dirais ça en public !)
« Après tous les meurtres et la folie dont j’avais été témoin dans ma carrière, le fait qu’une maladie puisse tranquillement m’éliminer avait toujours constitué une possibilité théorique. Lorsque j’ouvrais un cadavre, que je baignais dans le sang et respirais l’atmosphère qui en émanait, je ne savais jamais à quoi je pouvais être exposée. Je faisais très attention aux coupures et aux piqûres d’aiguille, mais je devais m’inquiéter de bien plus que l’hépatite et le sida. On découvrait de nouveaux virus tous les jours, et je me demandais souvent si ceux-ci ne régneraient pas un jour, et ne finiraient pas par gagner contre nous une guerre qui avait commencé dans la nuit des temps. »
P88
C'est typiquement le genre de choses que Carrie GRethen inventerait pour nous attirer là où elle nous veut. Si jamais j'aperçois sa silhouette, je l'abats sans sommation. Pas d'hésitation, pas de questions.