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Kay Scarpetta, agent du FBI tome 5 sur 26

Andrea H. Japp (Traducteur)
EAN : 9782253114116
442 pages
Le Livre de Poche (25/04/2007)
3.7/5   562 notes
Résumé :
Black Mountain, une petite ville endormie au fin fond de la Caroline du Nord. Une petite ville où la police locale n'a guère affaire à plus d'un homicide par an, et encore, et où les gens ont bien du mal à s'habituer à fermer leur porte à clé la nuit, même de nos jours.
Ce n'est guère le genre d'endroit où rôdent les serial killers, et pourtant...
Quelle autre explication trouver au meurtre de la petite Emily, onze ans, enlevée chez elle après avoir as... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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Le jour où j'ai terminé ce bouquin, j'ai aussi regardé un épisode de la saison 7 de Criminal Minds, série dont je suis fan. A ma grande surprise, l'épisode s'ouvre sur une conférence à laquelle participent certains des profilers et… Patricia Cornwell. Quelle coïncidence. Quelle déception. Quel dépit de voir mes héros de l'Unité d'Analyse Comportementale du FBI s'abaisser au niveau de cette écrivaillonne. La série en a diminué dans mon estime.
Parce que laissez-moi vous dire que ce roman de Cornwell pioché au hasard d'une brocante – le premier que je lis de cette auteur, et sans doute le dernier – est mauvais. Vraiment. Franchement.
La 4ème de couverture était racoleuse à souhait (meurtre d'une petite fille, ombre d'un tueur en série, mise en scène érotico-macabre de la mort d'un policier, déploiement de fédéraux piqués à la testostérone), mais bon, on sait ce que valent parfois les présentations d'éditeur, et je gardai espoir que cela reste supportable. Eh bien non. Et la raison de ce foirage total (à mes yeux) ? Kay Scarpetta herself. Ce n'est pas qu'elle soit « cliché », c'est qu'elle est un album photos à elle toute seule. Hyper-qualifiée : juriste + médecin anatomo-pathologiste en chef, au bas mot 15 ans d'études et autant d'expérience alors qu'elle a la quarantaine (crédible ?) ; super-flic : elle a tous les pouvoirs alors qu'elle n'est que consultante pour le FBI (cohérent ?) ; belle (ok, pas jeune), sportive, toujours classe en tailleur-foulard. Pour la rendre humaine, donc faillible, donc proche de la lectrice moyenne, on nous la sert quand même avec une lampe-torche dont la batterie est malencontreusement plate au moment où elle enquête seule à deux heures du mat' dans une sombre forêt inquiétante (mais quelle distraite !), mère-poule de substitution qui s'affole dès que sa nièce de 21 ans boit quelques bières de trop, midinette au coeur tendre qui craque sur l'épaule rassurante (et plus puisque affinités) du beau Benton apparu pile au moment où la pauvrette est débordée de boulot et d'émotions bouleversificantes.
Et l'enquête, dans tout ça ? Ah oui, l'enquête… On en parle quelques lignes par-ci, par-là au long (très long) des 375 pages, au milieu des atermoiements horripilants de notre super-woman, pour la boucler en une dizaine de paragraphes peu avant la fin. le lecteur, lui, avait déjà tout compris à la moitié du livre.
J'ignore si Cornwell a un jour rêvé d'être Scarpetta, mais l'une et l'autre se prennent beaucoup trop au sérieux, n'ont aucun humour et partant sont ridicules. Et Mrs Cornwell, en plus de mal construire son histoire, n'a aucun style (même si la traduction approximative ne l'aide pas non plus).
A peine une lecture de vacances, à ne lire que quand on a au moins 6 heures de jetlag dans les pattes. Sur ce, je vais déterrer quelques Agatha Christie.
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Patricia Cornwell est une auteure qu'on a encensée via son héroïne phare : Kay Scarpetta. Malheureusement, « La séquence des corps » reste médiocre. Suis-je tombée sur le mauvais tome de la série ? Malgré les descriptions scientifiques de médecine légale (en raison du profil de Patricia Cornwell), je suis assez déçue par l'intrigue. L'enquête piétine tellement que l'histoire sentimentale de Kay prend le dessus sur l'affaire. le lecteur découvre facilement le criminel même si les enquêteurs n'ont pas la même pas clairvoyance car ils sont tellement préoccupés niveau coeur. Lorsqu'il y a un dénouement, cela se termine en eau de boudin. Patricia Cornwell a bâclé la fin pour revenir sur Lucy qui au passage n'intéresse personne. Kay Scarpetta laisse en plan littéralement Marino (un collègue) qui a failli trépasser pour trépasser pour rejoindre sa nièce. du coup, les 20 dernières pages m'ont semblé inutiles.
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Fin fond de la Caroline du Nord. Nous sommes à Black Moutain.
Emilie, une jeune fille de 11 ans a fuguée ou a disparue et on la retrouve morte, comme ce policier ou l'habillage de la scène de crime paraît plus que suspect.
Tout laisse à croire que l'assassin est connu et cela nous cela emmène vers Temple Gault.
Un vrai roman policier cette fois ou suspense, énigmes, personnages vont vous tenir en haleine du début à la fin de cette histoire.
Il ne vous reste plus qu'à vous plonger, tète la première dans ce livre pour en connaître le dénouement.
J'ai apprécié
Bonne lecture à vous
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Abandonné dans le hall de l'immeuble avec quelques autres livres, « La séquence des corps » tombait à point nommé pour m'octroyer une petite pause dans le vidage de ma PAL romance. Commençant comme un polar assez plan-plan, le roman se teinte peu à peu de suspense pour finalement nous rassurer : oui, on est bien dans un thriller, même s'il cache bien (et longtemps) son jeu.

Le nom de l'autrice m'était connu, mais pas encore sa plume, et il me faut avouer que les deux premiers chapitres m'ont fait très peur tant ils n'aident pas à rentrer dans l'histoire. Beaucoup de blabla et très décousu, certains personnages que l'on devine déjà imbuvables, et ça traîne, mais ça traîne... Il faut attendre environ 70 pages avant que l'histoire ne veuille réellement se lancer. Mais à partir de là, hormis certains passages de dialogues vraiment poussifs à l'extrême, on se laisse porter sans trop de mal jusqu'au dénouement, même si la tournure prise par les évènements tombe un peu comme un cheveu sur la soupe.
Côté personnages, le constat est plus mitigé : si l'héroïne est plutôt sympathique, son collègue Wesley dont elle est amoureuse est plutôt transparent. Lucy, sa nièce informaticienne, s'en sort beaucoup mieux, même si on ne la voit pas beaucoup. Quant à Marino, l'autre collègue beauf à outrance, et Dorothy, la soeur lesbophobe, on a tous deux envie de leur coller des beignes tant ils sont irritants... et mal écrits. Enfin, les personnes liées à l'enquête n'ont pour ainsi dire aucun trait distinctif.

Si l'intrigue ne cesse de se densifier et la narration de s'améliorer au fil de sa progression, les défauts de « La séquence des corps » sont suffisamment gênants pour n'en faire qu'une lecture sympa, sans plus.
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Cinquième opus consacré à la médecin légiste Kay Scarpetta, ce polar à plusieurs entrées est un des meilleurs Cornwell. Comme d'habitude tout part d'un meurtre, celui d'une gamine dans un village de Caroline du Nord, et il va être fortement question des temps de décomposition des corps (d'où le titre). Scarpetta et Benson du FBI vont s'orienter vers Temple Gault, le criminel d'Une peine d'exception.
L'autre héroïne du roman est la nièce de Kay Scarpetta, Lucy qui veut intégrer le FBI, mais qui enchaîne des situations qui pourraient l'exclure de ce projet. Il semblerait d'ailleurs que l'auteur se soit fortement inspirée de problèmes qu'elle a subi (accident automobile, alcoolisme) et de sa vie privée (homosexualité) pour bâtir ce personnage.
Bien noir, assez prenant, ce roman, lu à sa sortie, m'a laissé un bon souvenir.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
A trois heures trente, cet après-midi-là Emily sortit de chez elle, une maison située à Black Mountain, à l'est d'Asheville. Trois kilomètres la séparaient de l'église. Des enfants se rappelèrent l'avoir vue quitter l'église toute seuls, vers six heures du soir, après la réunion de jeunes, alors que le soleil se couchait sue le collines. Son étui à guitare sous le bras, elle abandonna la route principale pour emprunter un raccourci qui contournait le petit lac. D'après les enquêteurs, c'est au cours de ce trajet qu'elle devait rencontrer l'homme qui lui volerait la vie, des heures plus tard! Peut-être s'était-elle arrêtée pour lui répondre? Peut-être n'avait-elle pas senti sa présence parmi les ombres qui se concentraient alors qu'elle rentrait chez elle?
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« Avez-vous des nouvelles de Benton ? demandai-je d'un ton aussi anodin que possible.
– Y'avait un paquet de messages de lui qui vous attendaient à la réception.
– Je suis directement montée dans votre chambre. Et comment êtes-vous au courant de ces messages ?
– Le réceptionniste a voulu me les filer. Il pensait que de nous deux, c'est moi qui ressemble le plus à un médecin.
– C'est parce que de nous deux, c'est vous qui ressemblez le plus à un homme, répliquai-je en me massant les tempes.
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Je ne découvris pas de fleurs dans ce lieu, même lorsque je balayai les feuilles mortes. Mais plusieurs petits objets durs heurtèrent mon doigt de pied. Je m'agenouillai, tenant de percer l'obscurité. Je fouillai autour de moi, à quatre pattes, et finis par découvrir quatre chewing-gums toujours enveloppés dans leur papier en cellophane. J'enflammai une allumette et les examinai pour me rendre compte qu'il s'agissait de ses bonbons qu'Emily appelait dans son journal des Fireballs. Je me relevai, la respiration pénible.
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Le détective Mote avait été installé dans une chambre privée, lorsque je lui rendis visite un peu plus tard ce jour-là. Son état de santé était stationnaire mais toujours réservé, et il était sous surveillance.
Trop peu familière avec les alentours, je me rabattis sur la petite boutique de cadeaux de l'hôpital qui proposait un choix fort restreint de bouquets de fleurs exposés à l'abri derrière la glace d'une armoire réfrigérée.
(P251)
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Echapper d'un cheveu à la mort, c'est apprendre qu'un jour on mourra, et il est impossible de penser ensuite aux choses de la même façon.
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Videos de Patricia Cornwell (35) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Patricia Cornwell
Vous l'attendiez, voici enfin le premier épisode du tout nouveau podcast des éditions du Masque : Conversation dans le noir. Chaque jeudi, nous vous proposerons une conversation téléphonique entre éditrice et auteure à écouter sur l'ensemble de nos réseaux sociaux. Dans ce premier épisode c'est Louise Mey qui ouvre le bal avec une conversation passionnante autour des femmes, de l'écriture et du militantisme en temps de confinement. Nous vous souhaitons une bonne écoute !
Extrait lu : https://fal.cn/extraitladeuxiemefemme
Oeuvres citées : Comtesse de Ségur Les quatre filles du docteur March - Louisa May Alcott Fred Vargas Série Kay Scarpetta - Patricia Cornwell Ecriture : Mémoires d'un métier - Stephen King
CRÉDITS : Conversation dans le noir est un podcast des éditions du Masque. Réalisation : Paul Sanfourche. Générique : Longing - Joachim Karud.
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