Tout dépend de celui qui est en selle
Un voyage enthousiasmant au pays des films noirs, des ambiances, des personnages, des non- dits, des mouvements de caméra exceptionnels, de situations inventives, etc....
Sans oublier la censure, les jeux de l'érotisme, les actrices et acteurs devenant des stars...
Les noir-et-blanc sublimes et quelque fois des couleurs somptueuses.
Des huit-clos et des scènes de foule. Le tout studio et le tournage de rue.
Quelques uns des plus inventifs cinéastes.
Des seconds personnages inoubliables.
Une invitation à voir ou revoir quelques chefs-d’œuvre, beaucoup de bons films, des scènes d’anthologie et de multiples films noirs, noirs.....
Et surtout une leçon d'évidence, un film ce n'est pas seulement une histoire. Qui pourrait raconter de manière convaincante « Le grand sommeil » ?
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Des belles photos, des titres de chapitres séduisants, me faisaient espérer une incursion dans l'univers hollywoodien de l'âge d'or.
Grosse déception : le texte est inégal. Très souvent il est aride, chargé de noms d'intervenants secondaires ou de difficultés de tournage sans intérêt. Tout cela - je peux le trouver sur wiki.
Exemples : les articles sur Minnelli, Von Stroheim ou sur le tournage de Casablanca sont ratés à mon sens.
Seuls les textes sur le tournage de ‘Apocalypse Now' et sur Marlon Brando trouvent grâce à mes yeux.
J'aurais aimé une mise en perspective, une reconstitution de l'ambiance, une évocation vivante des moments de gloire et d'échec…
Autre regret, il n'y a pas d'indice des noms.
Un auteur qui écrit bien sur le cinéma : Michel Ciment.
Mais c'est un avis subjectif, bien entendu.
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Pendant longtemps, j'ai eu des a priori sur les comédies musicales que je ne considérais pas vraiment comme du cinéma mais comme du théâtre filmé. J'ai changé d'avis après la lecture de ce beau livre qui revient sur l'histoire de la comédie musicale de façon très complète. J'ai appris beaucoup de choses et, Patrick Brion a gagné son pari car il m'a donné envie de voir les films mentionnés dans son livre !
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Voir ou revoir la Charge Héroïque, la Chevauchée Fantastique, les Raisins de la colère… D'origine irlandaise, cinéaste emblématique dont la longue carrière s'étend du muet jusqu'à l'âge d'or du cinéma hollywoodien, John Ford est un des premiers réalisateurs américains à avoir tourné en décors naturels (la Vallée de la Mort pour de nombreux westerns). Quand les aléas de la météo obligeait l'équipe d'abriter le matériel, et que le planning du tournage s'en trouvait perturbé, le réalisateur se consacrait alors à la prise de vue des plans rapprochés des visages de ses acteurs. Quoi de plus passionnant que de contempler le visage d'un être humain, disait-il.
Dans ce livre, commandes et oeuvres plus personnelles sont analysées et commentées à la lumière de la biographie de l'homme. Une mise en page claire et efficace, une iconographie soigneusement établie (dont quelques illustrations d'ambiance préparatoires au travail des décorateurs) font de cet ouvrage un guide utile et éclairant sur l'oeuvre du cinéaste. On retrouve une liste complète et chronologique des films, des résumés, y compris pour les oeuvres dont les copies ont aujourd'hui disparu.
Un ouvrage de référence à la portée de tous pour revisiter ce classique.
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décalé, déjanté ce loup est impayable; reste que mon personnage préféré était, est et restera Droopy
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Une bible magnifiquement illustrée.
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Dans l'histoire du cinéma français, le policier est le genre roi qui, à chaque époque, a produit des classiques exceptionnels gravés dans notre mémoire collective. Des premiers Fantômas de Feuillade aux chefs-d'oeuvre des années 40 et 50, des chocs de la Nouvelle Vague à la noirceur des films cultes des années 70 ou au réalisme sidérant des réalisateurs contemporains, le film policier se réinvente constamment au rythme des soubresauts de la société française. Dans l'histoire du cinéma français, le policier est le genre roi qui, à chaque époque, a produit des classiques exceptionnels gravés dans notre mémoire collective. Des premiers Fantômas de Feuillade aux chefs-d'oeuvre des années 40 et 50, des chocs de la Nouvelle Vague à la noirceur des films cultes des années 70 ou au réalisme sidérant des réalisateurs contemporains, le film policier se réinvente constamment au rythme des soubresauts de la société française.
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Si le petit livre-jeu "Pictologies" est plutôt accessible, ici on passe au mode Hardcore !
Imaginez plutôt : retrouver un film avec son plan final - son final cut - et quelques mots en guise d'indice à la Questions pour un champion !
Cela promet de sacrées joutes de cinéphiles...
Au programme, 400 films allant du Dracula de Tod Browning à Avatar, ou de M le maudit à Usual suspects.
Une bien maline idée de jeu que ce livre propose.
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Le film noir, genre populaire dans les 40',50' avec quelques chefs d'oeuvres du 7eme art("Assurance sur la mort","Laura" ....) . La femme fatale, le detective, l'homme qui ne paie pas de mine de par son allure/statut ....quelques conventions du genre.
Patrick Brion s’intéresse ici à la suite de cette ère et les films qui se sont inscrits dans l'héritage du genre. On retrouve ici évidemment des films comme "Chinatown" "The barber", mais aussi des choix plus osés comme "Eye Wide Shut."
Chaque film sélectionné est présenté sur 2 à quatre page avec un synopsis intégral du film (dommage pour ceux qui veulent découvrir la fin en regardant le long métrage) et quelques mots d'analyse.
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De tout temps, déjà aux temps antiques, l'image fut utilisée pour promouvoir l'enrôlement et la participation à la guerre. Le cinéma de propagande, dès l'avènement de ce nouvel art, fut largement utilisé à la fois pour exalter les populations et faire soutenir l'effort de guerre (notamment dans le film documentaire, mais également en temps de guerre dans les films de fiction). L'ennemi y est montré sous des traits presque inhumains et le soldat doit être l'objet de toutes les ferveurs. L'adversaire est moins montré comme le peuple à abattre pendant la Seconde Guerre et se centre plus sur les visées des dirigeants, mais il s'agit plutôt d'une nuance.Le cinéma en a fait par la suite des films récréatifs, destinés au plus grand nombre, lançant des défis. Jusqu'à nos jours, on retrouve deci delà une histoire qui se déroule en 14-18. Il y a eu il y a quelques années, Cheval de guerre du Spielberg. Une réussite narrative et esthétique !
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Les films de Griffith se situent à un point de crise entre deux siècles, tirant leur pouvoir des attitudes populaires de l'Amérique du XIXe siècle alors qu'ils créent les modèles de la forme d'art la plus distinctive du XXe siècle. Griffith en tant que génie de la forme cinématographique et pourvoyeur rétrograde d'histoires réactionnaires et racistes. Son étude comprend une discussion approfondie du drame controversé de Griffith sur la guerre civile et la reconstruction, La naissance d'une nation, et de son épopée historique grandiose, Intolérance, mais identifie son travail durable dans les quelque 450 films plus courts qu'il a réalisés pour la Biograph Company entre 1908 et 1913
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Le cinéma fantastique est un genre cinématographique regroupant des films faisant appel au surnaturel, à l'horreur, à l'insolite ou aux monstres. L’intrigue se fonde sur des éléments irrationnels, ou irréalistes. Le genre se caractérise par sa grande diversité : il regroupe des œuvres inspirées du merveilleux, des films d'horreur faisant appel à l'épouvante, au cauchemar, à la folie. Bien que représentant un genre à part entière, le cinéma de science-fiction se rattache au fantastique en mettant en scène des faits considérés comme impossibles, et qui s'accompagnent pour certains d'entre eux, d'horreur et d'épouvante (Alien de Ridley Scott, The Thing de John Carpenter). Le cinéma fantastique tire son origine de la littérature du même genre, et commence par adapter les œuvres classiques comme Frankenstein ou le Prométhée moderne ou Dracula. Bonne présentation du genre.
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Beau livre consacré à un réalisateur dont j'admire l'oeuvre, illustré de nombreuses photos qui donnent envie de voir ses films ou de les revoir. Filmographie jusqu'à Aviator, biopic sur Howard Hughes sorti en 2004. Mon film préféré ? 'Alice n'est plus ici' peut-être... la scène du bar miteux quand Alice chante et joue timidement du piano devant quelques alcooliques désœuvrés et simplement magnifique.
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