Patrick Chesnais

Patrick Chesnais étant l'un des auteurs (acteurs aussi bien sûr et j'en passe) invités au Premier Salon du Livre qui aura lieu dans ma ville ce week-end (je devrais normalement avoir la chance de le rencontrer), je tenais absolument à lire cet ouvrage qu'une amie lectrice m'a vivement recommandée et prêtée pour l'occasion et voilà qui est chose faite !



L'ayant beaucoup vu à la télévision et même une fois sur scène, j'ignorais alors tout du drame qui a marqué sa vie jusqu'à présent. C'était le 13 octobre 2006 à 3h19 que la vie de Patrick Chesnais, de son ex-femme et de ses deux autres enfants, Emilie et Victor,, a basculé. Oui, car le comédien avait bel et bien un autre fils : Ferdinand, un beau gosse avec une belle frimousse, comédien lui aussi comme son père qui nous a quitté trop tôt. Il venait d'avoir vingt ans et avait la vie devant lui. Plein d'espoir et d'ambition, Patrick Chesnais témoigne ici de ce qu'a été sa vie à lui, bien trop courte et ce que sera sa vie à lui, celle d'un père dépourvu de son fils. Comment continuer à vivre après cela ? Ferdinand Chesnais est mort dans un tragique accident de la route alors que le conducteur était en état d'ivresse. Sans rentrer dans le pathos, Patrick Chesnais décrit ici pourquoi il a voulu créer l'association Ferdinand lutte contre les ravages des effets de l'alcool au volant pour éviter (même si il y en a malheureusement toujours) qu'un tel drame se produise de nouveau et que des parents se voient leurs fils (ou fille) arrachés par la mort, envolés pour toujours ! Cependant, dans cet ouvrage ô combien bouleversant, l'auteur tient à raconter combien son fils aimait la vie, combien il était apprécié des autres...pour le faire vivre encore un peu car tant qu'il y aura des personnes pour se souvenir de lui, Ferdinand vivra encore quelques années de plus ! Pour lui, pour son père et pour toutes les personnes qui ont perdu un proche dans des accidents de la route, entre trop fréquents même si ce n'est pas seulement dû à m'alcool (maintenant, il faut rajouter la prise de stupéfiants et la vitesse qui a toujours été là car quand on est jeunes - ou pas d'ailleurs - on croit que l'on a la vie devant soi - on croit que l'on est éternels ou que ce genre de drames n'arrive qu'aux autres -mais c'est FAUX , pour toutes ces personnes, je ne peux que vous recommander la lecture de cet ouvrage !



Une écriture fluide, légère malgré le thème extrêmement difficile, celui du deuil (la perte d'un enfant, ce qui n'est absolument pas dans l'ordre des choses, nous sommes d'accord ?), Patrick Chesnais arrive à nous faire sourire malgré tout et surtout nous donne ici une sacrée leçon de vie ! A découvrir et à faire découvrir !

Patrick Chesnais est un acteur que l'apprécie tout particulièrement à Baz'art, probablement, parce que, sous son humour pince sans rire et air encore plus bougon que celui de Bacri se cachent des failles et des souffrances à vif.



Des blessures qu'il avait dévoilé dans son premier livre Il est ou Ferdinand il y a douze ans, correspondance post mortem avec son fils Ferdinand décédé en 2006 à 20 ans d'un accident de voiture.



Il a repris la plume en ce début d'année 2020 avec un nouvel ouvrage ( avec changement d'éditeur à l'appui) qui s'intitule LA VIE EST BELLE, JE ME TUE À VOUS LE DIRE !.



Dans ce livre, qui ressemble plus à des mémoires classiques que le précédent, Patrick Chesnais distille sur un ton qui n’appartient qu’à lui ses plus intimes expériences : la vie, l’amour, la carrière, la création mais aussi ses passions.



On y croise pas mal de souvenirs de tournées et de pièces de théâtres, de vaudevilles qu'il joue assez souvent à des textes classiques comme le Tartuffe et des souvenirs de films pas toujours terribles auxquels il semble participer sans y prêter énormément d'attentions.Chesnais nous livre des souvenirs à la fois poignants et souriants sur ce parcours ses anecdotes de tournage et de pièce de théâtre et ses moments de vie plus souvent ciblés entre 2006 et 2019 .



LA VIE EST BELLE, JE ME TUE À VOUS LE DIRE !. n'est certes pas forcément un grand moment de littérature ( Chesnais, qui dit avoir refusé le concours d'un nègre ne se revendique pas pour autant romancier et nous livre un peu ses pensées comme elles viennent)



Cependant, ce récit s'avère souvent à l'image de son comédien, à savoir chaleureux et émouvant, surtout lorsqu'il reparle de Ferdinand, cet ange qui n'est resté que 20 ans sur terre, mais à jamais dans le coeur de son père et de tous ceux qui l'ont aimé.



Patrick Chesnais confesse en effet à cet égard qu'il n'a pas été un bon père car selon lui " un bon père ne laisse pas partir son fils dans un cercueil à 20 ans". Bien entendu, ce genre de confidences ne peut que nous faire fondre et trouver son auteur aussi touchant que sincère...
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

En tenant ce journal, Patrick Chesnais a composé un hymne à l'amour pour son fils. En toute simplicité, il y évoque des souvenirs tantôt tristes, tantôt amusants, ce qui fait que l'on passe du rire aux larmes en quelques pages. Il retranscrit parfaitement les sentiments que l'on éprouve lors de la perte d'un être cher, et la perte d'un enfant doit être la pire chose au monde. Bien que très facile à lire de par son style, ce n'est pas du tout un livre que j'ai dévoré comme j'ai pu le faire avec d'autres, pas parce que c'est un mauvais livre mais parce que c'est tellement triste que je devais parfois me faire violence pour reprendre sa lecture. Ce fut difficile parce que j'avais l'impression de m'imprégner du chagrin de l'auteur.

Pour l'éternelle optimiste que je suis, ce livre a été une épreuve parce qu'il est emplit de mélancolie, de chagrin et de douleur par moment. Mais aussi ce journal transpire l'amour, les souvenirs d'enfance heureux, le bonheur passé. On y découvre Ferdinand qui n'était que joie et gaieté, promis à un brillant avenir et qui est mort à vingt ans parce qu'un connard a pris le volant alors qu'il avait bu plus que de raison. Et pour cette raison ce livre devrait être lu par tous, je ne regrette vraiment pas de l'avoir lu, je donnerai ce livre à lire à mes enfants à l'adolescence, et je n'oublierai jamais Ferdinand Chesnais

Je ne sais pas si c’était le 16 ou le 17 juillet. Ce n’est pas si important, mais quand même, j’essaie d’être… le chroniqueur ? comptable ? mémorialiste ? historien ? de ta courte destinée, donc de récolter tout ça, et de le semer je ne sais pas où, je ne sais pas pour qui.

De le récolter en tout cas.

D’engranger, d’accumuler les dates, les souvenirs, les fois où.

J’essaie.



Cet extrait résume bien la teneur de ce livre.

Au fil des jours, des semaines, des mois, la douleur est toujours aussi violente.

Le 3 octobre 2006, , Ferdinand est mort dans un accident et son absence est difficilement surmontable.

Patrick Chesnais lui écrit régulièrement, il essaie de continuer à le faire vivre. Il a créé une association « L’association Ferdinand », pour sensibiliser aux dangers de l’alcool au volant. Il reçoit et interview ses amis. Il monte un film sur Ferdinand.



Ce n’est pas spécialement très agréable à lire, littérairement parlant, mais c’est en tout cas un formidable témoignage d’amour à son fils.

Une blessure qui ne guérira jamais.

Un recueil de lettres d'excuses qui permettent à l'auteur d'aborder différents pans de sa vie avec nostalgie, joie ou regrets…



Un livre à picorer avec délice : c'est drôle, poétique et souvent touchant.



J'aime beaucoup cet artiste et j'ai retrouvé dans ses ses écrits sa franchise et son humanité.



Pudique, l'auteur a trouvé une manière originale de se livrer en s'excusant de bien belle façon !



Un grand merci à Babelio et aux éditions de l'Archipel pour cette lecture.

Mon fils Ferdinand s'est tué sur le périphérique à 3 h19 du matin, le vendredi 13 octobre 2006. Il avait eu vingt ans la semaine précédente... J'ai alors décidé de faire vivre mon fils en écrivant au jour le jour... Un ouvrage pour permettre à Ferdinand, mon fils bien-aimé, d'exister quelques années de plus. Peut-être ".



Patrick Chesnais est un acteur que j'apprécie tout particulièrement, Souvent comparé à Bill Muray par son coté droopy mal luné mais avec un coeur gros comme cela, j'avoue, en toute subjectivité que d'autres contesteront avec véhémence, largement le préferer à son modèle d'outre-manche. Sans doute car sous son humour pince sans rire et ses répliques à la Bacri se cachent des failles et des blessures.



Et ces blessures, Chesnais nous les confie dans son 1er livre, où l'on découvre que l'homme n'a rien à envier à l'acteur. Il faut dire que ce livre ne peut que bouleverser : il s'agit d'une correspondance post mortem avec son fils Ferdinand décédé en 2006 à 20 ans d'un accident de voiture.



Dans ces lettres à son fils, Chesnais va nous partager sa douleur, parfois sa colère, et aussi sa façon à lui de ne pas sombrer définitivement . Mais surtout dans "il est où Ferdinand?, Chesnais nous livre des souvenirs, à la fois poignants et souriants sur ce fils fauché en pleine force l'age.



Pas forcément un grand moment de littérature ( Chesnais ne se revendique pas romancier et nous livre ses pensées comme elles viennent) mais un récit forcément intense et qui fait monter les larmes.



Grâce à ce témoignage, on a été content de connaitre ce Ferdinand, cet ange qui n'est resté que 20 ans sur terre, mais à jamais dans le coeur de son père et de tous ceux qui l'ont aimé.

Emouvant recueil de pensées, de souvenirs... d'un père à son fils décédé accidentellement à l'âge de vingt ans. Bien écrit, mal ecrit, on s'en fout, c'est écrit avec le coeur, avec tout l'amour d'un père dans la douleur. C'est pudique, jamais pathos et forcément touchant.

Un petit livre qu'on peut lire très rapidement, ou au contraire picorer au gré de son humeur, de ses envies.

Patrick Chesnais écrit des lettres d'excuses tour à tour touchantes, amusantes, caustiques, sarcastiques, nostalgiques... à sa mère, à l'équipe de France, à Mai 1968, à Michel Bouquet, à Paris, à l'ennui, au Père Noël, au petit matin, à son percepteur , aux "metteurs en scène qui n'y arrivent et qui ne s'excuseront jamais puisque ce serait reconnaître qu'ils n'y arrivent pas", à la vie, à la mort...

C'est en fait à un voyage dans ses souvenirs, les meilleurs et les pires, qu'il nous invite à travers ces petits textes.

Les chapitres "la vie que tu n'as pas eue", où il invente la vie qui aurait pu être celle de son fils Ferdinand si elle ne s'était pas arrêtée brutalement une nuit de 2006 sur le périphérique sont bouleversants de tendresse et de tristesse mêlées.

Merci à Babelio qui m'a permis de découvrir ce livre à l'occasion de la dernière Masse Critique, c'est une jolie promenade dans la vie de Patrick Chesnais (où on croise évidemment beaucoup de noms connus, à l'occasion d'anecdotes surprenantes).

Petit recueil de lettres d'excuses donc, à divers personnes, éléments et évènements de la vie de ce comédien.

Des attendues : excuses à son père, sa mère, son frère, sa femme, ses enfants.... des plus surprenantes : à Mai 68, à Paris, à l'île de Ré, à San Antonio...des plus philosophiques (?) : excuses à la vie, à la mort, au petit matin.... Certaines m'ont fait sourire, d'autres m'ont émue aux larmes.



Beaucoup de souvenirs couchés sur le papier, des joies, des peines, des rancœurs aussi, de l'espoir quand même.



C'est touchant, c'est drôle, c'est poétique,...c'est très humain. Car on découvre par petits morceaux, par toutes ces anecdotes de comédien, de fils, de père, de mari, différentes facettes de la personnalité et de la vie de Patrick Chesnais.



J'ai pris mon temps pour le lire, comme une ballade dans l'intimité de ce monsieur, le temps d'appréhender ses mots et leur portée. J'ai refermé le livre en ayant l'impression de le connaître (un peu), de m'être fait un bon copain, tellement toutes ces "excuses" sont humaines et je pense que n'importe quel lecteur peut se retrouver dans l'une ou plusieurs de ces lettres.



Merci à l'opération Masse Critique et aux éditions l'Archipel pour cette découverte.

Patrick Chesnais nous offre dans La vie est belle, je me tue à le dire une autobiographie pleine de sensibilité, de douceur mais aussi de tristesse. Un retour en arrière sur sa vie d’acteur, sur sa vie privée, ses amours, ses rencontres.

Les films se multiplient, les pièces de théâtre, les gens du théâtre, les agents, les amours, les belles rencontres, les moins belles, les enfants, un medley de chapitres de vie. Pourtant, en filigrane, le livre est centré sur un jeune homme, Ferdinand, son fils, quitté trop tôt.

Les anecdotes sont nombreuses, les réminiscences aussi. Entre rire et larmes, la vie s'écoule et les rythmes s'alternent ainsi dans le livre.

Sympathique !

C'est en regardant une émission de FOGIEL que j'ai vu Patrick CHESNAIS parler de la mort accidentel de son fils. Il m'a tellement touchée que je pleurais devant son témoignage. Du coup, j'ai acheté ce livre et j'ai aimé leur histoire.

Il a d'ailleurs créé une association : L'association Ferdinand. "Have fun, but stay alive".

Une histoire poignante, un témoignage d'amour d'un père touché par la pire des choses qui puisse nous arriver : perdre un enfant. Emouvant.

qui a écrit ???

l'indescriptible "ça"; la douleur me montre, la vérité m'aide à supporter ;la tristesse ; signe qui m'indique où il faut aller ;

à 20 ans on est amoureux de l'amour que d'une personne ; je voudrais te donner quelques années ; et puis, ce soir au restaurant, toutes ces conversations, ce rien, ce bruit, je pense à toi dans ces cas-là, je pense à ta justesse, je pense à ta poèsie ; ça me fait du bien quand je t'écris , quand je te parle; je t'admire ; je veux pas prononcer le mot bien- être ; j'ai du mal à vivre tout simplement ; je me vautre dans la VIE; arrêtez de me lire dans mes pensées; elle c'était toi en fille, toi c'était elle en garçon .............MERCI MONSIEUR CHESNAIS : Il est où Ferdinand ?.........merci merci pour ce livre VLF
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