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Note moyenne 4.19 /5 (sur 64 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Une des « étoiles montantes parmi les nouveaux auteurs » (IDBoox), doté d’une « grande élégance d’écriture » (NouvelObs.com), Patrick Ferrer fait partie des nouveaux talents ayant émergé de l’édition numérique. Son premier roman, « Le baiser de Pandore », a été sélectionné par Amazon comme l’un des dix meilleurs ouvrages indépendants de 2015. Il a rapidement atteint le sommet des meilleures ventes et y est resté pendant six mois, avec aujourd’hui plus de 9000 exemplaires vendus. Ce premier roman paraîtra en juillet 2017 aux éditions Incartade(s).
Patrick excelle également dans la fiction courte et ses nouvelles sont régulièrement publiées dans divers recueils et magazines.

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Bibliographie de Patrick Ferrer   (11)Voir plus

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Vidéo de

La BookTubeuse Gwen, du Notebook de Gwen, vous parle de sa découverte de mon premier roman, sorti en librairies le 12 juillet.


Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
« C’était bien ma chance, j’étais tombé sur une dingue. On croise toutes sortes d’individus dans les gares. J’aurais dû m’en douter en la voyant arriver dans ses habits d’une autre époque. Comment allais-je me dépêtrer d’elle maintenant ? Je lui avais déjà avoué que j’attendais un train, je pouvais difficilement me défiler. Peut-être simuler une envie pressante mais, connaissant l’état des toilettes de gare, surtout avec cette chaleur, l’idée n’était guère tentante. Après tout, elle n’avait pas l’air bien dangereuse et je n’avais rien d’autre à faire. Si je faisais semblant de jouer le jeu, elle se lasserait peut-être toute seule…
— Glaneuse de temps ? Je n’avais encore jamais entendu parler de ce genre d’occupation. Ça paie bien ? »
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Le yacht illuminé glissait lentement sur le fleuve noir comme le ciel. Debout sur le pont, Délia regardait défiler les rives obscures. Les arbres s’agitaient d’un air menaçant sur leur passage, comme si les remous du bateau avaient éveillé les Roussalki, les esprits des filles noyées qui hantent les cours d’eau. On raconte qu’elles se balancent aux branches de saules, guettant le promeneur imprudent se hasardant trop près des rives. Certaines nagent même le long des bateaux, dissimulées dans l’écume, pour attirer au fond de l’eau ceux qui, envoûtés par leur chant, se pencheraient pour les apercevoir.

Un frisson la parcourut. La robe de satin noir lui donnait l’impression d’être nue. Elle s’éloigna de la rambarde, remit son masque en place et s’engagea sur l’échelle menant au pont supérieur où Igor Tourgueniev recevait ses invités. Des gens mortellement insipides. Les hommes, des parvenus arrogants, la regardaient comme un dangereux animal de compagnie et ne se hasardaient à lui adresser la parole que pour glisser des allusions sexuelles à peine voilées. Les femmes ne comptaient pas.
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Les oiseaux tournaient en cercle au-dessus du parc, leur masse obscurcissant la pâle lueur du jour. Les ruines à moitié ensevelies sous la végétation étaient toujours là, sentinelles immuables défiant le passage du temps. Je me dirigeai vers la demeure familière et pénétrai dans le vestibule désert. La maison avait l’air abandonnée, seule une odeur de bois brûlé flottait encore dans l’air. Dans la pièce principale, le feu était en train de s’éteindre. Je jetai une bûche sur les tisons rougeoyants et les flammes jaillirent après quelques secondes. Il y avait quelqu’un dans le fauteuil, une ombre tassée sur elle-même. Les reflets du feu éclairèrent brièvement le visage blafard dont les yeux délavés me contemplaient.
— C’est gentil à vous d’être venu, je n’ai guère de visites en ce moment, murmura la voix cassée d’Anatoly Brejinsky.
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Avant de maudire les murs qui nous emprisonnent, il faut essayer de comprendre de quoi ils nous protègent.
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Le yacht illuminé glissait lentement sur le fleuve noir comme le ciel. Debout sur le pont, Délia regardait défiler les rives obscures. Les arbres s’agitaient d’un air menaçant sur leur passage, comme si les remous du bateau avaient éveillé les Roussalki, les esprits des filles noyées qui hantent les cours d’eau. On raconte qu’elles se balancent aux branches de saules, guettant le promeneur imprudent se hasardant trop près des rives. Certaines nagent même le long des bateaux, dissimulées dans l’écume, pour attirer au fond de l’eau ceux qui, envoûtés par leur chant, se pencheraient pour les apercevoir.
Un frisson la parcourut. La robe de satin noir lui donnait l’impression d’être nue. Elle s’éloigna de la rambarde, remit son masque en place et s’engagea sur l’échelle menant au pont supérieur où Igor Tourgueniev recevait ses invités. Des gens mortellement insipides. Les hommes, des parvenus arrogants, la regardaient comme un dangereux animal de compagnie et ne se hasardaient à lui adresser la parole que pour glisser des allusions sexuelles à peine voilées. Les femmes ne comptaient pas.
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...je me débattais dans un monde à l’extrême limite du réel à la recherche d’une femme que je n’avais entrevue qu’en rêve.
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— Le vieux sorcier. Ça fait des années qu’il guette, qu’il attend.
Son regard s’était dirigé vers la fenêtre. Il n’y avait rien dehors, sinon le vieux hibou desséché.
— Je vous en supplie, shérif. Pour l’amour de Dieu. Retrouvez mon bébé. Je… vous en serai éternellement reconnaissante.
Son odeur si proche me fit vaciller. Deux taches roses étaient apparues sur ses joues. Ses lèvres s’étaient muées en prière et je devins brutalement conscient du fait que nous étions seuls dans sa chambre, au pied du grand lit à l’air terriblement douillet. Une vision qui n’avait rien de chrétien me noua les tripes. Pourquoi fallait-il que les filles qui me plaisent soient toutes folles à lier ?
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Ce n’est pas la méchanceté qu’il faut craindre, mon ange. L’ignorance est ben plus terrible.
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Ce qui m’a toujours choqué sur le lieu d’un crime, c’est cette paix surréelle qui plane sur toute chose, comme si l’acte lui-même avait épuisé toute la violence et la fureur disponibles, laissant derrière lui le calme d’un fauve repu.
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Les méandres de ses pensées me faisaient penser à ceux d’une toile d’araignée. De fragiles édifices qu’on pourrait balayer d’un geste mais qui peuvent se révéler un piège mortel pour ceux qui osent s’y aventurer.
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