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Critiques de Paul Griffin (32)
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Ne t'en va pas

J'ai hésité à de nombreuses reprises de prendre ce livre. Je pensais savoir à quoi m'attendre, je me disais que des histoires comme celle-ci, j'en avais déjà lu une bonne dizaine. Pour me donner un peu de courage à l'ouvrir, j'avais été lire les critiques qui étaient très bonnes mais ce qui a réellement donner le coup de grâce au commencement de la lecture, c'est un « Tweet » d'une jeune fille qui m'en avait fait des éloges, bien particulier. Après tout ça, je ne pouvais pas, ne pas l'ouvrir ... Maintenant, il est refermé et j'ai une boule à l'estomac. Ce livre s'adresse aux jeunes adolescents, certes, mais aussi aux parents. Dans ce livre, tout démarre d'eux et des éventuels traumatismes qu'ils peuvent causer à leurs gosses sans s'en rendre compte.



C'est l'histoire de Mack, un jeune garçon de 15 ans, intelligent, courageux et adorant les chiens. Il travaille dans un petit restaurant tenu par Vico, le patron. Un ancien vétéran de 65 ans. Mack fais ce qu'on lui dit. Il bosse bien, ne parle pas et particularité assez étrange, il est incapable de regarder une personne dans les yeux. Beaucoup de personnes le jugent et vont jusqu'à le considérer comme « attardé mental ». Et, Mack le croit. Écrire ? Il ne sait pas. Lire ? Il a du mal. Travailler en tant que plongeur ? C'est presque la seule chose qu'il sait faire. Dresser des chiens ? C'est son don mais il l'ignore.



Tony, son seul et unique ami part en camp de guerre. Prévoyant à souhait pour sa famille, Tony décide de mettre Mack en relation avec sa soeur, Céce, afin qu'il assure sa sécurité lorsqu'il sera parti. Mais rien ne prévoyait que ces deux-là allaient tomber amoureux.



Au départ, j'ai trouvé cette histoire très banale. C'était du déjà vu, de re-relu et je m'imaginais déjà une petite fin happy end toute cosy. En écrivant ses mots, je ris car je ne devrais jamais sous-estimé les livres et leur BOO, leur surprise. Car c'est au fil des pages que la véritable histoire se dévoile. Une histoire de culpabilité qui mine des vies, les rends lourdes de fardeaux. Des souvenirs qui tournent en boucle dans les têtes et qui chargent les jours de sourires hypocrites.



Mack n'a peur de rien et c'est devenu comme cela depuis que son père, c'est mis à battre sa maman dans le salon de leur maison. Il n'a pas levé le petit doigt, alors que sa mère criait d'aller chercher de l'aide. Mack n'a rien fait. Au lieu de ça, il s'est enfermé dans sa chambre, il a mis la radio et il n'entendit que les larsens, grésillant dans sa tête alors que sa tête était plongée sous l'oreiller. Depuis ce jour là, ce bruit difficile à supporter est devenu une arme destructrice. On lui crie dessus, ils envahissent ses oreilles. On le provoque, ils se remettent à jouer et si il n'arrive pas à se calmer, il agit au plus mal. Mais Céce, rien qu'avec sa présence, arrive à le canaliser. Il lui suffit de poser une main sur son avant-bras pour qu'il revienne à lui, que ce voile devant les yeux, construit de rage et de haine, s'enlève ... mais Céce n'est pas toujours là, et c'est durant une de ses absences, que Mack tue de sang froid un homme.



Sa peine est lourde, bien évidemment. A 15 ans, il se retrouve en prison. Ce bâtiment aux murs froids que tout le monde redoute, qui contient grand nombre de meurtriers ... On pourrait penser qu'à 15 ans, sa vie est foutue mais pour Mack, sa vie ne fait que commencer ...



Je ne sais pas si j'ai apprécié ce livre. Le cadre est sombre tout autant que les personnages (alors que d'habitude j'adore ça) mais la morale mérite à être entendue. Mack restera certainement le personnage le plus « touchant » que j'ai jamais lu, le plus « crédible » de toutes ces histoires d'adolescents que j'ai fait défilé entre mes mains.



L'esprit encore un peu chamboulé de cette histoire, je vous conseillerai quand même de le lire mais vous en ressortirez certainement avec une grande compassion pour ce jeune homme, qui n'attendait qu'une seule chose de la vie, qu'elle soit juste sympa avec lui.
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Ne t'en va pas

« Ne t'en vas pas » by Paul Griffin|éditions La Martinière| 316 pages|2013

Traduit de l'Anglais par Nathalie Azoulai.

Après avoir perdu au jeu le restaurant, le patron change de local, (presque) pas de nom, et d'employés (Y'en a qui aiment bien tirer une taffe si vous voyez ce que je veux dire…). Y'a des le début des histoires de chiens !

Céce, 15 ans, craque illico pour Mack.

L'auteur nous donne un compte à rebours « 1O2 jours ».

Le héros tient beaucoup à son chien, et il va aller loin pour le défendre.

Malgré l'évidente culpabilité de Mack, Céce semble lui vouer une total confiance.

C'est très Teenage Dream ! Slash Bad guy Love.

Puis voilà c'est l'aventure en taule… Leur amour est mis à l'épreuve.

En prison, Mack va devoir dresser des chiens fragiles.



« Vas-y, défile-toi, Mack Morse, tu n'es qu'un lâche ! Espèce de sale con ! Je voulais juste te dire que je … Mais je te hais ! Je te hais ! »

Tout le monde regarde avec pitié. Je suis brisée en deux.



(Elle voulait lui dire qu'elle l'aimait).

Sale coup « à la Eren Jäger » que nous fait là Mack ! Saur a-t-il se rattraper ? Ou casser avec tous les gens qui l'aiment ?

J'avais grandement sous-estimé ce livre, qui prend vraiment la mayonnaise que vers les 150 pages.

C'est une vraie histoire d'amour pour les chiens (En particulier Boo).

Heureusement, Mack s'est lié d'amitié avec le gardien « Wash » ce qui rendra son exil plus doux.

Mack rattrapera il tout le mal qu'il a fait, notamment à Céce ?

Merci, bonnes Lectures.
Lien : https://vella.blog/
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Ne t'en va pas

Comment vais-je bien pouvoir vous parler de cette romance réellement atypique tellement, tellement plus riche que ce qu'elle laisse présager ?



C'est l'histoire de Céce, jeune fille pas bien dans ses baskets, un peu ronde, devant gérer une mère alcoolique complètement excentrique et trouvant réconfort dans le cheesecake.

Mack, c'est un mec un peu paumé, pas à l'aise avec les gens, avec de gros problèmes de colère et de violence, qui se sent bien plus à l'aise avec les chiens qu'avec les humains.

Tellement de choses les sépare, et pourtant, il vont trouver chez l'autre paix, acceptation et amour.

Oui, mais ...



Impossible de vous décrire correctement à quel point ce récit est unique et complexe, son écriture toute particulière lui donnant une saveur étrange et à mille lieues des autres romances que j'ai déjà pu lire.

Il y a dès le début une ambiance un peu pesante, étrange et un peu sombre. Entre Céce qui se sent toujours un peu à l'écart et Mack qui a de réels problèmes à contenir ses accès de violence, on sait que l'on n'a pas sous les yeux une histoire à l'eau de rose fleurant bon les mamours et les balades sur la plage.

Rien n'est édulcoré ou nous est montré de façon à rendre le tout plus romantique. Il y a des passages très durs et vraiment douloureux à lire, mais je trouve que c'est précisément une des choses qui rendent ce titre si fort, si incroyable.

Après tout, toutes les histoires de coeur ne se passent pas forcément bien, et il y a un douloureux réalisme tout au long de ce roman.

L'histoire de Mack et sa relation avec les chiens m'a particulièrement touchée, d'ailleurs, chaque passage où on le voit éduquer l'un d'eux, en faire un ami plein de confiance, est absolument bouleversant, plein de sentiments forts qui m'ont pris à la gorge et m'ont souvent fait sourire.

L'auteur a un véritable don pour faire passer des émotions sans forcément les décrire, mais par des actes, des paroles détournées.

Je n'avais jamais encore lu une romance qui pouvait à ce point emporter mon coeur avec elle en étant si peu mielleuse et tellement terre à terre dans la relation de ses deux héros.



Je ne sais même pas quoi dire, comment réussir à vous transmettre ne fut-ce qu'un tant soit peu tout ce que j'ai pu ressentir pendant cette lecture.

Les mots et les émotions se mélangent et s'entrechoquent dans ma tête, je n'arrive pas à faire le tri tellement ce bouquin m'a remuée.

En l'entamant, je n'aurais jamais cru découvrir une telle puissance tranquille dans l'écriture, tel un raz-de-marée silencieux balayant tout sur son passage.

C'est définitivement un livre à découvrir, une véritable perle qui ressort clairement du paysage littéraire romantique et qui offre un récit unique, étrange et qui laisse un arrière goût doux-amer.

Je l'ai refermé en pleurant, mais avec un sourire aux lèvres.

C'est un gros coup de coeur, et je ne peux que souhaiter qu'un très grand nombre de lecteurs puisse savourer comme je l'ai fait, l'étrange, belle et poignante histoire de Céce et Mack.
Lien : http://archessia.over-blog.c..
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Ne t'en va pas

Cece et Mack sont deux ados un peu paumé; la première a une mère limite alcoolique, pas de père et un frère qui décide de partir au front, le second est affublé d'un père irresponsable, indifférent et qui a la boisson facile, pas de mère et des difficultés scolaires.

Y'a mieux pour débuter dans la vie!

Leur rencontre et surtout leur relation sera comme une petite bulle d'oxygène dans leur vie jusqu'au moment où tout bascule...



Mack a une agressivité en lui qu'il n'arrive pas toujours à contrôler et qui lui fera commettre l'irréparable. La force de l'auteur, c'est d'avoir réussi à me faire ressentir de la compassion pour Mack malgré son crime. Il n'a pas su s'arrêter mais il a tellement de bonnes choses en lui. C'est quelqu'un de bien mais qui n'a pas su se contrôler quand il le fallait. Sa rage a pris le dessus.



Mack est le personnage fort de ce roman et celui que j'ai préféré avec ses failles et sa sensibilité.

Cece est plus accessoire pour moi, j'ai eu plus de difficultés à sympathiser avec elle.



Maintenant, il y a un grooooos bémol et c'est le style de l'auteur. Il a voulu nous faire entrer dans ce monde peu éduqué, avec un langage parlé prononcé mais le résultat est que j'ai eu du mal à apprécier ma lecture.

Un exemple?

" Soudain, un chien. Un pitbull nous court après. Je me paralyse."

Il y aurait eu moyen de mettre ces trois petits bouts de phrase en une seule, non? Ca aurait été plus agréable à lire.



Il m'a aussi manqué une fin. On ne sait pas comment évolueront Mack et Cece mais aussi Tony, Vico, Carmella, ... Un épilogue 10 ou 15 ans plus tard n'aurait pas été de trop.



En conclusion: une histoire dont le fond m'a intéressée mais dont la forme m'a malheureusement rebutée.



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Ne t'en va pas

Très très très étonnant.

Je n'ai jamais lu un roman Jeunesse ou Young adult comme ça. Alors, certes, je n'ai pas lu tout ce qui se fait en littérature Jeunesse et Young adult depuis les frères Grimm, mais je crois vraiment qu'on est là devant quelque chose de très original.

Ca se passe aux USA, et ça commence chez Vico, un restau tenu par Vico, donc, soixante-dix ans, plein de projets et de bonnes intentions pour tous ses employés, Marcy, qui a eu un bras dévoré par un pittbull quand elle était enfant, Carmela, alcoolique à ses heures, Tony, grand beau jeune homme qui pourrait partir à la fac grâce à sa bourse de footballeur, mais qui va s'engager dans l'armée, et nos deux héros, ados de 15 ans, Mack et Céce. Mack a de gros problèmes à l'école (une forme de dyslexie?), a été abandonné par sa mère, et vit dans un bouge avec son père qui n'est pas alcoolique qu'à l'occasion, lui. Mack a un don : il s'entend très bien avec les chiens et sait les dresser. Rien de glamour là-dedans, et au bout de cent pages, le drame: un meurtre, la prison.

Impossible de fuir par une porte qui s'ouvrirait au fond du placard, ou sur le quai 9 3/4 d'une gare londonienne. Pas de vampire, pas de loup garou, pas d'ange, d'épouvanteur, de demi-dieu ou autre sang-mêlé pour vous sortir de là. Paul Griffin a fait le choix de la réalité...mais une réalité pleine d'humanité. Ses personnages très forts, bourrés de défauts, on s'y attache très vite, sans doute parce que le roman est mené de l'intérieur, par la voix de Mack, puis la voix de Céce, en alternance pendant tout le roman. Le style joue beaucoup aussi. Narration au présent, souvent des phrases courtes et sans verbes pour planter le décor et l'atmosphère, des dialogues qui sonnent juste.

Comme le dit Bouma dans sa chronique sur Babelio, "ceux qui aiment la chick lit', passez votre chemin" Ceux qui veulent lire un bon livre à la fois violent, émouvant, tragique et plein d'espoir, n'hésitez pas.
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Ne t'en va pas

Je ne connaissais pas du tout l’auteur Paul Griffin et j’étais donc impatiente de découvrir un de ses romans. Ne t’en va pas raconte l’histoire de Mack et Céce, deux adolescents de 15 ans.



Mack vit seul avec son père, un alcoolique invétéré, depuis que sa mère les a abandonnés lorsqu’il était plus jeune. Il ne va pas à l’école, possède un casier judiciaire, passe aux yeux de tous pour un attardé et a la fâcheuse tendance de ne pas regarder les gens dans les yeux. Céce, quant à elle, est une élève plutôt douée mais qui a aussi ses propres problèmes : son grand frère, Tony, envisage de quitter la famille pour s’engager dans l’armée. Puis elle doit souvent s’occuper de sa mère, une alcoolique au comportement assez loufoque, sans parler de sa meilleure amie Marcy qui est insupportable. Tout ce beau monde travaille au même endroit : le restaurant de Vico.



Mack est un personnage très touchant : honnête et généreux, il essaie de venir en aide à ceux qui en ont le plus besoin. Il possède un véritable don : celui de dresser des chiens assez menaçants ou jugés irrécupérables. J’ai beaucoup aimé cette proximité qu’il entretient avec les animaux, c’était mignon tout plein. Tout cela contribue à faire de lui un garçon exceptionnel. Mais Mack est aussi un exclu du système scolaire, un jeune homme qui est incapable de maîtriser sa rage et dès qu’on le provoque, il explose, à tel point qu’il constitue un véritable danger pour les autres. Céce est une jeune fille assez mâture pour son âge. Bien qu’elle et Mack n’aient à priori rien en commun, les deux jeunes gens finissent par se rapprocher puis tombent amoureux l’un de l’autre. Sa relation avec Mack va lui permettre de surmonter sa peur des chiens. Quant à Mack, c’est uniquement auprès de Céce, qu’il parvient à contrôler toute cette violence qui est en lui, jusqu’au jour où tout bascule.



Jusque-là, rien de bien original dans cette petite romance young adult contemporaine. Et pourtant… Ici on est bien loin des petites histoires d’amour habituelles au pays des bisounours... Lire la suite sur le blog.
Lien : http://www.betweendandr.com/..
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Ne t'en va pas

Céce est une jeune fille à qui la vie n'a pas toujours fait de cadeaux. Elle vit avec une mère alcoolique, un frère protecteur et très gentil qui part bientôt pour l'armée et travaille dans le restaurant d'un ami, avec sa mère et sa meilleure amie, en attendant de pouvoir faire de brillantes études.

Mack est très différent d'elle même si la vie ne l'a pas épargné. Il vit seul avec son père alcoolique et violent, a un petit retard intellectuel qui lui donne du fil à retordre pour lire et écrire, et est très réservé. Il a un don incroyable pour dresser des chiens dangereux récupérés principalement après des combats mais il a aussi la particularité de devenir violent lorsqu'on le cherche un peu trop, ce qui lui a coûté un casier judiciaire alors qu'il n'a que seize ans.

Pourtant, le destin les réunit et les rapproche de plus en plus, au point qu'ils ne se sentent bien que lorsqu'ils sont ensemble. Mais le destin a également décidé de les séparer et de défier leur amour...





Leur histoire dure cent deux jours, c'est dit dès la première page. Pourtant, on est loin de se douter de ce qu'ils vont endurer pendant tout ce laps de temps !

La narration est de deux points de vue différents, les chapitres sont alternés entre Céce et Mack, les deux principaux personnages. L'histoire commence donc assez banalement, deux personnes se rencontrent d'une certaine façon, tombent amoureuses et l'histoire d'amour débutent. Mais tout ce qui s'ensuit n'a rien de banal. Ce sont deux personnages différents, tout ce qu'ils ont en commun est l'aspect "écorché vif". Mais leur histoire est magnifique en cela : deux êtres totalement différents qui se sentent apaisés et eux-mêmes uniquement lorsqu'ils sont ensembles, chacun apporte quelque chose de vital à l'autre.

Le fait qu'il y ait deux points de vue est indispensable à cette histoire ! Autant pour s'identifier aux personnages que pour les comprendre. Mack a des réactions très bizarres par moments et si l'on ne savait pas su ce qu'il se passe dans sa tête, jamais on n'aurait pu le comprendre et l'apprécier autant...

Le seul reproche que je peux faire à ce roman est la rapidité à laquelle se déroule les choses. Il y a des passages où l'on a l'impression d'avoir raté quelque chose, surtout quand Céce et Mack replongent dans leurs souvenirs chacun de leur côté, souvenirs que j'aurai aimé découvrir lorsque cela s'est passé plutôt que de me demander à chaque fois quand ils ont pu vivre quelque chose comme ça...





Aucun personnage ne laisse indifférent. Même les secondaires apportent quelque chose d'important à l'histoire et surtout, à l'histoire d'amour ! C'est tout un tas de petits riens venants de chacun qui a construit cette relation et tous les retournements de situations que l'on peut découvrir.

Certains ont des réactions un peu bizarres ou pas forcément très sympas mais, petit à petit, on finit par comprendre pourquoi...





Pour conclure, j'ai passé un excellent moment avec ce roman. Les évènements se déroulent très rapidement, peut-être trop d'autant plus que l'écriture est très fluide, mais ça n'empêche pas de ressentir les diverses émotions que transmet cette histoire. Tous les personnages sont des écorchés vifs à leur façon, on ne rentre pas dans un conte de fées. Tout ce qu'on y découvre est dur à lire, entre violence, pardon, amour et amitié, déchirements, sacrifices... C'est très terre à terre et humain.
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Ne t'en va pas

Ceci va être une chronique « à chaud ». Je viens tout juste de terminer Ne t’en va pas, je profite du fait que tout soit encore frais pour taper mon avis. C’est rare, mais ça m’arrive. Bref !



Ce roman est l’histoire de Mack, un jeune homme de 15 ans qui a déjà été incarcéré mais qui possède un vrai don avec les chiens. Il peut les dresser comme n’importe qui, il possède un feeling hors normes. Seulement, Mack n’a pas une vie facile, et… il pourrait bien commettre des erreurs malgré lui.

Céce, elle, est une jeune fille particulière, dont la vie de famille n’a rien d’enviable, mais qui veut s’en sortir par les études. Elle a un caractère spécial, pense qu’elle possède un sixième sens…

Ils vont se rencontrer. Se chercher, quelque part... S’aimer. Puis tout va basculer.



Ce roman me laisse un goût étrange. Une sensation de fin qui aurait pu être autrement, mais qui sonne quand même juste ainsi. Une histoire difficile mais décrite avec beaucoup de beauté dans les mots employés.

Non, vraiment, Ne t’en va pas est un roman qui laisse une trace.



Il laisse une trace pour plusieurs raisons. La première est que ce roman est profond. Pourquoi ? Il traite de prison. Ces jeunes ont 15 ans, ils s’aiment, brusquement, mais véritablement, et d’un seul coup, lui va se retrouver enfermer. Comment vivre avec ça ? Comment se reconstruire ? Ensemble ? Séparément ? Comment lutter ? Comment aimer ?



Oui, c’est un roman qui a des aspects dérangeants. Notamment par les actes que peuvent commettre les protagonistes. Autant Mack pour ses accès de violence que pour Céce qui ne s’en sort pas avec sa mère et qui ne sait plus comment la traiter. Ce sont des éléments durs, mais qui sont abordés franchement, avec sensibilité, sans détour et pourtant avec délicatesse, de mon point de vue. Cela a tout de troublant, exact. Plus j’avance dans cette chronique, plus je me rends compte que des aspects difficiles ont été abordés, mais avec assez de justesse pour que cela nous revienne par à-coups, pour que ça nous marque, au bout. La guerre. Le rejet. La colère. La confiance. L’alcool. La violence. L’amour malgré tout, malgré toute la douleur, les blessures. Beaucoup de choses y passent, parfois brièvement, mais tout est abordé avec sérieux. C’est vraiment… woah. C’est au final un roman rapide et pourtant dense sous bien des aspects !



Au départ, je me suis dit que les choses allaient vite. Trop vite. Puis, au vu de ce qui se passe après, je ne sais plus. Tout survient rapidement, mais cela ne représente pas tellement une ombre au tableau, puisque les deux personnages en ont conscience. Leur amour est beau, il est au-dessus du monde, d’une certaine manière, comme s’il allait les sauver de tout ce qui peut arriver. Plus de larsens. Plus de crainte d’échouer. Juste eux.

Et tout ça, tout cet ensemble, est touchant. Ils sont touchants. Vrais. Entiers. Véritablement imparfaits, mais qu’est-ce qu’ils vont bien ensemble !



Cela faisait longtemps que j’avais envie de me plonger dans cette histoire. Je ne regrette pas du tout d’avoir laissé sa chance à ce roman, même si la fin en elle-même me dépite un peu. Je crois que je m’attendais à autre chose, mais… c’est un dénouement qui va bien avec le livre. C’est comme ça et c’est mieux, comme dirait Mack.



Ce qu’il peut y avoir de perturbant aussi dans le bouquin ? Nous avons droit à des instantanés. Des pensées, des extraits de journaux intimes, si vous voulez. Paul Griffin réussit quand même le prodige de nous plonger au cœur de tout ceci, à nous immerger totalement pour rendre cette histoire difficile à lâcher. Je me sentais vraiment à côté de Céce et Mack, et j’ai trouvé ça superbe. Tout est fluide, facilement compréhensible, le mystère plane parfois, mais les informations sont données en temps voulu. C’est un roman qui survole bien des points, laissant quelques personnages moins présents que d’autres mais tout aussi étayés, pour vous plonger au cœur de ce qui se passe entre Mack et Céce, qui évoluent dans un monde compliqué, au milieu de proches qui ne le sont pas moins.



Ma chronique n’est pas très longue (quoique… !!), mais, soyons honnêtes, le roman non plus. Il s’agit pourtant d’une belle lecture, et même si j’ai été légèrement déçue par la fin, elle reste un bon moment que j’ai passé auprès de personnages marginaux mais touchants, que la vie n’aura pas épargnés.



En conclusion, pour ceux qui voudraient un roman qui sort un peu du cadre, qui soit vrai et touchant, presque dérangeant par moments, Ne t’en va pas est pour vous. Je vous le conseille, il fait mal au cœur, il fait rêver, il saura certainement en conquérir d’autres après moi, je l’espère, en tout cas.

Avec une plume qui vous présente les choses sans fioritures pour atteindre directement le cœur, pour se montrer sincère et coller au plus près des ressentis de chaque héros, Ne t’en va pas a de quoi vous charmer…

Ce sera un 17/20 pour moi !
Lien : http://leden-des-reves.blogs..
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Ne t'en va pas

J'ai lu ce livre dans le cadre du challenge 1 mois / 1 illustration, sans cela il aurait pu rester encore longtemps dans ma PAL. Et ça aurait été dommage ,j'ai beaucoup aimé le personnage de Mack, un garçon livré à lui-même qui malgré ses pulsions violentes est très attachant. On le vois essayé de lutter contre ses instincts et penser trouver son chemin et sa place dans les bras de Cécé.



Cécé également n'a pas la vie facile,sa mère est alcoolique et son frère s'engage dans l'armée mais elle est intelligente et promise à un bel avenir. Leur rencontre est touchante, on voit la façon dont Mack se laisse apprivoiser petit à petit, et l'on s'attache à lui en même temps que Cécé. La façon dont il prend soin des autres et sauve des chiens de combats est attendrissante...



Puis il y a ce moment qui change leurs vies, et on se demande comment ils vont s'en sortir... Le sujet autour des chiens ne pouvait que me plaire et l'histoire est réaliste et triste, les personnages secondaires sont importants est bien traités également.



En bref,un livre qui n'est pas passé loin d'être un coup de cœur, mais pour moi il me manque ce "petit quelque chose" en plus. Peut-être l'âge des héros, qui ont des réactions et un vocabulaire de jeunes de 15 ans.
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Ne t'en va pas

Gros coup de cœur chez pas mal de comparses, je me suis à mon tour lancée dans cette lecture. J'en ressors moins convaincue mais pas véritablement déçue non plus.



J'ai déjà eu beaucoup de mal à entrer dans le récit du fait de l'écriture qui mêle langage oral, argot etc. On finit par s'y faire et cette écriture reflète elle aussi le contexte de vie des deux personnages. Mais c'est comme ça j'ai eu cette phase "ça pique les yeux", c'est systématique quand je tombe sur ce genre de narration.

J'ai toutefois apprécié ces deux jeunes aux vies difficiles et leur histoire qui nait sur fond de doux-amer.



Ce qui m'a moins convaincu c'est qu'au delà de la cruauté et de la dure réalité de leur quotidien respectif ce fragile équilibre qui les unit n'apporte finalement que peu d'espoir, peu d'oxygène à ce contexte étouffant.

Je ne dis pas qu'il faut du happy-end systématique, loin de là, pourtant il m'a manqué quelque chose, un aspect constructif à ce récit. Parce qu'on le referme avec un goût de "Ah quoi bon ?"



Certes le roman est impactant, on est touché, pris à la gorge et au cœur par moment. Toute la part concernant Mack et sa relation aux chiens est particulièrement bien développée.

Ce n'est donc pas pour autant une lecture vaine, elle a un juste goût d'inachevé et une certaine fatalité que j'ai regretté.
Lien : http://www.perdreuneplume.co..
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Ne t'en va pas

Céce et Mack travaillent dans le même restaurant d'un quartier populaire. Mais c’est bien tout ce qu’ils ont en commun. Malgré une famille difficile, Céce est une lycéenne modèle promise à un brillant avenir. Mack, lui, est un "ado à problèmes" qui a du mal à contenir sa violence. Il a abandonné le lycée et se passionne pour le dressage des chiens maltraités.

Pourtant, contre toute attente, Mack et Céce s’apprivoisent, puis tombent amoureux. Avec Céce, Mack se sent plus serein et apprend à gérer son agressivité. Auprès de Mack, Cése apprend à dépasser ses peurs et à avoir confiance en elle-même. Mais le jour où l'on s'en prend à l'un de ses chiens, Mack perd le contrôle et commet l'irréparable, ce qui le conduit tout droit en prison.

Mon avis : Une histoire d'amour à deux voix, ce qui permet de connaître le ressenti des deux protagonistes et de voir leur évolution. La violence des sentiments des deux adolescents nous touche et nous bouleverse au plus profond de nous-même. Une histoire d'amour dramatique et très réaliste.
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Ne t'en va pas

Rien ne destinait Céce et Mack à s’aimer : si elle se prépare aux concours pour entrer dans un lycée de renom, Mack, lui, fait la plonge dans un restaurant. Il a un casier judiciaire et une réputation de voyou. Pourtant, ces deux là vont apprendre à se connaître et à s’aimer... jusqu’à ce qu’un drame fasse éclater leur couple. Mack, sachant mal gérer ses émotions, commet le pire des crimes. Leur amour survivra-t-il alors que la fatalité s’acharne sur eux ?



Rappelant les romans de Simone Elkeles avec la même idée des contraires qui s’attirent, Ne t’en va pas est un roman aux émotions brutes. Tout d’abord, j’ai eu peur d’y trouver les mêmes défauts qu’à Paradise : que tout aille trop vite et manque de cohérence logique. J’ai aussi été déstabilisée par la narration au présent, doublée d’une forte oralité dans le choix des mots. Mais une fois les premières pages tournées, le récit s’installe pour de bon.



Ne t’en va pas raconte l’histoire de deux ados paumés qui font tout pour essayer de sortir de leur condition d’origine. Autour de Mack et Céce, tout n’est que pauvreté, alcool, drogue, combats de chiens au détour des rues, disputes, violence, guerre… c’est dans un tel climat que leur amour éclot et malgré tout l’espoir dont on peut faire preuve, la tragédie ne tarde pas à éclater.



Le vrai point fort de ce roman, c’est Mack : un peu renfermé sur lui-même, plein d’amour mais recélant d’une violence indicible, seule sa passion pour les chiens lui donne la force de vivre. Comme Céce, on apprend à le connaître et on a envie de lui venir en aide.



Et puis tout bascule, l’espoir est piétiné, et pourtant… Le lecteur frissonne, s’interroge, sourit… Simple mais authentique, le roman de Paul Griffin nous fait passer par toutes les émotions. En compagnie de Mack et de Céce, on observe le monde sous un nouveau jour, prônant la tolérance et le droit à l'erreur, avant d'affubler les autres d’idées reçues.



Je remercie une fois de plus Babelio et les éditions De La Martinière Jeunesse pour leur confiance. Cette critique a été réalisée dans le cadre de leur opération Masse Critique.
Lien : http://antrelouve.canalblog...
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Ne t'en va pas

Il y a des livres qui vous retournent le cœur, le piétinent. Des livres que vous allez aimer lire et détestez car ils se finiront. Des livres qui ne sont pas comme les autres...et Ne t'en va pas est l'un d'entre eux.



J'ai eu les larmes aux yeux, voir clairement pleuré en le lisant. L'histoire et le style sont simples. Il n'y a pas de personnages extraordinaires du style récit fantastique ou qui ont une chance incroyable. Loin de la. Ce n'est qu'une histoire, l'histoire de vies, une histoire d'amour. Une très belle histoire malgré de sombres moments.



Les personnages sont géniaux: Céce est décrite comme une lycéenne réservée mais je ne trouve pas. Elle est forte, admirable, parfois drôle mais surtout intelligente et courageuse. Sa famille est à moitié timbrée et sa vie est loin d'être facile mais, malgré tout, elle a une belle personnalité. Quant à Mack, il a vécu de nombreux traumatismes qui le rendent étrange aux yeux des autres malgré qu'il soit à tomber. Il a du mal avec les humains et la seule chose qui l'intéresse est de recueillir puis dresser des chiens abandonnés. Son don le rend extrêmement attachant et grâce à lui, Céce surmonte un épisode traumatique de son enfance tandis qu'elle lui permet de calmer la violence qui le domine parfois.



Cette histoire d'amour entre deux personnages torturés peut faire penser à Simone Elkeles, et l'alternance des points de vue de Céce et Mack à chaque chapitre y participe, mais le style, l'histoire et la profondeur ne sont pas comparables ici. J'adore Simone Elkeles mais ses livres sont trop "tout est bien qui finit bien", trop mis en scène. Paul Griffin nous retranscrit la réalité. Les dialogues sont dans un vocabulaire familier, très oral. Il est même assez dérangeant et dur parfois et les dialogues ont des dérapages sans queue ni tête qui font beaucoup rire et démontrent la complexité d’exprimer ses sentiments ou de parler lors de situations gênantes.



Le livre a peu de personnages qui ont tous un problème (prononcé ou non) qui les rendent crédibles et humains. Je vous conseille vivement cet ouvrage dont je suis tombée amoureuse. La passion et les émotions, qui y règnent tout au long de ces 315 pages, arrivent telle une flèche et la lecture se fait toute seule. Très additive, vous ne verrez pas le temps passer. J'ai également énormément aimé qu'il n'y ait pas de répétitions, et que jusqu'à la fin, on en découvre un peu plus sur chaque personnage, sur ce qui les a conduit à être ce qu'ils sont et la rencontre entre chaque protagonistes qui changera à jamais leur vie.





Je remercie grandement le site Babelio pour lequel j’ai été sectionnée et par qui j’ai découvert ce magnifique ouvrage.
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Ne t'en va pas

J'avais très envie de le lire et maintenant que c'est fait j'avoue avoir une petite pointe de déception.



Je m'explique, dès les premières pages, Céce et Mack se mettent déjà ensembles. J'avoue que j'ai été un peu troublée, leur rapprochement était trop rapide à mon goût, tout s'est fait très rapidement, sans avoir le temps de bien s'attacher aux personnages. Tout s'enchaine très rapidement du coup j'ai trouvé que les moments qu'ils passent entre eux manquaient de profondeurs, dans le sens où j'espérais être émue, mais... non...



L'histoire en elle-même, est ordinale, un dresseur de chien, j'ai beaucoup aimé les passages que Mack passe avec Boo d'ailleurs j'ai été plus touchée par la mort de Boo (n°1) la façon dont elle est morte.



Ensuite, la seconde partie du livre se passe en prison, donc forcément, tout est différent. On à tout ce qu'il s'y passe, le dressage des chiens pour vétérans qui étaient plutôt intéressant. Mais une fois de plus, j'ai trouvé que ça survolait un peu. On ne se trouvait pas entièrement dedans, enfin du moins, moi je n'y étais pas totalement.



En tout cas, je dois dire que la comparaison avec les livres de Simone Elkeles n'a pas lieu d'être. Pour ces derniers j'y ai versé des larmes tellement j'étais prise par les histoires et là, il me manquait le truc pour être transportée.



J'avais tout de même envie de savoir la fin de l'histoire ! Et la fin.. ben je m'attendais à tout autre chose... Chacun de son côté? Aie, j’adhère pas trop...
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Ne t'en va pas

Cette romance a été élue « meilleure roman Young adult 2011″ aux États-Unis (selon la 4ème de couverture). Je n’irais pas jusque là. Pourtant je peux comprendre ce qui a permis de décerner ce titre.



Paul Griffin a fait le choix de peindre la réalité. Il installe son intrigue et ses personnages dans une ville désaffectée, avec un bassin pauvre et peu attractif. Les acteurs principaux de l’histoire sont donc clairement atypiques dans ce genre de roman. Loin des sunlights, des amours idylliques et des rêves éveilés, Céce et Mack sont paumés, montrent une désaffection évidente pour le système scolaire et ont des familles peu solides. Pourtant ils ont aussi au fond d’eux l’envie de créer quelque chose de meilleur, et ce d’autant plus après leur rencontre.



La fin prend elle aussi à contre-pied les stéréotypes du genre et vous laisse finalement un goût doux-amer au fond de la bouche, comme seule les vraies histoires d’amour peuvent le faire…



Un très beau roman mais si vous cherchez de la chick-litt, passez votre chemin.
Lien : http://boumabib.fr/2014/03/2..
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Ne t'en va pas

Nous faisons la rencontre de Mack et Céce, découvrons comment ils se rencontrent et se familiarisent. Tous deux profondément blessés et issus de familles difficiles et brisées, ils vont s’attacher l’un à l’autre, s’aimer et devenir rapidement inséparable. Céce est une jeune fille brillante qui va tenter de sortir du climat familial par le biais des études. Quand à Mark lui, a cessé l’école afin de gagner sa vie, son passe temps favoris est de recueillir des chiens maltraités et de les remettre sur pieds. Mack est un ado difficile qui a de grave problème d’agressivité qu’il a beaucoup de mal à gérer sauf quand il est avec Céce. La présence de cette dernière le calme et l’apaise, avec elle il arrive à se maîtriser. Auprès de Mack, Céce apprend à surpasser ses peurs et à prendre confiance en elle.



Mack est un jeune garçon attachant qui puise son courage dans son amour pour les chiens qu’ils aiment de façon inconditionnel. Il est généreux et travailleur malgré une ambiance familiale des plus glauques. La colère qui gronde au fond de lui menace d’exploser à tout instant, la présence de Céce va vraiment l’aider à gérer sa violence. Mais un jour un voisin de Mack va tuer son chien, Boo qu’il comptait offrir à Céce. Mack est tout seul, il perd les pédales et va commettre l’irréparable, ce qui le conduit tout droit en prison.



Cette histoire s’étend principalement sur la vie et ses injustices et notamment sur les conséquences de nos actes. Il y a les personnages de Vico (le patron du restaurant dans lequel travaillent Mack, la mère de Céce et Tony) et Tony (le frère ainé de Céce) qui ont une façon bien à eux de percevoir les gens, comme s’ils avaient un sixième sens leur permettant de ne voir que le meilleur des gens afin d’exploiter leur véritable potentiel. L’on parle trop peu de ces deux personnages que j’aurai vraiment aimé connaitre dans la profondeur…



En bref : Dans leur globalité, les personnages de ce roman sont authentiques et n’ont pas besoin de grand chose pour être heureux. Paul Griffin nous offre là une romance aux sentiments violents et puissants, bien loin des amours conventionnels que nous offrent habituellement la littérature jeunesse.
Lien : http://www.a-lu-cine.fr/ne-t..
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Ne t'en va pas

Ne t'en vas pas de Paul Griffin est la sortie littéraire que j'attendais le plus ces derniers temps. Il avait été recommandé sur la page facebook de Simone Elkeles et j'avais craqué pour le titre, pour la couverture et pour le résumé qui annonçait une belle romance contemporaine entre deux jeunes gens que "tout" oppose.



Malheureusement, même s'il reste un bon roman pour jeunes adultes où se mêle amour, univers carcéral et passion des animaux (des chiens, en l'occurrence), Ne t'en vas pas n'a pas été à la hauteur de mes espérances.



Nous rencontrons ici Céce et Mack, deux adolescents de 15 ans que la vie n'a pas épargnés. Ils vivent tous deux dans un climat familial un peu difficile mais l'une travaille dur pour obtenir son diplôme et être promis à un bel avenir, quand l'autre a déjà été placé en centre de détention pour mineurs (pour des faits de violence) et a quitté le système scolaire. Deux jeunes gens aux destins qui semblent finalement assez opposés mais qui vont s'apprendre et s'aimer pendant cent deux jours.



" C'est arrivé par un jour ordinaire, comme pour la plupart d'entre nous. Un grain de sable, un nuage dans le ciel. Et quand ça commence, vous vous dites que ça ne marchera jamais, mais ça peut marcher, ça marche parfois. Ca marche. Et puis quelqu'un fait une bêtise. Non. Quelqu'un perd le contrôle, dérape et là... Cent deux jours. Et puis c'est fini."





Le récit raconte les cents deux jours de cet amour contrarié tantôt du point de vue de Mack, tantôt de celui de Céce.Cette alternance de point de vue nous permet de mieux cerner, de mieux comprendre nos personnages principaux mais aussi de nous prendre plus ou moins d'affection pour eux. Ce qui m'a gêné au niveau des personnages, c'est que j'ai trouvé que leurs comportements et leurs actes ne collaient pas toujours très bien à leurs 15 ans.



Les évènements s'enchainent rapidement, parfois même trop rapidement tant et si bien qu'il m'est parfois arrivé de perdre le fil. J'ai aussi regretté la rapidité à laquelle la relation entre Céce et Mack a évolué. Certains sentiments et certaines situations méritaient d'être plus creusées. Ce manque m'a empêché de "m'investir" dans cette histoire d'amour qui, pour le coup, ne m'a pas touchée et est passée au second plan.



L'originalité de ce roman repose sur la grande place qui est faite au dressage de chiens maltraités et en souffrance et à la façon dont ceux-ci peuvent "sauver" la vie de quelqu'un. C'est ce qui a le plus attisé mon attrait et m'a le plus touché.



Pour terminer sur une note positive, je dirais que j'ai beaucoup aimé la couverture et le magnifique tatouage sur le dos du garçon.



En bref:



J'ai été déçue par ce roman parce-que j'attendais tellement plus au point de vue de l'émotion et de l'histoire d'amour. Mais, je ne peux pas non plus nier c'est un joli roman pour jeunes adultes que beaucoup sauront appréciés. Je ne le recommande pas mais je vous conseille de vous faire votre propre avis.


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Ne t'en va pas

[...]

La plume de l'auteur est intrusive et percutante, elle nous permet de nous mettre à la place des héros, le roman touche le lecteur au plus profond de lui. On se retrouve happé par l'histoire de Mack et Céce. Et si je craignais les clichés, il n'en est rien. Paul Griffin nous offre une romance aux sentiments brutaux et forts, bien loin des amours conventionnels que nous offrent souvent la littérature Young Adult.



Pour conclure, malgré quelques aprioris avant ma lecture, j'ai dévoré Ne t'en va pas. C'est une histoire contemporaine avec un charme que je qualifierais de rétro. Je ne serais l’expliquer mais j’ai parfois eu l’impression que l’histoire se déroulait à une autre époque. À découvrir absolument !


Lien : http://alittlematterwhatever..
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Ne t'en va pas

Un petit livre lu très vite mais qui n’en reste pas moins intéressant. On a tout ce qu’on veut dans ce petit livre, de l’amour, de la passion, de la tristesse, un drame et voilà tout.



Il commence un peu comme tout les livres, avec une fille, un garçon, des problèmes, des tas de problèmes, on ose pas, et on s’habitue, on commence à aimer et ça avance…voilà un peu le topo du début. Mais le problème c’est qu’on s’attache trop à ces personnages, surtout à Mack qui est bon dans le fond mais pas vraiment dans la forme. Vous verrez ce que je veux dire en le lisant…



La petite touche d’originalité est peut-être la présence des chiens, cette passion de Mack. Les chiens et en particulier quelques uns qui vont bouleverser la vie de Mack et de Céce dans tout les sens possibles. Vous verrez que l’amour pour les chiens, c’est mignon, et que ça peut être symbole à tant de choses.



Ce livre, vous l’oublierez, et moi aussi, mais l’important, ce n’est pas ça, l’important pour moi, dans cette lecture, c’est de vivre avec les personnages en même temps qu’eux, s’émouvoir mais aussi être heureux avec eux. Et c’est ce que j’ai réussi, j’ai rigolé, un peu pleuré, sourit avec Mack et Céce et ça, ça me suffit amplement ! Il faut pas en attendre trop, ce n’est pas un tel livre, c’est un livre pour s’envoler chez eux et vivre leurs histoires pour ensuite les quitter avec un petit sourire nostalgique.



L’écriture est légère, un peu trop par moment, surtout quand on sort d’un Tolstoï, la différence est flagrante ! Mais bon, au moins, elle nous dérange pas pour la compréhension de l’histoire, et le minimum syndical m’a suffit. Quand au contenu, j’aurais apprécié qu’il soit plus long…



En lisant ce livre on se dit que l’amour n’existe que dans les livres, surtout de tels histoires, qui dépassent tant de préjugés pour donner de l’importance à l’intérieur. C’est beau, c’est mignon, et ça m’a fait passer un très bon week-end.



En fait, je ne sais pas trop quoi dire, puisque je l’ai lu, je l’ai aimé, mais en parler, c’est un peu plus compliqué parce que je sais que l’histoire n’a rien de très original. Et c’est le cas, c’est une histoire de plus, mais bien menée, qui sait nous divertir et nous émouvoir en même temps.



D’ailleurs, je ne vous parlerai pas de la fin, ça serait trop spoiler, donc je vous le conseille, mais je vous jette dans l’eau sans rien vous dire ! Sachez que le tout est génial ! Et petit bémol, la couverture, je ne comprends pas trop le rapport, mais bon ^^



Je vous le conseille, mais sachez que c’est hyper léger, une petite lecture du week-end Carpe diem (profitez bien du moment de votre lecture quoi !)
Lien : http://letteraturaa.wordpres..
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Ne t'en va pas

Cécé et Mack travaillent dans un restaurant. Ces deux adolescents n'ont pas une vie facile, ils ont chacun un objectif très différent, des personnalités différentes, mais c'est ce qui va les rapprocher. Cécé rêve d'aller à l'université, très loin de sa vie actuelle, quant à Mack, il rêve de tranquillité mais surtout de s'occuper des chiens maltraités qu'il recueille.



Ne t'en va pas est un très beau roman, très bien écrit mais j'ai trouvé que l'histoire d'amour est arrivée trop rapidement, trop facilement. D'autres événements arrivent rapidement, événements pas très joyeux mais qui sont racontés avec beaucoup de réalisme. J'ai par contre été assez déçue par certains résumés disponibles sur internet qui en disent peut-être un peu trop. J'aurais aimé le découvrir lors de ma lecture et non bien avant.



Les personnages sont simples, vrais, ainsi que réalistes, dont la vie n'est pas toute rose, ils doivent faire face à des problèmes, comme tout individu. Enfin des personnages qui n'ont pas de super pouvoir, ni un charisme surdéveloppé.



Quant à la présentation du livre, pour une fois, je suis contente de ne pas avoir la même couverture qu'en version originale, celle proposée par la Martinière jeunesse est bien plus jolie que celle de l'éditeur américain. Les éditions la Martinière ont également fait un très beau travail de présentation, la typographie pour chaque chapitre est juste magnifique



Ne t'en va pas est une bonne lecture, simple, rapide mais surtout très addictif sans savoir réellement pourquoi. Paul Griffin a une très belle écriture, et je serai très curieuse de lire d'autres livres de cet auteur.
Lien : http://x-livres-passion-x.sk..
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