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Critiques de Paul Nirvanas (26)
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Psychiko

Psychiko, est un petit roman étonnant parmi les sorties du moment. En dehors de quelques détails anachroniques, ce récit pourrait se situer aujourd'hui tant l'idée de départ est fantasque pour l'époque.



Considéré comme le premier polar grec, sa première parution en feuilleton datant de 1928, l'ouvrage de Paúlos Nirvánas, plus connu sous le nom de Pétros K. Apostolidis (1866-1937) vient d'être exhumé par les éditions Mirobole.



Nikos Molochantis, l'antihéros du roman, passe ses journées à se morfondre chez lui jusqu'au jour où, une jeune femme est retrouvée morte dans son quartier de Psychiko. Il lui vient alors l'idée, pour avoir son heure de gloire, de se faire passer pour un assassin. Rien de tel d'après lui, que de simuler un crime passionnel pour s'attirer les bonnes grâces de la population et créer un peu d'animation médiatique.



À l'évidence, son plan scabreux se révèle être du ressort de la folie et de l'élucubration digne des Pieds Nickelés.



Si l'idée semble complètement farfelue, remise dans le contexte de l'époque elle apparaît beaucoup plus novatrice. Le style assez ancien transparaît à la lecture mais on peut lui accorder un côté divertissant et loufoque très sympathique et une critique du journalisme sensationnel déjà présente à cette époque.



Un roman court, à tester pour son côté pittoresque ...
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Psychiko

Dans les années 1910, le corps d’une femme a été retrouvé dans le faubourg de Psychiko, dans la banlieue d’Athènes. Elle a été assassinée et sa dépouille a été recouverte de pierres. La police n’arrive pas à faire la lumière sur ce meurtre, d’autant plus que la morte reste anonyme. Nikos Molochanthis, un jeune dandy désœuvré, s’intéresse de près à cette affaire. Aimant les faits divers et les romans policiers, Nikos lit tout ce qui lui tombe sous la main concernant le drame de Psychiko. Lui vient alors une idée qu’il pense brillante, il va s’accuser du meurtre et ainsi connaître son heure de gloire. Nikos a évidemment tout prévu et il ne compte pas passer le reste de sa vie en prison. Mais les rouages de son beau plan vont rapidement se gripper.



Ma lecture de « Psychiko » fut réjouissante. Ce polar, qui est le premier de la nouvelle collection Agonia des éditions Cambourakis, a été écrit en 1928-29 sous la forme d’un feuilleton. Cela se sent car chaque chapitre recèle une nouvelle péripétie pour notre Nikos qui est pris à son propre piège. Plusieurs éléments m’ont séduite dans ce court roman. Le premier est qu’il a déjoué mes attentes. Un dandy s’intéressant à un meurtre, cela m’a fait penser au Lord Peter de Dorothy L. Sayers et je m’imaginais déjà Nikos en détective privé ! Mais Paul Nirvanas a écrit un livre beaucoup plus grinçant et ironique que ce que l’on imagine en le commençant.



Deuxième point positif pour moi, « Psychiko » est étonnamment moderne et il fait écho aux problèmes de notre société. Nikos veut à tout prix que les journaux parlent de lui, il veut être connu, apprécié, même si le fait à l’origine de sa gloire est un assassinat. Paul Nirvanas fustige également les médias qui sont en quête de sensationnel, de titres accrocheurs pour faire vendre. Et les sujets sont bien vite oubliés lorsque l’audience baisse, ce dont Nikos va se rendre compte à ses dépens.



« Psychiko » est une curiosité, un étonnant roman policier où il n’y a absolument aucune enquête !




Lien : https://plaisirsacultiver.com/
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Psychiko

un roman bien conté avec un héros un peu tintin perdu à Athènes ; Dans la veine des grandes épopée grecques mais à la sauce faubourg d'Athènes





à la façon ancienne un peu épique un peu Dumas . Difficile de se décrocher du fil de la lecture









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Psychiko

Prenez une femme assassinée sans identité, un jeune dandy en mal de reconnaissance et qui s’ennuie, un quartier d’Athènes du début du XXe siècle, mélangez le tout et vous obtenez Psychiko, mi-polar, mi-roman satirique de l’auteur Paul Nirvanas.



Un roman que j’ai beaucoup aimé et qui m’a agréablement surprise tant par la modernité de l’écriture que celle du propos. Si quelques éléments peuvent être devinés, je ne me suis pas pour autant ennuyée. Alors certes nous ne sommes pas dans un polar au sens stricts. Si meurtre il y a eu, il n’y a ni réelle enquête ni détective phare pour l’élucider, puisque notre jeune rentier Nikos Molochantis, se désigne lui-même comme l’assassin, qu’il n’est pas! Vous suivez ? 😆

Ce n’est donc pas tant l’identité du véritable meurtrier, ni de la victime qui nous importe, mais surtout les tribulations de Nikos au cœur des prisons grecques et le devenir de ce scénario improbable qu’il a échafaudé .



Paul Nirvanas, de son vrai nom Pétros K. Apostolidis, était un médecin militaire dans la marine de guerre grecque. Il a introduit en Grèce la philosophie de Nietzsche à laquelle il fait référence dans ce roman via les traits de son héros.

Mais Psychiko, c’est également la dénonciation de la société aristocratique athénienne de l’époque, les dérives de la presse cherchant le sensationnel à tout prix !



Mention spéciale pour la postface du traducteur Loïc Marcou qui permet de contextualiser et éclairer notre lecture .
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Psychiko

Nikos Molochantis est un jeune homme riche, orphelin et désœuvré, qui se nourrit de films policiers et de faits divers, à tel point qu’il en a perdu le sens de la réalité. Traînant avec des individus plus ou moins honnêtes, dont un certain Stephanos, il rêve de faire à son tour la une des journaux, héro fragile des temps modernes.

Une jeune fille inconnue, supposée aristocrate, est retrouvée sauvagement assassinée dans le quartier de Psychiko. L’enquête piétine, ni l’identité de la victime ni celle du meurtrier ne sont révélées, les journaux brodent pour finir par se lasser de l’affaire.



Nikos confie alors son plan à Stephanos : il va s’accuser du meurtre, crime d’honneur, et devenir célèbre, adulé par les femmes et les journalistes. En attendant Stephanos gérera sa fortune et lui fournira un alibi au cas où l’affaire se complique…ce qu’accepte avec empressement son supposé ami…

Mais si dans un premier temps tout semble se dérouler comme prévu, la prison, les groupies au parloir le couvrant de fleurs et de friandises, les journalistes enthousiastes, sa photo dans les journaux, c’est bientôt l’ombre de la guillotine qui va se dresser à l' horizon…



Dans ce premier roman policier grec écrit en 1928, Pétros Apostolidis, alias Paul Nirvanas, met en scène avec beaucoup d’humour un faux coupable volontaire psychotique, plus vrai que nature et passablement naïf, prêt à tout pour accéder à la gloire. Il se moque des méthodes policières se contentant d’une enquête bâclée, de l’avidité de la presse pour contenter un public avide de sensationnel, des critères mouvants de la justice, des bourreaux, des prisonniers et des anti-héros lisant « Nietzsche » de Zarathoustra…Un régal !

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Psychiko

Ce romans, considéré comme précurseur de la littérature policière en Grèce, a été publié premièrement en feuilleton dans les années 1928/29. Avec beaucoup d'humour, Nirvanas présente son anti-héros comme un Surhomme nietzschéen qui rêve d'affirmer sa "volonté de puissance". Une bonne intrigue et beaucoup de suspense sont alliés ici à une critique acerbe des médias et du comportement d'une certaine classe social oisive et hypocrite représentée par des amis intéressés, des intellectuels superficiels, de journalistes que courent après les ragots...comme aujourd'hui ! Enfin, un roman très actuel !
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Psychiko

« Il s'voyait déjà en haut de l'affiche

En dix fois plus gros que n'importe qui son nom s'étalait

Il s'voyait déjà adulé et riche

Signant ses photos aux admirateurs qui se bousculaient »



Il ? Nikos Molochantis ..un athénien de rien. Un physique de gringalet, un niveau de vie qui ne doit rien à la réussite… Sa réussite n’existant pas, sa famille n’existant plus.

Mais une ambition démesurée et une imagination à son service.

Aussi lorsqu’un crime est commis à Psychiko et qu’il reste irrésolu, Nikos trouve-t-il malin de l’endosser pour faire parler de lui et de muer en héros de tragédie romantique.



Publié sous forme de feuilleton dans un journal grec à la fin des années 20, ce texte est une petite merveille.

Le rythme, ainsi travaillé pour faire des épisodes, amène des courts chapitres aux titres explicites qui donnent des allures sérieuses dignes de Candide aux aventures de notre anti-héros : « comment une grande inspiration vient à notre héros ; où l’on apprend tous les détails du crime ».



Beaucoup d’humour parmi ces lignes d’une incroyable modernité tant la psychologie du personnage pourrait être transposée à notre société et à la place que prennent les égos démesurés un peu partout.

Personnage pathétique, Nikos est bien souvent drôle malgré lui et le second degré comme le ton grinçant prêtés au narrateur sont savoureux. D’autant qu’il ne s’attaque pas uniquement à cet individu en quête de reconnaissance mais également à la société prête à la lui donner tant elle aime à se nourrir de scandales.



J’ai vraiment passé un très bon moment de lecture avec ce petit texte et je salue les éditions Cambourakis qui viennent de le rééditer dans ce petit format.

J’en redemande.
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Psychiko

•MODERNITÉ SURPRENANTE•



🦊 1928. Il y a près de cent ans, Paul Nirvanas publiait le premier polar grec. Publié par feu les brillantes éditions Mirobole, l’ouvrage est réédité par les éditions Cambourakis dans leur collection poche que j’aime tant. Je répète 1928. Quand on lit ce polar, la première chose qui nous frappe demeure la modernité du propos, de la structure et du cheminement littéraire. À une époque où le polar n’est pas toujours très bien travaillé, où le style paraît inexistant ou au second plan, ici, Paul Nirvanas offre une enquête littéraire intérieure. Il paraît difficile de l’inscrire dans un polar classique d’aujourd’hui car l’enquête au sens propre n’y est jamais menée. À travers le prisme de l’humour et de l’ubuesque, Psychiko entrouvre les portes de la conscience humaine. Publié sous forme de feuilleton à l’époque où les titres chapitres sont éminemment évocateurs, j’y ai vu une satire de la société grecque. Avec la candeur d’un système judiciaire et policier, la course à la célébrité déjà présente à l’époque ainsi que ce besoin d’exister dans un monde rempli d’ennui•••



🦊 Que l’on ne s’y trompe pas, c’est cet ennui qui va donner l’idée à Nikos Molochantis de s’accuser d’un crime qu’il n’a pas commis. On le voit imaginer un scénario improbable, se retrouver très vite accusé et au contact des prisonniers. La vie carcérale d’un crime non commis vient véritablement donner un angle inédit : celui de l’espoir. Nikos sait qu’il est innocent, jamais il ne doute qu’il se sortira de ce piège infligé à lui-même grâce à son alibi. Mais cela suffira t-il ? Avec ses doutes, ses certitudes, Nikos alterne le chaud et le froid sans savoir ce qu’il adviendra le jour d’après. Doit-il avouer qu’il a menti ou continuer le manège encore un peu pour que sa célébrité soit encore plus forte ? Ce dilemme original donne un soupçon loufoque au roman•••



Traduit par Loïc Marcou avec brio tant le genre du livre peut très vite vieillir. Pas une seule seconde je n’ai décelé cet archaïsme, bien au contraire je trouve qu’il s’inscrit dans une lignée beaucoup plus moderne et surprenante que les polars actuels. Une fois de plus je le répète, Paul Nirvanas écrit avec un certain rythme et une élégance qui ne vous font pas lâcher ce roman•••

.

J’y ai aussi retrouvé un peu l’univers de Christos Markogiannakis que j’apprécie tant, mais également celui des polars coréens. Écrire cela en 1928 remet clairement en perspective cet ouvrage si surprenant. La postface du traducteur est extrêmement enrichissante quant à l’arrivée du polar en Grèce et le pseudonyme de l’auteur. Un roman que je recommande vivement ❤️
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Psychiko

Dans la banlieue d’Athènes au début du siècle dernier, une femme est retrouvée sauvagement assassinée et difficilement identifiable. Tout semble conduire vers l’hypothèse du drame passionnel, sans que cela ne donne la moindre piste à la police locale.

Pas grave, car dans Psychiko de Paul Nirvanas – traduit par Loïc Marcou, l’identité réelle du meurtrier importe peu.



En effet, si la police s’enlise, Nikos Molochantis, jeune dandy argenté et fêtard invétéré, voit dans le fait divers l’occasion de varier le cours monotone de sa vie de nanti, et d’accéder enfin à la reconnaissance publique à laquelle il aspire. À l’image d’un candidat de téléréalité avant l’heure, il va s’accuser du crime et vivre pleinement son quart d’heure de célébrité de justicier « légitime » de l’infidélité de sa promise.



Tout est pensé et planifié pour que l’expérience ne dure que le temps d’en jouir pleinement. Rien ne se passera comme prévu et Nikos va goûter aux affres des geôles grecques et à la menace de la peine capitale.



Cette inversion du genre et un certain côté « daté » de l’écriture de Nirvanas raviront ou éloigneront les adeptes du polar. Mais c’est justement le parti pris de la nouvelle collection Agonia de Cambourakis, d’explorer les facettes les moins courantes du genre, en plongeant par exemple ici dans une œuvre considérée comme pionnière en Grèce.



Une lecture rapide et plaisante, dont la postface du traducteur représente l’aspect le plus intéressant, resituant l’œuvre dans son contexte et dans son époque, et donnant au lecteur plusieurs clés de lecture bien utiles. Pour fans du genre.
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Psychiko

Psychiko est un ancien quartier bourgeois d’Athènes. C’est également le nom que porte le roman dont je vais vous parler, considéré comme le tout premier polar grec, paru en 1928 et traduit seulement récemment.

Car, si le polar est populaire en Occident depuis le XIXème siècle, la Grèce – pays encore très rural à cette époque – est un peu à la traîne et se contente de rares traductions ou d’usurpations diverses. Jusqu’à ce que Petros Apostolidis publie cette histoire sous forme de feuilleton dans la presse quotidienne, sous le nom de Paul Nirvanas.

Le héros se nomme Nikos Molochanthis. Orphelin de mère, riche par son père, il est sans aucun doute affamé de reconnaissance. Après une vaine tentative en médecine, il passe son temps à lire des romans d’épouvante, regarder des films policiers, se nourrir de faits divers macabres.

A tel point que, comme le dit l’auteur, « dans cet univers empli de chimères, il rêvait de se signaler et de se couvrir de gloire, de la même façon que les jeunes gens de son âge ambitionnent de se distinguer dans le monde réel. Ainsi, les frontières entre la fiction et la réalité s’étaient peu à peu brouillées dans son esprit, de sorte que, souvent, il n’arrivait pas à savoir lui-même s’il était un personnage de cinéma ou un homme de chair et d’os. »

Dernièrement, une jeune fille a été tuée dans le quartier de Psychiko et son meurtrier reste introuvable. On parle de théâtre du crime, de meurtre barbare, de drame passionnel ; les termes plaisent énormément à Nikos. Alors que l’intérêt de la presse commence à s’essouffler, il a, selon lui, une idée de génie : s’approprier le crime. Il aura enfin toute l’attention dont il rêve.

D’après les éléments connus de tous, il se met à imaginer et recréer le possible déroulement des faits, dans le détail. Il s’y voit comme s’il y était, il commet mentalement ce crime encore et encore, jusque dans ses cauchemars. Il en devient paranoïaque, il n’en peut plus, il doit avouer.

Avec son ami Stephanos, un voyou de quartier, ils élaborent un stratagème pour semer le doute auprès des inspecteurs, et mener à l’arrestation tant attendue. Stephanos prendra en charge la fortune de Nikos et le fera innocenter, si besoin. Tout a été pensé. Ou presque.

Nikos se fait arrêter, interroger, emprisonner. Il clame d’abord son innocence, mais uniquement par jeu, il veut qu’on parle de lui le plus possible avant de donner des éléments croustillants. Et ça marche !

La presse ne parle plus que de ça, les gardiens de prison prennent soin de lui, les femmes de la bonne société athénienne lui rendent visite, le couvrent de cadeaux, réclament des autographes.

Par la suite, il avouera enfin son crime, en racontera les détails. C’est un crime passionnel, et cela émeut et fascine la population.

Cet attrait trouve son explication dans la tragédie grecque, où le crime est un acte noble. Ou, comme Oscar Wilde le dit : « Chacun tue ce qu’il aime. (…) Le lâche tue d’un baiser et le brave d’un coup d’épée. »

Car, à leurs yeux, donner la mort est un acte d’amour extrême, la meilleure preuve donnée. C’est tellement irrésistible que Nikos reçoit l’appui moral et financier des aristocrates avides de ragots à raconter.

Il a réussi, il a toute l’attention et la reconnaissance dont il rêvait. Il est célèbre et idolâtré. Jusqu’à ce que le doute survienne, incapable qu’il est de donner le nom de sa victime. De là, tout va changer pour Nikos…



Paru dans sa traduction française aux éditions 10/18, Psychiko, en tant que premier roman policier grec, reprend en effet presque tous les codes du genre. Mais, au-delà de ça, il s’agit d’un roman satirique et finalement très moderne, reprenant des thèmes tels que l’avidité des médias, la course à la gloire à tout prix, et le pouvoir des ragots et des amalgames.
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Psychiko

Polar grec ... j'ai passé un chouette moment de lecture en me plongeant dans la Grèce des années 1910 mais je n'ai pas pu m'empêcher de trouver cette histoire ridicule ... Un innocent qui fait tout pour paraître coupable d'un meurtre abominable tout ça pour avoir son "heure de gloire" ... euh ... je trouve ça complètement con ! Mais au travers de cette satire, on y voit pas mal de vérités tout de même : l'engouement de la presse qui une fois l'histoire passée oublie complètement les faits et ne donnent aucune suite, l'apathie de la police, les fans de criminels qui aident les prisonniers en leur envoyant de l'argent et des lettres d'amour en prison ... Bref, c'est absurde mais ça reste réel !
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Psychiko

Premier polar grec écrit en 1928, c’est comme ça que le livre m’a été présenté et prèté et dès les premières pages, on est intrigué en se demandant si ce bouquin a été écrit par un enfant.

Soit, j’ai continué et l’histoire me semble tellement naïve que je n’en suis toujours pas revenu.

Je reste perplexe et me demande si cet auteur a écrit autre chose.

Cela dit je reconnais ne rien connaître de cet auteur et peut-être devrais-je me renseigner d’avantage.

Peut-être y a t’il un rapport avec la mythologie ?

Enfin pour moi c’est pas fameux !
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Psychiko

Un livre tout à fait suprenant et bien écrit. Un homme, désoeuvré voire déséquilibré, s'accuse d'un meurtre qu'il n'a pas commis. J'ai bien aimé et l'intrigue m'a retenue jusqu'à la fin.
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Psychiko

Un roman tout à l'envers : un crime qu'un hurluberlu richissime s'approprie. On suit sa propre enquête, ses mises en scène avec une seule question : comment va-t-il s'en sortir ?
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Psychiko

Voilà un bien étrange destin que s'est choisi Nikos Molochantis. Jeune rentier, sa vie est faite de petits riens, de gros dodos, de nombreux repas toujours bien entourés. Mais il s'ennuie Nikos.

Malgré son tempérament jovial, timide, naïf et enthousiaste, il veut devenir célèbre. Le crime d'une jeune femme va lui donner une idée lumineuse : se faire passer pour l'assassin. Il l'aura son heure de gloire, les journaux parleront de lui, les femmes tomberont à ses pieds. Il n'aura plus qu'à les cueillir.



Dans un pays (ici la Grèce) où les crimes sont rares et ceux perpétrés sont des crimes d'honneur plus ou moins acceptés par la population, Nikos se fera passer pour un amoureux éconduit. L'image du héros romantique, désabusé, lui offrira tout ce dont il rêvait. Mais les choses ne se passent pas toujours comme on le souhaite...



Les conséquences de son acte s'enchaînent bien. C'est agréable à lire malgré deux grosses incohérences qui m'ont frappées, et un manque profond de la psychologie du personnage central.

Mais, il faut remettre le livre dans son contexte, car il n'a pas été écrit récemment comme je l'ai cru, mais il y a 100 ans.

A l'époque, l'analyse psychologique d'un assassin ou d'un héros d'histoire policière n'était pas encore à la mode. Surtout chez les écrivains grecs qui, comme je l'ai dit, n'avaient pas l'habitude d'entendre parler de meurtres ou d'atrocités comme c'était déjà le cas dans des pays comme l'Angleterre, la France ou les Etats-Unis.

Pour ces raisons, ceux, notamment, qui s'intéressent à l'histoire du roman policier ne doivent pas passer à côté de Psychiko.

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Psychiko

Un polar sympathique et plutôt original. On va suivre ici un personnage à l'esprit bien dérangé qui pour avoir son moment de célébrité va revendiquer un meurtre qu'il n'a pas commis.



Dans ce livre écrit à la première personne, on va suivre le cheminement de chaque idées tordues du moment ou celle-ci germe dans la tête du protagoniste, jusqu'aux conséquences parfois bien éloignées de ce qui était prévu, en passant bien sûr par la mise en oeuvre.



J'ai trouvé que c'était vraiment écrit avec beaucoup d'intelligence et d'humour.



Une belle petite pépite qui n'est d'ailleurs pas si récente que ça mais je ne connaissais pas du tout l'auteur, un des premiers grecs à s'illustrer dans le genre des polar. Une belle découverte !
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Psychiko

Ce roman est considéré comme le premier polar grec ( il a été écrit en 1931 ). La construction de ce livre est particulière car au départ le roman paraissait en épisodes dans un journal. Ce livre nous compte l'histoire d 'un homme désoeuvré pret à tout afin de rencontrer la célébrité ( sujet très actuel s'il en est ... ). Son histoire nous est narrée telle une fable , et c' est superbement écrit. Un livre vraiment très original que je vous conseille en tous points. Bonne lecture à toutes et tous.
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Psychiko

Le jeune Nikos Molochantis, hérite à la mort de ses parents d'un petit pécule qu'il dépense en menant une vie oisive.

En quête de notoriété, il trouve excitant de s'accuser du meurtre d'une jeune femme, crime survenu dans le quartier de Psychiko à Athènes. Préparant des preuves contre lui, il s'assure tout de même du témoignage de Stéphane un ami, avec qui il a effectivement passer la soirée du meurtre. Arrêté et emprisonné, il se complaît, dans un premier temps, dans cette célébrité qu'il recherchait, faisant la une des journaux, déchaînant la pâmoison des jeunes femmes. Quand il comprend que son témoin fait défaut, que le fait divers est tombé dans les oubliettes, il se rétracte, mais la machine judiciaire a une force d'inertie et ses soutiens d'hier se défaussent...

Psychiko est considéré comme le premier polar grec, publié en 1928 et Paul Nirvanas y analyse l'enchaînement des évènements et les conséquences d'une affaire judiciaire dans la société grecque...Il y décrit une jeunesse en quête d'existence ou de notoriété, oisive et inconséquente, les policiers qui mènent leur enquête de façon assez légère, les journalises, friands de scandales qui donnent le la en colportant bruits et rumeurs, les amitiés basées sur l'intérêt matériel ou fantasmées en s'amourachant - pour une femme - d'un dangereux criminel....

Le style est enlevé, Paul Nirvanas manie un humour caustique et il présente des thèmes toujours terriblement actuels, le besoin d'exister, l'attrait sulfureux des assassins, la vacuité des certaines amitiés, la superficialité d'un certain milieu intellectuel.....

Un roman court, facile à lire et, même si certaines situations sont un peu datées, qui donne à réfléchir....
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Psychiko

Publié en 1928, Psychiko est un roman policier grec qui n'a pas pris une ride. On suit l'histoire de Nikos, un jeune homme de bonne famille qui a abandonné ses études de médecine, qui traîne avec des gens peu fréquentables et surtout dépense sans compter la fortune de sa famille. Quand un crime est commis à Athènes, il est fasciné par chaque détail publié dans les journaux et décide de s'accuser du meurtre.



La construction du roman est intéressante puisqu'à l'origine ce texte est paru sous forme de feuilleton. On suit avec régal, chaque chapitre, de l'élaboration de Nikos pour s'accuser du meurtre, a son arrivée en prison, son procès et enfin le dénouement. Le suspense est bien là et on frissonne pour notre héros. Je ne sais pas quoi penser du jeune homme au final : il est extrêmement naïf et vraiment stupide d'organiser un tel canular mais en même temps on a peur pour lui tout au long de son procès.



L'écriture est fluide et le roman se lit d'un trait tant on est pris par l'intrigue et le suspense. Comme je le disais plus haut, le récit n'a pas pris une ride et pourrait encore être d'actualité aujourd'hui. C'est en tout cas une belle découverte et j'ai adoré ce voyage en Grèce.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Psychiko

Athènes, début du siècle dernier, une jeune femme est retrouvée assassinée dans le quartier de Psychiko. Impossible de l'identifier tant son visage a été lacéré, de plus les enquêteurs n'ont pas retrouvé ses papiers, elle semble issue de l' aristocratie mais aucune famille n'a signalé de disparition.

Cette affaire émeut la ville entière, d'autant plus qu'aucun suspect n'est dans la ligne de mire de la police !

C'est alors que Nikos Mocholantis, jeune homme ayant abandonné ses études de médecine, vivant sur l'héritage de ses parents, en mal de célébrité, fasciné par la litté policière, a pour idée de se faire passer pour le sordide assassin, il met un seul et unique ami dans la confidence, ami qui devra fournir son (réel) alibi et ainsi lui permettre d'échapper in extremis à l' échafaud !



Paul Nirvanas est l' un des nombreux pseudos de Pétros Apostolidis.

Il signe là le premier polar grec, publié en 1928.

Polar qui même loin d' être sordide et glauque comme dont on a l' habitude, n'a rien à leur envier, certes il ne tourne pas autour d'une enquête et encore moins du tueur, il joue plus dans la légèreté, en même trmps, vu l' époque....

C'est un polar plutôt drôle, dont le héros peut sembler pathétique, néanmoins très attachant, un roman au final très actuel, il n'y a qu' à regarder tous ces candidats aux émissions de téléréalité !! Mais eux sont purement et simplement pathétiques 😜

Un roman qui me fait penser à du Romain Puértolas avant l' heure ! Que je conseille vivement, que vous soyez fan de polar ou nous, c'est une vraie bouffée de fraîcheur et ça fait un bien fou !!

Encore une fois, je clame haut et fort que Mirobole est une fucking maison d' éditions 😍

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