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Critiques de Paul Yonnet (8)
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La montagne et la mort

Soupir... soupir...

Il m'est toujours difficile d'écrire une critique d'un livre que je n'ai pas apprécié, surtout lorsque le sujet est la montagne.

Quand un ouvrage me plaît, j'éprouve tellement de plaisir à communiquer mon enthousiasme, tellement de joie à l'idée que je vais, peut-être, entraîner d'autres lecteurs dans mon sillage... mais de tout cela, il ne sera pas question ici.

J'ai emprunté ce livre à la bibliothèque non pour le titre assez morbide (La montagne et la mort), mais parce que la quatrième de couverture était terriblement alléchante.

En effet, comment résister quand on parle d'Edward Whymper au Cervin, de Maurice Herzog et Louis Lachenal à l'Annapurna, et d'Edmund Hillary et Tenzing Norgay à l'Everest ? Pour la passionnée de montagne que je suis, c'est impossible ! Surtout quand il est écrit : "Que font les hommes, que cherchent-ils là-haut, quand ils poussent la porte des huit mille en sachant qu'elle pourrait se refermer avant qu'ils n'y repassent ? Avec ce livre, les corps à corps de l'homme avec la montagne revêtent tout leur sens : loin d'être inutiles, ils sont un moyen pour celui-ci de réaliser la conquête de sa propre condition, de définir son humanité."

Beau programme !

Je me lance donc dans la lecture de cet essai qui promet d'être passionnant.

Hélas, je déchante vite.

Le livre est truffé de citations. Tellement truffé que les citations en constituent une bonne part, en fait, presque la plus grande partie. Ce qui me pose deux problèmes : primo, je m'attendais à lire un texte original ; secundo, j'ai lu quasiment tous les livres dont les citations sont extraites puisque ce sont des classiques de la littérature alpine.

L'ouvrage est donc constitué de citations "enrobées" de réflexions de l'auteur, celles-ci étant plus ou moins intéressantes et dans un style souvent lourd et alambiqué.

Outre le fait que je trouve le procédé malhonnête (il y a une grande différence entre faire référence à des textes connus et les piller pour "écrire" son propre livre), l'ensemble donne une lecture inintéressante.

Un exemple pour illustrer mon propos. Page 66, on peut lire trois notes de bas de page, indiquant les références des passages cités : 1. Voir E. Whymper, op cit, p206 2. Ibid, p207 3. Ibid p208

Et ce n'est qu'une page parmi d'autres.

Enfin, pour couronner le tout, l'auteur fait également fréquemment référence à ses propres ouvrages, ce qui est très agaçant. Inutile de dire que je n'ai absolument pas envie de les lire !

En bref, Paul Yonnet a relevé de nombreux passages dans des livres connus, les a agrémentés d'un petit "liant" personnel... et voilà !

Allez, je termine par une dernière "pique"... je me sens d'humeur vacharde...

Le dernier chapitre intitulé "Le vertige, catégorie de l'activité humaine" aurait pu (un peu) rattraper le reste ; le sujet avait l'air alléchant. Eh bien non.

Au lieu d'apporter l'embellie espérée, il m'a achevée. J'y ai lu des pages et des pages de digressions sur la guerre en général et sur le rôle des sous-marins pendant la seconde guerre mondiale en particulier. Sur la religion, aussi. Mais qu'est-ce que tout cela vient donc faire dans un livre censé parler de montagne ? Je me le demande encore !

Conclusion : une lecture totalement dispensable. Je vous conseille plutôt de lire sur le sujet les livres originaux que l'auteur a allègrement dépiautés :

Tragédie à l'Everest de Jon Krakauer

Annapurna premier 8 000 de Maurice Herzog

Escalades dans les Alpes d'Edward Whymper

Carnets du vertige de Louis Lachenal

Les conquérants de l'inutile de Lionel Terray

L'affaire du K2 de Walter Bonatti
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Le Testament de Céline

Fasciné par « Voyage au bout de la nuit », de Céline, qu’il a lu adolescent, puis relu bien des années plus tard, l’auteur nous fait part de ses ressentis de lecture, de ses impressions de lecteur.

Comment un livre peut nous plaire ou nous déplaire, peut nous donner envie de les découvrir tous ou d’arrêter de lire. Plein de réflexions sur le comportement de lecteur et sur le talent ou non d’écrivains.

Impressionné par ce qu’il a ressenti à la lecture de Voyage au bout de la nuit, il s’était promis de faire un testament, comme Céline aurait pu le faire, et s’est attelé à la tâche

Il est question de Céline, essentiellement, mais aussi de Bernanos, de Sartre, de Camus, de Mauriac, d’Anatole France, de Zola……..

Paul Yonnet maîtrise parfaitement son sujet et démontre d’une grande connaissance littéraire, mais il est un peu trop intellectuel, et parfois suffisant, à mon goût.

Je ne nie pas que c’est pourtant intéressant, que le travail est complet, approfondi, mais j’avoue que ça m’a un peu dépassée.

Mais…. Mais… ça m’a donné une furieuse envie de lire Voyage au bout de la nuit.

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Voyage au centre du malaise français



Ce sociologue, disparu il y a une décennie, prédisait dès 1993 les dégâts qu’allait causer l’idéologie de SOS Racisme en France.



Son livre majeur est réédité : « Voyage au centre du malaise français ».



Pour avoir touché du doigt la question migratoire, il avait subi à l’époque l’un des premiers grands tirs de barrage du « politiquement correct » médiatique à la française.



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Zone de mort

Livre posthume du sociologue Paul Yonnet.

Livre très dur sur la fin de vie vécu par l'auteur accompagné de la maladie.



On n'en ressort pas indemne, ce livre mériterait d’être plus connu.



A noter : Très belle préface de Jean-Pierre LE GOFF (sociologue et ami d'enfance de Paul Yonnet)
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Le Testament de Céline

Paul Yonnet,cet esprit anticonformiste et original dans le milieu de la sociologie,était aussi un esprit exigeant...

Il le démontre dans ce curieux essai,parfois difficile à suivre,elliptique,sur les traditions littéraires, auxquelles se rattache Céline;éclaté entre journal intime et rappel de son panthéon subjectif,dans lequel apparaissent des personnalités incandescentes et des auteurs tombés dans l'oubli ou victimes des images d'épinal derrière lesquelles disparaissent leur oeuvre.

Certains pages sont poignantes,Paul Yonnet est mort en 2011 de ce cancer traité à 22 ans en 1970,qui allait le rattraper 40 ans plus tard et qu'il étudiera sur le motif dans un livre posthume: "zone de mort".
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Mai 68, Le débat

Pour le 40eme anniversaire de Mai 68, la revue le Débat a rassemblé dans cet ouvrage quelques discussions entre "soixante-huitards" précédemment publiées par la revue avec une grande diversité de point de vue sur cette révolte étudiante et son impact sur la société française, notamment.
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L.D.T. (leçons de ténèbres pour le repos des pe..

Paul Yonnet, sous le pseudonyme de Jean-Michel Adventus, nous convie dans une autobiographie sous forme de roman, y évoquant son engagement des années mil neuf cent soixante et les débats à l'avant de l'actualité de cette époque : sexualité, environnement, dopage, épuration, génocides et troubles idéologiques. Des décennies plus tard, l'auteur porte un regard d'adulte sur son vécu d'adolescent.
Lien : https://www.lemonde.fr/archi..
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Voyage au centre du malaise français

La relecture de cet ouvrage de 1993 redonne voix au clairvoyant sociologue, mal-aimé de son temps et de ses pairs.




Lien : https://www.la-croix.com/Cul..
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