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Citations de Penny Hancock (94)


Je me demande à quel moment on cesse d’être un visage présentable. J’en arrive à la conclusion que c’est arbitraire. Comment une seule ride peut-elle faire pencher la balance d’acceptable à inacceptable ?
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Dans les familles, les fratries se voient toujours attribuer des étiquettes, des rôles qui les définissent.
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Il y a toujours un moyen d’obtenir ce que tu veux si tu essaies vraiment.
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Quand on n’a plus d’argent, on se sert de son ingéniosité.
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Le monde n’est pas, finalement, comme je le croyais. L’air n’est pas un espace vide : il peut contenir jusqu’à la grosse carcasse de fer et d’acier qu’est un avion rempli de passagers.
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— Ils voient de la déviance, siffla-t-elle. Ils pensent que nous sommes inférieurs. Ils voient des gens sans aucune moralité.
— Qui sont « ils », Ummu ? Qui sont ces gens dont tu parles ?
— Ceux qui nous méprisent, dit-elle. Les riches.
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Le mot « veuve » évoquait pour moi une femme âgée vêtue de noir. Dure, mais digne de confiance. Or, la femme qui se tient sur les marches a mon âge.
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Ma mère ne voit pas bien – elle a passé trop d’années à tisser des tapis sous une mauvaise lumière. Mais elle n’est pas aveugle. Elle voit ce qu’elle veut bien voir.
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Il est minuit. Non, beaucoup plus tard. Cette heure de la nuit où le monde est enténébré, et le froid si intense que c'est comme si l'humanité tout entière se retrouvait au fond d'un puits.
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Une femme sage a des choses à dire, mais garde le silence.
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Quand j'ai brusquement pris conscience que tous les gens que nous aimons n'arrivent dans notre vie que pour mieux nous quitter un jour ?
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L'histoire d'une femme instable qui retient, dans sa maison sur le bord de la Tamise, un adolescent de 16 ans qui la fascine.

Le livre est tellement maîtrisé qu'on a peine à croire qu'il s'agit d'un premier roman. "Envoûtant" dit le bandeau sur la couverture, c'est bien le mot. Envoûtant, intense, fort.

C'est un livre d'ambiances, dont le personnage principal est une maison, celle de l'héroïne, se trouvant sur les berges de la Tamise. Rien que pour les descriptions de ce lieu et du fleuve qu'il longe, le livre vaut le détour. On s'y croirait. Les odeurs, le moindre bruit, les jeux de couleurs et de lumière que l'extérieur projette à l'intérieur de la maison, tout cela participe à "l'envoûtement", à la magie de cette histoire. Si ce roman devait être associé à un élément, évidemment, ce serait l'eau, l'eau remuante, gluante et sombre de cette partie sale du fleuve londonien.

L'intrigue, quant à elle, est bien née de l'imagination d'une romancière anglaise : on pense à Patricia Highsmith ou encore à "Notes on a Scandal", le très beau film avec Cate Blanchett et Judy Dench. Une femme commet un acte insensé, un acte fou, criminel, sans le comprendre, le réaliser. Le récit est si bien mené que, loin de la juger, loin de poser un regard extérieur sur ses actes, le lecteur est en complète empathie avec elle ! Ce plaisir qu'elle éprouve à contempler ce garçon quand il dort, à s'approcher si près de lui qu'elle distingue les pores de sa peau, à passer sa main sur ses pieds ou dans ses cheveux, le lecteur le partage. Cette passion nous est communiquée.

Les personnages sont particulièrement réussis, surtout les femmes (mûres, assaillies par le doute, se réfugiant dans l'alcool) et le dénouement est à la mesure de ce qui précède, bluffant. Tout en douceur, et pourtant violent. Il ne faut jamais se fier à la surface de l'eau...

Il ne s'agit pas d'un thriller qu'on lit à toute vitesse sans en mémoriser les détails et qui s'oublie en quelques jours. Un conseil : lisez-le en prenant votre temps, pour mieux vous en imprégner.

Vivement recommandé.
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L'espace de quelques secondes, je sens même l'humidité glacée du fleuve sur ma peau, l'odeur chimique qui s'élève de l'eau, et j'aperçois un éclat de lumière, comme quand elle ricochait à la surface et que tout était baigné d'un halo argenté les soirs de pleine lune.Alors je devine la marée qui tire le fleuve en arrière, et tout ce que je croyais avoir perdu est là, mêlé à la vase, comme si ça n'avait jamais bougé.
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Dernièrement, j'ai compris que le temps ne passe pas, il se plie.
Comme la Tamise fait une boucle sur elle-même au niveau de Greenwich, ainsi certaines années lointaines me semblent-elles plus proches que celle que je viens de vivre, et des moments oubliés remontent de force à la surface.
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