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Critiques de Perumal Murugan (24)
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Le bûcher

"Le Bûcher" est un magnifique roman de littérature indienne précisément tamoule, un état du Sud de l'Inde.

Le thème principale de ce roman est la caste.

Kumaresan et Saroja sont tombés amoureux l'un de l'autre en ville où ils vécurent. Mais le problème est qu'ils n'appartiennent pas à la même caste. Ils fuirent alors la ville, pensant trouver refuge dans le village natal de Kumaresan où vit sa mère, éleveuse de chèvres.

Kumaresan pensait trouver le soutien d'une mère, veuve et donc en partie rejetée par la communauté. Mais le soutien ne sera pas au rendez-vous, car la mère de Kumaresan en veut à son fils de s'être marié en secret, et de surcroît avec une femme dont on ne connaît pas la caste, et qui est forcément d'une basse caste.

Commencera pour le jeune couple, une vie infernale, notamment pour Saroja qui regrette d'avoir été si inconsciente et naïve.

Jusqu'où la folie de l'homme ira ? Perumal Murugan, vous le fera découvrir dans ce sublime roman dont la fin est loin d'être un happy end.



"Le Bûcher" est un roman à découvrir, sortez de votre zone de confort et changer votre regard sur le monde qui vous entoure.
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Le bûcher

Malheureusement, les castes sont toujours d'actualité en Inde. Malgré la loi qui les interdits, les habitants des villages et des endroits reculés continuent de s'y référer pour leurs relations sociales et pour contracter des mariages. Ce roman nous rappelle cette réalité et les drames qui en découlent. Car avec un titre pareil, on se doute que l'histoire ne va pas très bien se finir.

Saroja et Kumaresan s'aiment et décident de se marier alors qu'ils n'appartiennent pas à la même caste. Mais ils s'exposent ainsi au courroux de leurs familles et du village. L'auteur alterne le récit de la rencontre entre les deux amoureux dans la ville de Tholur avec les événements qui font suite à leur mariage lorsqu'ils rentrent au village d'où est originaire le jeune homme.



Ce roman nous plonge au coeur de l'Inde rurale et traditionnelle. Pour moi qui aime ce pays, j'ai apprécié en apprendre un peu plus sur ce sujet. On est immergé alternativement dans la foule des villes et dans l'isolement des campagnes.

L'Inde est un pays multiple, varié et complexe, encore plus pour les occidentaux que nous sommes. Il est difficile d'admettre qu'au XXIème siècle, les jeunes indiens ne choisissent toujours pas avec qui se marier et que lorsqu'ils tentent de braver l'interdit c'est à leurs risques et périls. Mais le poids des traditions à la vie dure.

Le plus difficile lorsqu'on referme ce roman c'est de se dire que même s'il s'agit d'une histoire des cas semblables existent dans la réalité.

Une belle lecture malgré la difficulté du thème abordé et les sentiments qu'elle suscite.

Je remercie Babelio et les éditions Stéphane Marsan pour cette belle découverte.
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Le bûcher

En ouvrant Le bûcher, je suis totalement sortie de ma zone de confort. En effet, nous plongeons au coeur de l’Inde traditionnelle, dans des villages reculés, où les traditions peuvent parfois être incomprises des occidentaux tels que moi.



Alors qu’il avait quitté son village pour partir parti travailler à la ville, Kumaresan tomba amoureux de Saroja. Un amour d’abord timide, puis passionné, fougueux. Très vite, ils font le choix de se marier, puis Kumaresan propose à Saroja de rejoindre son village, où loge notamment sa mère, une fermière veuve et où Kumaresan pourra faire fructifier son commerce. Mais la désillusion est forte lors de l’arrivée du couple : Saroja est accusée de ne pas faire partie de la même caste que Kumaresan et l’ensemble des villageois. Les villageois, aussi bien que la mère de Kumaresan, ne l’acceptent pas, la méprisent, l’insultent, la regardent comme une bête de foire et ne veulent qu’une chose : son départ. La jeune femme va prendre sur elle et tenter de faire face à toute cette haine. Seul l’amour qu’elle porte à Kumaresan va réussir à lui faire tenir.



Quand on débute ce récit, le dépaysement est grand. Nous sommes dans l’Inde pauvre, sur une terre aride, peuplée de quelques maisonnettes qui ressemblent plus à des cases fonctionnelles qu’à des maisons à proprement parler. Les villageois sont soit des paysans, soit des commerçants ; les plus téméraires, comme Kumaresan, sont envoyés dans des villes plus grandes pour travailler et gagner de l’argent.



Là-bas, le mariage et le respect des différentes castes sont sacrés. Il est impensable pour les villageois qu’un jeune homme tel que Kumaresan épouse une femme qui ne fasse pas partie des cabanes environnantes. C’est une atteinte à l’ordre des choses, une honte pour l’ensemble du village, une ignominie qui prouve que les femmes du village n’étaient pas assez bien pour Kumaresan, parti en ville en chercher une plus cultivée peut-être, plus jolie, plus riche.



La colère de l’ensemble des villageois, et spécifiquement de la mère du héros, est immense. Il est vrai que de mon point de vue, une telle chose ne mérite pas autant de haine et de reproches. Ils sont vraiment blessants envers Saroja, cette jeune femme calme et timide, qui pourtant n’a rien demandé à personne.



En revanche, j’ai beaucoup moins aimé le dénouement, qui m’a laissée totalement sur ma fin. Il n’y a pas vraiment de point final, au contraire, c’est ce que l’on pourrait qualifier de fin ouverte, qui laisse place à l’imagination du lecteur. J’avoue ne pas être une très grande fan de ce genre de pratique, qui me laisse frustrée et en attente d’une possible suite qui n’arrivera jamais.



À la toute fin de ce récit, se trouve un glossaire, qui vient expliquer les mots indiens employés lors de l’histoire. Je trouve cette attention fortement appréciable et très instructive.



Plongez au coeur de l'Inde traditionnelle, dans la tourmente d'une histoire d'amour passionnée et passionnante. Dépaysant et addictif, j'ai beaucoup apprécié ce récit.
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