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Citations de Pete Fromm (608)


- On n'a plus de canneberges.
- Et le sirop d'érable ?
- Si tu arrives à le décongeler.
Je m'assois. Des flocons d'avoine nature. Difficile de faire plus survivaliste.
- Et le sucre brun ?
-- Il y en a juste assez pour mon café, sans quoi je suis incapable de boire cette mixture infecte, alors n'y pense même pas.
J'avale une bouchée. Autant bouffer de la colle.
- Les rondelles de pommes séchées ?
-- On les a terminées depuis longtemps.
J'avale une autre bouchée.
C'est donc ainsi que ça commence.
- Quoi ? (...)
- La phase où, à chaque fois que tu me regardes, tu vois une dinde fumante et dorée à point.
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Très vite, à l'air libre, mes doigts commencent à brûler. Je les plonge dans les grosses moufles et les frotte contre mon torse. -20°C au-moins.
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La lumière faiblit, les premières étoiles sortent, les galaxies brillent dans la pénombre pourpre et je crois distinguer la vapeur de ma respiration. Reste le feu, mon phare dans la nuit. J'empoigne ma pagaie, je pointe la proue sur les flammes entre les pins immenses et rentre au camp.
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La lumière grimpe dans le ciel, la rosée s'évapore dans l'herbe, des volutes de brume flottent sur le lac. Je me réchauffe les mains au-dessus des braises mourantes, saisi par la beauté de ce paysage archaïque qui s'anime au contact du soleil. Seul un huard manque au tableau.
L'appel du huard a bercé mon enfance.
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Le rouge se fait ocre, puis pourpre, enfin noir, la nuit accueille ses premières planètes, Al et moi émergeons des arbres et gagnons la trouée plus claire du lac.
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Comme s'il avait lu dans mes pensées, Papa, la seule personne que je connaisse capable d'imiter le huard à la perfection, lance un cri, trop tard dans la saison pour être réel. Je le ressens jusque dans mes os. Lorsqu'il se tourne, le sourire aux lèvres, je brandis ma pagaie.
- A nous les contrées sauvages ! hurle-t-il.
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Après m’être installé à dix-sept ans dans le Montana, j’ai passé des années à rêver aux montagnards et à leurs exploits virils et solitaires, je rêvais de trouver une cabane introuvable car trop isolée, digne d’une carte postale, avec peut-être un hybride de loup qui passerait la gueule à la porte pour anéantir tous les étrangers.
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« Certaines personnes ne valaient pas la peine qu’on les quitte. » (p. 278)
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Quand je montais assez haut, je me retrouvai à l’intérieur même des nuages, et la distance se transformait alors en un gris de néant, la pluie laissant sur mes vêtements détrempés de minuscules perles de cristal.
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Pour les animaux à fourrure, on n’utilisait un fusil qu’en dernier recours. Assommer n’était pas très soigneux. La meilleure méthode de mise à mort était, si possible, d’écraser le torse de l’animal avec le pied, depuis le talon jusqu’à la plante, ce qui faisait plier la cage thoracique et exploser les poumons et le cœur entre le sternum et la colonne vertébrale.
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Ils ne connaissaient rien à cet endroit. Ils ne savaient rien des skieurs qui faisaient demi-tour une fois arrivés au col, ni des nuits à moins quarante où les étoiles sont si nettes qu’on a l’impression de pouvoir les attraper. Ils ne savaient pas qu’il y avait eu quatre pieds de neige durant des mois, que les traces de neige qu’ils voyaient dans les prairies étaient mes pistes hivernales, compactées, qui résistaient au soleil. Ils verraient tout ça tel que c’était maintenant, sans savoir par quoi il avait fallu passer pour en arriver là. Cela me semblait injuste. J’avais l’impression d’avoir payé mon dû, et maintenant ces gens-là venaient profiter de ce que j’avais mérité à force d’efforts.
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j'avais conservé les oranges du biologiste comme un trésor : j'en prenais une par jour, que je mangeais seulement une fois arrivé au sommet. je choisissais un endroit découvert, un rocher ou le pied d'un énorme pin ponderosa pour déjeuner - viande froide, restes du dîner de la.veille et orange en dessert. Le simple parfum de l'orange m'emmenait bien loin de ce monde glacé. j'avançais un peu de neige, le goût du fruit toujours présent dans ma bouche, et je pouvais me croire à un nouveau gamin, distribuant des journaux en dégustant un Mr. Freeze.
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C'était une vraie fête dans ma tente. Certaines de ces lettres me firent rire aux larmes, d'autres me permirent de relativiser toute cette aventure au regard du soutient dont je bénéficiais. Mes parents et Ellen, ma soeur ainée, m'envoyait des livres. Ils me disaient dans leurs lettres qu'ils ne m'imaginaient pas sans une tonne de livres à dévorer. Je pris chaque livre comme si on découvre un trésor et en parcourus les couvertures. Il y avait des romans, des biographies et des recueils de nouvelles.

Page 77.
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Un soir, alors que les gardes devaient arriver trois jours plus tard, j'étais assis dans ma tente, tout à mes activités nocturnes habituelles - boire du thé, relire mon livre foxfire.

Page 70.
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Parce que je n'avais rien d'autre à faire, je deviens spécialiste des questions qui ne me seraient jamais d'aucune utilité.

Page 55.
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Je n'avais rien d'autre à leur offrir que des demi-bouteilles de brandy aux parfums improbables, ce qui, dans le coin était la seule forme possible de socialisation.

Page 47.
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Avec tous ces chasseurs alentour, j'étais loin d'être isolé, mais, en sachant si peu sur tant de sujets, je ne cherchais pas vraiment leur compagnie. Je crevais de solitude, pourtant, mais ces hommes semblaient tellement à leur place ici.

Page 42.
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Enfin, Marn. Si tu veux absolument te la jouer couleur locale, pourquoi pas Ourse ? Ce serait bien, les autres gamins lui foutraient la paix. Ou Loutre, peut-être ?
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Je crois qu'ils essayaient de ne pas s'attacher à moi, comme des soldats aguerris avec une jeune recrue, qui, de toute façon, ne leur survivra pas
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Pendant tout ce temps passé à regretter ce que je manquais dans l'autre monde, jamais je ne m'étais rendu compte de ce que je manquerais en quittant Indian Creek.
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