J'ai lu le roman Les dents de la mer bien après avoir vu et revu le blockbuster de Spielberg (cette musique!!!). Les deux versions divergent beaucoup.
Reste évidemment la présence du requin, véritable Némésis du chef Brody. Le squale fait une entrée fracassante non seulement dans la cité balnéaire d'Amity mais également dans la littérature horrifique. Si l'adepte des sensations fortes apprécie, la fascinée des requins se désole de la réputation faite à ces animaux depuis.
L'intrigue du roman insiste également sur l'arrivée d'un autre nouveau venu dans la ville, bipède humain cette fois-ci. Il s'agit de l'ischtyologue dont je ne me souviens plus du nom. Toujours est-il qu'il prend, comme le requin, des allures de prédateurs. Et Madame Brody ne semble pas tout à fait indifférente à sa personne... Il faut dire qu'avec tout ça, son mari a fort à faire, entre la municipalité qui voit les risques pour le tourisme, source vive de l'économie locale, et la chasse au squale avant que de nouvelles victimes ne surviennent.
Même s'il peut paraître plus fade que le film de Spielberg, le roman de Peter Benchley reste un classique du genre.
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Dans les dents de la mer, le requin se veut la toile de fonds à une tout autre histoire. Une petite ville Amity en banlieu d'une mégapole comme New-York, vivant presque uniquement du tourisme, survivant serait peut-être même plus approprié.
Le héro, un chef de police manipuler par le politique et la presse local. Il a épousé une femme plus jeune, celle-ci à abandonné ses aspirations de richesse pour cet aimable péquenot, ils ont trois enfants.
Le véritable prédateur, le jeune océanographe qui vient enquêter sur cette étrange requin qui rôde autour de la communauté. Il aura une aventure bestiale avec Ellen la femme de notre héro qui a besoin de tester ses appâts sur le sexe opposé.
Un maire et la mafia tenteront de profiter de l'alerte au requin pour s'enrichir et les citoyens se dresseront contre notre chef de police pour enlever cette interdiction de baignade qui éloigne le tourisme. Que vos quelques vie humaine versus la survie d'une communauté?
Une finale haletante où la track au monstre sera sanguinaire et où ils découvriront non un requin mais une incantation du diable!
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Jaws (Les dents de la mer en français) fut ma première lecture en VO. Et je n'ai clairement pas choisi la plus facile pour commencer. C'était un petit challenge personnel (je voulais me prouver à moi-même que j'étais capable de lire un livre anglais en entier, pour me remettre dans le bain), je l'ai réussi et j'en suis fière! Mon choix s'est surtout porté sur ce titre car je connaissais le film par cœur, je pensais que ça m'aiderait et ça a été le cas dans l'ensemble.
Le film m'a terrorisé pendant mon adolescence avant que ça ne devienne un vrai coup de cœur (je parle du premier film, le vrai!). C'est un classique à voir et à revoir! J'avais donc très envie de découvrir le roman qui avait inspiré le film.
L'histoire se passe sur Amity Island, au Sud de Long Island. Une ville toute tranquille où il ne se passe pas grand chose. Mais tout va basculer quand le corps (en partie) d'une étrangère est retrouvée sur la plage. Attaque de requin. Et pourtant, la ville ne veut rien faire, ne veut pas écouter le chef de la police, Martin Brody qui veut à tout prix fermer les plages le plus longtemps possible et pour quoi? Car l'été est là et l'île dépend exclusivement du tourisme estival pour survivre. Quand on crie "requin", personne ne vient ou tout le monde s'enfuit. Mais voilà, quelques temps plus tard, une seconde victime est à déplorer et cette fois, c'est un petit garçon. Et là, tout va exploser!
Il a des choses en plus, notamment le point de vue (ou presque) du Grand Blanc (pour comprendre ses attaques, ses instincts), la relation du couple Brody et les déboires du maire de la ville. Mais je retiendrais surtout les différences: l'attaque du petit garçon, plus d'attaques mortelles, une chronologie pas toujours respectée, un rythme plus lent, une focalisation sur les personnages au détriment du requin, 3 enfants Brody au lieu de deux, la relation Matt/Ellen, la mort de Matt.
Âmes sensibles s'abstenir. Certaines descriptions étaient assez horribles. ça m'a fait froid dans le dos, j'arrivais à visualiser la scène. Les descriptions des attaques et des actes du requin sont très éprouvantes même en anglais.
Les dialogues étaient beaucoup plus aisés à comprendre que les descriptions. Je m'évertuais à comprendre le sens global d'une phrase, d'un paragraphe. Oui, j'ai quand même dû utiliser un dictionnaire parce que le niveau d'anglais est plutôt confirmé. Je lisais un ou deux chapitres par jour, ce fut un bon entraînement.
Je regrette que ça ne fasse pas plus "peur", que ça ne soit pas plus "stressant". Il y a aussi énormément de longueurs, des moments où je me suis ennuyée. La première partie était passionnante; la seconde était la moins bien, la plus longue et inintéressante; et la troisième relevait le niveau puisqu'elle se concentrait sur la chasse au requin. Ce qui est aussi très dommage, c'est que le requin n'est pas assez présent. Pour moi, c'est quand même la vedette de l'histoire!
Ce fut intéressant de découvrir l'opinion de l'auteur par rapport aux requins, à la défense des mers et océans alors qu'il a quand même écrit un roman qui ne met pas cet animal en valeur, bien au contraire et ça m'a rassuré car c'est un sujet qui me tient à cœur.
Finalement, il y a pas mal de différences. Le film a pris énormément de libertés et c'est tant mieux en un sens car il n'y a aucun temps mort. J'ai donc une préférence pour ce dernier. Une première lecture assez compliquée. La prochaine fois, j'essaierai de trouver un livre beaucoup plus simple, peut-être un livre jeunesse. Et si l'occasion se présente, je lirais le roman en français car je suis forcément passée à côté de plein de choses!
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Tout le monde connaît l'adaptation cinématographique et sa (désormais) célèbre musique, mais avant le film était le livre.
Ce n'est pas un chef d'oeuvre de littérature, certainement pas du genre Goncourt, et pourtant il réussit à être captivant du début à la fin.
C'est peut-être grâce à un étonnant cocktail d'animaux carnivores gigantesques, de flics tourmentés, de sexe et de politiciens sourds aux appels à l'aide mais avides d'argents que l'on se prend au jeu.
Une fin qui laisse cependant un goût un peu amer quant à l'éternelle lutte homme/animal.
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Ce roman a connu un certain succès avant que le film de Steven Spielberg ne devienne le premier blockbuster de l'histoire du cinéma. Aurais-je eu le même avis si je n'avais pas vu le film ? Toujours est-il que je me suis ennuyé ferme en lisant ce livre. Les frustrations sexuelles d'Ellen Brody (personnage secondaire dans le film) me sont passées au-dessus de la tête. Sa relation amoureuse (absente dans le film) avec Matt Hooper, l’océanologue, passe au premier plan au détriment de la chasse au requin (intelligemment mise en scène dans le film). Certes, le réalisateur a gommé une bonne partie de la psychologie des personnages du roman. Mais, c'est pour mieux se concentrer sur son sujet. Curieusement, Peter Benchley s'attarde sur des descriptions gore alors que Steven Spielberg joue la carte de la suggestion. Le film n'en est que plus effrayant. En revanche, dans l’adaptation cinématographique, la mort du requin est beaucoup plus spectaculaire (explosion d'une bouteille de plongée). Peter Benchley semble avoir négligé la fin de son livre. Comme si le requin ne l’intéressait pas... Là où le film est concis tout en faisant travailler notre imagination ; la version écrite est pesante avec ses personnages bavards. En nettoyant le livre de tous ses scories, l’adaptation filmée lui est bien supérieure.
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Amateur de monstre marin, voici un bon roman du genre. il est écrit par l'auteur des dents de la mer et m'a dit tenue jusqu'à la confrontation finale. un bon livre pour des vacances au bord de l'eau!
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Ayant vu pour la première fois (oui je sais) le film cet hiver, et en lisant la page wikipédia je me suis aperçu que l'histoire était tirée d'un bouquin, un heureux hasard mettant ce même bouquin sur ma route par l'intermédiaire d'une boîte à livre, je me le suis soigneusement gardé pour l'été, et j'ai bien fait, voilà un livre parfait à lire en été, bon pas forcément sur la plage x) les bases du film sont là mais il y a pas mal de choses qui changent, jusqu'à la dernière ligne j'ai été happé !
Une très bon lecture.
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Lu rapidement.
Titre connu grâce au film de Steven Spielberg, qui s'en était inspiré.
Livre découpé en trois parties.
Description parfaite du milieu de la pêche, des requins.
Dans une ville côtière qui vit grâce à l'été, un requin attaque. Le chef de la police, personnage central du livre,veut fermer les plages. Nous découvrons l'enjeu de la sécurité au sein de la politique et de l'économie d'une ville.
Un passage du livre dévoile la passion de la femme du chef de la police envers un autre homme. Cette passion est très bien décrite et le lecteur ressent les envies, jeux et désirs.
Je pense devoir revoir le film pour comparer ces deux œuvres.
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Je ne m’étendrai pas beaucoup sur ce livre qui a laissé une impression plutôt mauvaise, d’autant plus que je me suis déjà beaucoup étalée dessus sur ma chaine booktube à cause de l’agacement provoqué.
L’histoire est vite expliquée pour qui ne la connaît pas: dans une ville balnéaire, plusieurs attaques de requins se succèdent. Voilà merci au revoir.
Non je plaisante, il y a un côté politique sur les conséquences de ce genre de phénomène plutôt intéressant même s’il n’a pas été assez développé, et une histoire d’adultère sans queue ni tête qui prend un bon tiers du roman tellement empli de clichés misogynes et plus généralement sexistes - allant des descriptions physiques aux “buts féminins” de la vie (se pavaner et de préférence dans un milieu riche où se montrer est un état d’esprit) et allant jusqu’aux fantasmes (féminins aussi bien sûr mais qui sont surtout le reflet de ce que certains hommes veulent entendre).
Non seulement elle m’a agacée, mais cette partie ne sert en rien l’histoire et arrivée vers la fin je voulais juste qu’ils se fassent tous bouffer: #teamrequin!
Bref, un raté pour moi mais encore un “classique” de l’horreur découvert, on ne peut pas avoir que d’excellentes lectures. Un bon point pour l’auteur cependant, face aux conséquences de son livre et du film qui en a découlé, il est devenu l’un des plus fervents défenseurs de la cause des requins, Le bonhomme devait être une meilleure personne que ce que ses vues patriarcales de mâle des années 70 ne laissent entendre.
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Tout ou presque a déjà été dit sur ce livre ... le film est plus connu, sans doute plus acceptable pour tout un chacun, les jeunes comme les vieux. Le livre s'en éloigne sur plusieurs points ... d'abord, ce requin qui est loin d'être un prédateur "normal" comme dans le film, Benchley ira plus loin en créant finalement des monstres de foire dans ses autres bouquins ... ici, on fait un //effrayant entre la bête et Hooper qui baise tout ce qui passe ... le résultat est néanmoins le même que dans le film : le shériff a le beau rôle ! Mais c'est à peu près tout ... plus de mafia, plus de commerce honteux, plus de trahison dans le livre (mais c'est normal, plus d'espace donc plus de temps pour nourrir une vraie légende ... ) ... pour ma part, et malgré l'attrait évident qui me lie à Jaws le livre, je suis plus amateur de Jaws le film ...
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C'est en lisant cette œuvre qu'on réalise pleinement les qualités de mise en scène de Steven Spielberg. Car si le film est encore aujourd'hui un modèle dont seule la vétusté des trucages émousse la force, le roman originel n'est rien moins qu'un livre de gare, au suspense faiblard, au rythme indistinct, au style absent.
Pour le cinéphile il constitue toutefois une expérience intéressante : on y découvre un Brody brutal, un maire corrompu, des jeunes enfumés de marijuana. Et surtout qu'un long-métrage réussi demande bien plus qu'un scénario.
2/5
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Spielberg en a fait un classique du cinéma déjà vu et revu. Malgré tout le bouquin mérite que l'on s'y attarde, il est bien plus riche et complexe que le film. Lu il y a longtemps mais j'en ai gardé un bon souvenir.
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Pioché dans la bibliothèque familiale, j'ai prolongé le plaisir et la terreur que la vision du film, à l'époque, avait provoqué chez l'ado que j'étais à la fin des années 80. À lire pour les fans du film et des romans de monstre.
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Dans le cadre d'un défi , je devais lire un roman ayant pour thème : qui me fait peur . Et comme j'ai deux grosses peurs dans ma vie , celle de requins ( effet dents de la mer , le film) et les tigres / et lions, monchoix s'est vite porté sur ce roman ( sur la peur des lions/tigres j'ai déjà lui l'excellent livre de Virginie M. CANSIER , les lionnes) .
Je pense que c'est un des livres les plus anciens que j'ai lu depuis très très longtemps ( depuis les années lycées en fait )
Impossible aussi de ne pas faire de comparaison avec le film, vu de très nombreuses fois. Alors si le film est cultissime , le livre l'est beaucoup moins .
Il est fort possible que d'avoir vu tant de fois le film influence forcément mon avis sur ce livre .
Les nombreuses différences m'ont un peu perturbées , la vie de couple ( bien moins apaisée que dans le film) prend beaucoup de place , la relation entre le chef brody/ et matt hooper est à l'opposée , et le personnage de quint est moins intéressant , moins développé .
La première attaque de requin est bien faite , avec un sens du détail flippant mordant. Mais après c'est assez terne , avec des histoires annexes peu captivantes .
je n'ai pas eu d'attaches envers les personnages , et j'avoue avoir pas mal lu en diagonale vers la fin .
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Comme beaucoup, j'ai lu ce livre bien longtemps après avoir vu et revu le film de Steven Spielberg. J'imaginais sans doute que lire la description du requin en ne me le mettant pas sous les yeux atténuerait ma peur de celui-ci.
Nope ! Mauvaise pioche !
Les différences entre les deux supports sont nombreuses et le livre mérite amplement d'être découvert.
Je regrette toutefois que les idées apportées par Peter Benchley ne soient pas toutes abouties ou bien amenées.
Par exemple, la relation entre Hooper et la femme de Brody est au demeurant une bonne idée, cela amène de la tension entre les protagonistes. Il est cependant regrettable que cette relation se fasse en terme crus, voire vulgaires et ne nous donne pas envie d'en savoir plus sur les motivations de Mme Brody. L'évolution de cette situation aurait pu être intéressante.
Ne jetons cependant pas le bébé avec l'eau du bain, si cette relation est mal amenée, le profil de ses personnages est savamment décrit et réfléchi : pas de manichéisme : chacun porte en lui qualités et défauts qui en font un personnage attachant.
On voit qu'on parcourt les lignes d'un passionné quand la lecture des descriptions maritimes ou de tout ce qui provient de la pêche est fait en termes nécessitant l'utilisation du dictionnaire. Ce qui a pour but de nous perdre dans des explications certes intéressantes mais parfois superflues à l'intrigue.
Là où tout son génie se dévoile c'est quand l'écrivain nous installe en spectateur de cet affrontement sanglant entre l'homme et l'animal, excessivement rusé et revanchard. Les résultats des attaques sont évoquées en termes précis, apportant image et parfois nausée.
Je m'interroge parfois sur le comportement du requin qui plus intelligemment qu'instinctivement tient en respect tout une population.
Peter Benchley a écrit là un très bon roman à suspens que je conseille à tout ceux qui pensent connaître les Dents de la Mer par coeur.
Bonne lecture !
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En tant que grande fan du célèbre film de Steven Spielberg "Les dents de la mer", il était plus que temps que je découvre l'origine de ce film.
Et ce roman est tout de même bien différent de la version de Spielberg.
Ici le requin n'est pas vraiment au centre de l'histoire, mais en est plutôt à l'origine.
Les personnages principaux que l'ont connaît sont toujours présents:
- Brody est là aussi le chef de la police, mais ici il est originaire de l'île. Il va se battre pour convaincre que la menace est sérieuse et faire fermer les plages. Mais Amity est une ville côtière et il va donc devoir affronter le maire de la ville.
- Larry Vaughan, le maire d'Amity, est lui par contre très différent que dans le film. Il va se battre pour laisser ouverte les plages pour son intérêt personnels.
- Ellen, la femme de Brody, est juste détestable dans le ce roman. Elle prend contrairement au film une place très importante. On y découvre ses états d'âme. Elevé dans une famille aisé, elle a décidé de quitter New-York, pour se marier avec Brody, et le regrette aujourd'hui. Elle s'ennuie dans sa nouvelle vie et va le faire payer à son mari.
- Hooper, le spécialiste des requins, mais également des femmes, va rapidement se mettre le chef Brody à dos.
- Quint est lui quasi inexistant dans ce roman. Il n'apparaît réellement que pour la traque finale et on ne sait que peu de choses sur lui.
Dans ce roman on va surtout découvrir tous ce qui va bloquer la route à Brody. On va notamment aborder le thème de la mafia, de la corruption qui vont se montrer plus forte que le danger que peut être un grand requin blanc. Mais on aborde aussi la difficultés de la vie sur une petite île, qui ne vit que grâce à sa saison d'été. Le requin n'est ici qu'un fil conducteur pour aborder tout ces sujets, et j'avoue avoir été assez surprise par la tournure que prends l'histoire.
Et que dire de la fin. Celle ci ne m'a pas du tout convaincu, et est, à mes yeux, bien trop rapides.
En bref, je suis assez contente d'avoir enfin découvert ce livre, même s'il ne m'a pas vraiment convaincue. Je resterai donc fidèle au film.
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