Citations de Peter Brown (II) (22)
Ce matin-là, en se réveillant, Lucie Béatrice Ourse était tout excitée.
- MAMAN ! J'ai décidé de me faire un nouvel ami, aujourd'hui ! c'est chouette, non ?
"La plupart des jardins restent sagement où ils sont seulement celui-là n'était pas un jardin comme les autres: il était curieux."
-- Bonjour, je m'appelle ROZZOUM numéro 7134, mais vous pouvez m'appeler Roz. Pendant que mon système d'exploitation se met en route, je vais vous parler de moi. Une fois totalement activée, je serai capable de me déplacer, de communiquer et d'apprendre. Il vous suffira de me confier une tâche et je l'exécuterai. Avec le temps, je trouverai les meilleures manières d'exécuter mes tâches. Je deviendrai un meilleur robot. Quand on n'aura pas besoin de moi, je me mettrai dans un coin où je ne dérange personne et je me maintiendrai en état de marche. Merci pour votre attention. Je suis désormais totalement activée.
Comme tu le sais, cher lecteur, Roz avait toujours aimé rester aussi propre que possible. Mais elle tenait encore plus à rester en vie qu’à rester propre, alors notre robot décida qu’il valait mieux se salir. Roz allait se fabriquer un camouflage.
- Tu veux qu'il survive, n'est-ce pas ? fit l'oie.
- Oui, je veux qu'il survive, assura Roz. Mais je ne sais pas comment jouer la maman.
- Oh, ce n'est rien : il suffit de donner de la nourriture, de l'eau et un refuge à l'oison, de faire en sorte qu'il se sente aimé sans trop le couver, de le protéger du danger et de veiller à ce qu'il apprenne à marcher, à parler, à nager, à voler, à bien s'entendre avec les autres et à se débrouiller tout seul. C'est tout. Le rôle de maman, ce n'est pas compliqué !
Elle découvrit que tous les animaux avaient un langage commun; simplement, ils le parlaient chacun d'une manière différente. On aurait pu dire que chaque espèce le parlait avec l'accent qui lui était propre.
Grâce à la trêve instaurée par Roz, la vie du Nid était généralement harmonieuse. Mais quand les animaux sortaient, tout se passait comme d'habitude. Quelquefois, l'un des pensionnaires ne revenait pas. Ou revenait dans le ventre d'un autre. Comme vous pouvez vous l'imaginer, ça suscita quelques moments gênants.
Ça doit être dur d'avoir un robot comme maman. [...] D'où venait-elle? [...] Serait-elle toujours là pour lui? Tourmenté par ces questions, l'oison éprouvait pour sa mère des sentiments qui alternaient entre l’amour et la confusion, en passant par la colère. Vous êtes sans doute nombreux à connaître ça.
Bonjour, je suis ROZZOUM numéro 7134, mais vous pouvez m’appeler Roz.
Notre histoire commence sur l’océan, avec du vent, de la pluie, du tonnerre, des éclairs et des vagues.
Roz vit des taupes roulées en boule à côté d'un hibou. Une souris blottie entre deux fouines. Des lièvres nichés contre un blaireau. [...] Mais combien de temps la paix pouvait-elle durer ?
Le système d'exploitation du robot l'empêchait d'être violent, mais rien ne lui interdisait d'être agaçant.
Alors Roz cueillit des pommes de pin dans les branches qui l'entouraient et les lança sur les ours.
Manifestement, les animaux étaient des experts de la survie.
Manifestement, le robot ne l'était pas.
Au fil des semaines, Liam se sentit devenir un vrai jardinier. Alors son îlot de plantes sauvages se sentit devenir un vrai jardin.
Monsieur Tigre en avait par dessus la tête de toujours bien se tenir.
Monsieur Tigre !
Si vous devez vous déchaîner ainsi, ayez l’amabilité de le faire DANS LA NATURE !
Bon, d'accord, tu peux le garder, mais à UNE condition :
C'est TOI qui seras la responsable de Gloppy.
Je ne m'en occuperai pas à ta place.
Les jours sans école, Bob allait au parc pour essayer d'oublier ses problèmes avec sa maîtresse.
Mais un samedi matin, en gagnant son coin préféré, Bob eut une terrible surprise.
Il avait envie de se laisser aller.
Il avait envie de s'amuser.
Il avait envie... de fantaisie.
Depuis le début, le jardin de Liam n'avait qu'une envie: explorer le reste de la ville. Ce printemps-là, il sentit que le moment était venu; Les courageuses petites mousses et les grandes herbes folles prirent à nouveau les devants: elles sautèrent du viaduc et se répandirent de loin en loin, bientôt suivies par les plantes plus timides.