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Citations de Peter Vermeulen (70)


"j'ai choisi deux analogies pour présenter l'autisme : l'ordinateur et l'humour."

Oui : c'est comme çà dans ma tête
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Le but des questions exploratoires est d'apprendre à connaitre les idées et opinions de l'interlocuteur. (p.71)
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Les difficultés de transfert des compétences à la vie courante impliquent une collaboration avec l'environnement. Nous sommes convaincus que les effets de la psychoéducation sont décuplés lorsque la personne et son entourage sont tout deux informés. Un programme de psychoéducation isolé débouche sur des effets isolés et non sur une intégration dans la vie quotidienne.
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S'assurer que les personne avec autisme connaissent davantage de réussite dans leur vie est peut-être plus important que n'importe quelle psychoéducation ou qu'un quelconque accompagnement psychologique.
(...)

Nous pouvons accroitre le sentiment d'amour-propre chez les personnes avec autisme en adaptant, à leurs limites, leur environnement et leurs attentes ainsi qu'en leur donnant de l'espace pour exprimer leur talent.
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Les adolescents et les jeunes autistes avec un niveau d'intelligence normal ont souvent une bonne connaissance abstraite des relations et du comportement social mais ne possède pas les compétences pratiques sur le plan social. Ceci s'applique souvent à leur connaissances de l'autisme. Leur connaissance théorique de l'autisme est parfois impressionnante et frappante, mais savoir ce que l'autisme signifie concrètement pour eux et quotidiennement est beaucoup plus difficile.
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Nous ne devons pas évaluer les propos des personnes autistes de notre point de vue mais nous devons partir du leur. En d'autres termes, nous ne devons pas tenir compte de notre expérience, mais bien de la perspective de la personne avec autisme. Nous devons se placer dans son mode de pensée et de vie.
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Si nous voulons ressentir ce qu'elles ressentent, nous devons apprendre à penser comme elles...
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Pour certaines personnes avec autisme, vous pouvez également, en tant qu'interlocuteur, être la source d'un excédent d'informations et de confusion. Il arrive que ces personnes ne parviennent pas à se concentrer sur le contenu de la discussion parce qu'elles sont distraites ou même envahies par les mouvements que vous faites, par votre contact visuel, par les notes que vous prenez.
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Les personnes avec autisme sont vite dérangées par une surcharge d'informations. Par rapport à nous, elles assimilent beaucoup moins vite une surcharge d'informations (surtout verbales), elles voient moins l'essentiel du message mais elles doivent assimiler tous les détails. Leur tête est beaucoup plus vite remplie et dès lors elles n'enregistrent plus rien. Par conséquent, les discussions avec les personnes qui ont de l'autisme ne doivent pas durer trop longtemps et ne traiter de préférence que d'un seul sujet de conversation.
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Les personnes qui ont de l'autisme sont souvent embrouillées à cause de leurs propres sentiments. Pour elles, leurs émotions sont comme une pelote de laine emmêlée de sensations. Les laisser parler librement de ces sentiments crée encore plus de nœuds dans la pelote. Nous pouvons au mieux les aider, tout d'abord et surtout, en écoutant les problèmes auxquels elles sont confrontées. Des questions très précises et concrètes peuvent les aider. Une fois que le problème est percé, une nouvelle explication est nécessaire, par exemple en montrant de manière visible grâce à des mots et des notions.
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Les personnes avec autisme dotées d'un potentiel intellectuel normal, en particulier, sont souvent surestimées dans leur compréhension de la langue. Ces problèmes valent généralement pour toutes sortes de termes et de notions psychologiques qui sont liées à la « langue » de la psychothérapie. Jim Sinclair, qui présente de l'autisme de haut niveau, écrit à ce sujet : « J'ai passé la plus grande partie de ma vie à suivre l'une ou l'autre psychothérapie, avec des thérapeutes qui partaient du principe que je savais ce que les mots signifiaient mais que je ne comprenais pas mon propre fonctionnement. Leurs interventions consistaient principalement à m'accompagner pour nommer des choses que je ne ressentais pas... Et lorsque je disais que ce n'était pas ce que je ressentais, surtout parce que je ne savais pas comment décrire mes émotions ni comment je me sentais vraiment, ils me répondaient que je m'opposais à la thérapie et que je n'étais pas assez ouvert à mes sentiments. Pendant toutes ces années où je me suis tracassé sur mes émotions, personne n'a jamais pris la peine de m'expliquer ce que ces mots signifiaient ! »
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L'obstacle principal n'est pas la pensée autistique mais bien notre pensée... Le défis majeur du thérapeute est de mettre de coté ses propres « projections neurotypiques » : essayer d'éviter de projeter une expérience non autistique « normale » sur une personne qui observe et ressent les choses de manière fondamentalement différente. À cause de leur observation et de leurs pensées différentes, les personnes avec autisme vivent parfois les situations de manière totalement différente que les personnes dites normales.
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Les troubles spécifiques à l'autisme du traitement de l'information et les problèmes qui en découlent concernant la communication, l'image de soi et les comportements visant à résoudre les problèmes, s'opposent aux modèles les plus courants de l'accompagnement psychologique. À cause de la spécificité du trouble, il est capital de partir d'une perception autistique et d'un traitement de l'information SPÉCIFIQUES et ESSENTIELLEMENT DIFFÉRENTS, en tenant compte des possibilités communicatives sociales de la personne, avec son manque d'imagination et d'empathie. Une bonne compréhension du style cognitif totalement différent des personnes avec autisme est capitale. Cela implque surtout que la manière de communiquer sera essentiellement différente. Quel que soit l'angle théorique d'où découle l'accompagnement, il faudra, en premier lieu, toujours tenir compte de l'autisme, c'est-à-dire travailler aussi concrètement que possible. Ce qui a des conséquences sur la forme de l'échange de l'information, mais aussi sur le contenu. (…) Les mots constituent un piège important dans l'accompagnement psychologique des personnes avec autisme. Tout comme nous l'avons écrit précédemment, les mots de ces personnes cachent souvent une signification différente, autistique. Des malentendus peuvent également apparaître dans l'autre direction de la communication, de l'accompagnateur à la personne qui a de l'autisme. Quiconque parle avec une personne avec autisme teste sans arrêt ce qu'elle comprend de ce qui a été dit. Il est conseillé de lui faire répéter régulièrement avec ses propres mots ce qui a été dit lors de la discussion.
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Comme nous l'avons déjà décrit, les adolescents et jeunes adultes avec autisme et dotés de compétences normales ont souvent une bonne connaissance abstraite des émotions, des relations et du comportement social, mais ils ne possèdent pas les aptitudes pratiques du domaine socioémotionnel. La même constatation s'applique à leur connaissance de l'autisme. Parfois, leur connaissance théorique de l'autisme est même impressionnante ou stupéfiante, mais savoir ce que l'autisme signifie pour eux concrètement et dans les situations quotidiennes est beaucoup plus compliqué.
(…) Nous voyons parfois des enfants ou des jeunes qui parlent d'eux-mêmes de manière impressionnante et en des termes théoriques, mais si vous continuez à les interroger sur les conséquences dans des situations très concrètes, ils restent silencieux et sans réponse. Il s'agit d'une forme d'écholalie, disons de très haut niveau.
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Selon une enquête, les personnes avec autisme de haut niveau, en particulier, ont une mauvaise image d'elles-mêmes et éprouvent des sentiments négatifs envers elles-mêmes. Du fait qu'elles sont très intelligentes, elles atteignent des niveaux plus élevés de prise de perspective. Elles remarquent mieux comment les autres réagissent en leur présence et ce qu'elles pensent d'elles et, de ce fait, elles comprennent mieux leurs propres handicaps. Ces personnes sombrent souvent dans la dépression.
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Faites attention à leurs propos chargés en émotions. Si une personne avec autisme dit qu'elle est dépressive, par exemple, ce n'est pas forcément le cas. Ces personnes ont des difficultés à formuler leurs sentiments de manière adéquate. Souvent, elles imitent les paroles des autres, utilisant l'écholalie, sans qu'il s'agisse d'une reproduction adaptée de leur propre sentiment à ce moment-là.
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Faites attention lors de l'interprétation de ce qu'on appelle les expériences émotionnelles des personnes avec autisme. Ce n'est pas parce que vous vivez une situation d'une certaine manière que la personne qui a de l'autisme ressentira la même chose dans la même situation. (…) Acceptez leurs expériences différentes et assurez-vous de n'imposer aucun sentiment.
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Les personnes avec autisme éprouvent de nombreuses difficultés avec leurs propres sentiments. Ne les submergez pas avec les vôtres si elles sont totalement désorientées ou réagissent émotionnellement. Restez calme et serein, aussi difficile que cela puisse être. Pour elle, une réaction émotionnelle complique davantage la situation.
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Tout comme la perception du monde qui les entoure, le cerveau traite aussi différemment l'univers intérieur des personnes avec autisme. Elles ne reconnaissent pas leurs émotions ou les ressentent trop. Ou elles éprouvent un sentiment particulier mais leur cerveau traduit mal l'information, par conséquent leur comportement n'est pas du tout en harmonie avec ce qu'elles ressentent et elles communiquent donc autre chose que ce qu'elles éprouvent réellement. Cette communication étrange des personnes avec autisme n'est qu'un reflet de la traduction particulière de leurs expériences.
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(Dans les notes sur le chapitre 5 : sur le comportement social et l'identité)
Les personnes autistes ayant une intelligence normale ou supérieure savent (ont appris?) qu'il existe des relations invisibles. Leur problème est alors qu'elles perçoivent toutes les relations possibles mais qu'elles n'arrivent pas à faire une bonne présélection de celles qui, à partir du contexte, sont les plus à porter de main, donc les plus logiques. Les personnes autistes douées sont plutôt AVEUGLÉES par les relations. Elles tiennent compte de trop de relations.
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