Philippe Bercovici

J’adore les BD historiques ou documentaires mais là, avec La franc-maçonnerie dévoilée, j’ai été gâté !

Que d’infos ! Que de références historiques ! Que de questions posées avec réponses détaillées et argumentées ! Et tout cela illustré avec humour par un Philippe Bercovici en grande forme, s’adaptant parfaitement au remarquable déroulé du philosophe et historien Arnaud de la Croix.

En dix-huit chapitres et un glossaire, les auteurs dressent un tableau le plus complet possible de cette franc-maçonnerie qui a suscité débats, interrogations, infox et persécutions, hélas. Certains papes, des dictateurs comme Franco, Mussolini et Hitler ont tout fait pour éradiquer un mouvement né en Écosse et qui se base sur le métier de maçon en symbolisant des outils comme la massette pour tailler la pierre, le compas, l’équerre, le fil à plomb.

Dans ces dix-huit chapitres, j’ai rafraîchi ma mémoire mais j’ai surtout fait des découvertes au fil des portraits de dix-sept hommes et d’une seule femme, Maria Deraismes, féministe et franc-maçonne qui rencontra même Louise Michel.

Présentés de manière très vivante, certains personnages prennent carrément la parole et sont suivis depuis leur naissance jusqu’à la mort avec des dates précises, plus le lieu où chaque scène se passe. Surtout, Arnaud de la Croix détaille les symboles, le vocabulaire et les expressions utilisées que le non initié ne repère pas au passage.

De Villard de Honnecourt, maître maçon au Moyen-Âge à Tristan Boulard aujourd’hui, le panorama est vaste et fouillé. Un seul intrus de sinistre mémoire se glisse dans le tableau : Heinrich Himmler qui persécuta au-delà du possible Juifs et Francs-maçons.

Partie du monde anglo-saxon, la maçonnerie gagne vite le continent car certains hommes aiment à se regrouper pour échanger et débattre de longues heures en confrontant leurs idées. Alors, il y a des symboles, des grades (apprenti, compagnon, maître… jusqu’au Vénérable) et cela intrigue, questionne, révulse même.

Cette magnifique BD a le mérite de mettre à plat l’histoire de la franc-maçonnerie, de côtoyer Benjamin Franklin qui ne se contenta pas d’inventer le paratonnerre mais fut un pionnier de l’indépendance des États-Unis avec George Washington, un frère maçon.

Arnaud de la Croix parle aussi des Illuminati au travers du parcours d’Adam Weishaupt. J’ai même rencontré un Ardéchois, né à Villeneuve-de-Berg, qui fut élève des Jésuites à Tournon, un fameux collège, aujourd’hui Lycée Gabriel Faure. Hélas, cet abbé Barruel s’en est pris à Voltaire, à Diderot, à Rousseau, à D’Alembert, confondant Illuminati et Francs-maçons.

Mirabeau passe par là puis vient Mozart. Après trois voyages symboliques lui faisant rencontrer l’eau, l’air et le feu, ce dernier reçoit la lumière et devient apprenti, compagnon et maître-maçon, dans sa loge de Vienne.

Abd El Kader, héros de la résistance à la colonisation de l’Algérie, est à Alexandrie, le 18 juin 1864 où il est initié dans la Loge des Pyramides d’Égypte qui dépend du Grand Orient de France.

J’ai rencontré aussi le roi de l’infox, un certain Léo Taxil qui, anticlérical féroce, se convertit au catholicisme avant de révéler toutes ses supercheries.

Enfin, je ne peux passer sous silence deux francs-maçons, deux auteurs célèbres : Rudyard Kipling et le fameux Hugo Pratt, dessinateur, voyageur et initié. Sorti de l’anonymat grâce à son héros, Corto Maltese, publié par Pif, puis Le Journal de Tintin, il s’inspira, pour un épisode, d’une chasse aux francs-maçons, à Venise, chasse menée par les Chemises noires dont Rolando, son père, faisait partie.

Avec ces quelques éléments, j’espère vous avoir donné envie de vous plonger dans la lecture de La franc-maçonnerie dévoilée, comme me l’a permis Vincent que je remercie.

Ah ! J’oubliais le dernier personnage, Tristan Boulard, déjà cité. Il permet un bilan très intéressant avec son tour du monde en quatre-vingts loges. Je dois aussi préciser qu’après chacun des dix-huit portraits croqués de façon très vivante par Philippe Bercovici, une page entière fait le point, précise, argumente, explique et annonce le portrait à suivre. Là, c’est Arnaud de la Croix qui assume son rôle d’historien.

La franc-maçonnerie dévoilée, c’est vraiment du beau boulot avec une couverture très réussie : les symboles très sérieux et, sur le côté, deux personnages bien curieux. Le premier soulève le rideau, masquant à peine Rudyard Kipling en grande tenue. Ils donnent bien le ton de cette BD jamais ennuyeuse et surtout formidablement instructive.


Lien : https://notre-jardin-des-liv..

De la préhistoire à nos jours, le professeur Jean-Noël Fabiani nous dit tout des chemins empruntés par la médecine. C'est ainsi qu'on découvre comment de la magie des temps primitifs elle est devenue une science à part entière grâce à des médecins de génie. Des praticiens, il ne faut pas l'oublier, dont l'objectif étaient surtout de soigner des hommes malades, objets centraux de la médecine. Abordant des sujets aussi divers que la circulation sanguine, l'anesthésie, le combat contre l'infection, les épidémies, la procréation, la médecine légale ou encore la biologie cellulaire et génétique, une histoire de la médecine passionnante vraiment complète (sans être trop complexe), illustrée avec humour par l'auteur de la série Les femmes en blanc, Philippe Bercovici.

L'incroyable histoire de la médecine, c'est une fabuleuse bande dessinée de près de 240 pages, qui retrace un grand nombre d'étapes, qui ont fait notre médecine d'aujourd'hui.



De la préhistoire à nos jours.



Ca commence par la connaissance de notre corps, de son fonctionnement.

J'ai halluciné d'apprendre comment ce fût compliqué de comprendre la circulation sanguine par exemple...

Parce que, évidemment, lorsqu'on ne connaissait pas encore le rôle propre de chaque organe, les théories étaient multiples et les erreurs, faciles...



Depuis toujours, la médecine a existé, selon le pays, la culture, les croyances, les ressources...



On y apprendra également comment les barbiers furent les premiers chirurgiens.



Vous serez peut-être amusé comme moi de connaitre l'origine de l'hymne national anglais "God save the King".



On y découvre aussi les grandes épidémies qui ont ravagé les populations, comment certains petits événements, jolies histoires, anecdotes cocasses furent à l'origine de grandes avancées biologiques, médicales ou de l'invention d'instruments, de matériels chirurgicaux .

Ou au contraire, avec le scepticisme de certains, un oubli, des convenances, des croyances...



Voilà ! Ce livre est si riche...



Je vais pas tout vous dire, mais plutôt vous laisser découvrir ce magnifique ouvrage... Sachez tout de même que maintenant, je ne regarde plus mes pneus de la même façon...



Terriblement passionnant, parsemé d'humour et très instructif !



Tellement, que chaque soir, mes enfants prenaient plaisir à m'écouter raconter ce que j'avais appris ou ce qui m'avait amusé.

Après le succès de Kid Paddle, nous avons donc la chance de voir apparaitre une sorte de spin-off, avec Game Over.



Le principe est simple. Nous retrouvons les trois héros de Kid Paddle qui se préparent à de longues heure de jeu sur Le petit Barbare. Ici, donc, pas de dialogue, si ce n’est au tout début pour présenter la nouvelle saga et au milieu du tome, lorsque nos héros peuvent enfin sauvegarder et faire une pause.



On suit donc les niveaux et les péripéties de notre petit barbare déjà découvert dans la série Kid Paddle. Sauf que la, les aventures sont mieux travaillées, les chutes sont plus recherchées et c’est beaucoup plus drôle.

Bon, en terme de lecture, il n’y a pas grand chose, et la BD se termine assez rapidement, c’est pour ça, qu’il faut vraiment s’attarder sur chaque case, et profiter au maximum de la mise en scène graphique, sans quoi on passerait à coté de la BD.



C’est original, c’est très drôle et chose curieuse, ce n’est pas répétitif. Si vous aimez Kid Paddle, vous aimerez Game Over.

Dans cette histoire de la médecine en BD, le professeur Fabiani - chirurgien cardio vasculaire à l'hôpital Georges Pompidou- nous fait voyager à travers l'histoire fascinante de la médecine,à travers une série de chapitres thématiques, les grandes avancées de la discipline.



De l'Antiquité au Moyen Age, en passant par la naissance des différentes spécialités (anesthésie/ psychiatrie/vaccination/., c'est un voyage aussi sérieux que ludique, à travers les siècles et les continents, dans lesquels nous plongent les auteurs.



On y voit notamment que le terme "progrès de la médecine" n'est pas une vaine formule lorsqu'on voit les différents Tâtonnements et errements à travers les siècles. 







lincroyable-histoire-de-la-medecine-3





Le tout est raconté avec ce qu'il faut de pédagogie et de distance avec des chapitres assez originaux tels que "l'ophtalmologie", "le combat contre l'infection", "les plantes médicinales et les médicaments de l'époque contemporaine".



L'album, véritable trésor d'informations accessibles à tous, néophtyes comme passionnés du domaine, est truffé d'anecdotes les plus croustillantes les unes que les autres : on y apprend que l'anésthésie a été découverte par un dentiste en se balladant dans une foire ou que l'hygiène des chirurgiens est quelque chose d'assez récent qui a valu au découvreur des microbes de finir dans un HP ..



Philippe Bercovici, le dessinateur des « femmes en blanc »connait parfaitement ce milieu et réussit à rendre souvent décalé et très amusant cet univers de blouses blanches et de sthétoscopes .



Bref, réussir à parler d'autant de thèmes différents et couvrir un aussi vaste sujet, est une vraie gagjeure que les auteurs ont réussi avec une belle maestria!

NB : Après une première édition en 2018, une nouvelle édition actualisée sort ce 24 juin -32 pages inédites et 8 nouveau chapitres : les sages-femmes et l'obstétrique, l'Église et la médecine au Moyen Âge, l'influence du climat et de l'environnement, l'histoire des hôpitaux l'histoire de la réanimation, les femmes en médecine, l'histoire des régimes alimentaires, l'histoire des infirmières des thèmes qui résonnent fort en ces dernières semaines où les soignants et les femmes ont fait l'actualité !



Et cerise sur le gateau, le chapitre traitant des grands fléeaux modernes intègre désormais la crise du corinavirus.



L'incroyable histoire de la médecine , c'est le nouveau volet de l'excellente collection mis en place par les édtiions les Arènes après la 5ème république, le vin ou le sexe, et comme les autres tomes, l'ensemble est entièrement réussi à tous les niveaux.



Dans cette première histoire de la médecine en BD, le professeur Fabiani - chirurgien cardio vasculaire à l'hôpital Geroges Pompidou- nous fait voyager à travers l'histoire fascinante de la médecine,à travers une série de chapitres thématiques, les grandes avancées de la discipline.



De l'Antiquité au Moyen Age, en passant par la naissance des différentes spécialités ( anesthésie/ psychiatrie/vaccination/., c'est un voyage aussi sérieux que ludique, à travers les siècles et les continents, dans lesquels nous plongent les auteurs.



On y voit notamment que le terme " progrès de la médecine" n'est pas une vaine formule lorsqu'on voit les différents tâtonnements et errements à travers les siècles

Le tout est raconté avec ce qu'il faut de pédagogie et de distance .



L'album, véritable trésor d'informations accessibles à tous, néophtytes comme passionnés du domaine, est truffé d'anecdotes les plus croustillantes les unes que les autres : on y apprend que l'anésthésie a été découverte par un dentiste en se baladant dans une foire ou que l'hygiène des chirurgiens est quelque chose d'assez récent qui a valu au découvreur des microbes de finir dans un HP ..



.Philippe Bercovici, le dessinateur des « femmes en blanc » connait parfaitement ce milieu et réussit à rendre souvent décalé et très amusant cet univers de blouses blanches et de sthétoscopes . Bref, réussir à parler d'autant de thèmes différents et couvrir un aussi vaste sujet. est une vraie gageure que les auteurs ont réussi avec une belle maestria!!



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Je termine ma découverte de la série humoristique de mini bandes dessinées : Les Femmes en Blanc présentent, avec la lecture du tome 6 : Les acupuncteurs.

Cette fois-ci, donc, la femme en blanc anime une conférence avec un acupuncteur.. chinois évidemment car c'est de ce pays que vient cette médecine ancestrale.

J'ai aimé en apprendre plus, toujours sur le ton de l'humour, sur l’acupuncture.

Cela m'a fait sourire à plusieurs reprises et je suis contente de ne pas avoir cessé ma découverte de cette collection suite à ma déception sur le tome des rebouteux.

Avec ce tome six, on retrouve l'esprit caustique de Cauvin et de Bercovici qui nous donne toujours autant envie de rester en bonne santé :)

C'est drôle, réussi, là encore c'est une bonne idée de cadeau et ça mérite quatre étoiles.

En cette période estivale, vous n'êtes toujours pas partis au bout du monde ? Un bon conseil…. Si vous souhaitez vous dépayser pour un prix modique, venez donc rejoindre le temps d'un parcours le petit monde déjanté du Magic Bus. Cette bande dessinée, réalisée par Bercovici et Thériet et publiée par Fluide Glacial, est la première d'une série qui se déroule dans le cadre familier de l'autobus…

L'histoire se compose de mini-récits de quelques cases, entrecoupés d'une case décrivant l'autobus de face, de profil, reprenant sa route….et c'est le début d'un nouveau récit.

Les voyageurs du Magic Bus, nous les connaissons tous, nous qui prenons quotidiennement les transports en commun. Les employés, les enfants, qui encore endormis vont rejoindre le travail et l'école… les personnes âgées qui trompent leur solitude en engageant la conversation avec leurs compagnons de route… Mais le Magic Bus, c'est bien plus que ça…. Il ne s'agit pas de décrire l'ordinaire, mais de le transformer…Les personnages, les décors semblent sortir de leurs cases, prendre une tout autre dimension…. le langage du chauffeur devient celui du pilote de ligne, la barre d'appui a des allures de barre de « pole dance » pour strip-teaseuse.

Les anecdotes, les gags s'enchaînent…. On retrouve Madame Lucas tout au long de la ligne du Magic Bus, qui agite ses pancartes afin d'exciter les chiens, et montrer tout le mal qu'elle pense des restaurants bio, ou des mairies… On assiste au duel verbal entre deux personnes âgées handicapées qui convoitent le même siège….On s'attendrit devant les dessins des cygnes qui ornent la cabine du chauffeur…. Les techno-victimes, les bavards, les méchants en prennent pour leur grade… J'ai préféré des cases qui représentent deux touristes asiatiques qui prennent de multiples photos de l'intérieur du bus, alors que le chauffeur, condescendant et bienveillant, souligne : « ah ces touristes toujours à l'affut des nouveautés technologiques » simultanément, les touristes, eux, dans une petite bulle, comparent le bus à une charrette et le Français à un homme des cavernes….

Difficile en quelques mots de décrire l'atmosphère loufoque, l'humour omni-présent….Si les cases sont réussies, que dire du langage qui fait mouche ? « Seulement trois d'entre vous m'ont fait un gentil bonjour en arrivant, pas de gentil bonjour, pas de clim » ou « « Prépare les cartes, j'amène le pastis » qui s'inscrit à l'avant du bus, à la place du numéro et de la destination »….



Excusez- moi si je vous quitte si vite, j'aimerais vous en dire plus, mais c'est l'heure, le Magic Bus préféré ne va pas tarder à passer, je dois « faire cygne au conducteur » je n'aimerais pas louper les dernières aventures de mes voyageurs préférés…



Je remercie Babelio et Masse Critique, ainsi que Fluide Glacial, de m'avoir permis de découvrir et faire la critique de Magic Bus.



Petite note culturelle : Le titre Magic Bus est inspiré de la chanson des Who

"Every day I get in the queue Too much Magic Bus

To get on the bus that takes me to you, tToo much, Magic Bus

I'm so nervous, I just sit and smile Too much, Magic Bus

You house is only another mile Too much, Magic Bus......".

Je continue ma découverte de la collection Les Femmes en Blanc présentent avec le tome deux : Les chirurgiens esthétiques.

La femme en blanc présente donc cette profession.

Tout d'abord, qu'est ce qu'un chirurgien ? avant d'aborder une spécialité à la mode, à savoir la chirurgie esthétique.

C'est très drôle car cette femme en blanc explique comment on en vient à faire appel à ce genre de chirurgie : le temps qui passe, le regard de son mari..

C'est très réaliste, mais comme il y a beaucoup d'humour autant au niveau des textes que des illustrations ça m'a fait beaucoup rire. Évidemment, c'est très caricatural toutefois dans ce genre de bande dessinée humoristique, ce n'est pas dérangeant.

Ce n'est pas une grande bande dessinée mais j'ai apprécié ma lecture. Là encore, c'est une bonne idée de cadeau.

Ma note : quatre étoiles.

Je viens de lire d'une traite Les dentistes de Raoul Cauvin et Philippe Bercovici.

Il s'agit du tome cinq de la collection : Les Femmes en Blanc présentent.

Cette collection dresse un inventaire humoristique et décalé des professions médicales et paramédicales.

C'est une mini bande dessinée, au début une femme en blanc présente une profession. Ici donc, nous en apprenons plus sur Les dentistes : ce qu'est un dentiste, une dent, quand aller chez le dentiste..

Le tout, avec beaucoup d'humour, évidemment.

C'est court, une petite trentaine de pages. Le ton est parfois un peu caustique, c'est décalé et j'ai souvent sourit.

Vu la dentition de certains, ça donne envie de prendre rendez-vous chez le dentiste pour un contrôle et éviter ainsi d'avoir une haleine de chameau et une bouche qui ressemble aux remparts de Varsovie lol

J'ai bien aimé ma lecture, ça change les idées et c'est une bonne idée de cadeau.

Ma note : quatre étoiles.

Une bande d'adolescents face au mal du siècle, où comme le disait André Warhol en 1968: " à l’avenir chacun aura son quart d'heure de célébrité".

Mais les bonnes intentions sont semées d'embûches et réussir simplement parce qu’on l’a voulu ne suffit pas toujours, et c'est parfois à leurs dépends que nos jeunes stars vont en faire l’expérience.

BD réaliste jusque dans ses caricatures.

Autre mini bande dessinée de la collection Les Femmes en Blanc présentent lu d'une traite : le tome 4, les rebouteux.

Toujours dans le cadre d'une conférence, la femme en blanc présente cette profession plutôt controversé, qui fait partie des médecines alternatives : les rebouteux.

Ayant apprécié deux titres de cette collection, je m'attendais à rire aux éclats.. Raté !

C'est amusant, il y a quelques bons gags toutefois ici c'est très caricatural, beaucoup trop à mon goût.

L'humour est plus lourd, j'ai rarement sourit. Il y a quelques passages bien trouvés, mais dans l'ensemble j'ai trouvé ce tome quatre moins sympathique que Le dentiste ou Les chirurgiens esthétiques.

Petite déception donc, ma note n'est que de trois étoiles.

C'est un livre parfait pour se cultiver en s'amusant. Mais comme tous les livres qui abordent les problèmes de santé, il pourrait bien apporter quelques notions salutaires, pour le moment où on aura besoin de se débattre avec ses propres problèmes.

La masse des connaissances est aussi importante que la masse d'anecdotes à l'origine de ces connaissances. L'obstination des recherches est à l'image de l'obstination des problèmes qui affectent les hommes. Partout la sophistication semble avoir été troquée contre la superstition. Quelque soient les chapitres, par exemple dans le combat contre l'infection, ces constantes de l'histoire de la médecine apparaissent comme une sorte de ligne éditoriale qu'on appelle le progrès.

Pourtant, à chaque moment de l'histoire, les découvertes semblent être le fruit du hasard, et surtout, elles semblent constamment ignorées pendant des périodes plus ou moins longues ; mais trop longues en tous les cas pour bénéficier aux patients à ce moment-là. Vu sous cet angle, c'est une sorte d'obscurantisme qui est constant.

Objectivement, nous en sommes venus à des traitements très coûteux, et il faut arriver au chapitre sur la protection sociale pour se convaincre que cette médecine peut réellement s'appliquer à tout le monde. Mais l'origine des financements et des déficits de financements est une autre histoire.

Pour l'heure, la pandémie du covid-19 semble être une répétition de l'histoire, celle qui, avant la reconnaissance des grandes découvertes, se joue dans l'ombre d'évènements improbables et si peu perceptibles que certaines grandes découvertes peuvent passer inaperçues.

Satire de l'industrie viticole.



Ici on ne parle pas de robe, d'arôme, ou de caractère.

Ici on parle investissement, rentabilité, et image de marque.

Le vin est devenu un produit de luxe. Les domaines de grands noms représentent donc un très bon investissement pour des milliardaires même s'ils ne connaissent finalement rien au métier de vigneron. Ils n'y connaîtront d'ailleurs, probablement, jamais rien.



Dans cette BD, on apprend par petites touches l'histoire de cette industrie, et on s'amuse des contradictions de ce milieu si particulier. Comme quoi on peut rire de choses qui sont à mille lieues de nos soucis quotidiens... (J'aurais bien écrit "rire jaune" mais j'ai peur que cet adjectif à connotation beaucoup moins luxueuse face tâche.)



À moins de faire partie des plus grandes richesses de France, je ne suis pas loin de penser que cette lecture peut provoquer un sentiment d'impuissance.

Un sentiment qui peut provoquer une envie de s’enivrer.

Avec classe bien sûr.

Avec du vin. (Je suis certaine de ne pas vouloir écrire "avec du jaune" cette fois.)

Un grand cru, de préférence.

Justement, je crois que dans ma cave j'ai... Oups... Pas sûr que la BD ait eu l'effet escompté sur moi...

Ha, c’est femmes en blancs me feront toujours rire. Quoique par moment ,on s’y croirait vraiment .

Une BD de Kid et ses amis qui jouent aux jeux vidéos et il perdent tout le temps avec des morts hyper drôles!



Une BD que je lisais avant, c'est une BD sans parole mais avant j'adorais ne rien devoir lire!

Game over... la sentence tombe alors que, bien souvent, la sortie est toute proche. Les adeptes de jeux vidéo connaissent cette frustration. Les gamers connaissent cela, quand on s'approche du terme du jeu, on fait parfois la petite bourde de trop, on pèche par excès de confiance... Un moment d'inattention et bardaf, c'est l'embardée.



Dans ce premier tome, les auteurs emmènent Kid Paddle et ses amis dans l'univers des monstres à dézinguer, des princesses à sauver et des pièges à éviter.



Mais mes gags préférés ce sont ceux "in real life", quand on a les trois loustics dans le canapé, avec chips, boissons, le regard vissé sur l'écran. Puis le paternel rentre et l'espace d'un instant on imagine qu'il nettoie les tripes de monstres en les roulant autour de son bras... Ou l'épisode de la sauvegarde pour une pause-pipi bien méritée... C'est toujours bien vu. On en redemande.

La série de planches sur le problème du ronflement dans le couple est un petit bijou.

Il n’y a vraiment pas d’âge pour lire les femmes en blanc. Une réelle petite récré.

L'histoire de la médecine nous est dévoilée à travers ce beau pavé séparé en chapitre. Les épidémies, les croyances, l'apparition des médicaments, le développement de la recherche, les études de médecine et de chirurgie, lincorparation et la professionalisation des infirmiers et sages-femmes... tout y passe à travers anecdotes parfois drôles parfois très scientifiques. Moi qui suis du milieu j'ai trouvé cela très intéressant. C'est peu être parfois un peu technique par moment pour certains mais je pense que cela reste accessible à tous ceux que l'histoire intéresse.

Les dessins humoristiques donne un côté plus léger à l'ouvrage.

Rien de très drôle dans ce recueil des femmes en blanc. Le jeu de mots habituel en titre n'a aucun lien avec les gags à l'intérieur. Le jeu consiste, pour Cauvin, à trouver de petits jeux de mots pour chaque "gag". Style "Dards... dards..." pour le premier gag où un gars se fait piquer les jambes par un essaim d'abeilles, parce qu'il y était allé en short... Quand je vous disais que c'était "hilarant"...



Le dernier gag est le moins nul. Mais pas original, vu qu'il s'agit du gars qui oublie le nom de sa maladie, laquelle consiste à oublier... Eh oui, on en est là, c'est le meilleur gag.



Niveau dessin, je n'ai jamais été fan de Bercovici. Et ce n'est pas près de changer.