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3.94/5 (sur 45 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Sarcelles , 1961
Biographie :

Philippe Bordas est un photographe et écrivain français, pensionnaire de la Villa Médicis en 1996, récompensé du Prix Nadar en 2004 pour son album L'Afrique à poings nus, éd. Le Seuil, il publie son premier roman en janvier 2008, "Forcenés" chez Fayard. Ancien chroniqueur de la rubrique cyclisme du quotidien sportif L'Équipe (1984-1989), il rend un vibrant hommage aux grands coureurs cyclistes du XXe siècle, non sans égratigner au passage le fonctionnement du cyclisme actuel.

Photographe depuis 1990, il parcourt l'Afrique pendant quinze ans en s'intéressant notamment à l'univers des boxeurs et des lutteurs.

MC Solaar se lie dès 1991 avec Philippe Bordas qui devient son photographe. Un ouvrage consacré à ces quinze années de la vie du chanteur, Solaar : Quinze ans de ma vie dans les banlieues du monde, est publié en septembre 2006. Le rappeur de Villeneuve-Saint-Georges légende les photos de Bordas.
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Vidéo de
Philippe Bordas - Chant furieux .
Philippe Bordas vous présente son ouvrage "Chant furieux". Parution le 28 août 2014 aux éditions Gallimard. Rentrée littéraire 2014. http://www.mollat.com/livres/bordas-philippe-chant-furieux-roman-9782070145553.html Notes de Musique : Keshco/World Of Football 14/07 After The Tournament. Free Music Archive
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Citations et extraits (43) Voir plus Ajouter une citation
Philippe Bordas
[...] l'humour a partie liée avec le dérèglement de la langue et plus le dérèglement est grandiose, plus l'œuvre porte un humour érudit et riche et c'est l'humour qui fait le lien entre l'aristocratie et le peuple.
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Philippe Bordas
Il parut un cheval noir, et celui qui était monté dessus avait une balance à la main»
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La communion entre riches est absolue, entre pauvres la pire illusion. L'air n'emplit pas les poumons en même quantités. L'armée vengeresse des laquais à la lèche des possédants est la plus fielleuse envers les errants. Les concierges considèrent les traînards depuis la marge pure des ammoniaques. Arpètes et subalternes ont pris la mine des nantis, mimant les profils au comptoir du bar auvergnat. Chacun vit en haine de l'autre et dissipe la poussière sur son soulier, en haine de sa condition.
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C'est l'après-guerre. Le Tour de France est un album. La boucle de Jacques Goddet lie des mondes séparés, qui font chromos. (...) Goddet avance en pantalons courts ; il passe juillet sous le casque de Lyautey à décompter les villes franches. Il visite des comptoirs. Un dessin dans sa paume lie Sospel et Honfleur. Son Tour caresse des vastitudes ; il unit des éloignés.
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Son visage hantait la surface du monde. Pendant trois mois, cent jours presque, je n'ai pensé qu'à lui. Le temps n'existait plus.
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La vie de son père, ancien mineur mort à la peine comme un chien, faisait un exemple suffisant.
(...) tyrannie sanglante (...) massacres monotones (...) Le cyclisme naît aux lisières du regret.
(...) bizarres du vélo, ces parias comme les modèles fabuleux du spectacle et de l'aliénation ne formaient pas le lumpen adéquat.
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C’était une journée splendide, une de ces journées si superbement romaines qu’un fonctionnaire du 8e grade, fut-y su’l point de s’propulser au 7e, est capable d’sentir lui aussi, mais oui, un je n’sais quoi gigoter en son âme, un p’tit quèque chose qui ressemble assez au bonheur
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La communion entre riches est absolue, entre pauvres la pire illusion. L'air n'emplit pas les poumons en même quantités. L'armée vengeresse des laquais à la lèche des possédants est la plus fielleuse envers les errants. Les concierges considèrent les traînards depuis la marge pure des ammoniaques. Arpètes et subalternes ont pris la mine des nantis, mimant les profils au comptoir du bar auvergnat. Chacun vit en haine de l'autre et dissipe la poussière sur son soulier, en haine de sa condition.
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J'ai raconté Zidane à tout le monde, concierge, cousines, mes voisins supérieurs si taiseux et les inférieurs qui protestent contre James Brown de matin à nuit. A tous sauf à lui. Je me suis répandu aux étages et vanté dans les commerces de quartier, de Denfert jusqu'Alésia. Ces jours où je suivais Zidane.
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Nous surgissions entre Magenta et Dunkerque, hâtés en maturation sous la verrière haute, puceaux étroits sous les statues à suif des républiques, corniauds toutes races et confessions, lâchés dans le monde bonapartien, hardis petits, intimes des ciments cette farce, afro-latins et kabylo-bambaras, nos faces bistre et brunes, gallo-laotiens et sahélo-valoisiens, une fournée d’hirsutes prélevés dans les cités de plein vent et les barres-cages aux lisières des labours, noirauds et pâles frelons, déterrés comme radis noirs et blancs et livrés en botte dans le matin filtré de la gare. 
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